Lettre d’amour sans le dire
Alice a 48 ans, c’est une femme empêchée, prisonnière d’elle-même, de ses peurs, de ses souvenir douloureux (origines modestes, native de Cambrais, séduite et abandonnée, fille-mère, chassée de chez elle, cabossée par des hommes qui l’ont toujours forcée ou ne l’ont jamais aimée). Ancienne professeur de français, elle vit dans ses rêves et dans les livres auprès de sa fille, richement mariée et qui l’a installée près d’elle, à Paris. Tout change un beau jour lorsque, ayant fait halte dans un salon de thé, Alice est révélée à elle-même par un masseur japonais d’une délicatesse absolue qui la réconcilie avec son corps et lui fait entrevoir, soudain, la possibilité du bonheur. Cet homme devient le centre de son existence : elle apprend le japonais, lit les classiques nippons afin de se rapprocher de lui. Enfin, par l’imaginaire, Alice vit sa première véritable histoire d’amour. Pendant une année entière, elle revient se faire masser sans jamais lui signifier ses sentiments, persuadée par quelques signes, quelques gestes infimes qu’ils sont réciproques. Le jour où elle maitrise assez la langue pour lui dire enfin ce qu’elle ressent, l’homme a disparu… D’où la lettre qu’elle lui adresse, qui lui parviendra peut-être, dans laquelle elle se raconte et avoue son amour. Tendre, sensuelle, cette lettre est le roman que nous avons entre les mains : l’histoire d’un éveil. Ce qu’Alice n’a pas dit, elle l’écrit magnifiquement. Prête, enfin, à vivre sa vie.
Eva dort
Mille trois cent quatre-vingt-dix-sept kilomètres. Eva voyage en train depuis son Tyrol du Sud natal jusqu’en Calabre pour rendre visite à Vito, disparu de sa vie trop tôt et depuis trop longtemps, que la maladie menace d’emporter. Durant ce trajet du nord au sud de l’Italie, de sa région frontalière et germanophone au Sud profond, c’est toute son enfance et l’histoire de sa mère Gerda qui défilent dans sa tête. Celle-ci est si belle, si libre, une fille-mère parvenue à mener une prestigieuse carrière de chef cuisinière dans un grand hôtel de montagne et qui rencontre Vito, sous-officier des carabiniers en garnison dans ce coin de la péninsule agité par un mouvement indépendantiste. Eva se remémore aussi le destin du Haut-Adige, passé en 1919 de l’Empire austro-hongrois défait à l’Italie, que Mussolini essaya d’italianiser de force et qui par la volonté d’un homme, Silvius Magnago, obtint de Rome un statut d’autonomie mettant fin aux actions terroristes et évitant une probable guerre civile. Si sa région a finalement connu la paix et la prospérité, Eva, héritière innocente d’un amour impossible, a dû grandir sans Vito qu’elle veut à présent retrouver avant qu’il ne soit trop tard. Inoubliable fresque historique et familiale, Eva dort brosse le portrait d’une mère exceptionnelle et, à travers l’histoire du Tyrol du Sud, celui de toute la nation italienne à l’unité encore fragile. Kilomètre après kilomètre, le récit nous entraîne vers la rencontre du présent et du passé en un double voyage bouleversant.
Neuf parfaits étrangers
Neuf citadins stressés, prêts pour un break dans une sublime station thermale. Le Tranquillum House leur propose, grâce à une approche révolutionnaire, de renouer avec l’énergie positive pour prendre un nouveau départ. Coupés du monde extérieur, délestés de leurs portables, tous s’attendent avec impatience à une transformation totale. Au fur et à mesure de la cure, entre méditation, tai-chi et techniques de bien-être, les langues se délient, les secrets enfouis resurgissent, les animosités aussi. On leur avait promis la quiétude et le renouveau, c’est le lâcher-prise qui s’installe… mais pas celui auquel ils s’attendaient. Avec l’humour et la subtilité qui ont fait son succès, Liane Moriarty traque les vérités cachées derrière les apparences et la quête parfois absurde du changement à tout prix. Du grand art.
J’avais une île
Une île minuscule, au large de la Toscane. C’est là que naissent Caterina et Teresa, deux sœurs, dans les années soixante-dix.
Dans cette famille insulaire, les caractères sont bien trempés, à commencer par Elena, leur mère, que l’on surnomme « La Rouge » pour sa chevelure flamboyante, mais surtout pour ses idées politiques. Vittorio, leur père, éternel Hédoniste, mène son existence comme bon lui semble, tandis que Nonnalina, leur grand-mère, traverse la vie avec une force résignée, héritage de la guerre qui a bouleversé son passé. Différentes mais complémentaires, Caterina, l’aînée, subjugue et domine Teresa, qui, pour trouver sa place, devra apprendre à se détacher de sa terre comme de sa famille. Lorsque arrive l’âge adulte, et le temps des décisions, saura-t-elle apprivoiser la nostalgie de son enfance pour se construire un avenir ? Entre roman d’apprentissage et saga familiale, ce livre magnétique articule avec brio les destins individuels et celui d’un pays. Avec en toile de fond les événements qui ont marqué les dernières décennies – des « années de plomb » au naufrage du Costa Concordia – Lorenza Pieri nous montre comment l’histoire afflue partout, jusque sur les côtes d’un petit paradis perdu.
