Wisconsin
Au nord du Wisconsin, deux fermes voisines, celle des Lucas et celle des Morriseau. John Lucas est alcoolique et cruel, sa femme Claire n'est plus que l'ombre d'elle-même. Leurs deux fils James et Bill trouvent rapidement refuge dans la ferme voisine de Rose et Ernie Morriseau. Une chronique familiale qui dépeint les horreurs de la guerre du Vietnam.
Le Dauphin perdu
Louis XVII, roi de France et de Navarre : telle est l’inscription que porte, dans la ville hollandaise de Delft, la tombe d’un horloger prussien, Karl Naundorff. Naundorff était-il Louis XVII ? L’énigme de « l’enfant du Temple », le mystère des prétendants au trône de France après la Restauration, l’étrange destinée de Naundorff le principal d’entre eux, voilà autant de problème qui ont toujours fasciné les historiens et le grand public et quxquels la récente exhumation des restes de Naundorff et le livre si discuté de Me Maurice Garçon viennent de donner un regain d’actualité. C’est dire le plaisir que chacun prendra à lire ce roman qui, basé sur les données historiques les plus authentiques, nous fait revivre avec émotion, dans les décors, les plus variés de l’Europe du siècle dernier, la vie vie étonnante et les amours de celui qui fut, nous démontre l’auteur, le vrai Louis XVII.
La chaîne d’amour
Étant enfant, Janet Coombe avait la passion des choses de la mer et ne regrettait rien tant que de ne pas être née garçon pour pouvoir courir les océans. En grandissant, cette passion lui est restée. Le mariage avec son cousin Thomas, son nouveau rôle d’épouse et de mère vont-ils changer Janet ? Ses familiers le croient et se trompent. Sa nostalgie de la vie maritime devient chaque jour plus forte et elle la transmet à son second fils Joseph. Il projette de naviguer avec elle à bord d’un voilier portant son nom et dont la figure de proue est sculptée à son image. Par-delà la mort, Janet est l’inspiratrice et le soutien de ce fils très aimé, si différent de son inquiétant cadet Philip. Leur mère morte, ce dernier mène sans bruit une vendetta secrète, que tour à tour facilite ou déjoue la destinée, contre le hardi capitaine de la Janet-Coombe.
C’est en Cornouailles, à l’époque où les voiliers étaient encore les rois des mers, que commence cette histoire d’un navire et d’un amour qui défie la mort et le temps
Frissons
Vedette incontestée et aimée à Hollywood, Lara Ivory est une jeune femme à la beauté époustouflante. Le monde est à ses pieds… Mais à trente-deux ans, elle n’a pas encore trouvé l’homme capable de briser la glace. Son ex-mari, Richard Barry, réalisateur à succès, s’est remarié avec Nikki, une créatrice de mode qui travaille pour les studios de cinéma et s’est mis en tête de réaliser son premier film. Nikki et Lara sont les meilleures amies du monde, et Richard couve son ex-femme d’un œil protecteur. Mais lorsque Nikki insiste pour que Lara tourne dans son film, une sombre histoire de vengeance d’une femme sur les trois hommes qui l’ont violée, les choses basculent peu à peu… Et puis il y a Joey Lorenzo, un jeune acteur aussi irrésistible que son passé est mystérieux. Sans même y réfléchir, Lara sombre corps et âme dans une relation passionnée et charnelle avec lui. Le danger n’est pas toujours là où l’on croit…
Lady Boss
Robe informe, chaussures plates, lunettes épaisses et perruque démodée… Pour son premier jour de travail aux Studios Panther, Lucky Santangelo s’est parfaitement grimée ! Qui pourrait reconnaître en cette étrange Mlle Luce, la très belle, très riche et très célèbre « Lady Boss », enfant gâtée, veuve d’un armateur milliardaire et épouse de Lenny Golden, la star montante d’Hollywood ? Lucky s’est mis en tête d’offrir à Lenny les studios où il travaille. Le vieil Abe Panther est prêt à vendre. A une seule condition : que l’audacieuse Lucky aille voir de près ce que cache la baisse de qualité des films produits par les studios. Six semaines au coeur du piège, pourquoi pas ? Tout est possible à Hollywood, pour le meilleur et pour le pire…
Le Grand Boss
« Le grand boss » : la vertigineuse ascension de Gino Santangelo, fils d’immigrés italiens, qui se retrouve à la tête d’un empire… Né dans le ruisseau, ce prince de la rue, séducteur impénitent, décide un jour de ne pas devenir un gangster minable comme son père. Il connaîtra tout : la maison de redressement, la prison… Tour à tour bootlegger, racketteur, protecteur de gens haut placés, membre du syndicat du crime, roi des casinos, il suit la trace d’Al Capone et de Lucky Luciano. Bientôt il règne sur New York, Chicago, Las Vegas… Pour échapper à un contrôle fiscal, il « disparaît » cinq ans. Lorsqu’il revient, sa fille Lucky a repris son empire. Cette maîtresse femme règne sur un monde d’hommes. La confrontation sera inéluctable…
Les rendez-vous de la colline
Une mère, sa fille ; Marie, Constance. A Paris, en Provence, leur vie lente et sereine, leur solitude aussi. Les mots de la tendresse et les silences du cœur. Ce que se disent une grande personne qui se souvient d’avoir été une enfant, et une enfant qui attend passionnément de devenir une grande personne. Une histoire d’amour en somme : l’amour premier. La voix d’Anne Philippe est d’une douceur extrême et son art semble la simplicité même. Mais l’éclat mystérieux de cette parole nue, c’est celui de la vérité des êtres, c’est l’éclat secret de la force d’âme dans la délicatesse de touche. L’amour commence par le respect, et l’amour maternel comme toutes les amours.
