Le Directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu’il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l’entourage d’un des richissimes marchands d’armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l’inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l’art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Le Directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu'il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l'entourage d'un des richissimes marchands d'armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l'inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l'art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Un acte de terreur – Lisa (tome 2)
Si, depuis Un turbulent silence, André Brink n’a cessé de dénoncer le régime qui mettait son pays au ban du monde occidental, il a su aussi dire avec lyrisme et émotion son amour pour la beauté de cette terre et le peuple qui l’habite. Un acte de terreur est probablement le point d’orgue de cette oeuvre. Accompagné désormais par Lisa, Thomas poursuit sa fuite, avec à ses trousses le policier qui, depuis leur première confrontation des années auparavant, a juré sa perte. A travers ce pays dont la beauté violente les éblouit, ce sont d’autres rencontres – la bêtise des uns et la résignation des autres – et pour finir celle du père de Lisa, un pasteur, qui fera tout basculer.Un jour, plus tard, Thomas pourra achever la chronique de la famille Landman, l’histoire, commencée en 1604 en Hollande, de ses ancêtres qui lui ont légué une Bible et un miroir fêlé et qui, chacun pour son compte, ont posé l’éternelle question de la responsabilité individuelle face à l’Histoire.Livre d’amour et de rage, réflexion sur l’utilité de la violence comme moyen politique, Un acte de terreur est peut-être le plus grand roman d’André Brink depuis Un turbulent silence.
L’Amour et l’oubli
Chris, un écrivain sud-africain, aborde l'hiver de sa vie. Avant de perdre la mémoire, de ne plus percevoir l'importance des choses ou leur légèreté, avant d'oublier l'absence de son tout dernier amour et la mort si récente de sa propre mère, il revisite les belles années de son passé, évoque les femmes aimées et désirées qui, chacune à sa manière, ont accompagné sa vie d'écriture et de combats politiques – une vie de Sud-Africain blanc, enseignant, écrivain et militant, souvent en danger, emprisonné parfois, et toujours témoin révolté de son temps. L'Amour et l'Oubli est une autobiographie fictive, par le biais de laquelle André Brink rend hommage avec une évidente honnêteté au désir et à l'amour qui ont construit, nourri et régénéré l'homme – plus encore que l'écrivain – dans un pays brûlant de violences et d'engagements, de trahisons, de passions, d'exils et d'utopies.
Un acte de terreur – Nina (tome 1)
Posant l’éternelle question de l’utilisation de la violence comme moyen politique et de la responsabilité individuelle face à l’histoire, le très grand roman d’André Brink, en deux tomes.
Vikings
Quel était le secret des Vikings et pourquoi les SS s’y intéressent-ils tant ? Pourquoi les SS s’intéressent-ils donc tant à Rollon, le chef viking fondateur de la Normandie ? En 1944, les armées du Reich vacillent et pourtant rien ne semble plus important que la mission confiée au lieutenant Ludwig Storman : retrouver le Marteau de Thor, l’emblème du pouvoir viking. Dans le même temps, un jeune historien français, Pierre Le Bihan, soutenu par la Résistance et l’Église catholique, a lui aussi entrepris de percer ce mystère. Entre ces deux hommes, ces deux visions opposées du monde, s’engage alors une course de vitesse capitale. Car le premier qui découvrira le Marteau de Thor pourrait bien avoir entre les mains l’arme qui changera l’issue de la guerre, voire l’avenir de la chrétienté…
Cathares
Hérésie, croisade, trésor, pureté, mystère… Depuis la nuit des siècles, la saga des Cathares suscite toutes les interrogations et réveille tous les fantasmes. Après son aventure initiatique surles traces des Vikings en Normandie et en Scandinavie, Pierre Le Bihan poursuit son enquêtesur l’Ahnenerbe, la trouble officine SS créée par Himmler et destinée à étudier les racines profondes du peuple germanique.Cette nouvelle quête l’amène à enquêter sur un étrange personnage, Otto Rahn. Historien maudit, il a embrassé la cause nazie en entrant dans la SS pour faire reconnaître ses travaux. L’homme aconsacré sa vie aux Cathares avant de disparaître dans des circonstances troubles à la veille de laguerre. Pierre Le Bihan va apprendre à ses dépends que tous n’ont pas oublié les travaux du sulfureux Otto Rahn. Pire, certains membres de l’Ordre Noir ont « miraculeusement » échappé au naufrage du Troisième Reich… Mais, sept ans après la guerre, qui a intérêt à les protéger et à voir mener l’œuvre de Rahn à son terme ?