Avant les diamants
Hollywood, 1953. L’industrie cinématographique est un gâteau fourré à l’arsenic que se disputent la mafia, l’armée et les ligues de vertu catholiques. Dans ce marécage moral et politique, ne survivent que les âmes prêtes à tout. Le producteur raté Larkin Moffat est de ceux-là. Abonné aux tournages de séries B, il fait vivoter les crève-la-faim du cinéma et enrage contre ce système qui l’exclut. Jusqu’au jour où il se voit proposer la chance de sa vie. Dans cette combine dangereuse vont graviter autour de lui le major Buckman, parieur et coureur invétéré, le très ambivalent père Santino Starace, l’impresario et proxénète Johnny Stompanato. Tous vont croiser leurs destins, multiplier les manœuvres et les crimes dans ce grand cirque du cinéma américain. Alors que défilent les Errol Flynn, Clark Gable, Hedy Lamarr et autres Frank Sinatra, ce petit monde sans scrupule va s’adonner à ce qu’il sait faire de mieux : manipuler les masses et veiller à son profit. Dominique Maisons est l’auteur de romans noirs et thrillers salués par plusieurs prix. Avec son « roman-vrai » Avant les diamants, il effectue un tournant littéraire majeur, qui le place dans les pas des plus grands – James Ellroy, Robert Littell ou Don Winslow.
Un instant dans le vent
L’expédition conduite par Erik Larson à l’intérieur du continent sud-africain se termine par un désastre : le guide se suicide, les porteurs s’enfuient, les deux Blancs qui l’avaient conçue meurent. Elisabeth Larson reste seule survivante, au milieu de l’immense veld. Apparaît Adam, un esclave en fuite, qui a suivi le convoi de loin. Cette femme blanche, cet homme noir que tout sépare vont cheminer ensemble des mois, vers ce qu’ils appellent encore la civilisation. Mais le vrai cheminement s’accomplit en eux-mêmes à la rencontre l’un de l’autre et de l’amour qui va les unir. Le précédent roman d’André Brink, Au plus noir de la nuit, qui traitait également des amours d’un Noir et d’une Blanche, a été interdit en Afrique du Sud dès sa publication, en 1974, avant de devenir un succès international. On retrouve dans Un Instant dans le vent la même langue somptueuse, le même amour pas-sionné de la terre africaine, et la même condamnation des rigueurs de l’apartheid.
Le pénitent de Paris
Fraîchement arrivé de Florence, le jeune apprenti Pieter Linden se fait embaucher dans le Marais, chez le peintre Louet dont les affaires sont au plus mal. Le jeune homme est doué et va tout faire pour redorer le blason de l’atelier, allant même jusqu’à proposer à la cour un portrait du souverain Louis XVI. Mais autour de son maître une succession de disparitions brutales et étranges perturbe la vie du quartier. Les morts ont tous un lien avec l’art et leur visage porte un masque de terreur maculé de traits de peinture comme s’ils avaient vu le diable en personne et que celui-ci avait voulu signer son œuvre. Pragmatique, doué d’un grand sens de l’observation et peu inquiet des éventuelles manifestations du malin, Pieter Linden ira jusque chez le roi pour tenter de résoudre cette sombre affaire dans laquelle un mystérieux tableau cache une bien cruelle vérité. Après La vierge de Bruges et L’ange de Florence, voici la suite des aventures de Pieter Linden, un jeune peintre flamand qui poursuit son voyage initiatique à travers l’Europe de la Renaissance, entre émerveillements de l’art et les intrigues les plus complexes.
Le cœur converti
Lorsque Stefan Hertmans apprend que Monieux, le petit village provençal où il a élu domicile, a été le théâtre d’un pogrom il y a mille ans et qu’un trésor y serait caché, il part à la recherche d’indices. Une lettre de recommandation découverte dans une synagogue du Caire le met sur la trace d’une jeune noble normande qui, à la fin du onzième siècle, convertie par amour pour un fils de rabbin, aurait trouvé refuge à Monieux. La belle Vigdis est tombée amoureuse de David, étudiant à la yeshiva de Rouen. Au péril de sa vie, elle le suit dans le Sud, commence à prier son dieu et devient Hamoutal. Son père ayant promis une forte somme à qui la ramènerait, des chevaliers se lancent à sa poursuite. Puis les croisés, de plus en plus nombreux sur le chemin de Jérusalem, semant mort et destruction dans leur sillage, s’intéressent à cette femme aux yeux bleus. C’est le début d’un conte passionnant et d’une reconstruction littéraire grandiose du Moyen Âge. S’appuyant sur des faits et des sources authentiques, cette histoire d’amour tragique, menée comme une enquête, entraîne le lecteur dans un univers chaotique, un monde en pleine mutation. Stefan Hertmans nous offre aussi un roman contemporain, celui d’une femme en exil que guide l’espoir.
L’énigme de Saragosse
Le lundi 14 septembre 1485. à la veille d’installer les nouvelles lois de Torquemada dans les tribunaux de l’Inquisition aux Baléares – ce que contestaient les Majorquins – Pedro Arbues, le bras droit de l’Inquisiteur général de Castille, Tomas de Torquemada, est assassiné dans la cathédrale de Saragosse. Qui avait intérêt à cet assassinat ? Pour Torquemada. ce sont les conrersos, ces Juifs convertis sous la contrainte. Pour les Majorquins, qui défendent leurs conversos, il faut chercher ailleurs… La reine Isabel de Castille s’émeut de cette entrave à sa politique de Reconquista, aussi nomme-t-elle enquêteur, Alfons, le sage de Palma de Mallorca. Un homme honnête, loin de la cour, assez hardi pour ne pas craindre une si périlleuse aventure, assez constant pour ne pas la trahir et assez moral pour résister à l’enquête que mènera Torquemada. Sera-t-il seul dans cette entreprise ? Non. Avec lui, Clara, prieure d’un couvent à Palma, passionnée de politique. fondatrice d’un réseau de renseignements et d’un original réseau de pigeons voyageurs qui assurent une connexion rapide entre Saragosse et Palma ainsi que La Condesita Lizi, la filleule favorite de la reine Isabel, de haute noblesse, indépendante et forte de ses privilèges. Et bien d’autres protagonistes qui animent l’aventure avec le sel du roman picaresque.
