La marquise des ombres
Après une enfance endeuillée par la mort de sa mère, Marie-Madeleine d’Aubray arrive en 1643 à Paris, où son père est nommé lieutenant civil. Marie-Madeleine rêve sa vie future et s’imagine grande dame, riche, fêtée, et, par-dessus tout aimée. Le mariage organisé par son père avec Antoine Gobelin, bientôt marquis de Brinvilliers, ne lui apportera que le confort financier et ne comblera pas ses désirs. Ses deux passions profondes vont alors très vite trouver à s’incarner en deux hommes qui seront mêlés à toute sa vie : l’argent, en Pierre-Louis de Penautier, trésorier des états de Languedoc et homme d’affaires, et l’amour, en Jean-Baptiste de Sainte Croix, aventurier et alchimiste. Dès lors, le destin de la marquise de Brinvilliers est tracé. Dépensant sans compter pour satisfaire ses goûts de luxe et encore plus ceux de son amant, se lançant dans des placements aventureux conseillés par Penautier, elle vivra des années brillantes sans cesser d’être au bord de la ruine. Prête à tout pour sauver des apparences qui lui tiennent lieu de bonheur, Marie-Madeleine ne saura pas arrêter l’enchaînement infernal qui la mènera jusqu’au crime. Autour d’une femme entraînée par sa faiblesse et ses passions, Catherine Hermary-Vieille a peint la vie d’une société et d’une époque où l’éclat des uns ne cache pas la misère des autres. Un extraordinaire travail de recherche lui a fait découvrir un personnage fascinant, émouvant, inoubliable, que sa sensibilité et son talent lui ont permis d’animer.
Mémoires d’outre-tombe (Tome 1)
Voici le journal d’un écrivain de génie dont la prose poétique ressuscite l’enfance sur les grèves et dans les bois, les jours de gloire et les amours. C’est aussi le journal d’un grand homme politique qui a connu la Révolution et l’exil empereur et de deux rois, qui démissionne au nom de sa conscience, et pour lequel la politique n’est rien si elle n’est pas religion. Visionnaire, il prévoit le XXe siècle et la démocratie. C’est encore le journal d’un voyageur infatigable dans l’Ancien comme dans le Nouveau Monde. C’est enfin le journal d’un grand chrétien pour qui Dieu explique l’homme et la création. Chateaubriand a été pauvre et riche, puissant et faible, heureux et misérable. Comme la mer, » son berceau et son image « , il change sans cesse, passant du désespoir à la confiance, de la solennité à l’espièglerie. » Tel quel, avouait Sainte-Beuve, ce livre est quelque chose d’unique.
Au nom de tous les miens
De la guerre, le petit Martin connaîtra tout : les privations, les humiliations, la peur durant le temps passé au ghetto de Varsovie, l’horreur absolue des camps nazis à Treblinka, la fureur de vivre quand il s’en échappera caché sous un camion, l’abattement et aussi le suprême courage quand il apprendra qu’il a perdu tous les siens…Et puisqu’il faut bien vivre, il s’engagera ensuite dans l’Armée rouge, puis partira aux Etats-Unis… Enfin la paix reviendra. Martin reconstruit alors sa vie et rencontre le grand amour en la personne de Dina. C’est dans le sud de la France, par une journée d’été éclatante, que le destin le blessera à nouveau – à mort – en décimant ceux qui lui sont le plus chers. Ce récit de vie, extraordinairement dramatique, a fait le tour du monde. Traduit dans plus de vingt langues, adapté au cinéma par Robert Enrico (avec dans les rôles principaux Michael York et Brigitte Fossey), devenu ensuite un feuilleton, il continue à toucher des millions de lecteurs car son message de courage, mais aussi d’espérance, est universel.
Ramsès. Son seul nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire. A cinquante ans, après tant de guerres, d’amours et de grandioses réalisations, Ramsès pourrait aspirer à la sérénité des vieux jours. Mais il faut encore gouverner et combattre pour préserver une paix durement acquise. L’empereur Hattousil, le Hittite, le somme d’épouser sa fille sous peine d’une nouvelle agression. Durant trois décennies encore, le Fils de la Lumière devra maintenir l’ordre, concilier, régner. Et quand le grand âge viendra, il ira s’asseoir à l’ombre de l’acacia d’Occident. Ameni, son fidèle scribe, posera enfin son pinceau. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires, et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie.
La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent.
La petite fille et la cigarette
Dans un monde qui ressemble à ce que sera bientôt le nôtre, un quadragénaire essaie de survivre. Il remonte une avenue du Président-Bush. Son chien s’appelle Sarko. La monnaie qu’il utilise est l’eurollar. La ville, plombée par une pollution folle, est le territoire des cyclistes et des piétons écolos. Dans la rue, l’homme n’ose plus sourire aux enfants, les vrais maîtres, de peur d’être pris pour un pervers. Au bureau, il se cache aux toilettes pour fumer une cigarette prohibée. Aux prises avec cet univers, l’individu se révolte à sa manière, dérisoire. Il n’y résistera pas. La fable, dans la lignée de Swift ou de Kafka, humour compris, prend la défense d’une créature menacée, l’homme. Au moindre faux pas, le voilà devenu un monstre, chargé d’expier plusieurs siècles de péchés. La nouvelle Inquisition lui collera tout sur le dos, dans l’antichambre des bûchers.