Aryens
À la suite d’une manifestation néofasciste ayant dégénéré, un groupuscule décide de venger la mort d’un de ses militants et l’érige en martyr. Pour Maria, jeune journaliste qui enquête sur l’affaire, la situation est périlleuse. Les nostalgiques d’Himmler ne sont pas des tendres… L’inspecteur Ralic essaye quant à lui de comprendre comment une médaille nazie a pu refaire surface, réveillant ainsi les ombres qui entourent la forteresse du Wewelsburg, haut lieu historique et mystique de la SS. Il fait alors appel à un spécialiste du troisième Reich, Pierre Le Bihan, qui accepte de reprendre du service… Dernier opus du cycle Les Racines de l’Ordre Noir, Aryens dévoile les méandres d’une effroyable conspiration.
La barbare
Anne rêvait de fougue, de tendresse, d'absolu. À 21 ans, elle est enfermée dans une prison dorée, accompagnée de son polytechnicien de mari qui l'ennuie. Elle regarde passer les jours sans folie, les aventures sans passion. Ce serait donc ça la vie, une traversée en somnambule ? Un jour, un télégramme du Maroc lui annonce brutalement la mort de son père. Là-bas l'attendent les souvenirs, la liberté… et l'amour fou. « Je pars. Je suis vraiment désolée. Ne sois pas triste ».
Dix-neuf secondes
Rompre avec sa vie conjugale au bout du rouleau et comment y parvenir ? !… Gabriel a trouvé une idée originale : une station de RER dans la proche banlieue parisienne pour un rendez-vous hypothétique fatal. Lui sur le quai, et Sandrine dans la troisième voiture. Si elle est là, elle descendra, ils s'embrasseront et tout recommencera. Sinon… Tout pourrait donc se jouer dans les quelques secondes qui séparent l'ouverture des portes de leur fermeture.. Dans ces quelques secondes, exactement dix-neuf, Pierre Charras a imaginé les possibles et les impossibles d'une vie, variant les narrateurs. Car ce couple en faillite n'est pas seul dans ce RER emprunté par d'autres passagers et autant de destins. Une jeune fille qui s'en va retrouver son amoureux, une femme un peu perdue entre deux hommes, un enseignant homosexuel, un amateur de peep-shows…
Comme un hibou au soleil
« Le pays a un service à te demander, un service d’importance que toi seul peux rendre… Et cela parce que tu as un don que peu de gens connaissent et qui fait de toi une sorte de surhomme! » En s’adressant ainsi à son vieux camarade de lycée Félix – un paisible célibataire vivant confortablement de sa plume – le général Adalbert Campion, grand patron du S.N.E.C. (Service National d’Espionnage Coordonné) ne se doute pas qu’il lui faudra ruser pour éveiller les sentiments patriotiques de son ancien condisciple. Et encore celui-ci exigera-t-il de rencontrer le ministre de la Défense nationale avant d’accepter une mission, certes délicate, mais qui consiste aussi à prendre des vacances à la charge du gouvernement dans un site enchanteur et peuplé de créatures de rêve. Enfin parti pour l’archipel des Bahamas, avec le grade de commandant et l’assistance d’un champion de karaté surnommé « François le démolisseur », Félix réussira-t-il à identifier le mystérieux submersible qui rôde autour d’un îlot bien étrange ? Son don si singulier le mettra-t-il à l’abri de très fâcheuses surprises ?
Les Ombrelles de Versailles
Clémence de Francine, la » Fontainière du Roy « , a grandi à Versailles pendant la construction du château. Ses charmes en ont ensorcelé plus d’un. Molière, Racine et La Fontaine, les fastes de la Cour, les intrigues, les amours, des aventures, elle a tout vu, toujours avec grâce, intelligence et gaieté. On la retrouve dans Les Ombrelles de Versailles, veuve et remariée, mûre et encore séduisante. Le règne, autour d’elle, traverse bien des troubles : guerres incessantes, persécutions religieuses. Le Roi vieillit, la Maintenon s’impose. Aux dorures et aux rubans de soie succèdent le gris et le noir de la vertu. Le second mari de Clémence est tué en duel. Elle a pourtant d’autres passions, d’autre plaisirs. Ses vieux amis s’en vont tandis qu’elle s’en fait de nouveaux. Elle participe aussi aux réunions de femmes intelligentes, » les Ombrelles « , l’un des ornements de la Cour. Quand Louis XIV meurt, Clémence se prépare à oublier le monde, sereine comme les eaux dont elle est la fille.