Hamnet
Un jour d’été 1596, dans la campagne anglaise, une petite fille tombe gravement malade. Son frère jumeau, Hamnet, part chercher de l’aide car aucun de leurs parents n’est à la maison…
Agnes, leur mère, n’est pourtant pas loin, en train de cueillir des herbes médicinales dans les champs alentour ; leur père est à Londres pour son travail ; tous deux inconscients de cette maladie, de cette ombre qui plane sur leur famille et menace de tout engloutir.
Porté par une écriture d’une beauté inouïe, ce nouveau roman de Maggie O’Farrell est la bouleversante histoire d’un frère et d’une sœur unis par un lien indéfectible, celle d’un couple atypique marqué par un deuil impossible. C’est aussi l’histoire d’une maladie » pestilentielle » qui se diffuse sur tout le continent. Mais c’est avant tout une magnifique histoire d’amour et le tendre portrait d’un petit garçon oublié par l’Histoire, qui inspira pourtant à son père, William Shakespeare, sa pièce la plus célèbre.
Le Docteur Faustus
L’un des plus grands romans de Thomas Mann, composé aux Etats-Unis de 1943 à 1947, et dont la trajectoire trouve un écho flamboyant et tragique dans l’histoire contemporaine, le triomphe et l’apocalypse de l’Allemagne hitlérienne.
Brassant les mythes, renouant avec le démoniaque, paraphant son véritable testament spirituel d’artiste, Mann nous livre la biographie imaginaire d’un artiste qui, comme Nietzsche, braverait la folie pour porter la souffrance d’une époque dans son orgueil de créateur et, comme Schönberg, serait l’inventeur de la musique sérielle. » Jamais, disait-il, je n’ai autant aimé un personnage imaginaire. »
La Sultane du Caire
Quelle est cette femme, belle et sensuelle, qui en 1250, prend la tête de l’armée égyptienne et défait le roi français Saint-Louis, lors de la 7ème croisade ? Quelle est cette même jeune femme aux yeux d’émeraude, enlevée dans les steppes caucasiennes, vendue comme esclave au harem du prince héritier du califat de Bagdad, avant de finir Sultane d’Egypte et de Syrie ? Elle s’appelle Charajat ed-Or qui signifie « Arbre de pierre précieuses ». Elle est la seule femme de l’Histoire à avoir été élue Sultane, avec tous les attributs de pouvoirs des sultans masculins. Son règne marque également la mainmise des Mamelouks sur l’Egypte. En 1249, son mari, Sultan d’Egypte et de Syrie, petit neveu de Saladin trouve la mort. Elle cache son décès, prend la tête de l’armée mamelouke et capture Saint-Louis à la bataille de Mansourah. L’Egypte tout entière lui est reconnaissante. Elle fait alors assassiner l’héritier du trône et devient souveraine de l’Empire. Les autorités religieuses du Calife de Bagdad acceptent difficilement qu’une femme puisse régner sur une nation musulmane. Elle trouve une parade en épousant Aybak, le chef de l’armée mamelouke, dont elle est d’ailleurs amoureuse. Elle lui confie le pouvoir tout en continuant à gérer avec une grande sagesse les affaires de l’Etat. Mais son excessive fierté, conjuguée à son amour bafoué, aux trahisons et aux complots, ne peuvent qu’être annonciateurs d’un sombre avenir…
La nuit du sérail
Aimée Dubuc de Riverie, cousine de la future impératrice Joséphine, naquit à la Martinique à la fin du XVIIIè siècle. Capturée par les pirates barbaresques à l’âge de quinze ans, offerte par le Dey d’Alger au Sultan de Constantinople, elle verra dès lors toute son existence se dérouler dans le Sérail. Favorite du vieux Sultan, amoureuse et aimée de son successeur, mère adoptive d’un troisième Sultan, elle détiendra un pou-voir occulte de plus en plus important. Rédigeant ses Mémoires alors que ses jours sont comptés, Aimée revit l’incroyable aventure de l’enfant qui croyait en son destin : comment l’adolescente réduite en esclavage devint, à travers l’amour et les larmes, une jeune femme passionnée puis une Sultane au sommet de la puissance dans le monde clos, violent, fastueux et fascinant de la cour de Turquie. Michel de Grèce, en donnant la parole à son héroïne, anime d’un souffle romanesque la parfaite reconstitution d’une vie hors du commun.
Un artiste du monde flottant
L’artiste, c’est Masugi Ono, vieux maître de l’art officiel nippon, narrateur de ce livre, et le monde flottant, c’est le quartier des plaisirs de la vie nocturne qu’il a beaucoup fréquenté au temps de sa jeunesse. Aujourd’hui, il tente de donner un sens à sa vie il dialogue avec ses contemporains, dans le Japon de l’immédiat après-guerre et interroge son passé. Grâce au ton insidieux et indéfinissable du narrateur, ce livre exerce un charme envoûtant sur le lecteur. Discret comme un film d’Ozu, ce roman ressemble à du Proust revu et corrigé par Kawabata, la modernité en plus.
La chatte
Lorsque débute leur vie commune, Alain et Camille sont deux amis d’enfance que tout en apparence rapproche mais que leurs secrètes rêveries divisent. » Mon mariage, reconnaît Alain, contente tout le monde et Camille, et il y a des moments où à me contente aussi, mais… » Ce qu’Alain aime en Camille, c’est une beauté idéalisée faite d’immobilité et de silence. Aussi est-il déconcerté par son exubérance. Comme l’arrivée d’une saison nouvelle, la découverte de leur intime division le met à la merci d’autres rêves. Et c’est alors que le drame se noue. La chatte Saha sera désormais pour Alain la chimère sublime qui domine sa vie et pour Camille la rivale détestée contre laquelle aucun procédé n’est trop brutal.