Très sage Héloïse
« Héloïse ! Une des créatures les plus extraordinaires de tous les temps ! On a pu l’appeler « la femme qui inventa l’amour » car elle se dresse comme une torche au seuil du siècle qui sut transmuer le sentiment amoureux en passion. Née avec lui (1100 ou 1101), la belle étudiante du cloître Notre-Dame vécut totalement, dans sa chair, dans son âme, les enivrements et les déchirements d’une découverte superbe mais sulfureuse. Elle allait bouleverser l’ordre de l’amour humain. Emportée dans la même étourdissante spirale, Abélard et Héloïse demeurent les témoins exemplaires de la prodigieuse révolution de mœurs qui s’est produite à l’aube de ce XIIe siècle qui fut, en réalité, notre véritable Renaissance. Autour d’Héloïse revit une époque minutieusement reconstituée et observée à partir des détails les plus familiers, les plus authentiques aussi. »
Le roi fantôme
Conserver Staboraugh Cassie est devenu un luxe que Sir Richard. et Lady Mary ne peuvent plus se permettre. Ils se voient dans l’obligation de. vendre. Un acheteur s’est présenté, un Américain qui se propose de transformer le château en musée. La solution est digne du passé de cette demeure qui accueillit pendant cinq siècles les rois d’Angleterre avant d’être cinq autres siècles durant la résidence des Sedgeley. Ce que n’avaient compris ai Sir Richard ni Lady Mary, c’est que John Blayne veut transporter leur château pierre par pierre aux Etats-Unis. Rompre les pourparlers en criant au sacrilège -est leur première réaction, mais comment trouver l’argent si nécessaire ? A moins de dénicher un trésor par quelque miracle – un miracle que Lady Mary va implora des hôtes invisibles de ta maison. Est-elle folle ou les fantômes existent-ils ? De curieux incidents se produisent à la suite desquels john Blayne a bonne envie de laisser tomber l’affaire.
Destinée
Au premier regard, ils surent qu’ils étaient faits l’un pour l’autre. Pourtant tout les opposait. Il était à la tête d’un immense empire joaillier, il ne comptait plus ses conquêtes. Elle arrivait d’Angleterre avec son seul sourire, son mystère et sa jeunesse. Hélène a subjugué Edouard de Chavigny. Il lui offre son amour et l’entraîne dans un tourbillon de luxe et de volupté. Il ignore encore les sombres manigances du destin… Quelque temps après, Hélène disparaît. Fou de douleur, Edouard met tout en oeuvre pour la retrouver. Tâche délicate, car désireuse d’échapper à son douloureux passé, Hélène s’est forgé une nouvelle identité.
La maison des secrets
En emménageant dans une maison au bord de l’eau, sur la presqu’île de Happiness Key, en Floride, Dana Turner souhaite simplement offrir un havre de paix à sa fille, Lizzie. Jamais elle ne se serait attendue au sentiment profond de bonheur qui la gagne dès leur installation. Car non seulement ses voisines l’accueillent chaleureusement, mais Pete Knight, un homme séduisant et attentionné, lui fait une cour assidue. Pourtant, Dana a toutes les raisons de redouter que ce bien-être ne soit éphémère, car un passé douloureux la condamne à déménager sans cesse, dès que les questions sur sa vie se font trop pressantes. L’ennui, c’est que cette fois-ci, sa petite Lizzie semble plus heureuse que jamais, tandis qu’elle-même s’attache chaque jour davantage à Pete. Alors doit-elle encore fuir, au risque d’avoir le coeur brisé et de faire de nouveau souffrir Lizzie ? Ou peut-elle enfin dévoiler le secret qu’elle garde précieusement enfoui au plus profond de son coeur, et se donner, ainsi qu’à Lizzie, la chance de sourire pleinement à la vie ?