Une pièce montée
Un mariage bourgeois, un beau jour de juin en Normandie. Avec, de chapitre en chapitre, les différents regards des héros de la fête. De la petite demoiselle d’honneur émerveillée au curé assailli par ses démons, de la tante excentrique à la mariée au bord de la crise de nerfs, les personnages hauts en couleurs défilent à travers des scènes drôles, cruelles ou attendrissantes. Les masques tombent et les secrets de famille éclatent.
Quinn Blackwood parcourt les splendeurs de son domaine. Il fuit : hanté depuis sa naissance par un double maléfique, il cherche à échapper à cet esprit. En vain. Lorsque Quinn se voit transformé en vampire, héritier d’une immortalité qu’il n’a jamais souhaitée et coupé de tout ce qui faisait sa vie, il s’aperçoit que son double est devenu encore plus sanguinaire et terrifiant. Le récit nous conduit du domaine Blackwood à La Nouvelle-Orléans, de la Grèce antique à la Naples du dix-neuvième siècle. Dans les pas de Quinn, nous suivons la trace du légendaire vampire Lestai, qui, espère-t-il, l’aidera peut-être à échapper au spectre qui l’entraîne inexorablement vers les marais démoniaques et leurs abominables secrets. Plus qu’une histoire de vampires et de sorcières, ce roman est construit sur une intrigue puissante, entre liens du sang et liens sanglants, fantasmes et fantômes.
Vingt ans après
Texte intégral en 3 volumes regroupés en 1- Vingt ans après, ils courent, chevauchent et ferraillent toujours, sur les routes de France ou d’Angleterre. Leurs bras, comme leurs langues, n’ont rien perdu de cette vigueur étincelante qui les faisait déplacer les montagnes et réussir l’impossible. Leur amitié, dans les moments critiques, ressoude leurs quatre lames comme limailles autour d’un seul aimant. Mais les temps ont bien changé. Aramis sert ses duchesses, Athos ne songe qu’à son fils, Porthos à son titre et d’Artagnan s’est attaché à un Mazarin que tout le monde abandonne. C’est le règne de l’individualisme bourgeois que Dumas dénonce, et l’élan brisé de la jeunesse, de ses espoirs, qu’il évoque avec une tendre nostalgie. Les montagnes, cette fois, ne bougent plus. Le ciel s’est assombri. Et si les dialogues claquent toujours, dans ces pages ferventes et enflammées, ils s’épuisent aussi, bien souvent, contre le mur de l’irrémédiable. Cette fragilité avouée, ce demi-renoncement, grandissent Dumas et nous le rendent plus proche encore.
Un comté de France, en ce début du XIVe siècle, où l’Inquisition fait rage. Un médecin condamné à la » Question pour avoir pratiqué des accouchements sans douleur. Une pierre rouge qui a fait couler beaucoup de sang et dont il faut percer le mystère. Des menaces sourdes. Une peur tenace. Et si les ennemis du mire s’en prenaient à Héluise, sa fille, son élève et sa confidente ? Et puis la cabale, et puis l’exil intérieur, et puis la fuite. Héluise contrainte de courir le pays. Druon de Brévaux, lui-aussi mire itinérant, obligé de battre la campagne pour proposer ses services. Sans oublier Huguelin, garçonnet enlevé des mains sadiques d’une tavernière sans scrupules; la comtesse Béatrice en proie à un complot; une bête monstrueuse qui sème la terreur. Des traîtrises, des revirements, des puissants qui se jouent des humbles, des innocents sacrifiés sur l’autel du pouvoir et tant de pièges à déjouer, d’énigmes à élucider. La Science arrivera-t-elle à déchirer les voiles du mensonge et de l’obscurantisme? Aesculapius est la première aventure de Druon de Brévaux, médecin expert » du Moyen Âge pris dans les mâchoires d’une incroyable machination et en proie à de nombreuses énigmes historiques et mortelles.
Dans la cage
Pourquoi James, replié à la campagne au bord de la mer, s’est-il pris soudain d’amitié et d’intérêt pour une petite demoiselle des Postes enfermée dans un bureau de Londres ? Quelle curieuse inclination l’a poussé à tisser la trame d’une histoire autour de quelques télégrammes indéchiffrables ? C’est que James, pour se moquer de ses détracteurs, sous couvert d’écrire un roman social et peut-être même socialiste, nous offre, à côté d’une peinture d’une précision réaliste, l’histoire cocasse et poignante des aventures initiatiques d’une pure imagination. C’est une histoire où l’on respire autant les vapeurs du whisky que les effluves des meilleurs parfums, et où flotte l’air du temps, comme celui des vérités éternelles.