Il faut tenter de vivre
« Dans les temps qui avaient précédé notre rencontre, je m’étais représenté Sandrine Broussard d’une manière très subjective, sur la base de ce qu’on me racontait. A vrai dire, peu m’importait de savoir si j’étais près de la vérité ou non. Je faisais évoluer la jeune femme sur une orbite éloignée de Bonnie Parker, où elle gravitait comme un astre de faible brillance, et je l’imaginais de taille moyenne, blonde, mignonne, pareille à Faye Dunaway dans le film.Sandrine était la portion incongrue de mon univers, différente de tout, rétive aux classements. » Lorsque le narrateur croise enfin Sandrine Broussard il est happé par ce personnage magnétique, son exact contraire. La jeune femme va lui raconter ses vies multiples et tumultueuses, faites d’arnaques et de clandestinité. Mais au plus profond d’elle-même, elle aspire à ne plus être une « passagère clandestine » et à retrouver une place dans ce monde. Pour « tenter de vivre », il faut abandonner plusieurs « moi » derrière soi. Le peut-on ? Et quel est le prix à payer pour sortir du tunnel ?
The Animalies
Dans une petite ville paumée du Kentucky, une improbable complicité se noue entre cinq excentriques. Opal, octogénaire lubrique en bottes de cow-boy. De soixante-douze ans sa cadette, Ember, bassiste surdouée aux pulsions destructrices. La satanique Aurora, bombe frigide qui ne prend son pied qu’à la batterie. Ray, Irakien efféminé à la recherche du soldat qu’il a blessé pendant la guerre du Golfe. Enfin, le charismatique Luster, poète afro-américain,éternel incompris qui gagne sa vie comm commissaire de piste dans un cynodrome. Tous ont une passion, la musique, et un rêve conquérir le monde avec leur groupe totalement déjanté, The Anomalies.
Outlander – Le cercle des sept pierres
Avec ce recueil, Diana Gabaldon ajoute sept pierres à son grand-oeuvre. Lord John Grey sera sur tous les fronts : de la bataille de Québec au poste de gouverneur de la Jamaïque, en passant par La Havane pour voler au secours de sa mère. Maître Raymond arpentera les rues sombres de Paris tandis qu’on découvrira, entre autres, l’histoire mouvementée de la famille MacKenzie durant la Seconde Guerre mondiale. Pour finir, retour en France avec Jamie Fraser et Ian Murray, qui, dans leur jeunesse, ont endossé le costume de mercenaires… Des nouvelles inédites dans l’univers d’Outlander, qui se lisent indépendamment et nous entraînent à travers le monde!
Le liseur du 6h27
Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6h27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine. Dans des décors familiers transformés par la magie des personnages hauts en couleurs, voici un magnifique conte moderne, drôle, poétique et généreux : un de ces livres qu’on rencontre rarement.
Soufi libéral, prince de l’islam, héros de la résistance algérienne, Abd el-Kader fut aussi un franc-maçon favorable au progrès. En cela, il reste une énigme de l’histoire. Alors que le monde musulman préfère nier son affiliation à la maçonnerie, Thierry Zarcone démêle le vrai du faux et revisite, à la lueur de nouvelles sources arabes et occidentales , l’histoire secrète de l’émir et le rôle joué par son fils aîné et ses descendants dans la construction d’un mythe. Car si le souvenir de Abd el-Kader a perduré dans la confidence de certaines loges du Caire, de Tunis, de Dakar et de Paris qui portent son nom, son grand retour dans le débat sur l’islam de France, le Jihadsime ou la laïcité nous engage à découvrir l’homme derrière le mystère
Les descendants
Matthew King est un homme riche. Il est l’un des héritiers de la famille royale hawaïenne – une royauté purement honorifique – et se trouve à la tête de nombreuses terres sur l’île. Sa vie personnelle, elle, est sur le point d’être bouleversée. Ses deux filles sont hors de contrôle : Scottie, dix ans, est insolente et exige une attention constante ; Alex, dix-sept ans et ancien mannequin, est déjà droguée. Joanie, l’épouse de Matt, était une femme magnifique, charismatique et audacieuse, jusqu’à son accident en bateau de course. Elle est dans le coma mais bientôt, conformément au souhait de Joanie, les appareils seront débranchés. Les King n’imaginent pas leur vie sans elle, et pourtant la tristesse se mêle à un étrange sentiment de liberté et à une exacerbation des sentiments qui leur fait perdre tous leurs repères. Avant d’honorer la volonté de Joanie, Matt doit réunir ses amis et sa famille afin qu’ils puissent lui dire adieu, une tâche ingrate rendue plus difficile encore lorsqu’il découvre qu’une personne n’est pas au courant de son état : l’homme avec qui Joanie avait une aventure, et peut-être aussi le seul homme qu’elle ait jamais aimé. En proie à des émotions contradictoires, Matt part alors à la recherche de l’amant de sa femme avec ses filles … Raconté par Matt à la première personne, Les Descendants est un magnifique roman familial. Au travers de cette voix d’une sincérité et d’une lucidité remarquables, Kaui Hart Hemmings dissèque les liens affectifs d’une plume tranchante et mélancolique à la fois. Son roman est un vrai bonheur de lecture.
Elégie pour un Américain
De retour à New York après l’enterrement de leur père, dans le Minnesota, Erik Davidsen, psychiatre divorcé, et sa sœur, Inga, veuve dévastée et récente d’un écrivain célèbre, découvrent la lettre qu’une femme a jadis adressée au disparu et par laquelle ils apprennent que leur père aurait naguère été impliqué dans une mort mystérieuse. Dès lors, dans une Amérique toujours traumatisée par les événements du 11 Septembre survenus quatre ans plus tôt, tous les personnages qui gravitent autour de la famille Davidsen vont, de proche en proche, être amenés à se confronter à la part la plus opaque de leur être.
