Werther, ce soir…
En cette fin des années 80, Orlando Natale est le meilleur ténor du monde. Du Metropolitan de New York à la Scala de Milan, de Covent Garden au Palais-Garnier, les foules se pressent pour l’entendre. De tous les rôles qu’il interprète, celui qu’il préfère est Werther… Et un soir, au théâtre de Mannheim, sous des tempêtes d’applaudissements, il rencontre Carola K. À partir de cet instant, l’Opéra et la Vie commencent à se ressembler étrangement… Des coïncidences se produisent à Munich, à Vienne, jusqu’à ce qu’arrive enfin la nuit de Venise où tout s’embrase dans le déferlement de l’orchestre et où théâtre et réalité se confondent.
Louis Capet, suite et fin
Si chacun sait bien que Louis XVI, échappant de justesse à la guillotine, fut par la Convention condamné au bannissement perpétuel, l’on connaît moins, en revanche, les innombrables difficultés rencontrées à l’époque pour trouver au souverain déchu une terre d’exil qui veuille bien le recevoir, et l’on ignore presque tout des raisons qui poussèrent finalement la Suisse à accueillir Louis Capet et à le reléguer à Saint-Saphorien, petite bourgade des bords du Léman, dans un territoire alors possession des baillis de Berne. Basé sur de nombreuses archives inédites, se lisant comme un vrai livre d’histoires et sur un ton dont la légèreté n’exclut pas le sérieux, ce roman nous révèle donc l’accueil… mitigé que le ci-devant monarque reçut à son arrivée au pays de Vaud, les hôtes… inattendus qui s’en vinrent le visiter, les diverses péripéties… tragicomiques qui, d’octobre 1795 à janvier 1798, marquèrent son séjour forcé dans la région et la fin… logique qu’il y trouva.
Sunset
Los Angeles… Douze millions d’habitants, mégapole du Troisième Millénaire, cité des mythes. Beverly Hills, Bel Air, Hollywood… Ses milliards, ses ghettos, parano… Soleil, palmiers, ciel bleu, piscines… Jusqu’au jour où débarque un dissident russe, Kostia Vlassov. Jeune, beau, sans le sou. Alors, soudain, la carte postale se déchire, les façades s’effritent et tous les secrets de la ville explosent dans une traque à couper le souffle, qui nous bouscule des résidences des rois du monde aux taudis de Down Town, des salons de massage aux cliniques de désintoxication, des soirées haschisch aux rodéos meurtriers des Hells Angels, des plages de Malibu aux bordels de Colombie, des homos aux héros, des studios où se fabriquent les rêves à la chambre de Jenny.
Les otages du président
« … Dans cette valise, il y a une bombe atomique de dix kilotonnes. Prête à exploser ! » s’écria un intendant. Le président de la République française laissa son discours en suspens. Il s’appuya lourdement sur la table, sa main droite agrippant le micro devant lui. Ses yeux, brillant d’un éclat fixe, firent le tour de la salle de conférences et s’arrêtèrent sur une place vide, celle du secrétaire général du parti communiste soviétique. A sa droite, le président des États-Unis stupéfait ; « Vous ne voulez pas croire au terrosrisme nucléaire. eh bien. Nous y voilà pourtant ».
Le petit garçon
La Villa, à l’écart d’une petite ville du sud-ouest de la France, ressemble, avec son immense jardin, à un paradis où rien ne peut arriver. C’est bien ce qu’avait voulu le père, un homme juste et sage. Voyant approcher la guerre, il avait quitté Paris pour mettre sa jeune femme et leurs sept enfants à l’abri. Mais quand déferlent les années quarante, le malheur atteint les univers les plus protégés. Bientôt, la Villa se peuplera d’étranges jardiniers et cuisinières. Ce sont des hommes, des femmes, des enfants traqués, en danger de mort. Puis les Allemands vont arriver et violer le sanctuaire. La paix revenue, le père sacrifie repos et confort ; il arrache ses enfants à leur paradis afin de mieux assurer leur avenir. Cette histoire est vue par un enfant. Il traverse des tragédies et rencontre des solitudes, il connaît l’enchantement de la découverte de la vie, la nature.