Un seul ennui, les jours raccourcissent
Elle est belle, Lison, blonde aux yeux gris. La vie lui sourit. Et pourtant, elle doute, elle craint.. C’est que, soudain, à quarante ans, elle découvre qu’elle a tout à apprendre, à réapprendre. Sur un coup de cœur, elle vient d’épouser Claude, diplomate à Helsinki, mais le connaît-elle? Elle les aime, ses trois enfants, nés d’un premier mariage, mais pourquoi la regardent-ils ainsi, avec d’autres yeux ? Elle-même, qui est-elle aujourd’hui ? Et puis il y a cette Finlande… où les jours et les nuit jouent à être trop brefs ou trop longs, où d’étranges fêtes païennes saluent la venue de l’été… Avec, en contrepoint, la vie mondaine des ambassades. Et, le temps d’une nuit, Swen, rugueux et tendre…
Flash
Belle, adulée, à trente ans, Jazz mène la vie trépidante et prestigieuse d’une photographe de mode. Son nom résonne dans tous les couloirs des magazines. On se l’arrache ! Seul moment de détente pour Jazz, le ranch Kilkullen, la plus grande propriété du sud de la Californie, où elle retrouve son père Mike. Celui-ci prépare la grande fiesta annuelle. Invité d’honneur : Sam Butler, la nouvelle star venue d’Australie. Invité surprise : Casey, un lointain cousin que Mike vient de nommer régisseur de l’hacienda. Plus habituée à regarder les hommes sous l’œil froid de son objectif, Jazz hésite, se détourne, regrette… Jusqu’à ce qu’un événement tragique vienne bousculer son destin, l’obligeant à choisir…
La maison de verre
Conservateur en chef du musée de Leabrook, la jeune et brillante Eugenia Swift doit se rendre sur la petite île de Frog Cove afin d'inventorier la précieuse collection léguée par Adam Daventry, milliardaire récemment décédé en de mystérieuses circonstances. Si mystérieuses que, par mesure de sécurité, on lui impose la présence d'un détective privé. Un ange gardien dont la jeune femme se passerait bien puisqu'elle désire mener discrètement sa propre enquête sur la disparition de son amie Nellie, l'une des dernières maîtresses de Daventry. Entre Eugenia et Cyrus, c'est le choc de deux fortes personnalités. Après un début de relation houleux et malgré une méfiance persistante, ils sont finalement obligés de collaborer.
Le temps des promesses
Rongée par le remors d’avoir jadis abandonné Kendra, sa soeur aînée, qui l’a pourtant élevée comme une mère, Jamie se rend au coeur de la Shenandoah Valley pour offrir à sa soeur ce gage d’affection qu’elle souhaite lui donner depuis longtemps, une vaste et belle maison ouverte sur un verger sauvage qu’elle peut réaliser pour elle grâce à ses talents d’architecte. Mais ce n’est pas seulement pour l’aider à bâtir ce rêve que Jamie est revenues. C’est aussi pour offrir à Kendra un cadeau inestimable: un enfant. L’enfant que Kendra et son mari Isaac désirent de tout leur coeur, mais ne peuvent concevoir. L’enfant qu’elle a accepté de faire pour eux. Bien plus qu’une promesse d’amour, c’est la promesse d’une vie nouvelle que Jamie veut faire à sa soeur. La promesse aussi du lien enfin renoué. Dans ce cadre enchanteur de Virginie où elle compte s’installer avec ses filles, Hannah et Allison, le temps de porter l’enfant de Kendra et Isaak, Jamie fait la connaissance de Cash Rosslyn, un homme tourmenté à la personnalité chaleureuse. Secrètement troublée par cette rencontre, Jamie sent un fragile espoir s’éveiller en elle, le sentiment que ces long mois d’attente à Shenandoah pourraient bien être, pour elle aussi, l’occassion d’un nouveau départ….
L’écho du passé
Belle, mystérieuse, insaisissable, Elisa Martinez a appris à cacher derrière une réserve apparente les lourds secrets de son passé. Un passé qui l’a contrainte à fuir de ville en ville, à changer d’identité, à taire tout ce qui pourrait la trahir. Jusqu’au jour où elle arrive à Toms Brook, en Virginie, et où elle accepte de devenir l’assistante du pasteur Sam Kincaid – provisoirement, pense-t-elle. Erreur… Car son aide va devenir précieuse pour Sam, dont l’autorité est contestée par certains habitants. Placée soudain au centre de l’attention générale, Elisa craint de perdre l’anonymat dont dépend sa vie. Mais il est trop tard : prise au piège de son attirance pour Sam, la jeune femme comprend qu’elle ne peut plus fuir. Et que, dans cette ville où son passé menace de la rattraper, elle peut enfin espérer trouver le soutien et l’amour qu’elle n’attendait plus… Situé dans le droit fil d’Un été en Virginie, L’écho du passé s’impose comme une saga bouleversante, nourrie de tragédie, d’émotion et d’espoir – qualités qui ont valu à Emilie Richards d’être surnommée « la nouvelle Danielle Steel » et d’être régulièrement classée dans la liste des meilleures ventes de USA Today.
Pavillons lointains
Des cimes enneigées de l’Himalaya aux palais des maharadjas, de la Kyber Pass à Kaboul, ce roman retrace les années les plus tumultueuses du rattachement de l’Inde à l’empire britannique au XIXe siècle. C’est aussi une émouvante histoire d’amour, au-delà des tourments et de la fureur de son époque, celle d’Ash, un jeune Anglais élevé comme un Indien, et de Juli, une princesse indienne déchirée entre raisons du cœur et raison d’État. Et tandis que familles et castes, alliés et ennemis se combattent aveuglément, une civilisation millénaire se précipite vers son destin.