Conjuguant la mémoire de l’immigration et le thème du secret de famille, et affrontant, entre ombre et lumière, les ambiguïtés de toute transmission, et la difficulté pour tout individu de réinventer sa vie, Siri Hustvedt écrit ici le roman compassionnel de l’inconscient d’une Amérique déchirée entre l’apparente infaillibilité de ses mythologies fondatrices et la profondeur des désarrois qui l’habitent aujourd’hui.
Une nuit particulière
J’avais envie d’amour. Envie d’une grande nuit d’amour. D’une rencontre. De ce moment étrange, poétique parfois, qui change le cours de l’eau d’une vie. Je voulais comprendre jusqu’où l’on peut aimer, jusqu’où l’on peut aller vers l’autre et ressentir que chaque pas est un choix. Je rêvais d’entendre à nouveau quelques airs d’opéra, des arias de douleur et de beauté, et retrouver ces hommes et femmes capables de se jeter dans le vide par amour. Parce que c’est vivre sans amour qui est l’enfer. » Elle s’appelle Aurore. Et pourtant c’est au crépuscule qu’elle rencontre Simeone, un soir d’automne, à Paris, aux abords du local d’un groupe de parole. Elle quitte une réunion, lui arrive pour la suivante. Il attend, l’observe, intrigué, mais c’est elle qui s’adresse à lui. Le temps d’une cigarette, la conversation s’engage. Après trente ans d’amour fou, Aurore sait qu’elle va être quittée par son mari. Simeone a la gorge mangée par un crabe, il lui reste peu de temps à vivre, il refuse de lutter et sa femme a peur. Alors les deux inconnus s’avancent ensemble dans une nuit qui ne ressemblera à nulle autre, des rues de Paris à un bar de nuit, d’une chambre d’hôtel à un aller-retour en taxi vers Roissy et une évasion vers les rivages de l’aube. Première ou dernière nuit, tous deux l’ignorent. Ils ne sont sûrs que d’une chose : au matin, après cette bouleversante nuit d’amour, rien ne sera plus jamais comme avant. Car l’amour ne s’écrit jamais à l’avance. Romanesque, poétique, fulgurant : un magnifique roman d’amour.
Comment font les gens ?
Anna, la narratrice de ce roman aux allures de Mrs Dalloway contemporain, est éditrice sous les ordres d’une dictatrice, se débrouille comme elle peut avec la vie, c’est-à-dire plutôt mal. Elle résiste. Elle endigue. Elle encaisse. Elle se souvient, surtout. Coincée entre une mère féministe mais atteinte d’une forme de joyeuse démence, trois filles à l’adolescence woke, un mari au sourire fuyant et à la tenue fluo, un cordon sanitaire d’amies qui sonnent le tocsin des SMS et des apéros SOS « burn out », Anna pourrait crier, comme on joue, comme on pleure, « Arrêtez tout ! », mais ça ne marche qu’au cinéma. Comment font les gens ? Pourquoi ne remarquent-ils pas les « pigeons dégueulasses aux ventres de pamplemousse » ou la mélancolie fêlée d’une voisine de comptoir ? Il y a du Virginia Woolf déjanté dans ce roman de la charge mentale, mais il y a aussi du Françoise Sagan : chaque phrase vise juste, replie le présent déceptif sur le passé enchanté.
Reine de cœur
En 1939, Jun est étudiant au Conservatoire de Paris. Mais le conflit sino-japonais le contraint à rentrer au Japon. En quittant la France, il laisse derrière lui son grand amour, sa « reine de coeur », la jeune Anna. L’épreuve de la guerre sera d’une violence monstrueuse. Des années plus tard, Mizuné, une jeune altiste parisienne, découvre un roman qui lui rappelle étrangement le parcours de ses grands-parents, Jun et Anna, qu’elle n’a jamais connus. Bouleversée par la guerre et la folie des hommes, leur histoire d’amour, si intimement liée à la musique, pourrait bien trouver un prolongement inattendu. Le passé récent du Japon et les atrocités commises au nom de la grandeur nationale, la musique vécue comme ce que l’humanité porte en elle de meilleur, la transmission du passé malgré les silences familiaux, l’amour de la langue française : dans ce roman à la fois émouvant et captivant, Akira Mizubayashi continue d’explorer les thèmes qui lui sont chers.
Qui sait
« J’attends que quelque chose se passe. Je crains, à tout moment, que ça ne fonctionne pas, qu’il y ait un problème, un chaînon manquant. Je ne vois pas comment cette opération pourrait se dérouler sans encombre. J’ai pris un numéro à l’entrée du service état civil, j’ai pris aussi mon air le plus désinvolte, comme si cela m’arrivait tous les mardis, d’aller me faire faire une identité. »
Avant d’être enceinte, Pauline ne s’était jamais posé la question de ses origines. Et puis cela devient crucial. Elle sonde alors le sens des mystérieux prénoms secondaires qui figurent sur sa carte d’identité : Jeanne, Jérôme, Ysé. Fantaisie et drame, fantasme et réalité se mêlent dans ce récit envoûtant, qui nous conduit tour à tour sur les traces d’une aïeule aliénée, d’un ami de la famille disparu et d’une héroïne de fiction. Avec Qui sait, Pauline Delabroy-Allard signe un deuxième roman virtuose, ode à la toute-puissance de l’imagination et de la littérature.