Zabiba et le roi
Amour, trahison, complots, guerres… Il était une fois en Irak, l'antique Mésopotamie, un roi et une fille du peuple qui s'aimaient… Zabiba et le roi n'est pas seulement un conte philosophique écrit à la façon des Mille et Une Nuits, c'est, dans le contexte actuel de nouvelle guerre du Golfe, un livre prémonitoire. « Son auteur » tenait à rester anonyme. Il ne l'a pas été longtemps. À Bagdad ses proches et à l'étranger les services occidentaux ont reconnu dans ce récit d'aventures, d'amour et de politique, la plume de Saddam Hussein. À travers les dialogues entre le roi Arab et Zabiba, « l'auteur » expose ses idées politiques sur la solitude du monarque absolu, la contribution de la femme au développement social et national, la lutte contre les conspirations ennemies, la création de relais militants pour asseoir la crédibilité d'un régime, l'inéluctabilité du pouvoir populaire, et s'engage dans une approche courageuse de la sexualité dans la société arabe. La lecture de Zabiba et le roi jette un éclairage nouveau sur la personnalité de Saddam Hussein.
L’argent des autres
Comment fonctionne une banque ? Comment « triche » une banque, avec l’argent des autres ? Comment un homme, aidé seulement de son épouse et d’un avocat obstinés, peut déjouer la machination de banquiers qui, au nom de la toute-puissance de l’argent, se mettent hors-la-loi ? L’Argent des autres vous le révèle. Pour la première fois, un roman démystifie les milieux de la haute finance. Jamais ce monde balzacien où règne l’hypocrisie, où l’amitié ne résiste pas à l’ambition n’avait été aussi bien décrit. Un monde impitoyable où, afin de sauver les apparences, l’on va jusqu’à sacrifier un homme innocent. Cette lutte du pot de terre contre le pot de fer, riche en rebondissements, …
À travers le destin de Nicolas, jeune aristocrate idéaliste, Gilles Cosson nous fait partager le drame de la Révolution russe, de l’entre-deux guerres et de la montée du nazisme. Un roman d’apprentissage qui, en trois grandes étapes. Dans la tourmente rouge nous plonge dans la convulsion de l’Europe en proie aux dictatures. Gilles Cosson, non sans panache, prouve que la Révolution russe peut à nouveau donner lieu à de beaux dégagements romanesques, avec ce qui convient de larmes, de sang et d’amour, d’histoire bien documentée aussi.
Bien des hivers ont passé sur le Royaume du Nord. Sur les rives glacées de l’Harricana, les cités pionnières ne sont plus que villes fantômes. Labrèche reste seul désormais, gardien obstiné de cette terre. Seul avec son cheval, dernier témoin de sa solitude et de son labeur harassant. L’irréductible maudit les déserteurs, amis, voisins, enfants, tous enfuis vers ces grandes métropoles de bureaucrates et de mécaniciens. Mais pourquoi s’écharne-t-il ainsi ? Pourquoi, dans ses rêves et ses hallucinations, feint-il de croire que la vallée vit encore ? Est-ce folie, est-ce prescience ? Labrèche sait qu’un jour, ils reviendront et que l’angélus sonnera à nouveau au clocher de Val Cadieu.
Qumran
Le vol d'un des précieux manuscrits de la mer Morte, découverts en 1947 dans les grottes de Qumran, précipite Ary, jeune juif religieux, fils d'un archéologue israélien, dans une enquête jalonnée de cadavres. De cadavres crucifiés. Ceux des savants ou des prêtres qui ont eu entre les mains un de ces manuscrits … Quels terribles secrets renferment-ils donc, pour être toujours en grande partie soustraits, cinquante ans après, à la connaissance du public et des scientifiques ? Les énigmes qui entourent la vie et la mort de Jésus ont-elles donc des enjeux susceptibles de provoquer ces meurtres atroces ? Avec ce récit érudit et palpitant, dont l'intrigue se joue sur deux mille ans de l'histoire humaine, Eliette Abécassis nous donne — à vingt-sept ans ! — un formidable thriller théologique, que ne renierait sans doute pas Umberto Eco.