Retour dans le Mississippi
Washington, juin 1865. Tandis qu’une paix fragile s’installe dans le pays à la suite de la guerre de Sécession, Cameron Campbell a le cœur empli d’amertume. Bien sûr, sans cette guerre, elle n’aurait pas épousé le capitaine Jackson Logan, l’homme dont elle est amoureuse depuis toujours. Mais elle serait encore à Elmwood, le domaine auquel elle est passionnément attachée. Aussi n’a-t-elle plus qu’un désir depuis que les combats ont cessé : retourner dans le Mississippi et donner naissance chez elle, sur la terre de ses ancêtres, à l’enfant qu’elle porte. Un projet que Jackson condamne violemment : selon lui, Elmwood est en ruines et le Sud rongé par la misère et les rancœurs. Pourtant rien n’y fait : Cameron, furieuse de se voir dicter sa conduite par un époux éternellement absent, demeure déterminée à suivre son instinct. Alors, quand Jackson se rend à Baltimore pour une énième mission, elle s’empresse de prendre la fuite, au mépris du danger…
L’inconnu de Home Valley
Une famille à chérir, un champ de lavande à cultiver, et la prière pour la guider. Ella connaît son bonheur de vivre auprès des siens, dans la paisible communauté amish de Home Valley, Ohio. Aussi est-ce avec une certaine inquiétude qu’elle voit arriver chez elle un aussländer, un étranger que ses parents ont accepté d’héberger à la demande du FBI. Cible de dangereux criminels contre lesquels il va témoigner, Andrew devra vivre caché sous l’identité d’un amish jusqu’au jour du procès. Face à cette intrusion dans son univers, Ella se sent perdue. Car si elle est prête à aider Andrew, elle pressent aussi que ce dernier représente une menace pour sa communauté. Pour sa communauté, et pour son cœur, si elle en croit le trouble qui s’empare d’elle chaque fois qu’elle pose les yeux sur lui. Une crainte qui ne fait que se confirmer, lorsque la violence fait soudain irruption dans la vallée, la contraignant à fuir en compagnie du seul homme qu’il lui est interdit d’aimer…
Le torrent des jours
Cork, en Irlande, au début du XIXe siècle. Alors que dans les villages du comté la révolte gronde contre l'oppression anglaise, c'est un tout autre vent qui souffle dans le cœur de la jeune Helena Considine. Elle qui, depuis la mort de son fiancé, s'était résignée à finir ses jours aux côtés de son père, découvre que l'amour est encore possible – et qu'il a un nom : Patrick Quinn. Mais, pour l'héritier du domaine de Rookforest, l'heure n'est pas aux grands sentiments. Quatre années passées dans les geôles britanniques l'ont rendu amer et taciturne. Emporté par le torrent des jours, Quinn remarquera-t-il le sourire d'Helena ? Et l'amour pourra-t-il enfin régner sur leur cœur, comme la paix sur la terre d'Irlande ?
A nous deux Manhattan
Effrontée, immorale et belle jusqu'à l'indécence, Maximilienne Amberville découvre, à vingt-neuf ans, que son aptitude au plaisir n'a d'équivalent que son ardeur au travail. Elle s'y jette corps et âme : l'empire de presse fondé par son père menace de s'écrouler. Et l'artisan de cette ruine n'est autre qu'un de ses oncles, Cutter Amberville, l'homme des menées obscures… A nous deux, Manhattan, est le drame du pouvoir et de la trahison, de l'amour vrai et de l'obsession érotique. L'action se déroule de nos jours dans le monde de la presse et son héroïne est la plus vivante, la plus fascinante, la plus sensuelle jamais peinte par Judith Krantz, l'auteur de l'Amour en héritage. On ne lâcherait pas son livre avant la fin pour un empire… de presse. Valérie Hanotel, Madame Figaro. Attendez seulement de faire la connaissance de Maxi Amberville et de son imprévisible famille : en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la mauvaise note qu'a récoltée votre gamin ou le bruit que s'obstine à faire votre voisin, toutes ces contrariétés qui vous collent au quotidien disparaîtront comme par enchantement. (Claude Servan-Schreiber, Marie-France).
Le printemps des pierres
Le temps de l’exaltation est venu. L’œuvre a jailli de terre et révélé ses structures. Les premiers murs, les premières colonnes ont surgi dans un printemps d’alléluias et de miracles. C’est le printemps des pierres. Il s’est installé partout en France. Dieu ne peut plus se perdre en ce pays : toutes ces églises, toutes ces cathédrales sont pour lui autant de repères. S’il était aveugle, il pourrait se guider en tâtant de ses grandes mains de nuage telle ou telle muraille qui sent encore le mortier frais, exhaussée au-dessus des toits des villes et des bourgs. Dieu est heureux ; il baigne dans ce printemps comme dans un lit de chaleur et de lumière et il écoute monter autour de lui ce silence des pierres qui n’est pas celui du désert, mais un tissu léger de cantiques. Ce temps exceptionnel où la France a pris son visage d’éternité, ces printemps ajoutés aux printemps où, en cette fin du XIIe siècle, la foi d’un peuple, et l’intelligence, et le savoir-faire de ses maîtres d’œuvre, de ses carriers, maçons, charpentiers, imagiers, verriers donnaient forme à la prière.