Dangereux mirages
A Al-Remal, où elle est née au sein d’une riche famille, Amira a grandi sous le joug implacable de la loi coranique. Au Moyen-Orient, dans les années soixante, on exécute encore celles qui se rendent coupables d’adultère, et la jeune fille n’oubliera jamais la mort atroce de sa meilleure amie, lapidée après avoir accouché d’un enfant en prison. Cette loi, elle s’y soumet pourtant en épousant le prince Ali et, toute à l’euphorie des fastes de sa nouvelle vie, elle renonce à ses rêves d’Occident. Mais le conte de fées n’a qu’un temps. Le jour où elle découvre la vraie nature de son mari, elle comprend qu’elle est prisonnière. Victime de sa brutalité sadique, elle prend alors le risque fou de se sauver, en emmenant son jeune fils. Pour que le prince ne puisse jamais la retrouver, elle fait croire à sa mort, et subit une intervention qui la rend méconnaissable. Dès lors, réfugiée à Boston, elle entame une nouvelle vie. Qui peut aujourd’hui se douter que derrière Jenna Sorrel, la brillante psychologue, se cache une princesse en fuite? Mais Ali est puissant, animé d’un redoutable désir de vengeance, et il n’a jamais vraiment cru à la mort de sa femme… Interdit dès sa publication en Arabie Saoudite, Dangereux mirages est un roman bouleversant, riche en rebondissements, qui nous fait pénétrer derrière les barreaux dorés des palais du MoyenOrient, dans l’intimité d’une femme prête à tout pour accéder àla liberté. A travers le destin dramatique d’Amira, c’est à une dénonciation sans appel de la violence conjugale et de la douloureuse condition des femmes dans le monde musulman que se livre Soheir Khashoggi. Avec cette oeuvre, largement nourrie de sa propre expérience, elle s’impose comme une romancière de talent.
Le bassin des chevaux du fleuve doit disparaître. Car les cris de ces animaux m’empêchent de dormir. »Cette exigence vexatoire formulée par le pharaon Apopi, souverain des Hyksos qui occupent le delta du Nil, va déclencher un conflit impitoyable, aux rebondissements dramatiques. Le prince égyptien Séqénenrê, qui régnait paisiblement à Thèbes, en acceptant de payer tribut à Apopi, se révolte. Rébellion dangereuse, qui sèmera la désunion et le malheur au coeur même de sa famille. mais un mouvement inexorable sera engagé, qui, au terme d’un chemin jalonné d’épreuves, mènera l’Egypte vers sa réunification triomphale.Avec ce roman épique, enflammé de passions, l’auteur des Enfants du Soleil déploie pour nous une magnifique page d’histoire, et nous convie à découvrir un pan méconnu de l’Egypte ancienne. »
Ramsès – Tome 4 – La dame d’Abou Simbel
Ramsès. Son nom incarne l’éclat et la puissance de la civilisation pharaonique. Fils du soleil et du dieu vivant, il a régné pendant plus de soixante ans et porté l’Égypte à un degré de grandeur jamais atteint dans l’Histoire.
Ramsès, qui a dû négocier une paix stratégique avec la puissance hittite, peut désormais accomplir son grand rêve architectural, en hommage à Néfertari, « celle pour qui le soleil se lève ». Les splendeurs des deux temples d’Abou Simbel seront le symbole de cet amour éternel. C’est alors qu’apparaît Moïse, l’ami d’autrefois, revenu exiger le départ de ses frères hébreux. Romancier magique, Christian Jacq sort l’Antiquité des manuels scolaires et offre au lecteur un immense territoire de rêve, d’action et de poésie. La reconstitution grandiose d’un règne fastueux.
Une entreprise romanesque sans précédent. Plus d’un million d’exemplaires vendus.
Ramsès – Tome 3 – La Bataille de Kadesh
Dans la vie d’un pharaon il y a des guerres. Une des plus célèbres est celle qui se déroulera devant Kadesh, forteresse imprenable de Syrie du Nord. Le jeune roi de vingt-cinq ans affronte les pires épreuves de son règne. Alors que la santé de Néfertari, victime d’un maléfice, décline irrémédiablement, la menace hittite se précise. Un empire si riche et si magnifique peut-il s’écrouler d’un seul coup ? Il faut se battre. Découvrir la pierre de la déesse qui peut guérir son épouse royale. Devant la forteresse de Kadesh, ensuite, tenter l’impossible face aux chars et aux archers d’un ennemi supérieurement armé.
Au nom du père et de la fille
Georges Vals : conseiller fiscal, tempes grisonnantes et fière allure, conscient de son statut social… Et soudain le choc. Une affiche, sur un mur. Une jolie paire de fesses ! » Pas mal « , se dit-il. Il ajuste ses lunettes. Titre du film : Double je. Et là, en bas, un nom : Victoria Vals. Sa fille ! Les fesses de sa propre fille placardées sur tous les murs de Paris ! La honte ! Affolé à l’idée du qu’en-dira-t-on, Georges est déjà quinze pieds sous terre, alors qu’autour de lui, on jubile du succès de sa progéniture De son épouse à ses amis, tous sont obsédés par le vedettariat. Leitmotiv : passer à la télé à tout prix. Être médiatique ou ne pas être, that is the question… Franc-parler et humour tonique : un tableau au vitriol de notre société !
Les menottes et le radiateur
Vous dînez chez des amis. La conversation roule sur la passion. On raconte une histoire : amour fou, menottes et radiateur… L’imagination de chacun s’enflamme. Le plus torride reste à venir. Choderlos de Laclos et Vivant Denon hantent ce jeu littéraire, aussi moderne que malicieux. Un clin d’œil plein de légèreté et d’humour.