Mémoires d’un adolescent clandestin
Au Venezuela, ou l'histoire commence, un adolescent de seize ans quitte son père et se rend en Espagne. Il embarque clandestinement sur un paquebot, où il se cache dans un placard à balais. Après cinq heures infernales de claustration, il gagne le pont et se mêle aux passagers. Les péripéties commencent… Au bout de quelques jours, le commandant est mis dans la confidence, inévitablement. Reinaldo, l'adolescent, continue la traversée et débarque à Santa Cruz de Tenerive. Là on ne peut lui délivrer un visa. Il travaille pour pouvoir payer son voyage vers l'Espagne. En reprenant le bateau, il rencontre une riche veuve espagnole mystique et masochiste. Elle le prendra en charge en arrivant à Cadix. Mais Reinaldo voyage vers un but précis. Et sa traversée est semée d'histoires où il fera la découverte de nombreuses expériences sexuelles très insolites.
Le grand soir
Illustre et décrié, vieillissant et proscrit, Gustave Courbet croise un soir à Genève une prostituée, Mona, en qui il croit reconnaître une amante de jadis, la belle Jo – celle qui donna naissance à L'Origine du monde, l'oeuvre maîtresse de sa peinture… Mona n'est pas Jo, mais qu'importe : ivre d'amertume et de solitude, devant cette femme de hasard, le temps d'une nuit Gustave Courbet se raconte, laisse déferler ses utopies et ses désillusions, sa colère et sa honte, son égoïsme, ses échecs, la tempête de ses passions. Car il aura mis à peindre, à jouir ou à lutter, toute la puissance de sa nature, toute la véhémence de sa révolte – lui, l'artiste libertaire, l'ami du peuple, le communard – compagnon de Proudhon, camarade de Vallès… Mona l'écoute, soudain se cabre – la Commune de Paris ? Pour l'avoir vécue, elle a beaucoup à en dire. N'y a-t-elle pas perdu son père et ses frères ?
Les frères moraves
Septembre 1982. Un jésuite de soixante-dix ans, le père Anselme Bouchard, astrophysicien de renommée mondiale, achève une campagne d’études à l’observatoire de Mauna Kea, aux îles Hawaii. Il a consacré à la recherche fondamentale une vie toute de réclusion et d’austérité qui lui a donné la réputation d’un être hautain et solitaire.En cette dernière nuit qu’il doit passer dans sa coupole isolée à plus de quatre mille mètres, le cours de son existence va pour-tant changer totalement. Il devient en effet, à son insu, l’objet d’une machination qui l’entraînera peu à peu dans une situation qu’il ne maîtrisera plus, vers des domaines qu’il avait toujours voulu ignorer, où règnent le dérèglement…
Cinq-mars
1640 : un procès de sorcellerie. Un bûcher. Un complot. Louis XIII défaillant d’amour, de culpabilité et de haine devant son jeune et gracieux favori. Richelieu remontant le Rhône dans un bateau tapissé de velours cramoisi qui traîne derrière lui l’embarcation où Cinq-Mars et de Thou enchaînés sont conduits au supplice : leur mort signifiera la fin de la vieille noblesse écrasée par le pouvoir et la raison d’Etat. Dans la foulée de Walter Scott et en attendant Dumas, Cinq-Mars est le premier en date, le plus dramatique et sans doute le plus réussi des romans historiques français.
Fontbrune
Adeline Gontier naît en 1806. Orpheline à l’âge de trois ans, elle sera élevée par sa grand-mère et son oncle. Elie, à Fontbrune, au c?ur du Périgord noir. Sans dot, son avenir paraît bien incertain…. Mais Adeline est riche d’une excellent nature : énergique, audacieuse, pleine de bon sens, adorant la vie et dotée d’un tempérament de feu. Quelle gaillarde ! Entre semailles, moissons, vendanges, dans une odeur de champignons et de bruyères, au pays des sorciers et des ripailles, où règnent la patience, la ruse et le secret, mais où on a la langue leste et le rire large, Adeline sera aimée et aimera passionnément, avec violence, mais aussi avec une tendresse rare. A travers sa belle héroïne, ses nombreux personnages Fontbrune est un grand roman historique qui brosse un tableau passionnant de la France provinciale au lendemain de l’épopée napoléonienne.