Couleurs de paradis
1837, la France poursuit sa conquête de l’Afrique du Nord. La jeune Casilda arrive à Alger ; sa beauté, sa grâce et sa soif de vivre séduisent. Dans les salons, où le son du piano tente de couvrir le bruit des canons, on ne parle que d’elle. Mais on tremble aussi dans la plaine de la Mitidja sans cesse menacée par la tribu des Hadjoutes, quand on n’y meurt pas des fièvres. Dans cet univers où aristocrates, soldats, négociants et colons se côtoient, Casilda, héroïne au destin unique, participe à une aventure qui va changer le visage du monde.
Lajja
Parce que, de l’autre côté de la frontière, les fanatiques hindouistes ont détruit une mosquée, Sudhamoy Datta et sa famille, comme des milliers d’autres Bangladeshis hindous, vont subir violences et persécutions. Lors de l’indépendance du pays, ils avaient espéré construire une république où les deux communautés vivraient dans le respect mutuel et, pourquoi pas, l’amitié… Roman-document, roman-témoignage contre tous les » fondamentalismes « , d’où qu’ils viennent, Lajja nous raconte l’écroulement de ce rêve. Chacun des personnages le vivra dans sa chair et son sang. Pour avoir écrit ce livre, best-seller en Inde et largement diffusé au Bangladesh malgré la censure qui le frappe, Taslima Nasreen connaît aujourd’hui l’exil et la menace quotidienne de la fatwa. Cette œuvre, dont la traduction a été saluée comme un événement dans les pays occidentaux, nous touche et nous concerne au plus près.
Le Silence selon Jane Dark
Bienvenue dans la ferme des Marcus, au cœur de l’Ohio, où l’énigmatique Jane Dark et son armée de femmes » silentistes » ont pris le pouvoir après avoir relégué le père Marcus dans un trou. Leur programme est simple : éradiquer le mouvement et la parole, apanage de la gent masculine. Les moyens pour parvenir à leurs fins sont aussi nombreux qu’étranges : tissus enfoncés dans la bouche, biscuits d’attitude, eau d’oubli, cuves à syncope, abstinence langagière… Le jeune Ben Marcus devient vite le cobaye des Silentistes : soumis à toutes sortes de rituels et d’épreuves, sollicité à des fins reproductives, Ben va tenter de s’opposer à Dark pour retrouver le secret des émotions interdites. Le Silence selon Jane Dark ne peut être sérieusement tenu pour un éloge de la famille ou pour une ode aux vertus de la conformité et de l’uniformité. Alliant logique de l’absurde et humour noir, Ben Marcus nous livre un désopilant manuel de survie en milieu hostile.
Le marché des amants
Le Marché des amants est un roman sur les frontières de l’amour. Cela se passe à Paris, de nos jours, dans une société qui se transforme. Des mondes se croisent, s’affrontent, se mélangent. Les vieux territoires s’aboliront peut-être, mais il y a encore des murs. Une femme blanche rencontre un homme métis, Bruno. Ils n’ont a priori rien à faire ensemble. Mais leur histoire d’amour déjoue les prévisions. Il y a aussi Marc avec qui tout serait sans doute plus simple, plus « normal ». Mais l’autre monde s’est ouvert. Dans une scène emblématique du livre, la narratrice monte sur le scooter de Bruno, le couple file vers le dix-huitième arrondissement, à la porte de La Chapelle. Il fait nuit. Il fait froid. Pour elle, c’est un lieu qui n’est pas familier, qui fait peur, mais lui rappelle son enfance. On devine les trafics, tout un manège nocturne avec ses codes et ses désarrois. C’est de là que vient Bruno. La tour Samsung, le périphérique, le parking où il jouait au foot. Tout pourrait sembler proche, quelques stations de métro : les frontières n’en sont pas moins ancrées dans les esprits. C’est le nouveau territoire de l’amour.
Retour à Charleston
Sur la plantation de la famille Tradd, en Caroline du Sud, l’année 1900 semble augurer d’un avenir radieux pour Stuart Tradd, qui épouse la ravissante et frivole Margaret Garden. Mais, très vite, celle-ci devra assumer seule la charge de la grande propriété et renoncer à toute vie mondaine. C’est sa fille, Garden Tradd, cette sauvageonne à la beauté troublante, qui remportera tous les succès dont rêvait Margaret. Garden est fêtée, adulée, entourée de toutes les attentions. Et quand elle épouse Sky, un riche New-Yorkais, son bonheur ne connaît plus de frontières. Dans les salons les plus fermés de Charleston, les palais de New York, Nice ou Monte-Carlo, à bord du Train bleu ou sur les yachts les plus extravagants, dans le Paris des années folles, Garden triomphe. Mais, en coulisses, une terrible machination se trame. Pour sauver son amour, Garden se laisse entraîner dans une vertigi-neuse spirale. Devra-t-elle donc payer les erreurs d’un passé que tout le monde croyait oublié ?