Le chat qui racontait des histoires
Avant d’écrire les célèbres aventures de Jim Qwilleran et de ses chats détectives, Lilian Jackson Braun a publié – entre 1962 et 1968 dans The Ellery Queen’s Magazine – une série de nouvelles rassemblées dans ce volume. Ce recueil présente notamment la première intrigue féline de Lilian Jackson Braun, Le péché de Mme Phloi, qui remportera aux États-Unis le prix de la meilleure nouvelle policière en 1962. On retrouve au hasard des textes des personnages familiers qui seront développés dans les romans à venir tels le vieil Homer Tibitt et la chatte Pompette. Les fidèles lecteurs de Lilian Jackson Braun seront charmés par cette lecture d’un autre genre qui marque les premiers pas en littérature de la reine du polar félin.
Éternelle passionnée, Juliette Benzoni aimait les héroïnes à son image.
Richesse, fortune, beauté, toutes les fées se sont penchées sur le berceau d’Hortense. Mais dans le Paris incertain et troublé de Charles X, la fin tragique et scandaleuse de ses parents met à mal les espoirs de la jeune fille. Ayant surpris sa femme en galante compagnie, son père, le banquier Granier de Berny, l’aurait tuée, avant de se donner la mort. Un mystère loin d’être éclairci lorsque Hortense quitte la capitale pour l’Auvergne où l’attend son oncle, le sombre marquis de Lauzargues. En chemin surgit, précédé d’une bande de loups, un grand diable aux yeux bleus, Jean de la nuit…Des forêts d’Auvergne aux fêtes du Palais-Royal, Hortense de Lauzargues défie la fatalité pour se forger un destin d’amour et de liberté. Découvrira-t-elle un jour la vérité sur la mort de ses parents ? Dans sa vie, elle croisera l’amour, la jalousie, la ruine et la rédemption et même la grand-tante d’Aldo Morosini…Une grande saga historique dans la France politiquement trouble du XIXe siècle.
Les sabres du paradis
Au XIX è siècle, la Russie cherche une expansion vers le Sud et vers l’Orient. Après avoir fait céder la Georgie, elle se tourne vers le Caucase aux montagnes réputées imprenables, clé de la mer Noire et de la mer Caspienne, porte de l’Inde. La guerre du rêve oriental durera plus de cinquante ans. Face aux armées du Tsar s’est dressée une grande figure de l’Islam : l’imam Chamyl, qui, au nom d’Allah, exhorte à la Guerre sainte ses hordes de guerriers fanatiques. Un grand récit historique, aussi passionnant qu’un roman d’aventures et qui nous fait revivre une fantastique épopée.
Les fosses carolines
Ceci est un roman. Un roman d’aventures. Il se situe en des temps lointains. C’est donc un roman historique. Ce n’est pourtant pas ce que l’amateur averti appellerait un « peplum » ou un « ben-hur ». Ce n’est pas non plus un récit à châteaux forts, tournois, gentes dames et gracieux sires… Ça se situe entre les deux. Dans le grand trou noir, oui,c’est ça. Les temps du Grand Chambard. Les temps du Grand Brassage. Les temps où s’exterminent et se mêlent les masses humaines précipitées de partout des steppes d’Asie, des forêts du Nord, des déserts d’Afrique…Les temps où se fit l’Europe des Bâtards. Notre Europe. Nous sommes tous des bâtards. Tant mieux pour l’Europe. On s’y bat férocement. On y baise furieusement. On y aime à en mourir d’amour. Voilà. C’est un roman. Un roman d’aventures.
Le Nabab (Tome 2)
Le duc de Bourgogne, en 1754, vogue vers les Indes. A son bord, des hommes et des femmes rêvent à cette contrée lointaine. Marian de Chapuset, séduite et abandonnée en France, espère y refaire sa vie. Le jeune mousse, Madec, veut déserter la marine et revoir le faste inouï des princes indiens entrevu à Pondichéry lors d’une escale. Aussitôt arrivé, Madec nage vers le rivage et sans le sou, en haillons, s’enrôle dans l’armée française pour défendre nos comptoirs commerciaux convoités par les Anglais. Madec connaîtra les combats, les abandons, les trahisons avant de se mettre lui-même à lever des armées pour le, compte de tel ou tel prince hindou, contre l’Anglais redouté et haï. Ami du rajah de Godh, amoureux lointain puis comblé de la princesse Sarasvati, aventurier avide de gloire et de richesse, il a un jour ses palais, sa begum, son harem, des pierres précieuses, une armée et des éléphants. Il est fait nabab. Le lecteur suit Madec et comme lui est envoûté par les parfums de l’Inde, la grâce de ses femmes, la sensualité et la subtilité de ses mœurs, sa religion omniprésente. Eblouie par l’Inde, Irène Frain a su en dire les richesses avec beaucoup de réalisme; érudite, elle a parfaitement su créer une ambiance et reconstituer les faits et gestes des Indiens et des Européens du XVIIIe siècle. Nous pénétrons partout, dans le palais de Godh, véritable paradis terrestre que la princesse Sarasvati illumine de sa beauté et de son raffine-ment, dans les caravansérails, au cœur des bazars, chez les négociants d’épices, de soieries et de diamants, chez les gouver-neurs anglais et français.
Fasciné à son tour par ce breton devenu nabab, le lecteur dévore ces pages pleines de poésie, de fureur guerrière et d’amour.