Le Harem
El Haram. Sanctuaire inviolable, mystère interdit à l’infidèle. Du Bordelais où elle découvre l’Orient à travers des photos, Gabrielle ira jusqu’au désert en fleurs, au cœur de l’Islam, pour retrouver cette merveille de bassins et de verdure, les jardins du harem. Royaume interdit à l’image des amours de Gabrielle. Impossible liberté qui s’enferme dans un bonheur sans issue. Entre Igor et Gabrielle, ce fut le coup de foudre. Avec Perle, la passion comme une escapade. Pour tous les trois l’éblouissement, la lumière de l’amour partagé… Gabrielle, Igor et Perle… Pour ne pas se faire de mal, il leur a certes fallu du génie ! Ou de l’amour tout simplement. Amours défendues, dont il faudra payer le prix… Un roman dont la puissance d’évocation n’a d’égal que la volupté des mots.
Le Boucher
Une jeune étudiante aux beaux-arts, anorexique et vierge, fantasme sur son boucher. Il lui susurre les mots interdits et elle jouit en attendant l’amour et son dépucelage. Ce premier roman, récompensé par le prix Pierre Louÿs, conféra immédiatement à son auteur une place parmi les grands noms de la littérature érotique. La plume d’Alina Reyes fascine tour à tour par sa précision, sa poésie et son animalité.
Fortune de France 08 – L’enfant-Roi
Henri IV est tombé sous le poignard de Ravaillac. Louis XIII n’a que neuf ans et une mère, Marie de Médicis, qui entend bien conserver le plus longtemps possible, au profit du Florentin Concini, la réalité du pouvoir… Le chevalier Pierre-Emmanuel de Siorac est le témoin des sept années au cours desquelles l’enfant-roi, qu’il sert avec un dévouement absolu, va en secret tisser son réseau, s’initier aux affaires du royaume, jusqu’au coup de force qui lui donnera le trône à quinze ans et demi.
Maria Vandamme
Voici l’histoire d’une femme et d’un amour, et aussi l’histoire d’un peuple. Au temps des crinolines, alors que surgissent les somptueux grands magasins et les immenses usines qui annoncent l’entrée de la France dans une ère nouvelle, Maria Vandamme, jeune femme du Nord, belle et ardente, qui compte pour rien, aspire à devenir quelqu’un. Habitée de la passion de comprendre le monde, d’être heureuse et d’aimer, elle sera entraînée, de Lille en 1862 à Versailles au temps de la Commune, dans un tourbillon d’aventures. Autour d’elle, des personnages superbes et attachants forment une vivante fresque, animent ce beau et grand roman qui a obtenu le prix Interallié 1983.
L’école des pères
Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l’adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L’École des pères ne relève aucunement de l’autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d’abord pas très doué, apprend la compréhension, l’indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.
1981
Été 1981. Pour la moitié du pays qui vient de porter la gauche au pouvoir, c’est un été de grâce. Pour l’autre moitié, celle qui redoute que » Mitrand » avec ses ministres communistes ne transforme l’Élysée en Kremlin, ce même été est celui de toutes les calamités. Dans le cortège mondain et militant qui accompagne Mitterrand lors de sa visite au Panthéon, Louis, fils d’un banquier qui organise la fuite des capitaux, croise Élise, jeune chargée d’études dans les premiers cercles du nouveau pouvoir. La gauche et le pays, Élise et Louis : du Panthéon à Solutré, des coulisses de l’Élysée aux banques helvétiques, avant que le romantisme ne cède la place au pragmatisme, deux histoires commencent. Et en politique comme en amour les instants de grâce se vivent d’autant plus intensément qu’on les sait éphémères.
Les excès de la passion
Benoît Travail, un ancien ouvrier agricole est devenu un riche propriétaire viticole. Âpre au gain, jouisseur, il n'aime que sa vigne et les « virées » occasionnelles à Lyon. D'où lui vient sa fortune ? Trafics sur les récoltes ? Gisèle, sa femme, Mariette la belle-sœur délurée et aguicheuse. Cécile, sa fille, secrète, docile, peu expansive. Mais une multinationale va s’implanter dans ce petit milieu viticole. Des Soyeux de Lyon , les Pignet, ont racheté la Rippe qui va devenir « château la Rippe ». Les passions se déchaînent autour de l'argent : grèves, luttes syndicales … Jean Jordan, journaliste et romancier, en sera le témoin.