Le Royaume interdit
« Un roman superbe dans son propos comme dans sa forme. « Générosité, tendresse pour ses héros souffrants, humour discret imprègnent cette histoire où de simples gens cherchent le bonheur en tâtonnant et se déchirent à toutes les épines du conformisme. « Ce beau livre est d’une richesse que l’on dénature en le réduisant à son squelette. Imagination, compassion, disons que cette lutte d’une poignée d’hommes et de femmes pour connaître » l’expérience d’être vivant » est d’une rare qualité. » (Françoise GIROUD)
Le sourire d’Isabella
Faut-il attribuer la vierge Wilhemstein à un maître oublié du XVe siècle, ou à l’étrange personnage qui peu à peu envahit le récit ?
Le baby-sitter
Dix-neuf ans. Étudiant. Pas d’argent. Pour pouvoir remplir son frigo et s’amuser un peu, il n’y a guère de solutions. Travailler dans un fast-food. Surveiller les activités périscolaires. Ou opter pour le baby-sitting. C’est ce que choisit Alex, finalement. Mais lorsqu’il dépose son annonce à la boulangerie du coin, il est loin d’imaginer la série de personnages qu’il va rencontrer, et à quel point cet emploi va modifier sa perception du monde. Il ne peut surtout pas se douter combien sa présence va influer sur la vie de ses nouveaux employeurs. Parce que, au fond, ce que l’on confie à un baby-sitter, pour quelques heures, c’est ce que l’on a de plus précieux, ses enfants, sa maison, le coeur même de son existence. Un roman sur les liens que l’on tisse et sur ceux que l’on tranche – et sur cette humanité qui tente, bon an mal an, de tenir et d’avancer, en rêvant de courir et de dévaler les pentes.
Jeux interdits
Sur une route de campagne, un flot pressé de gens, de bêtes, de chariots : on est au mois de juin 1940, en plein exode. Un avion survole et mitraille le convoi. La petite Paulette voit tomber ses parents. Un chien blessé rôde autour d'elle puis s'éloigne à travers champs. Machinalement, elle le suit, le ramasse quand il meurt, s'arrête enfin, le cadavre dans les bras, au bord d'un ruisseau. C'est là que la rencontre Michel, fils cadet des Dollé, qui l'emmène à la ferme de ses parents. L'enfance est une période féerique contre laquelle la guerre ne peut prévaloir. Tout au plus risque-t-elle d'infléchir le cours des jeux et des rêves. Dans l'espèce d'état second où la plongent l'exode et la disparition des siens une seule notion vague émerge pour la petite Paulette à la surface dé sa conscience, c'est qu'un mort doit être enterré, donc que son chien doit l'être et que tout ce qui meurt doit avoir sa tombe.
La bâtarde
Une femme descend au plus secret de soi, et elle raconte avec une sincérité intrépide, comme s’il n’y avait personne pour l’écouter. » Rien ne résume mieux le récit de Violette Leduc que cette phrase empruntée à la préface où Simone de Beauvoir présente l’auteur et son œuvre. Car La Bâtarde est une autobiographie sans fard et sans remords, une « tranche de vie » de trente années taillée dans le siècle de telle sorte que les deux dernières guerres y sont englobées. Trente ans qui font de l’enfant illégitime un auteur capable de retenir l’attention de grands écrivains contemporains. L’éveil à la vie que raconte Violette Leduc, c’est aussi l’éveil d’une vocation littéraire – un apprentissage qui aboutit à pratiquer l’art d’écrire les sensations glanées au cours d’une marche toujours solitaire bien qu’il y ait eu une Isabelle, une Hermine, un Gabriel pour faire avec elle un bout de la route, et aussi un ange : Fidéline, pour mettre en toile de fond à cette histoire brûlante un peu de ciel bleu découpé dans leur tablier.
Mêlée ouverte au Zoulouland
Une vieille aristocrate tireuse d’élite, des policiers sadiques et une population zouloue persécutée par des Blancs sans scrupules : voilà la distribution de ce vaudeville au vitriol, où, décidément, Tom Sharpe n’épargne personne. Maniant à merveille l’art de la loufoquerie et de la caricature, l’auteur dénonce l’apartheid sur le mode de l’insolence et de la provocation. Comme il le dit lui-même : « Waugh et Wodehouse maniaient la rapière, moi je travaille au coupe-coupe. » Nous voilà prévenus !