La vie peut-être
Pour adolescents – Sofia est morte et Florian est à terre. Il ne parvient pas à se relever, à accepter l’absence. Il ne la comprend pas et refuse de vivre avec. Une seule issue : revenir sur les lieux de la tragédie, dans l’hôpital psychiatrique où on avait enfermé Sofia. Là-bas, Florian cherche des traces, des preuves de l’existence de son amie. Il rencontre Mehdi, un soignant qui s’occupe de lui. Mais Florian ne veut pas être aidé. Mehdi tient bon, l’oblige à entrer en relation avec les autres. Peu à peu, Florian baisse les armes, et un lien invisible se tisse entre les deux garçons. Et si la vie reprenait ses droits avec le chiffre deux ?
Louis XIV – L’envers du soleil
Le Roi-Soleil, sous son impassibilité et sa sévérité ostentatoire, dissimulait la faiblesse d’un être toujours sur la défensive. Derrière l’aisance du monarque était la fragilité de l’homme soucieux d’être rassuré. Michel de Grèce, descendant de Louis XIV, porte ici un regard révolutionnaire sur son illustre ancêtre sans craindre de révéler l’envers du mythe. Au fil de son pittoresque récit, il conte avec naturel les petits tracas du Grand Siècle et fait de son lecteur le confident ébahi de l’histoire.
Vengeance en Prada – Le retour du Diable
Elle lui a fait faire ses quatre volontés, l’a pliée au moindre de ses caprices, l’a persécutée du matin au soir. Finalement, l’ego de Miranda Priestly, directrice du prestigieux magazine de mode new-yorkais Runway, aura eu raison de la détermination de sa jeune assistante Andrea. Mais dans l’adversité, il faut savoir faire front et c’est ce qui s’est passé avec Emily, l’assistante qui l’a précédée auprès de Miranda, devenue depuis sa meilleure amie. Fortes de leur expérience auprès de celle qui fait la pluie et le beau temps sur le milieu de la mode, Andrea et Emily ont lancé il y a peu leur propre magazine trendy, The Plunge, spécialisé dans les mariages. D’emblée, c’est la consécration. Eh oui, la roue tourne ! Andy a tout juste 30 ans, elle a du succès et elle est sur le point de se marier. Ses années de calvaire lui paraissent loin désormais. Bien qu’elle fasse toujours attention de se tenir à distance de Miranda. Seulement, cette dernière sait reconnaître une opportunité quand elle en voit une et ce magazine lui fait envie. Autant dire qu’elle ne va pas manquer de se rappeler à leur bon souvenir… La voilà de retour, plus diabolique que jamais !
Aux ordres du roi
Lorsque son père lui annonce qu’elle devra épouser sir Jon Raemon, Ginny doit ravaler sa fierté. Elle n’a jamais oublié cet homme arrogant qui, quelques années plus tôt, a dédaigné sa main au profit d’une héritière plus riche – ni le trouble puissant qu’il a fait naître en elle dès leur première rencontre. Mais qu’importent ses sentiments. Ginny doit accepter d’épouser le jeune veuf, car c’est Henri VIII en personne qui le lui impose. Et elle découvre bientôt pourquoi : si le roi lui donne pour époux celui qui est devenu son favori, c’est avant tout pour pouvoir la mettre dans sa royale couche… La voilà promise à l’adultère dès ses fiançailles, livrée en pâture à un roi qui la dégoûte ! Son seul espoir d’y échapper, c’est que Jon, dont elle sent la fierté et l’instinct protecteur percer sous sa façade de courtisan, s’oppose lui-même au roi…
L’armée napoléonienne a quitté Moscou détruit par l’incendie. C’est la terrible retraite de Russie. Des glorieux régiments français, il ne reste plus que des hommes affamés, aux uniformes en loques, qui se trament vers la Berezina. Armand de Croué, jeune émigré français élevé dans une famille russe et qui a épousé la cause des occupants par amour pour la belle Pauline Filardy, prend peu à peu conscience de sa trahison envers la patrie où il a grandi. Malade à en mourir, abandonné de ses compagnons, il est miraculeusement ramené chez les Béreznikoff où l’attendent celles qui n’ont cessé de l’aimer, Nathalie Ivanovna et sa fille Catherine. Mais la guerre a changé les hommes: aux tendres affections de la jeunesse succèdent les violences de l’amour, aux amitiés, les haines et les vengeances…
L’inconnu du Pont de Notre-Dame
Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d’un conservateur au cabinet des médailles. Quelle est l’identité du cadavre décapité découvert dans une maison démolie du pont Notre-Dame ? Qu’augurent les informations transmises par Lady Charwel, alias La Satin, concernant un complot anglais visant Louis XVI ? Existe-t-il un lien entre les deux affaires ? D’autres meurtres suivront au cours d’une minutieuse enquête qui conduira le policier breton dans le Paris des receleurs et des maisons de jeu et jusqu’à la rade de Cherbourg. Au milieu des intrigues de cour et des dangers de la ville et, face à des suspects équivoques, mus par le lucre et la trahison, il finira par résoudre une sombre énigme en usant d’une découverte étonnante des Lumières.