Les amies
« Séductrices, elles souhaitent faire tomber les barrières. Passer leur vie bourgeoise au napalm. Faire éclater la norme. Elles veulent vivre mille vies et ont du mal à considérer que la nourriture bio et les objets connectés suffisent au bonheur. Elles refusent la limitation de l’amour à la tendresse conjugale. En fait, ces femmes sont des grands hommes, selon la formule consacrée. »
Voici l’histoire d’un trio amical flamboyant saisi à deux moments de son existence. Dans un premier tableau, à Djerba, Armelle, Rim et Anna, mères épuisées approchant de la quarantaine, partent à l’assaut de leur jeunesse perdue. Au bord de la piscine de leur hôtel, elles rêvent ensemble d’amour et d’aventure. Lorsqu’elles se retrouvent trois ans plus tard sur une île au large de Morlaix, elles ne parlent plus la même langue. Leurs désirs sont désaccordés, et les tensions montent sous la lumière blanche du grand phare. Que reste-t-il de nos amitiés ? Avec ce roman tour à tour hilarant et grave, Nolwenn Le Blevennec dessine les contours de ce lien si précieux.
Désir noir
« Un après-midi d’automne, assise à la terrasse d’un café, je listais avec mon éditeur des idées de chapitre pour Les 8Sept Péchés capitaux du rock, titre de mon premier livre. “Bertrand Cantat.” Un coup de vent glacé m’a fait frissonner. Ou était-ce ce nom, évocateur de mort et de violence ? Dans mon souvenir, le chanteur de Noir Désir s’était disputé avec sa petite amie, l’actrice Marie Trintignant, un été, en Lituanie. Il lui avait donné une gifle, sa tête avait heurté un radiateur, hémorragie cérébrale, elle n’avait pas survécu. C’était un accident, mais il relevait bien de la colère, puisqu’il était l’issue tragique d’une bagarre. En rentrant chez moi, j’ai commencé par rechercher des articles de presse relatant l’affaire. Les titres ont défilé. Je cliquais, lisais, ou plutôt dévorais les informations. Je m’étais totalement trompée. La mort de Marie Trintignant n’était pas un accident. Et si elle n’était pas la seule victime ? »Vingt ans après la mort de Marie Trintignant, Anne-Sophie Jahn mène l’enquête sur une tragédie que l’on n’appelait pas encore féminicide.
Un fugitif à Walden
En 1845, Samuel Long, jeune esclave noir d’une vingtaine d’années, réussit à s’enfuir de la plantation de son maître, en Virginie. Après avoir emprunté, le « chemin de fer souterrain » – maillage de personnes qui, depuis les États du Sud, aident les esclaves en fuite à rejoindre le Canada, il arrive au lac Walden et se lie avec le cercle des philosophes transcendantalistes : Henry David Thoreau, Ralph Waldo Emerson, Nathaniel Hawthorne, William Lloyd Garrison et bien d’autres. À leurs côtés, il va alors tenter de se (re)construire et d’apprivoiser sa nouvelle condition d’homme libre. Mais cette rencontre est également la confrontation de deux mondes : celui de Samuel Long fait de souffrance et de révolte, et celui des intellectuels blancs qui, s’ils soutiennent l’abolition de l’esclavage, se retrouvent néanmoins enferrés dans leurs propres privilèges et contradictions. S’en dégagent des portraits étonnants, et surtout très sensibles, de Henry David Thoreau et de ses confrères, à travers le regard de Samuel.
Une dernière danse
Derrière les tours majestueuses de l’Alhambra, les ruelles de Grenade résonnent de musique et de secrets. Venue de Londres pour prendre des cours de danse, Sonia ignore tout du passé de la ville quand elle arrive. Mais une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique histoire de la cité de Garcia Lorca et de la famille qui tenait les lieux.
Soixante-dix ans plus tôt, le café abrite les Ramirez : trois frères qui n’ont rien d’autre en commun que leur amour pour leur sœur, Mercedes. Passionnée de danse, la jeune fille tombe bientôt sous le charme d’un gitan guitariste hors pair. Mais tandis que l’Espagne sombre dans la guerre civile, chacun doit choisir un camp. Et la fratrie va se déchirer entre résistance, soumission au pouvoir montant, ou fuite.
Happée par ce récit de feu et de sang, Sonia est loin d’imaginer à quel point cette histoire va bouleverser sa propre existence…
Diplômée de littérature anglaise de l’université d’Oxford, Victoria Hislop vit entre l’Angleterre et la Crète, et parle français couramment. Best-seller international, vendu à plus de deux millions d’exemplaires dans le monde, son premier roman L’Île des oubliés n’a pas quitté les classements des meilleures ventes depuis sa sortie en France, avec 400 000 lecteurs conquis, et a été couronné par le prix des lecteurs du Livre de Poche.
Ceux qu’on aime
Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.
Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir….
Une passionnante fresque familiale.
Le soleil des rebelles
Le jeune prince Marcus est encore un enfant lorsqu’il assiste impuissant au massacre de toute sa famille.
Marcus ne doit son salut qu’à la jeune Eloisa, fille d’Agnete, la lavandière du village qui l’accueillera sous son toit pour l’élever comme s’il était son fils.
Luca di Fulvio retrace l’ascension paradoxale d’un petit prince qui va devoir apprendre dans la douleur comment devenir un homme.