Fin des années 1980 : à l’issue d’une guerre éclair, les soviétique ont envahi les USA. Ils ont placé à la tête du pays un président collaborationniste et installé un goulag au Texas. La patrie de Lincoln est devenue la terre de Lénine…
La Moustache
Ayant vidé la poubelle sur le trottoir, il trouva vite le sac qu'on plaçait dans la salle de bains, en retira des coton-tiges, un vieux tube de dentifrice, un autre de tonique pour la peau, des lames de rasoir usagées. Et les poils étaient là. Pas tout à fait comme il l'avait espéré : nombreux, mais dispersés, alors qu'il imaginait une touffe bien compacte, quelque chose comme une moustache tenant toute seule. Il en ramassa le plus possible, qu'il recueillit dans le creux de sa main, puis remonta. Il entra sans bruit dans la chambre, la main tendue en coupelle devant lui et, s'asseyant sur le lit à côté d'Agnès apparemment endormie, alluma la lampe de chevet. Elle gémit doucement puis, comme il lui secouait l'épaule, cligna des yeux, grimaça en voyant la main ouverte devant son visage. « Et ça, dit-il rudement, qu'est-ce que c'est ? »
Ces enfants d’ailleurs
Ces enfants d’ailleurs sont nés à Cracovie en Pologne, dans les années 20. Ils s’appellent Jerzy, Elisabeth et Jan. Leur mère, Zofia, est musicienne et leur Tomasz, professeur d’histoire. Nous faisons leur connaissance en 1939, le jour de la fin des classes, le dernier jour de bonheur. Car désormais pour cette famille, rien ne sera plus comme avant. La paix en Pologne est sérieusement menacée et les bruits de la guerre, Tomasz les entend déjà. Bientôt ces bruits envahissent la ville et le pays. Ils marquent douloureusement la mesure des premiers temps de ce roman, où nous vivons avec les Pawulscy les heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale dans une Europe si triste que même les oiseaux se sont tus… Mais bien vite, une autre cadence s’installe alors que nous accompagnons Jan et Elisabeth, puis Jerzy, de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada.
Le jeu de la tentation
Après La chambre des dames, Le jeu de la tentation est le second volet de la chronique familiale des Brunel. Nous sommes en juin 1266, le dernier bel été du règne de Saint Louis. Marie, la plus jeune fille des Brunel, est veuve depuis deux ans et mère attentionnée de deux enfants, Vivien et Aude. Elle a vingt-sept ans, un métier qu’elle adore, enlumineresse, et un amant fougueux, Côme Perrin, maître mercier. Mais trois truands lombards font peser sur sa famille une terrible menace. Commence alors le jeu de la tentation : argent, luxure, violence, désespoir, mort, jusqu’à la sainteté et au martyre.
La Bible : le code secret II
« Le 11 septembre 2001, j’ai été réveillé par une explosion qui a changé à jamais la face du monde: un avion venait de s’écraser sur le World Trade Center. Je suis monté sur le toit de mon immeuble juste à temps pour voir un deuxième avion percuter les tours. Ce n’était pas un accident. C’était une attaque terroriste. » J’ai dévalé l’escalier et me suis précipité sur mon ordinateur pour scruter le code ancien, le code secret de la Bible. Je savais que j’y trouverais une confirmation, voire une révélation de ce que le sort nous réservait. » Ce dont je venais d’être témoin y était décrit, en caractères hébreux. « Tours jumelles » était codé dans l’antique texte sacré. « Avion » apparaissait précisément au même endroit. Et, transversalement à ces deux mots: « Il a causé la chute, abattu. » L’attentat du 11 septembre 2001 avait été codé dans la Bible trente siècles plus tôt. »Démontrée par un grand mathématicien, portée à la connaissance du public par un livre au retentissement mondial, l’existence d’un code caché dans le texte même de la Bible a suscité un ardent débat. Or, les prédictions du code ne cessent de se vérifier – et leur message ne peut qu’inquiéter. Sommes-nous entrés dans « la fin des jours ? »
Au nom du père
A Kurajo, petit village albanais, les habitants ne connaissent qu’une seule loi, le Kanoun : « Une victime pour une victime, un sang pour un sang. » En juin 1944, Dino Christo, fils de chef et déjà redoutable guerrier à dix ans, est contraint de fuir pour n’avoir pas respecté ce code. C’est dans les bas-fonds de Marseille qu’il trouve refuge et va désormais tenter de reconstruire sa vie. Mais croit-il réellement que les Aga, ses ennemis jurés, vont le laisser en paix pour quelques malheureux milliers de kilomètres ? Non, la traque incessante a commencé, et la saga extraordinaire des deux clans va durer plus d’un demi-siècle, entre la France et l’Albanie, mais aussi sur le continent américain et jusqu’au fin fond de l’Asie. Qui pourra arrêter cette épopée sanglante, qui n’a rien à envier ou Parrain de Morio Puzzo, et dont les maîtres mots sont famille, sexe, drogue et vengeance ?