Le boiteux de Varsovie – L’étoile bleue
Automne 1922… Quelques mois plus tôt, le prince Morosini – expert en joyaux anciens – a été contacté par le mystérieux Simon Aronov surnommé le « Boiteux de Varsovie ». Celui-ci lui a confié une mission périlleuse : retrouver quatre pierres précieuses dérobées lors du pillage du Temple de Jérusalem… La tradition veut que, regroupées, elles permettent aux enfants d’Israël de retrouver leur terre. Après avoir découvert l »Étoile bleue », le prince embarque pour l’Angleterre où serait la « Rose d’York, » un fabuleux diamant dont la trace s’est perdue depuis plusieurs siècles. Commence alors une course folle semée d’embûches. Des ruelles sordides de l’East End aux somptueux manoirs de l’aristocratie, ils sont nombreux à convoiter la pierre précieuse, et ses adversaires sont prêts à tout pour contrer les projets du Boiteux.
Sept chroniques concernant les grandes familles italiennes de la Renaissance. A peine romancées, ces vraies histoires sont racontées de manière vivace et pittoresque par cette romancière populaire qui a réussi à construire des romans historiques avec talent et vigueur.
Léon Daudet – Souvenirs et polémiques
1480 pages – Elevé dans le sérail littéraire par son père Alphonse Daudet, Léon a appris très tôt à détester son « stupide XIXe siècle » . Sont réunis ici les écrits majeurs d’un des derniers bons haïsseurs ; il cultive au plus haut point l’amour des mots qui frappent, qui écorchent, qui tuent .Léon Daudet a mauvaise presse parce qu’il a travaillé pour l’Action française de Charles Mauras et défendu dans ses articles, rédigés dans un style coruscant, la tradition, l’armée, le roi, tout en s’attaquant aux « traîtres », aux « juifs » et aux « métèques ». Dans ses écrits et à la tribune de la chambre des députés, il pourfend allègrement Caillaux, Doumergue, Poincaré et, surtout Briand. Mais il apprécie Clémenceau qui mène la France à la Victoire. Ses romans de mœurs et surtout ses pamphlets restent célèbres. Les meilleurs sont réunis dans ce volume. Avec Léon Bloy et Céline, Léon Daudet restera dans les lettres françaises comme un des grands imprécateurs.
Il suffit d’une nuit
Une veuve, douce, jeune, belle, pauvre, des soupirants : un futur vice-roi des Indes, un vraiment mauvais sujet, un beau musicien famélique ; Florence, un suicide – l'auteur du Fil du rasoir ne lésine pas sur les poncifs du roman mondain 1930. Tout son art est d'entremêler avec un métier exemplaire de tels ingrédients et d'entraîner sans souffler le lecteur jusqu'à la dernière page. Du beau travail !
Se résoudre aux adieux
Se refusant au silence, Louise écrit à cet homme qui l'a quittée pour une autre. De longues lettres d'exil, de Cuba, New York et Venise, loin des souvenirs. Des lettres poignantes, laissées sans réponses, mais qui donnent voix aux blessures et empêchent le passé d'expirer dans l'oubli. Pour pouvoir, au bout des mots, réapprendre à vivre et se résoudre aux adieux.
Le rire du Cyclope
Darius, humoriste célèbre et coqueluche du Tout-Paris, s’effondre dans sa loge à l’issue d’une représentation à l’Olympia. Quelques minutes avant sa mort, le pompier de garde l’a pourtant entendu éclater de rire… La journaliste Lucrèce Nemrod est sûre qu’il ne s’agit pas d’une mort naturelle. Quant à son complice, Isidore Katzenberg, qui vit toujours dans son château d’eau, il est persuadé qu’il faut remonter aux origines du rire pour mener à bien cette enquête… Où l’on retrouve Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, déjà croisés dans Le Père de nos pères et L’Ultime Secret. Après le chaînon manquant et le cerveau, l’étrange phénomène du rire est au centre de leur nouvelle enquête.
La première chose qu’on regarde
Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte.
Face à lui : Scarlett Johansson.
Il a vingt ans, il est garagiste.
Elle en a vingt-six, et quelque chose de cassé.
J’aimais mieux quand c’était toi
Nelly est comédienne de théâtre, sa journée est entièrement aimantée vers le rôle qu’elle joue en soirée : la Mère de Six personnages en quête d’auteur de Pirandello. Ce soir-là quand débute la représentation, elle reconnaît au cinquième rang l’homme qui l’a quittée quelques mois auparavant, qu’elle aime toujours, et dont elle a refoulé jusqu’au nom. Prise dans le vertige d’une passion qui la broie à nouveau, l’actrice en elle s’affaisse et ne peut plus jouer.
L’Amour et le pouvoir
110 avant J.-C.: la République est à son apogée et, pourtant, elle est déjà minée par l’argent, la cupidité et les luttes de factions. Deux hommes vont se lever. Deux hommes d’exception, avec, chacun, l’ambition de devenir le «Premier parmi les Romains», distinction accordée à de très rares occasions depuis les origines de la République. Aucun des deux, cependant, ne dispose à priori des moyens pour parvenir à ses fins. Marius a contre lui ses origines: c’est un notable enrichi et il n’appartient donc pas à l’une ou l’autre des grandes lignées patriciennes dont les représentants dominent le Sénat et gouvernent la cité depuis la chute de la monarchie. À l’opposé, Sylla est de naissance aristocratique, mais il a contre lui d’être un homme désargenté qui a décider d’oublier sa condition dans la recherche effrénée des plaisirs. De tous les plaisirs.