Crime et déluge
Le bonheur conjugal est de courte durée pour Agatha, une fois de plus délaissée par son mari. Punition divine, un véritable déluge s’abat sur la région, plongeant le petit village de Carsley sous les eaux. C’est le moral dans les chaussettes et sous une pluie torrentielle qu’Agatha aperçoit le corps sans vie d’une jeune femme en robe de mariée, un bouquet à la main, flottant dans la rivière. Pour noyer son chagrin, Agatha n’a qu’une solution : se jeter à corps perdu dans une nouvelle enquête…
Le bruissement du papier et des désirs
1837, île du Prince-Édouard, au large du Canada. Marilla Cuthbert, 13 ans, mène une vie tranquille dans le cadre enchanteur de la campagne, avec ses parents et son frère aîné, Matthew. À la mort brutale de sa mère adorée, Marilla se jure de veiller toujours sur son père et son frère. Cette décision va entraîner sa vie entière. Désormais, elle se consacrera aux autres. Sacrifiant son amour pour John Blythe, elle décide de se battre auprès des plus démunis, les orphelins en particulier. Visionnaire, elle se révolte contre les mœurs de son temps et rejoint les rangs d’anciens esclaves affranchis afin que soit abolie la traite des Noirs. Mais ce combat pour la liberté a un prix : l’hostilité croissante de l’ordre établi. Chaque jour qui passe fait courir à Marilla un danger sans cesse plus grand. Le récit d’une femme libre qui s’engage pour le bonheur des autres.
Cupidon a des ailes en carton
Vendu sans bandeau – Meredith aime Antoine. Éperdument. Mais elle n’est pas prête. Comédienne en devenir, ayant l’impression d’être encore une esquisse d’elle-même, elle veut éviter à leur histoire de tomber dans les mauvais pièges de Cupidon. Alors, il lui faut se poser les bonnes questions : comment s’aimer mieux soi-même, aimer l’autre à la bonne distance, le comprendre, faire vivre la flamme du désir ? Meredith pressent qu’avec ce qu’il faut de travail, d’efforts et d’ouverture, on peut améliorer sa capacité à aimer, son » Amourability « . Son idée ? Profiter de sa prochaine tournée avec sa meilleure amie Rose, pour entreprendre une sorte de « Love Tour ». Un tour du Moi, un tour du Nous, un tour de l’Amour. Aussi, afin de se préparer à vivre pleinement le grand amour avec Antoine, elle doit s’éloigner. Prendre le risque de le perdre pour mieux le retrouver. Ils se donnent 6 mois et 1 jour. Le compte à rebours est lancé, rythmé par les facéties de Cupidon. Meredith trouvera-t-elle ses réponses avant qu’il ne soit trop tard ?
La prochaine fois
Parti à la recherche d’un tableau mystérieux, Jonathan croise la route de Clara.
Tous deux sont convaincus de s’être déjà rencontrés. Mais où et quand ?
À Londres, il y a plus d’un siècle…
Le quatrième roman de Marc Lévy entraîne ses lecteurs de Saint-Pétersbourg à Boston, de Londres à Florence et Paris, dans une histoire où amours et énigmes défient le temps.
Les pintades à Téhéran
Non, à Téhéran les femmes ne sont pas toutes voilées de noir de la tête aux pieds.
Oui, elles ont le droit de vote et peuvent même être élues.
Non, elles ne sont pas cloîtrées à la maison, et 60 % des étudiants sont des étudiantes.
C’est sûr, la vie des pintades téhéranaises est pleine de contraintes et d’interdits. Au regard de la loi, elles ne valent que la moitié d’un homme.
Leur quotidien est un pied de nez permanent à la censure, une lutte de tous les instants contre une république islamique qui ne leur fait pas de cadeaux.
Découvrez une basse-cour voilée, mais pas prude !
Plongez sous les voiles et derrière les portes, dans l’intimité de femmes ultra féminines, bourrées de contradictions, et pénétrez dans leur univers, à travers des chroniques, des anecdotes, leurs bons plans et leurs meilleures adresses remises à jour.
Persuasion
Anne, une jeune aristocrate, a repoussé les avances de Frederick, un officier de marine qu’elle ne jugeait pas de sa condition.
Huit ans plus tard, sa famille connaît des revers de fortune.
Son père décide alors de louer le château familial à l’amiral Croft, qui n’est autre que le beau-frère de Frederick. Celui-ci, devenu riche, a conservé la conviction que la jeune Anne manquait de caractère et se laissait trop aisément persuader…
Marie d’Egypte
Ce roman, ce conte-histoire débute aux temps où finissait un monde.
Au IVe siècle, les dieux anciens quittaient l’Egypte. A Alexandrie, capitale de la volupté, vivait Marie, la plus belle et la plus
libre de toutes les prostituées de la ville. Près du port, elle se donnait aux hommes jour et nuit, dans l’ivresse du plaisir partagé.
Mais tandis que l’histoire inverse son sens et que le dieu des chrétiens pénètre le coeur des hommes, Marie elle aussi ressent une force
mystérieuse, un appel fulgurant : elle quitte tout et part au désert à la recherche de l’Infini qui la délivrera de ses remords et de
toute vie humaine.
Marie la prostituée devient Marie des Sables et rentre dans la légende. A travers le roman de cette extraordinaire existence, Jacques
Lacarrière nous entraîne au coeur de ce monde qui bascule en devenant chrétien; Alexandrie, le désert, un dieu nouveau, Marie d’Egypte,
prostituée des hommes et amante de Dieu.
Ipso facto
Insouciants amis bacheliers ! Vous qui batifolez dans l’hydromel de votre vie bien huilée, laissez-moi vous conter ma descente aux Enfers, c’est comme du plomb qu’on m’aurait fait couler dans la gorge, et je vous avoue franchement : c’était bien fait pour moi. J’avais perdu mon Baccalauréat ! Ne prenez pas la vie pour un placebo, mes frères ! Soyez vigilants. Votre Baccalauréat peut disparaître comme le mien, il n’y a pas de raison que je sois le seul crucifié. Alors quand le destin vous aura percutés, vous verrez que vous n’aurez pas acheté ce livre pour rien. Vous le lirez comme on lit un manuel de survie.