L’héritier du Temple
Orphelin élevé par le comte d’Empuries, Jacques de Castelnou est sans doute le seul à ignorer pourquoi il a été choisi par les Templiers. Pourtant, lorsqu’il débarque à Saint-Jean-d’Acre où les chevaliers du Christ vivent leurs dernières heures en Terre sainte, Castelnou commence à assumer son statut d’élu. Guerrier intrépide, fin bretteur, d’une pureté sans faille, le jeune héros sera dès lors de tous les combats, de la tentative conjointe des chrétiens, des Mongols et des Arméniens pour en finir avec l’Islam, à la mort de Jacques de Molay sur le bûcher de Philippe le Bel. Dans ce roman érudit – qui ne se laisse jamais emporter par le mythe et ses dérives – José Luis Corral nous plonge, à la manière de Walter Scott ou d’Alexandre Dumas, au coeur d’une époque sanguinaire et décisive pour l’histoire de la chrétienté.
Bons baisers de Cora Sledge
Cora, une vieille femme de 82 ans, est envoyée, contre son gré, à l’hospice par ses enfants. Elle découvre peu à peu les autres pensionnaires et se lie à Vitus, un homme d’origine polonaise dont elle tombe amoureuse. Tout en consignant les douloureux souvenirs de son passé dans un carnet, elle décrit sa vie présente et sa rage de vivre en annonçant à ses enfants stupéfaits son mariage.
Le Royaume du Nord – Maudits sauvages
Depuis des temps immémoriaux, les Indiens Wabamahigans vivent sur la Longue Île et la baie James leur appartient. Personne ne leur disputait ces territoires ingrats dont ils sont seuls à exploiter les ressources. Cependant, au début des années 70, le gouvernement québécois entreprend la construction d’énormes barrages hydro-électriques qui menacent d’engloutir la terre de leurs ancêtres. La « civilisation » a déclaré une guerre aveugle aux derniers des Wamabahigans.
La maison dont le chien est fou
En 1902… Le métropolitain fait son petit bonhomme de chemin entre Vincennes et Maillot et dix mille Français ont le téléphone. C’est le temps des demoiselles des PTT que l’on imagine jolies, jolies… A la Préfecture de Paris, dans le service de Bertillon, le célèbre inventeur de la police scientifique, une demoiselle dactylographe prénommée Violette découvre dans un dossier » En attente » des photographies de l’appartement qu’elle loue. En le feuilletant, elle apprend que son propriétaire, un jeune peintre séduisant et ténébreux qui vit seul avec son chien au comportement des plus étranges, est accusé d’un crime… Peut-être, mais accusé injustement ! Ca Violette le sait, Violette le sent…
Symphonie Grabuge
Nous sommes en Gascogne chez le baron Arthur de Monstatruc et son valet Brancouillu, en leur château de Montallier. Nous sommes aussi, parallèlement, chez Floche, le Charlie Floche de la Vie Ripolin, celui qui donne la vie à ces personnages de papier, celui qui nous présente le baron plus payant sur son corps qu’un dessous de bouc » ou le valet « les yeux biais, la margoule ficelle, la guibolle mal assurée » et qui, le monde ayant perdu ses mots, écrit en ruinant l’espace et le temps, juxtaposées façons d’aujourd’hui et locutions d’hier ; et parce que le monde, en cette fin de siècle, voici Monstatruc et Brancouillu, Charlie Floche et Victoire avec leurs traumas d’infortune, leurs colères picaresques, leurs combats perdus contre cette « civilisature » de l’argent, des promoteurs, des consommateurs hystériques et des faiseurs de mots. »
Lambeaux
Dans cet ouvrage, l’auteur a voulu célébrer ses deux mères : l’esseulée et la vaillante, l’étouffée et la valeureuse, la jetée-dans-la-fosse et la toute-donnée. La première, celle qui lui a donné le jour, une paysanne, à la suite d’un amour malheureux, d’un mariage qui l’a déçue, puis quatre maternités rapprochées, a sombré dans une profonde dépression. Hospitalisée un mois après la naissance de son dernier enfant, elle est morte huit ans plus tard dans d’atroces conditions. La seconde, mère d’une famille nombreuse, elle aussi paysanne, a recueilli cet enfant et l’a élevé comme s’il avait été son fils.