La fortune des Sullivan
À partir d’un fait historique marquant, le naufrage du Lusitania, se développe une intrigue captivante et riche de rebondissements : trois rencontres amoureuses très romantiques sur fond de chasse au trésor. Des personnages bien campés, qu’une enquête mouvementée entraîne aux quatre coins du globe, dans un luxe de détails glamour et de descriptions fastueuses.
Les clés du royaume
Nous suivons ici la vie du Père Chisholm, né d’un père Protestant et d’une mère Catholique, il va en devenant prêtre souvent se heurter à l’étroitesse d’esprit et le dogmatisme de l’Eglise Catholique, à laquelle il consacrera pourtant sa vie. Adolescent et novice, son cœur balance entre son amour pour Dieu et Nora, sa douce cousine. Les vicissitudes de la vie conduiront Nora, fille-mère, au suicide. Sous le choc, Francis part en Espagne en séminaire et commence sa carrière de prêtre d’abord en Ecosse et ensuite en Chine, où il passera presque toute sa vie. En Chine, il devra bâtir sa mission de zéro, sans aucune aide financière de son diocèse. Il sera confronté à une épidémie de peste et à une guerre intestine mais il tiendra bon et protégera ses ouailles contre vents et marées…
Vendetta – La revanche de Lucky
Amie des stars d'Hollywood, Lucky Santangelo a des enfants superbes, un mari acteur qu'elle adore, et dirige d'une main de maître les studio Panther. Alors si vous lui demandez qui est la plus heureuse des femmes, elle répondra sans hésiter : « Moi ! » Jusqu'au moment où tout bascule: son mari disparaît lors d'un tournage, une OPA la dépossède de ses studios et son père, Gino, est victime d’un attentat. Lucky est anéantie. Mais pas pour longtemps. La fille du caïd se ressaisit, découvre l'identité de la personne qui a décidé de la briser et se lance dans une vendetta impitoyable… Une saga hollywoodienne glamour et cruelle comme seule jackie Collins en a le secret.
Sparkenbroke
Pour ne pas être tenté d’espérer davantage, il fixa son regard sur les lèvres de la jeune fille et sur ses yeux, pendant qu’elle parlait ; il s’aperçut combien il gagnait facilement sa confiance, et en ressentit ce mélange de plaisir et d’ennui qu’on éprouve devant un adversaire trop fragile, sans défense. Quand la vie est si courte, pourquoi s’embarrasser de règles sociales qui nous empêchent d’être heureux ? Mais comment savourer son propre bonheur, s’il fait souffrir les êtres qui nous sont chers ? Mary, à l’aube de sa vie de femme, doit faire ce choix douloureux entre un mari et un amant.Dans les années 1920, à l’ombre d’un château anglais et sous le soleil de Toscane, ce chef-d’oeuvre de Charles Morgan renouvelle le schéma de la tragédie classique. Il dissèque la passion et ses prémices, entre un lord anglais poète de génie, et la jeune épouse de son meilleur ami.
L’adieu à la femme sauvage
Une petite fille de douze ans et demi, Johanna, quitte la maison familiale pour se rendre avec sa meilleure amie au cirque voisin qui donne une séance spéciale pour le Carnaval. Quoi de plus prosaïque et de plus normal, si ce n’est que la scène se passe à Dresde un soir de février 1945 et que cette même nuit se déchaîne le bombar-dement anglo-américain qui, en trois vagues successives, va entièrement détruire une ville demeurée jusqu’ici à l’écart de la guerre, tuant une grande partie de ses habitants et causant avec des moyens, « conventionnels » l’une des plus meurtrières catastrophes de l’Histoire. Voici donc Johanna plongée; sans que rien ne l’y ait préparée, dans une brutale apocalypse qui va ensevelir son univers familier. Dès lors elle prend la fuite, entraînant avec elle sa mère qu’elle vénère, mais qui, gravement traumatisée par le drame et ses conséquences, n’est plus désormais qu’une « femme sauvage » repliée sur elle-même, psychiquement en état de choc…
Le cœur qui cogne
Douze ans après la mort du fils aîné, parents, enfants et petits-enfants Dauzan se retrouvent au Rivier, la maison familiale qui fut le théâtre de leur bonheur… avant. Au jeu des tendresses que chacun veut croire possibles encore, tous se heurtent, s’évitent, se rejoignent avec tant d’espoir mais aussi tant de maladresse que, parfois, le cœur cogne à faire très mal. Le Cœur qui cogne est un roman tendu, émouvant. chaque phrase, chaque mot est à sa manière un indicible et farouche appel au secours. on y retrouvera toute la violence contenue, la passion et la sensibilité des romans d’Yves Navarre. La tendresse, ici, est un hasard à double tranchant.