Les ravissements du Grand Moghol
Fils du grand Humayun, Akbar a dirigé l’Empire moghol de 1556 jusqu’à 1605. Cet espace, qu’il n’a cessé d’agrandir, s’étendait du Cachemire au Bengale, avant que l' » Ombre de Dieu sur terre » ne se décide à conquérir le sud de la péninsule. Personnalité complexe, fils d’une chiite et d’un sunnite, dyslexique, hyper-mnésique, sans doute épileptique, assurément mystique, à la fois sanguinaire et paisible, ascète et jouisseur, Akbar, qui avait épousé une hindoue, a fait sortir des sables la ville de Fatehpur-Sikri, qui reste aujourd’hui encore un haut lieu du tourisme indien. Cette ville abritait de multiples temples et accueillit diverses religions. Elle mêlait délibérément les architectures musulmane et hindoue dans un esprit de syncrétisme exceptionnel dans l’histoire musulmane. Akbar a durant sa vie réfléchi sur les croyances et les dogmes religieux, ce qui permit pour la première fois en Inde de voir musulmans et hindous cohabiter en paix. C’est l’histoire étonnante de cet empereur que raconte Catherine Clément. Elle sait donner à son personnage le » tremblé » qui nous permet de comprendre la folie qui l’anime, et son insatiable quête métaphysique. Elle met en scène une cohorte de religieux de toutes origines, qui s’empoignent sous nos yeux : oulémas, ayatollahs, hindous de toute caste, moines jaïns, rabbins et jésuites… Elle restitue la profondeur et la malléabilité des dogmes religieux qui nous guident et nous étouffent.
Catherine Clément a publié une soixantaine d’ouvrages (romans, essais, poésies, Mémoires…) dont certains, comme Pour l’amour de l’Inde et Le Voyage de Théo, furent des best-sellers internationaux.
Le mec de la tombe d’à côté
Désirée se rend régulièrement sur la tombe de son mari, qui a eu le mauvais goût de mourir trop jeune. Bibliothécaire et citadine, elle vit dans un appartement tout blanc, très tendance, rempli de livres. Au cimetière, elle croise souvent le mec de la tombe d’à côté, dont l’apparence l’agace autant que le tape-à-l’œil de la stèle qu’il fleurit assidûment. Depuis le décès de sa mère, Benny vit seul à la ferme familiale avec ses vingt-quatre vaches laitières. Il s’en sort comme il peut, avec son bon sens paysan et une sacrée dose d’autodérision. Chaque fois qu’il la rencontre, il est exaspéré par sa voisine de cimetière, son bonnet de feutre et son petit carnet de poésie. Un jour pourtant, un sourire éclate simultanément sur leurs lèvres et ils en restent tous deux éblouis… C’est le début d’une passion dévorante. C’est avec un romantisme ébouriffant et un humour décapant que ce roman d’amour tendre et débridé pose la très sérieuse question du choc des cultures.
Le Songe du Taj Mahal
En 1605, Augustin Hiriart, un jeune orfèvre de Bordeaux, a tout juste vingt ans.
Un matin, il est enlevé par des soldats : après avoir abjuré le protestantisme, il se retrouve à Paris où Henri IV lui confie la fabrication d’un bijou somptueux destiné au roi d’Angleterre avant de l’envoyer à Londres, en pleine Conspiration des poudres.
Hélas, la mission échoue. Craignant pour sa vie, Augustin s’embarque pour les Indes où, après bien des aventures, il échoue à la Cour de l’empereur moghol.
Devenu un personnage influent, Augustin construit pour Jahangir un trône fabuleux, des machines de guerre… À la mort de son épouse, le monarque fait édifier pour elle un immense mausolée, le Taj Mahal… Augustin a-t-il joué un rôle dans la conception de ce chef-d’œuvre ?
Pour le trois cent cinquantième anniversaire du Taj Mahal, Christian Petit a imaginé ce roman d’amour et d’aventures, d’après les lettres d’un joaillier français du XVIIe siècle, dont le nom fut associé à la construction d’un des plus célèbres monuments du monde.
Le Moscovite
Moscou, 1812 : Napoléon est aux portes de la ville. Ses habitants, pris de panique, désertent dans la confusion la plus totale. Quand l’armée française victorieuse pénètre dans la vieille cité des tsars, il ne reste plus que les domestiques et des bandes de maraudeurs affamés. Armand, français d’origine, est demeuré au chevet de son père mourant, M. de Croué, royaliste farouche chassé de sa patrie par la Révolution. Elevé dans les traditions russes, le jeune homme attend dans angoisse arrivée de cet ennemi qui est de son sang et parle sa langue. Dans la ville meurtrie où le gigantesque incendie n’a laissé que des ruines, Armand va découvrir, auprès d’une troupe de comédiens français, une nouvelle vie où la fantaisie se mêle à (horreur et la misère à l’amour…
Jamais deux sans toi
Lui est célibataire et heureux de l’être. Elle rêve du grand amour sans se l’avouer. Autant dire que la rencontre des deux va provoquer des étincelles. Eh oui, l’amour c’est comme ça ! Cela arrive quand on ne s’y attend pas !
Un roman à quatre mains, délicieusement impudique, impertinent et drôle !
Neuf mois de sursis
Saxophoniste au talent aussi rare que méconnu, Joel vit heureux avec son épouse Ellen. Or depuis quelque temps, cette dernière a des désirs de maternité. Mais comment s’y prendre avec un époux qui est lui-même un grand enfant ? Rien de plus simple !
Il suffit de lui faire croire qu’on est déjà enceinte, de trouver un moment propice au tête-à-tête, et de ranimer la flamme du désir qui avait une fâcheuse tendance à s’éteindre dernièrement.
Pas si facile. Car depuis l’annonce de la supposée maternité, Joel panique. C’est sûr, il va falloir prendre des mesures radicales…
Séduire Isabelle A.
Isabelle a été très claire. Elle n’épousera Pierre que s’il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d’une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant…
Drôle et déluré, Séduire isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l’art de vivre ensemble.