» Comment on va faire maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur toi ? Qu’est-ce que ça veut dire la vie sans toi ? Qu’est-ce qui se passe pour toi là ? Du rien ? Du vide ? De la nuit, des choses de ciel, du réconfort ? » Mathias, une trentaine d’années mais une âme d’enfant, vient de perdre sa mère. Sans le géant qu’il rencontre sur le parking de l’hôpital, que serait-il devenu ? Giant Jack, 4,50 mètres, » docteur en ombrologie « , soigne les gens atteints de deuil. Il donne à son protégé une ombre, des livres, la capacité de vivre encore et de rêver malgré la douleur… Il le fera grandir. Mathias Malzieu nous entraîne dans un monde onirique, intimiste et poignant, dans la lignée d’un Lewis Carroll ou d’un Tim Burton. Mathias Malzieu est le chanteur du groupe Dionysos. Après un recueil de nouvelles très remarqué, 38 mini westerns, il signe ici son premier roman.
Chemin de la Lanterne
Le « Chemin de ,là Lanterne », c’est celui que reprennent côte à côte Louis Nucera et le vieil oncle qu’il est venu retrouver à Nice, ville natale qui ne cesse d’être la matrice d’éternels retours.. Voici donne fleuve du souvenir remonté à deux, avec ses échanges de regards aux effets de miroirs qui se renvoient la balle à l’infini, et ses silences imprévus où la mémoire de l’aïeul, sollicitée sans répit, reprend souffle et poursuit son voyage à contre courant. A quatre-tvingt-huit ans, l’oncle-Antoine reste l’homme d’un seul amour pour la fiancée du temps vert, fauchée en pleine éclosion comme le sont les fleurs dont elle porte le nom : Rose. Amour partagé et fervent, mais resté inaccompli, alors même qu’Antoine, jeune survivant du carnage de la Grande Guerre, allait prendre la main de Rose pour toujours. Plus de soixante printemps vécus sans elle mais dédiés au printemps de son visage, saison unique, ont gardé au vieux solitaire une fraîcheur surprenante et donnent à ses confidences une force émotionnelle vite contagieuse. C’est cet alliage qui, le livre refermé, rend la célébration de cet amour inoubliable.
Les amours blessés
«Te souviens-tu, Guillemine, du printemps de nos quinze ans ? C’était au temps du roi François, premier du nom.» Ainsi parle Cassandre Salviati, à qui l’on vient d’annoncer la mort de Pierre de Ronsard. Ils se sont rencontrés un jour d’avril 1545, à la Cour. Jeune poète alors inconnu, il écrira : «Je la vis, j’en fus fou.» Il est clerc tonsuré et ne peut se marier. Elle épousera Jean de Bray, un seigneur du voisinage. Mais Cassandre et Ronsard ne cesseront de s’aimer, de rompre, de s’aimer encore. Toujours. C’est quarante ans de sa vie que Cassandre évoque ici. Inspiratrice de Ronsard, parente de Catherine de Médicis, elle est surtout une femme de la Renaissance, cette époque contrastée où les arts et la littérature florissent, tandis que les femmes perdent leurs droits acquis au Moyen Âge et que les guerres ravagent le pays.
La maison rose
Le narrateur se souvient de la maison de son enfance, dans le Quercy. Il se revoit à la campagne, il a six ans, vit avec sa mère et ses tantes, rêve d’un oiseau d’or, partage les souvenirs de guerre de son grand-père. Il se revoit à dix ans, passionné de lecture, inquiet de l’absence de sa mère, refusant la mort de son grand-père, ayant mal au cœur lors des voyages en 4 CV. À quatorze ans, il tombe gravement malade et rejoint la maison du Quercy pour y voir mourir sa tante Lise. À dix-sept ans, il connaîtra d’autres deuils. Derrière tous ces morts de la maison rose, on découvre peu à peu de dramatiques histoires d’amour très anciennes, un épisode de la Résistance, et l’amour naissant du narrateur pour Catherine. Pierre Bergounioux a le don de voir, entendre, toucher, goûter, sentir mieux que quiconque. Les histoires qu’il nous rapporte prennent un extraordinaire relief, ainsi que cette maison rose, dont il en fait le cœur battant. La mort et la vie projettent à tour de rôle, fatalement, sur ce long récit leurs scintillations de plaisir, de douleur et de nostalgie. Il nous branche à la fois sur les beautés les plus secrètes d’une nature que l’auteur dévoile, et sur l’étrangeté des drames et des bonheurs humains.
Les nuits fauves
Il a 30 ans. Il aime les garçons. Et les corps anonymes qui s’emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime les filles de passage. Et Laura. Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne l’a pas dit à Laura. Il l’a peut-être contaminée. Elle a 17 ans et l’aime jusqu’à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre : prières, violence, mensonges, chantage. Ils s’aiment et se déchirent dans un rythme serré de clip vidéo, où défilent les ombres et les lumières de la ville, où le répondeur téléphonique hache les mots de la passion. Avec, soudain, de lentes plages de mémoire. Menacé de mort, il nait au monde qui l’entoure. Il est vivant …
Le fils
« Le onzième jour après ma mort, Papa est allé porter ma couette à la teinturerie. Monter la rue du Couédic, les bras chargés de ma literie, le nez dedans. Il se dit qu’il renifle mon odeur. En fait, ça pue, je ne les avais jamais fait laver ces draps ni cette couette. Ça ne le choque plus. Au contraire : subsiste encore quelque chose de moi dans les replis blancs qu’il porte à la teinturerie comme on porterait le saint sacrement. Papa pleure le nez dans le coton. Il profite. Il sniffe encore un coup la couette, et il pousse enfin la porte du magasin. Papa ne peut plus traîner. Condoléances, etc. Le teinturier – recondoléances, etc. – débarrasse papa de la couette. Papa aurait voulu que ça dure, une file d’attente, une livraison, une tempête, juste que ça dure le temps de respirer encore un peu plus des bribes de mon odeur. Papa se dépouille, il perd, il perd. » // Michel Rostain nous happe dans le récit d’un deuil impensable. Avec une infinie pudeur et une grande finesse, il nous entraîne dans les méandres d’un amour absolu, celui d’un père pour son fils.