La valse des mensonges
De Londres à New York, La Valse des mensonges nous entraîne dans un tourbillon romanesque où intrigues amoureuses et dangers se mêlent au fil d'un suspense qui va crescendo. Lindsay, journaliste de mode, s'apprête à tourner une page de son existence : elle prévoit de quitter Londres pour la campagne, de changer de métier et, par-dessus tout, d'oublier son collègue Rowland McGuire, indifférent depuis des années à l'amour qu'elle lui porte. Un pari impossible ? Sa rencontre avec Colin, un ami de Rowland, va délicieusement lui faciliter la tâche… A New York, Natasha Lawrence tente, elle aussi, de reconstruire sa vie. Séparée de son mari, le metteur en scène Tomas Court, la célèbre actrice est harcelée depuis cinq ans par un maniaque qui semble ne rien ignorer de son intimité. Craignant pour son jeune fils, Natasha emménage avec lui au Conrad, un des immeubles les plus sélects de la ville. Mais y trouvera-t-elle la sécurité qu'elle espère tant ? Et son mari et elle seront-ils capables de surmonter les démons de leur passé commun ? Le soir de Thanksgiving, Lindsay, Natasha et les autres protagonistes sont rassemblés dans l'atmosphère électrique du Conrad, sans savoir que c'est ici et maintenant que leur destin se joue…
Povchéri
« J’avais onze ans dans l’été 43. C’était la guerre. J’en ai donc soixante et onze en cet hiver 2003 et c’est encore la guerre. Pas la même ; la Troisième mondiale. Petit bonhomme en galoches soumis aux restrictions ou vieillard déambulant dans un couloir d’hôpital, c’est quand même toujours moi, Povchéri. Ceci est mon journal de début et de fin. Malgré tout, et dans l’ensemble, ce fut parfois rigolo de vivre. » Patrick Cauvin n’a pas son pareil pour rendre dans sa fraîcheur et sa vérité le monde de l’enfance. Et sa vision du monde « adulte », dans un futur qui s’approche dangereusement, est d’une force saisissante. Povchéri est un roman tendre, drôle, émouvant. Povchéri est un très grand Cauvin.
Le Bal du Comte d’Orgel
Radiguet avait vingt ans quand il écrivit Le Bal du comte d'Orgel. Le sujet ? Impossible de trouver plus conventionnel: le mari, la femme et l'ami de la famille. Mais la convention et la bienséance, ici, couvrent la plus trouble et la plus licencieuse des chastetés. Mme d'Orgel aime son mari qui lui retourne une aimable indifférence, mais qui va commencer de l'aimer « comme s'à avait fallu une convoitise pour lui en apprendre le prix ». Et c'est l'amour que François éprouve pour sa femme qui amène le comte d'Orgel à le préférer à tous ses autres amis. A partir de là, les sentiments évoluent, subtils, feutrés, étranges et comme étrangers aux êtres qu'ils habitent. « On s'effraie d'un enfant de vingt ans qui publierait un livre qu'on ne peut écrire à cet âge », dit Cocteau. A quoi Radiguet a répondu d'avance: « L'âge n'est rien… Les plus grands sont ceux qui parviennent à le faire oublier. »
Un chien de saison
Le jour où un célibataire tranquille et discret accepte de prendre en pension, pour trois semaines, le chien de son meilleur ami, sa vie est bouleversée. Néron, boxer bringé, espiègle mais fidèle et tendre, devient vite, avec ses quarante kilos de muscle et de malice canine, un compagnon envahissant. Ceux qui ont connu ou vivent au quotidien la complicité très particulière que l’on peut établir avec son chien apprécieront ce roman humoristique, empreint d’une grande tendresse. Maurice Denuzière y peint aussi la solitude du cœur et la fragilité des sentiments. Auteur de trois grandes fresques historiques (Louisiane, Helvétie, Bahamas), il montre ici la diversité de son talent.
Félicia ou mes fredaines
Félida ou Mes fredaines, le plus connu et le plus réédité des romans de Nerciat depuis sa parution en 1775, concentre l’essence du romanesque libertin en un dosage subtil d’humour, d’évasion et d’élan passionnel. Le tour de force de l’auteur est de se livrer à une parodie jubilatoire tout en écrivant un vrai roman d’aventure, avec ses mystères, ses épisodes palpitants, ses improbables coïncidences et hasards merveilleux… Avec Margot, Thérèse ou Juliette, Félicia est à coup sûr l’une des plus grandes courtisanes de la littérature du XVIIIe siècle. Cette nouvelle édition de Jean-Christophe Abramovici nous la restitue « fraîche et insolente comme aux jours de ses premiers succès ».