Clochemerle – Babylone
Le village de Clochemerle après des jours brûlants a retrouvé son calme. Seul Tistin, le fainéant, se distingue par sa nonchalance et sa belle humeur. En effet, Baptistin Lachaud est incontestablement le plus paresseux des habitants de Clochemerle. Ne se voyant proposer que « du travail infect et humiliant », Tistin préfère passer son temps à le regarder filer, entre deux parties de pêche et de chasse… Ce qui ne l’empêche aucunement d’être heureux, souriant, gai comme un pinson et… pas du tout gêné de ne rien faire ! Il faut dire aussi qu’il est logé chez la généreuse Babeth, qui lui mitonne de bons petits plats avec ce qu’il braconne dans les bois. D’ailleurs, Tistin se fait surprendre avec un lièvre par le garde-chasse Beausoleil. Pour garder son futur repas, Tistin propose d’inviter Beausoleil à déjeuner prochainement …….
Maleficus
1659. Malzieu, petit bourg des Ardennes, est le théâtre d’un hiver macabre : une petite fille dévorée par les loups, une autre noyée dans la rivière, un paysan empoisonné, et sa veuve qui se dit ensorcelée par son beau-frère, Mathieu Vigneules, qu’elle accuse d’être sorcier. Le Diable semble avoir laissé son empreinte partout… Informé des faits, le juge Bossuat entend bien combattre les forces du mal en menant d’une main de maître le procès de l’ensorceleur. Dans un village aux abois, seul Melchior Percheval, avocat, semble croire en l’innocence du jeune homme. En esprit raisonné, il tente d’en découdre avec une justice obtuse et de faire la lumière sur les récents événements. Mais la commune se fait le témoin de deux suicides qui semblent donner raison à Bossuat. Désormais, pour le juge, chacun est un suppôt de Satan en puissance…
Un loup est un loup
Des quintuplés, Charlemagne était le plus doué, le plus tenace. Mais quand son père est mort de la rage, quand les enfants ont été dispersés, il est parti vivre parmi les seuls êtres dont il comprend le langage : les loups. Emportant le lecteur dans la France féodale du XVIIIe siècle, Michel Folco dévoile une fois de plus son talent si singulier, tissé d’ancien français, d’aventure et d’humour noir. Né en 1943, Michel Folco est aussi l’auteur de Dieu et nous seuls pouvons et de En avant comme avant, disponibles en Points. Il a reçu le prix Jean d’Heurs du roman historique en 1995. « Michel Folco travaille à une œuvre gigantesque et fabuleuse, une épopée roborative, tragique, hilarante… Un loup est un loup est un livre formidable. »
Le Chevalier de Maison-Rouge
Paris, 1793, Louis XVI a été guillotiné. Le Tribunal révolutionnaire institué, la Convention mettra bientôt la Terreur à l’ordre du jour. Enfermée au Temple, Marie-Antoinette attend son procès dont l’issue ne fait pas de doute. Mais la police révolutionnaire est sur les dents. Une rumeur court, celle d’un complot visant à faire évader la « veuve Capet ». En effet, un homme a décidé de tenter de sauver la prisonnière, fût-ce au péril de sa propre vie. Cet homme, c’est le Chevalier de Maison-Rouge. Insaisissable, mystérieux et… secrètement amoureux de la reine, le chevalier de Maison -Rouge usera des ruses les plus inattendues et prendra les risques les plus fous pour parvenir à forcer l’entrée du Temple.
Le Dieu fleuve
Deux siècles avant notre ère, l’Égypte millénaire croule sous le poids de la corruption et des guerres intestines. Sur les bords du Nil, le palais de Karnak n’abrite plus que les vestiges d’une gloire passée. Le Pharaon Mamose, fragile descendant d’une glorieuse dynastie, est incapable de restaurer la paix dans un royaume abandonné du dieu Rê, au dire des prêtres. Pourtant, un homme ne peut se résoudre à la déchéance annoncée : Tanus, officier de la garde d’élite personnelle de Pharaon, pourrait agir. Taita, son ami, également médecin personnel du grand vizir, l’encourage à prendre le pouvoir afin de restaurer l’unité de la Basse et de la Haute-Egypte. Mais le soldat est tiraillé entre son devoir et son amour éperdu pour Lostris, la fille du gardien des tombes royales. Une décision de Pharaon va bouleverser le destin des jeunes amants…
Le temps est venu
Chroniques des Clifton – tome VI – Le roman s’ouvre sur un procès opposant Emma Clifton, présidente de la célèbre compagnie Barrington et son ennemie de toujours, Lady Virginia. Lady Virginia semble pouvoir convaincre les jurés et la cour, mais c’est sans compter la publication dans la presse d’une mystérieuse lettre. Elle est signée du Major Fisher qui l’a écrite avant de mettre fin à ses jours. Si la lettre innocente Emma Clifton, elle se révèle dévastatrice pour Giles Barrington, son frère, déjà tourmentés par d’autres affaires. Harry Clifton se dresse seul, quant à lui, face à l’Empire soviétique, plus que jamais déterminé à libérer le dissident russe Babakov du goulag de Sibérie dans lequel il est enfermé suite à la publication de son livre sur Staline…
Et la vie va presque droite
À trente ans, Barnaby se considère comme un parfait loser. Certes, ce rejeton d’une grande famille de Baltimore a tiré un trait sur son passé de délinquant et travaille désormais auprès de personnes âgées pour une société d’aide à domicile. Mais s’il s’y est bâti une réputation d’homme de confiance, il demeure aux yeux des siens le mauvais fils, mauvais père et mauvais époux qui a sali l’honneur de la famille. Alors, quand son chemin croise celui de Sophia, jeune femme sérieuse et rangée, il croit trouver l’ange gardien qui lui permettra de revenir en fils prodigue dans le giron familial. Mais c’est compter sans le poids des rôles assignés à chacun.