La dernière tribu
Pourquoi le corps d'un homme, assassiné il y a deux mille ans au Tibet, se retrouve-t-il aujourd'hui dans un temple shintoïste de Kyoto ? Pourquoi tient-il dans sa main le fragment d'un manuscrit de Qumran ? Qui avait intérêt à ce qu'on le découvre là ? Chargé par les services spéciaux israéliens d'élucider le mystère, Ary Cohen se retrouve lancé dans la mission la plus périlleuse qui lui ait jamais été confiée. Thriller autant qu'aventure spirituelle, « La dernière tribu » explore les arcanes du judaïsme et du bouddhisme tibétain et japonais. Érudition, intelligence, invention: avec le talent d'une grande romancière et le sens de l'intrigue d'un maître du suspense, l'auteur de « Qumran » et du « Trésor du Temple » joue avec les textes sacrés, les religions, l'Histoire et le temps. ..
Tableau de chasse – Fernand Legros
Fernand Legros (1931-1983), est un marchand d’art américain d’origine française, qui fut condamné pour vente de faux tableaux dans les années 1970. Il est considéré comme un des plus grands fraudeurs du marché de l’art de la seconde moitié du XXe siècle.
La fabuleuse rançon
Un agent de la C.I.A., Ward Grant, avait été arrêté à Leipzig en 1971, puis transféré en U.T.S.S. et incarcéré dans le sinistre prison de Loubianka. ses tortionnaires veulent à tout prix lui faire préciser la nature de sa mission et l’amener à expliquer les relations qu’il entretenait avec un scientifique russe, serge Kobolinsky…
La malédiction de Manderley
J’ai révé l’autre nuit que je retournais à Manderley… Ainsi commence Rebecca, l’inoubliable roman de Daphné du Maurier immortalisé par le célèbre film d’Alfred Hitchcock. Manderley, c’est le magnifique chateau des Winter, toujours habité par le souvenir obsédant de Rebecca, la première femme de Maxim ; Manderley, ravagé par les flammes dans les dernières pages du roman. L’incendie n’était-il qu’un accident ? Quest-il advenu de Maxim et de sa nouvelle femme ? L’ombre maléfique de Rebecca sera-t-elle toujours un obstacle à leur bonheur ? Comme des millions de lecteurs, Susan Hill, l’une des plus grandes romancières anglaises actuelles, a longtemps été hantée par le chef-d’oeuvre de Daphné du Maurier. Recréant avec un talent étonnant l’atmosphère mystérieuse de Manderley, elle divient à son tour la douce Mme de Winter, la narratrice de cette fascinante histoire, pour nous dévoiler enfin dans La malédiction de Manderley , les secrets de Rebecca.
La musique des sphères
1795 : alors que la France révolutionnaire a mis à bas l’ordre ancien, Londres est secouée d’angoissants événements. Chaque nuit, des prostituées sont assassinées et un serial killer français hanterait les bas-fonds de la capitale anglaise. Employé au ministère de l’Intérieur, Jonathan Absey enquête. Une véritable gageure dans cette ville où nobles français exilés et espions de Paris se confondent. Des tavernes de White Chapel aux palais de la Tamise, Jonathan va suivre la piste d’une inquiétante société secrète qui lui fera découvrir les complicités de la Couronne d’Angleterre et de la France régicide. Une aventure sur fond de découvertes scientifiques qui le conduira aux frontières de l’érotisme, du crime et de la folie.