La colère des dieux
Quinze siècles avant la naissance du Christ, la civilisation crétoise éclabousse le bassin méditerranéen de ses derniers feux. Son empire s'étend de Chypre à la Sicile, et tandis que la radieuse « île aux Cent Villes », chantée parle poète Homère, vit sous la loi du dieu mi-homme, mi-taureau: le Minotaure, les tributs des Achéens s'entassent à la cour du roi Minos. Le roman de Daniel Kircher nous transporte au coeur des légendes antiques. L'histoire commence au moment où les prophètes, dénonçant l'impiété et la corruption, menacent les hommes du châtiment divin. Son héros, l'intègre Rhadamanthe, prince de Cnossos, dont la mythologie grecque fera l'un des trois juges des enfers, tente de sauver l'empire du grand Minos de la colère des dieux autant que de la convoitise des hommes. Ses aventures le plongent au coeur même du mystère lorsqu'il soupçonne la prêtresse Pasiphaé, épouse du grand Minos, de monstrueuses amours avec un taureau fabuleux; lorsqu'il suit Thésée à travers les galeries souterraines du labyrinthe, guidé par le fil d'Ariadne, ou lorsqu'il s'élance à la rescousse de Scylla l'Achéenne promise au funèbre destin de nourrir le monstre…
L’enfant en héritage
Désemparée et sans ressources, Cecil, une jeune étudiante texane répond à une petite annonce offrant une très importante somme d'argent pour un travail non précisé. Sélectionnée grâce à sa beauté, l'avocat chargé de gérer le dossier lui propose un contrat de « mère porteur » au profit d'une des plus riches dynasties d'Europe : les Schomberg… Si ce bébé est follement désiré par ses futurs parents, il n'en va pas de même pour le reste de la famille : intrigues, menaces, tentatives de meurtre… Cecil, dans une course folle à travers la France, sent peu à peu les mailles du filet se resserrer autour d'elle, jusqu'au jour où le père et la mère réels trouvent la mort dans un accident de leur jet privé au-dessus du Massif Central. La voilà donc, elle, la mère porteuse, avec un héritier que personne ne désire et que tous ont intérêt à faire disparaître…
Un homme est une rose
A la recherche d'un éditeur, Marianne, sociologue, maile son dernier article à Michel, éminent prof de fac et écrivain. De message en message, elle se laisse entraîner dans un périlleux marivaudage. Le jour où il se hasarde à des avances licencieuses, elle refuse un premier rendez-vous. Il insiste. Ils s'exaspèrent et ils se fâchent. Quelques mois plus tard, Michel invite Marianne à Nice pour un séminaire. Sujet : le Viagra et les troubles sexuels. Il lui propose de l'emmener en voiture. Marianne accepte et rencontre enfin Michel. Un homme séduisant et brutal, qui multiplie les maladresses, quand il ne joue pas les rustres. La relation dérape plus qu'elle ne le voudrait vers l'initiation érotique. Pendant le séminaire, Marianne découvre toutefois Michel sous un jour nouveau. Le grand séducteur tombe le masque. Et lorsqu'ils reprennent la route le lendemain, les rôles s'inversent…
Thérèse Desqueyroux
Pour éviter le scandale et protéger les intérêts de leur fille, Bernard Desqueyroux, que sa femme Thérèse a tenté d'empoisonner, dépose de telle sorte qu'elle bénéficie d'un non-lieu. Enfermée dans la chambre, Thérèse tombe dans une prostration si complète que son mari, effrayé, ne sait plus quelle décision prendre. Doit-il lui rendre sa liberté ? Dans ce livre envoûtant, François Mauriac a réussi un portrait de criminelle fascinant.
Moderato Cantabile
« Qu’est-ce que ça veut dire, moderato cantabile ? – Je ne sais pas. » Une leçon de piano, un enfant obstiné, une mère aimante, pas de plus simple expression de la vie tranquille d’une ville de province. Mais un cri soudain vient déchirer la trame, révélant sous la retenue de ce récit d’apparence classique une tension qui va croissant dans le silence jusqu’au paroxysme final. « Quand même, dit Anne Desbarèdes, tu pourrais t’en souvenir une fois pour toutes. Moderato, ça veut dire modéré, et cantabile, ça veut dire chantant, c’est facile. »
Ce siècle appelle au secours
On connaît le grand romancier qu’est Gilbert Cesbron. Mais on connaît moins, et c’est injuste, son talent d’essayiste que nous pouvons découvrir dans ce volume. Frémissant de sensibilité généreuse, Ce siècle appelle au secours nous dépeint quelques ‘ hommes qui, par leur humanité ou leur foi, ont retenu l’attention de l’auteur. II nous entraîne aussi à la suite d’un Anglais dont les réflexions tantôt cocasses tantôt féroces stigmatisent les lâchetés de notre civilisation. Enfin, dans la dernière partie de cet ouvrage, « Qui se souvient de Babylone», Gilbert Cesbron porte son regard aigu sur ce que fut notre pays après la tourmente de 1940.