Forêt vierge
Ce roman est un documentaire édifiant, il évoque l'Amazonie dans toute sa beauté et toute son horreur. Il donne la parole au monde qui hante ce climat d'eau, et de feu. Les sauvages, les primitifs, les natifs, les « caboclos », les ouvriers agricoles, les colons, les planteurs, les émigrants… Un livre grand et pathétique, dans une traduction de Cendrars.
La reine des cipayes
Elle mourut à cheval habillée en garçon, les rênes entre les dents, une épée dans chaque main et ses perles au cou, tuée d’une balle dans le dos. Ses ennemis les Anglais l’appelaient Jézabel, ou Jeanne d’Arc, comme la sorcière française, et ces événements se passaient dans le ventre de l’Inde, en plein dix-neuvième siècle, lorsque les « negros » indigènes, les peaux sombres, les fameux « cipayes », firent la guerre à leurs maîtres blancs. On les appelait alors « John Company », surnom de la Compagnie des Indes orientales, forte de 250 000 soldats indiens. Trop d’humiliations, trop de rajas détrônés, trop d’exploitation, de brimades, toujours pour le commerce… Un jour, tout explosa.
Plage de Manaccora, 16h30
Tout avait si bien commencé. Insouciants et heureux, Voltaire, sa femme et son fils se préparent à une journée de farniente sous le soleil ardent. Mais un feu dévastateur embrase l’arrière-pays : la panique générale les accule vers la plage… Face à une mort qui semble inéluctable surgissent les souvenirs, ridicules et sublimes, de toute une vie. Un miracle peut-il encore advenir ?
L’expédition de l’espoir
Le 30 novembre 1803, un bateau quitte le port de La Corogne sous mille acclamations et applaudissements. À bord, une vingtaine d’orphelins, des enfants de tous âges, qui partent avec la plus noble des missions : porter le vaccin contre la variole, à peine découvert, de l’autre côté de l’océan, en Amérique. Les accompagne la douce et maternelle Isabel Zendal, chargée de prendre soin d’eux. Les héros de cette folle expédition, dirigée par l’intransigeant médecin Francisco Javier Balmis et son généreux assistant Josep Salvany, devront affronter tempêtes et naufrages, et se heurteront à l’opposition du clergé, à la corruption des élus et à la cupidité de ceux qui cherchent à s’enrichir aux dépens des plus démunis…
Vingt ans après
Texte intégral – Vingt ans après, ils courent, chevauchent et ferraillent toujours, sur les routes de France ou d’Angleterre. Leurs bras, comme leurs langues, n’ont rien perdu de cette vigueur étincelante qui les faisait déplacer les montagnes et réussir l’impossible. Leur amitié, dans les moments critiques, ressoude leurs quatre lames comme limailles autour d’un seul aimant. Mais les temps ont bien changé. Aramis sert ses duchesses, Athos ne songe qu’à son fils, Porthos à son titre et d’Artagnan s’est attaché à un Mazarin que tout le monde abandonne. C’est le règne de l’individualisme bourgeois que Dumas dénonce, et l’élan brisé de la jeunesse, de ses espoirs, qu’il évoque avec une tendre nostalgie. Les montagnes, cette fois, ne bougent plus. Le ciel s’est assombri. Et si les dialogues claquent toujours, dans ces pages ferventes et enflammées, ils s’épuisent aussi, bien souvent, contre le mur de l’irrémédiable. Cette fragilité avouée, ce demi-renoncement, grandissent Dumas et nous le rendent plus proche encore. –Scarbo