Les cavaliers du Veld
Afrique du Sud – Le cap de Bonne-Espérance ! Le bien nommé pour ceux qui abordent la pointe sud-africaine, ce 20 avril 1688. Des aventuriers ? Non. Des exilés. Des bannis. Pour la plupart huguenots, boutés hors de France après la révocation de l'édit de Nantes. Au début l'aventure leur est douce. Rien ne les rebute. Ni l'effort, ni la peine, ni la précarité de leur condition. Mais voilà qu'on veut les asservir ! Et ceux-là mêmes qui les ont attirés, les Intendants du Cap, avide,, et arrogants. A nouveau il faut partir. L'exode cette fois-ci. Vers Veld, où hommes et femmes, sous l'impulsion d'Alonse Joubert et de l'intrépide Barberine, affrontent la steppe et ses dangers. Des temps héroïques qui voient naître une nouvelle race, celle des Boers.
L’icône
Résisterez-vous aux pouvoirs de l'Icône ? Lorsque Matthew Spear, conservateur du Metropolitan Museum de New York, rencontre Ana Kessler, il est immédiatement séduit par l'impressionnante collection d'art grec que lui a léguée son grand-père. Notamment une précieuse icône que l'on pensait disparue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Vierge de Katarini, réputée pour ses pouvoirs extraordinaires et maléfiques. Mais l'icône disparaît de nouveau, réveillant les démons d'un passé auquel ni Ana ni Matthew ne sont étrangers. Des fantômes de la résistance grecque aux couloirs du Metropolitan Museum, entre mysticisme orthodoxe et traque des œuvres volées par les nazis, un suspense étonnant, exceptionnel de maîtrise. Dans la lignée de Ian Pears et de Dan Brown, un fascinant thriller à la croisée de l'art et de l'histoire.
Premier roman
Le premier roman de la fille naturelle de François Mitterrand. « Agathe était plutôt frivole, attirée par le plaisir en général, sensuelle et intellectuelle à la fois. Victor était sentimental, illogique, peut-être romantique. Parce qu'ils s'aimaient, ils avaient le droit de s'offrir mutuellement la liberté. »
Le bal du gouverneur
Au collège de Nouméa, Théa Forestier n'est pas une élève comme les autres. Elle a quinze ans à peine. Mais sous sa robe à smocks, son visage lisse et sa frange bien nette se cache un petit carnassier cruel. Son frère et elle s'aiment à la vie, à la mort. Avec Isabelle Demur, sa meilleure amie, elles veulent tout partager. Tout, tout de suite. Ivre de sensations nouvelles, elle joue la passion, la haine, la souffrance, la peur, le plaisir. Elle humilie son amoureux, terrorise Isabelle. Cachée derrière les bougainvillées, elle espionne sa mère qui, tous les matins, disparaît pour d'étranges promenades à cheval. Chronique tumultueuse du monde des colonies à l'heure où la IVe République agonise, le Bal du Gouverneur en restitue la violence, la sensualité et les sortilèges.
Louison ou l’heure exquise
Voilà un roman qui porte à merveille son titre : tout y est en effet exquis, pétillant, léger et frivole avec grâce. Dans une langue aussi déliée que la taille de son héroïne, Fanny Deschamps nous livre les premiers émois de Louison, la bâtarde du duc de Conti, ses premiers pas dans la vie, ses faux pas aussi, quelques années avant la Révolution française, dans le bruissement de la soie et l'éclat des perles.