Je serai la princesse du château
Pour la petite Janine Boissard qui se sent différente des autres et souffre de solitude, le théâtre de marionnettes, proche de chez elle, va devenir le lieu magique où tous les rêves, tous les espoirs sont permis. Un jour, elle se le promet, elle sera la princesse des contes de fées, celle que Guignol sauve de la méchante sorcière. En attendant, la Seconde Guerre mondiale lui apprend que monstres et ogres existent bien, en lui enlevant un père très aimé. Ballottée d’une école ou d’une pension à l’autre pour cause de « mauvais esprit », Janine s’accroche à son rêve, être un jour connue et reconnue. Ainsi naît une vocation: elle sera écrivain…
Le Démon du Bien
« L’amour est gâché non seulement par le mariage, mais par la seule possibilité du mariage. Le spectre du mariage, agitant ses chaînes – les chaînes du mariage, il va sans dire ! – empoisonne tout amour avec une jeune fille. À l’instant où je me dis que je pourrais… non, je ne veux même pas prononcer ces mots… mon amour pour vous s’affaiblit, comme sous l’effet maléfique d’un charme. Si je chasse cette idée funeste, aussitôt il se redresse et pète le feu. »
La maison de Claudine
Publié en 1922, ce livre raconte, par une suite de courtes scènes, la jeunesse de l’auteur à la campagne, dépeignant sa mère, son père et quelques-uns de ses animaux de compagnie. Ce roman est le récit autobiographique de l’enfance heureuse que vécut Colette. Malgré le titre La Maison de Claudine, hommage aux romans populaires Claudine qui lancèrent la carrière de son auteur, ce roman ne s’inscrit pas dans cette série ; le seul lien est que la maison du titre, et la ville de Saint-Sauveur en Puisaye évoqués dans le livre ont servi de modèle au Montigny de Claudine dans les romans.
Eux sur la photo
Une petite annonce dans un journal comme une bouteille à la mer. Hélène cherche la vérité sur sa mère, morte lorsqu’elle avait trois ans. Ses indices: deux noms et une photographie retrouvée dans des papiers de famille, qui montre une jeune femme heureuse et insouciante, entourée de deux hommes qu’Hélène ne connaît pas. Une réponse arrive: Stéphane, un scientifique vivant en Angleterre, a reconnu son père. Commence alors une longue correspondance, parsemée d’indices, d’abord ténus, puis plus troublants. Patiemment, Hélène et Stéphane remontent le temps, dépouillant leurs archives familiales, scrutant des photographies, cherchant dans leur mémoire. Peu à peu, les histoires se recoupent, se répondent, formant un récit différent de ce qu’on leur avait dit. Et leurs découvertes, inattendues, questionnent à leur tour le regard qu’ils portaient sur leur famille, leur enfance, leur propre vie. Avec Eux sur la photo, Hélène Gestern nous livre une magnifique réflexion sur le secret de famille et la mémoire particulière que fixe la photographie. Elle suggère que le dévoilement d’éléments inconnus, la résolution d’énigmes posées par le passé ne suffisent pas: ce qui compte, c’est la manière dont nous les comprenons et dont nous acceptons qu’ils modifient, ou pas, ce que nous sommes.
La lumière des justes – Tome I à IV
Tome I à IV – 1814, Nicolas Ozareff, jeune et séduisant lieutenant russe, entre dans Paris avec l'armée du tsar, victorieuse de Napoléon. Dans une France partagée entre royalisme, Empire et idéal républicain, il découvre les raffinements des salons à la mode et s'éprend de la fière et mystérieuse Sophie de Champlitte, farouche opposante à l'occupation coalisée. Brillante épopée romanesque au cœur des complots politiques d'une Europe en mutation, ce premier tome de La lumière des justes est une ode flamboyante à l'amour et à la liberté.
Ce grand romancier français est né à Moscou en 1911. Il a publié, entre autres, plusieurs romans-cycles dont les derniers en date sont « La Lumière des Justes », « Les Eygletière » et « Les héritiers de l’avenir », parus dans la collection J’ai Lu. Le manifeste impérial de 1861 qui porte abolition du servage en Russie a soulevé un immense enthousiasme, mais très vite sa mise en application se heurte à l’égoïsme cupide des propriétaires. C’est dans ce climat que se retrouvent les deux héros du Cahier. Klim est aujourd’hui un « affranchi mais dans son coeur rien n’a changé il suivra et servira son ancien maître. Vissarion, au contraire, entraîné par son ami Stiopa, ne vit plus que pour le triomphe des idées nouvelles. Tous trois vont de village en village, aidant Ies moujiks à défendre leurs droits. Bientôt, dans tout le pays les attentats se multiplient. Impliqués dans un complot qui échoua., Vissaripn, Stiopa et Klim sont arrêtés. Le bagne les attend… tandis que retentissent les 101 coups de carnon qui annoncent l’assassinat du Tsar.
Vissarion, Klim, Stiopa, — trois hommes vieillissants, adossés à une telle richesse de souvenirs que l’ombre de leur passé les écrase. L’épreuve du bagne sibérien, qui aurait pu modifier leur caractère, n’a fait qu’accuser les traits essentiels de chacun. Fidèles à eux-mêmes, ils affrontent une nouvelle vie d’hommes libres, dans un tragique dépaysement. En vérité, l’univers qui les entoure leur est tellement étranger qu’ils n’y fréquentent presque personne. Réfugiés dans leur appartement misérable, ils tournent sur eux-mêmes dans une atmosphère confinée, se heurtent, se déchirent, se réconcilient. Drames minuscules crevant comme des bulles fétides à la surface d’un étang, tristes manies de la sénilité, nostalgie de la patrie perdue, folle poursuite d’un rêve inaccessible, tout cela constitue l’ordinaire de la maison.