La grâce des brigands
Quand Maria Cristina Väätonen reçoit un appel téléphonique de sa mère, dont elle est sans nouvelles depuis des années, l’ordre qu’elle avait cru installer dans sa vie s’en trouve bouleversé. Celle-ci lui demande instamment de venir chercher pour l’adopter Peeleete, le fils de sa sœur. Nous sommes en juin 1989, Maria Cristina vit avec son amie Joanne à Santa Monica (Los Angeles). Cela fait vingt ans qu’elle a quitté Lapérouse, et son univers archaïque pour la lumière de la ville et l’esprit libertaire de la Californie des années 70. Elle n’est plus la jeune fille contrainte de résister au silence taciturne d’un père, à la folie d’une mère et à la jalousie d’une sœur. Elle n’est plus non plus l’amante de Rafael Claramunt, un écrivain/mentor qu’elle voit de temps à autre et qui est toujours escorté par un homme au nom d’emprunt, Judy Garland. Encouragée par le succès de son premier roman, elle est déterminée à placer l’écriture au cœur de son existence, être une écrivaine et une femme libre. Quitte à composer avec la grâce des brigands.
L’écran rouge
A partir de 13 ans – Au fond de la galerie, l’écran rouge attend. Un rouge menaçant, envoûtant. Un rouge guet-apens. Impossible de ne pas l’acheter, de ne pas emporter la toile pour la contempler à loisir, toutes portes fermées… Mais attention! Ce tableau possède d’étranges pouvoirs…
Le ruban rouge
Fils d’un manoeuvre et d’une femme de ménage, Romain Elléna est distingué, à l’école, par ses maîtres. Ses parents en sont fiers. Ils rêvent de le voir devenir « employé aux écritures ». Il part pour la guerre, en réchappe, retrouve Françoise, la fille qui l’aime depuis l’enfance, et devient écrivain, passion qui lui permettra de surmonter bien des peines. Charlotte Carno, de mêmes origines modestes, aura moins de chance. Belle imaginative, couturière aux doigts de fée, elle restera vieille fille, proie de l’adversité. Dans ce nouveau livre, qui court de 1925 à nos jours, c’est la vie des Italiens (et plus précisément ceux de l’Ombrie) immigrés à Nice que Louis Nucéra nous montre. Comique, tragique, doux-amer, prémonition s’y mêlent. Et, toujours la tendresse et l’amour paradoxalement omniprésents dans ce monde où la barbarie supplante de plus en plus la nuance, où les vieilles civilisations risquent de s’effondrer en même temps qu’elles perdent leur instinct.
La Chanson de Maria
Pour l’amour de sa mère assassinée, Vincent d’Andréa entame une chasse sans merci. Le plus doux et calme des hommes se fait exterminateur. Une femme aimée l’accompagne dans ce vertige où l’entraîne une fureur venue du fond des âges. C’est à travers un Nice souvent ignoré, son haut pays, que se déroule cette traque sauvage, dans une nature grandiose dont Louis Nucera dépeint la rudesse, les beautés, la solitude et le terrible… quand s’y mêlent le feu et la haine. L’auteur de l’Avenue des Diables-Bleus, de Chemin de la Lanterne, le chantre de l’amour maternel, de la piété filiale, de l’amitié et de la femme, a composé avec la Chanson de Maria une histoire parfaite de passion et de mort, où la mort est bravée. Il y renouvelle un thème éternel : celui de la vengeance.
Le Kiosque à musique
Deux êtres s’abordent sur une plage et la baie des Anges, ne serait-ce que par eux seuls, mérite alors son nom. Ils s’émeuvent, s’apprivoisent, se conquièrent. Les progrès de l’amour sont assez lents, ici, pour que le désir ne s’épuise jamais. Mais s’agit-il uniquement d’aimer ? Ne faut-il pas encore en être digne et s’attacher à ne pas perdre ce bien précieux qu’est l’estime ? De Nice à Montmartre, empreint de poésie et de mystère, à partir du kiosque à musique, lieu du premier rendez-vous, c’est la vie de Mireille et de Jean qui nous est contée, de l’été 1958 à aujourd’hui. Et, comme toujours avec Louis Nucera, passent des gens simples et humbles qui ne sont pas n’importe qui : Adrien et Clarence, les exemples ; Aldo, que l’univers concentrationnaire n’a pas épargné ; l’Anarchiste revenu brisé de la guerre d’Espagne ; la mère à chats ; Francis le conteur, mémoire d’un pays ; André le maçon ; les bouquinistes des bords de Seine ; le géant d’Aboukir, au raffinement naturel ; bref, une galerie de portraits où les modèles sont rehaussés à l’or vif de l’amitié et de la tendresse.