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
L’élu
Directeur d’une fabrique d’explosifs, Siméon Bramberger appartient à cette race d’hommes énergiques à qui tout réussit : Pourtant, son bonheur est lentement miné par la maladie qui s’empare chaque jour davantage de son fils, Valère. A l’atmosphère de désespoir s’ajoute soudain la suspicion. Isabelle, la. jeune femme de Valère, trouve prétexte à s’absenter en même temps qu’un jeune ingénieur de l’usine. Valère a des doutes mais se refuse à les exprimer. Siméon, lui, obéit à l’indignation, il épie la jeune femme et découvrant la vérité provoqua le départ d’Isabelle et suscite chez Valére une haine que rien ne pourra désormais effacer: Alors commence pour Siméon le dur apprentissage de la solitude et du désarroi. Valère ne survit pas au départ d’Isabelle, et. Françoise son épouse, meurt de tristesse et d’ épuisement. Siméon tente d’obscurcir sa propre conscience et dans le long chemin de la perte de soi découvre le mystère de la foi.
Niet !
Fils d’industriel, Albert de Melville est entré dans la Résistance aux côtés des communistes. Lorsque l’Armée Rouge libère le camp nazi où l’ont conduit ses convictions politiques, Albert croit à la promesse d’un monde nouveau. Il se trompe. Interrogé par les Russes, qui l’emmènent à Moscou, il se retrouve sous les verrous. Les portes du Goulag se referment sur lui. Pourtant, une lueur brille encore dans la nuit qui vient d’engloutir Albert de Melville. Avant de disparaître, il a connu un amour bref et violent avec une jeune Française, Bulle, déportée elle aussi par les Allemands. De retour à Paris, Bulle lutte pour retrouver le disparu et obtenir sa libération, aidée par Marie, la mère d’Albert. Tandis que le dégel succède à la guerre froide, et que les Grands décident du sort des nations, un homme et deux femmes gardent le fol espoir de se retrouver un jour.
Le roman du Kremlin
Dressant ses murailles au cœur de Moscou, symbole du pouvoir absolu des tsars puis des dirigeants communistes, le Kremlin n’a cessé de fasciner et d’inquiéter. C’est qu’il est, depuis toujours, un lieu de mystères. Ses palais fastueux, ses sanctuaires, ses souterrains ont été les témoins des cruautés et des orgies d’Ivan le Terrible. Après la longue parenthèse de Saint-Pétersbourg, capitale à l’européenne voulue par Pierre le Grand, il incarne la dictature totalitaire et la paranoïa stalinienne. Jusqu’aux années 1990, il reste le point de mire des journalistes, diplomates et « kremlinologues », soucieux de décrypter les luttes de pouvoir derrière le masque impavide des Brejnev et des Andropov…
Le secret du temple
Au cœur des ruines millénaires de la Vallée des Rois, gît le corps sans vie d'un archéologue amateur. Chargé de l'enquête, l'inspecteur égyptien Youssouf Khalifa découvre bientôt un lien entre cette mort mystérieuse et l'assassinat, jamais élucidé, d'une touriste juive quinze ans auparavant. Malgré les mises en garde, il choisit de rouvrir ce dossier brûlant avec l'aide de l'un de ses homologues israéliens. Mais, sur les terres chargées d'histoire qui s'étendent du Nil à Jérusalem, remuer le passé peut rapidement vous entraîner vers des sables mouvants. Alors même que la menace terroriste est à son comble dans la région, l'investigation des deux policiers les mène sur la trace d'un antique et fabuleux trésor convoité par des individus prêts à tous les crimes et trahisons…
Balade choreïale
Azir : le premier monde habité découvert par l’humanité. Un monde à la technologie balbutiante, divisé en minuscules provinces. Bientôt, les hommes vont arriver en masse, avec leur savoir et leur réalisme économique, et menacer de changer le visage de la planète. Nerbrume, la gouvernante azirie, et Méline, ambassadrice du Conseil de l’humanité, vont-elles réussir à inventer un nouveau mode de coexistence ?
Boris Vian et moi
Elsa a vingt ans, des parents trotskistes et un grand amour en déclin. Le jour où on la charge de ranger la bibliothèque de Boris Vian, l’auteur fétiche de Louis, elle croit tenir une chance de le reconquérir, quitte à tomber amoureuse du mort, au détriment du vivant.
Le Principe du Geyser
C’est bien, les vacances. Quand le ciel est clément. Quand la mer est chaude. Et surtout quand on ne prend pas brusquement conscience que les pilotis sur lesquels on a érigé toute sa vie sont pourris jusqu’au coeur…