Face au vent
Dans la famille Johannssen, la voile est une question d’ADN. Installés au cœur de la baie de Seattle, le grand-père dessine les voiliers, le père les construit, la mère, admiratrice d’Einstein, calcule leur trajectoire. Si les deux frères, Bernard et Josh, ont hérité de cette passion, c’est la jeune et charismatique Ruby qui sait le mieux jouer avec les éléments. Seule sur un bateau, elle fait corps avec le vent. Mais lorsqu’un jour elle décide d’abandonner cette carrière toute tracée, la famille explose. Bien des années plus tard, les parents se sont éloignés, Bernard a pris la fuite sur les océans, Ruby travaille dans l’humanitaire en Afrique. Quant à Josh, il cherche inlassablement son idéal féminin sur un chantier naval à Olympia. Douze ans après la rupture, une ultime course sera l’occasion de retrouvailles risquées pour cette famille attachante et dysfonctionnelle.
Dernière nuit à Twisted River
A Twisted River circulent des histoires… Celles que les bûcherons racontent dans la chaleur du camp, peuplées d’ours et de sensuelles Indiennes. Et celles qu’ils taisent, comme cette nuit glacée qui a vu la fuite de Dominic et de son fils, après le meurtre accidentel de la maîtresse du shérif. En cavale à travers l’Amérique, ils tentent de semer leur passé. Mais peut-on oublier Twisted River ?
Le septième voile
A la mort de sa mère, Julio Ballesteros apprend que son père n’est pas l’homme qui l’a élevé, mais un Français, Jules Tillon. Bouleversé, Julio décide de reconstituer l’histoire de Jules. Il apprend que celui-ci a été un héros de la Résistance française sous le pseudonyme de Houdini, et qu’à la fin de la guerre, devenu amnésique à la suite d’une blessure à la tête, il a sombré dans la folie et le meurtre, et a abandonné la femme qu’il aimait. En enquêtant sur le passé de son père, Julio lève peu à peu les voiles de ce personnage obscur et d’une histoire faite d’héroïsme, mais aussi de trahison, d’abjection et de mensonge. Avec ce magnifique et passionnant roman d’aventures aux multiples rebondissements, qui conduit le lecteur de la France occupée à l’Espagne franquiste et à l’Argentine d’aujourd’hui, Juan Manuel de Prada poursuit son exploration du mal et de la culpabilité en abordant le thème de la mémoire, de ses lois et de ses pièges. Le Septième Voile a reçu le prix Biblioteca Breve 2007.
Mystères de Lisbonne
« Cette histoire n’est pas une fiction : c’est un journal de souffrances, véridique, authentique et justifié ». Un homme meurt à Rio, laissant un manuscrit qui commence ainsi : « J’avais quatorze ans et je ne savais pas qui j’étais… » Et nous voici aussitôt plongés dans le Portugal du XIXe siècle. Le petit João est élevé dans une école de village par le père Dinis, qui lui dévoile peu à peu le secret de sa naissance : le garçon se révèle être le fruit d’amours contrariées au sein d’une des plus grandesfamilles de Lisbonne. Par l’entremise de ce prêtre bienveillant, il retrouve sa mère, mais trop peu de temps : celle-ci choisit un jour de s’enfermer définitivement au couvent. Dès lors, le jeune homme passera sa vie à reconstruire le fil de son identité. Au cours de sa quête, il croisera un assassin professionnel reconverti en homme d’affaires magnanime, une vendeuse de morue devenue sainte après avoir empoisonné son mari et prostitué sa fille, une comtesse solitaire avide de vengeance…Quant au dévoué père Dinis, on le retrouvera tantôt sous les traits d’un Gitan, tantôt sous ceux d’un poète, et l’on rassemblera progressivement les pans de son destin tragique…
Générosité
Thassa Amzwar, une jeune algérienne dont les proches ont disparu dans le sillage des émeutes en Kabylie, poursuit ses études à Chicago. Loin d’être une exilée traumatisée, c’est une jeune femme lumineuse, gaie, heureuse, d’un optimisme inflexible. Un de ses professeurs, Russell Stone, est vite intrigué et fasciné par son incroyable propension au bonheur. Thassa serait-elle victime d’hypertymie, une forme d’euphorie chronique ? Le cas de la jeune femme attire bientôt l’attention de Thomas Kurton, un scientifique très en vogue dans les médias, ardent partisan des manipulations génétiques. Ce dernier découvre que le bien-être de Thassa est dû à une disposition chromosomique particulière et en vient à se demander s’il ne serait pas possible d’isoler le gêne du bonheur. Cette hypothèse éveille l’intérêt des médias, et Thassa se retrouve sous les feux de la rampe. Face à une telle pression, la jeune femme devra faire appel à d’autres ressources que sa simple joie de vivre…Jusqu’où peut-on remettre nos existences entre les mains de la science ? Qu’adviendra-t-il de la condition humaine lorsque le bien-être dépendra des laboratoires pharmaceutiques ? C’est au bonheur et à son devenir dans une société façonnée par la science et les médias que s’attaque Richard Powers avec ce nouveau roman d’une intelligence et d’une densité exceptionnelle.
Conte de putes
Il était une fois, sur les cimes de l’Olympe, une déesse nommée Aphrodite. Ayant perdu son bel amant d’un soir, assassiné par un autre de ses prétendants consumé de jalousie, elle voulut se rendre aux Enfers pour l’en ramener. Hélas, une malencontreuse erreur d’aiguillage la fit atterrir dans un tout autre royaume : la Finlande. Il était une fois, à Helsinki, deux femmes, nommées Kalla et Milla, qui faisaient profession de vendre leurs charmes – l’une par dépit, l’autre par vocation. La déesse et les putes, unies sous la bannière de l’insoumission, de la révolte et de l’humour, décidèrent alors de déclarer la guerre à l’engeance la plus bête et méchante, vulgaire, veule et violente que la terre ait jamais portée : les hommes.