
Champignons vénéneux
Amanite phalloïde : champignon vénéneux qui, à son premier stade de croissance, ressemble à s’y méprendre à la boule-de-neige ou champignon de rosée… Pauvre Mrs. King! Elle n’avait pas su faire la différence… et elle en était morte. Un tragique accident qui endeuillait le village. Car ici, à Abbots Stacey, tout le monde aimait beaucoup Mrs. King. Oui, vraiment, une bien triste affaire… qu’on aurait fini par oublier s’il n’y avait eu cette lettre anonyme adressée à la police. Ainsi, l’empoisonnement n’était pas accidentel. Ainsi, une main criminelle avait placé les champignons vénéneux parmi les inoffensives boules-de-neige… Mais pourquoi? Mrs. King était une femme tellement charmante.
Eméraudes
97% de la population des émeraudes dans le monde vient de Colombie. Une grande partie est en réalité aux mains d’hommes d’affaires sans scrupules qui n’hésitent pas à tuer ou à pratiquer la corruption sur une grande échelle pour protéger leurs intérêts. Gérald Browne, l’auteur, est allé enquêter sur place, souvent au péril de sa vie, avant d’écrire ce roman extraordinaire. A la tête du trafic d’Émeraudes, se trouve un homme à la poigne de fer : Meno Sebastiano Argenti. Il dirige une organisation puissante surnommée “la Concession”. Dans ce monde brutal de chercheurs d’émeraudes, de trafiquants, de tueurs à gages, surgissent un aventurier, Joseph Wiley, joueur malheureux, et une riche héritière idéaliste, Lilian Holbrook, sympathisante de mouvements révolutionnaires. Tous les deux vont s’attaquer à l’empire de Sebastiano Argenti. De New-York à Mexico en passant par la cordillère des Andes, ils vont jouer une partie dangereuse contre les mercenaires de “la Concession” et l’armée colombienne compromise dans ce gigantesque détournement de fonds. Porté par un suspens et un humour féroce, ce récit où se mélangent la réalité et la fiction est mené tambour battant. De quoi inspirer le cinéma qui va en faire prochainement une superproduction.
L’Afrique trahie
Pour les Africains, aujourd’hui, l’Afrique est à prendre. Les constructions actuelles, mises en place avec l’indépendance, leur demeurent pour l’essentiel étrangères. Si certains dirigeants paraissent s’en accommoder, les populations, elles, demeurent frustrées et se rebellent. Car un Africain est un rebelle tant que ce qu’on lui propose n’a pas de sens à ses yeux, tant qu’il ne voit pas une lumière au bout de son tunnel. De là un immense désordre, et un néant idéologique qui commence à peine à se défaire. De là aussi une quête de tous les instants, incertaine, souvent courageuse, parfois, vue d’Europe, incompréhensible. L’espoir qu’avait fait naître, dans les années 60, l’accession à l’indépendance, a-t-il été trahi ?
Le livre s’ouvre avec les indépendances : Kaunda, Nyerere, Lumumba, Nkrumah, Sekou Touré, tous à la recherche d’une société où la tradition s’incarnerait dans un socialisme d’âge d’or. Dix ans plus tard les premiers rôles appartiennent à la C.I.A., à Mobutu ; et l’apartheid se poursuit. La parole n’a pas agi sur le cours de l’histoire. Jean-Claude Pomonti laisse écrivains et penseurs africains expliquer ce détournement : Henry Odera, philosophe kenyan : « On présente comme ”démocratie africaine” ce qui, dans tous les cas, est une dictature et l’on attend de la culture blanche qu’elle admette qu’il en est ainsi. Et ce qui est de toute évidence un processus actif de sous-développement (de-développement) ou un pseudo-développement est décrit comme le développement ; et de nouveau le monde blanc est invité à admettre que c’est du développement mais, naturellement, un ”développement africain”. »
Le bouchon de cristal
Quel intérêt peut avoir ce bouchon de cristal que tant de gens veulent posséder par tous les moyens, y compris le meurtre ? Le plus difficile dans une affaire, nous dit Arsène Lupin, souvent, ce n’est pas d’aboutir, c’est de débuter. En l’occurrence, par où débuter ? Quel chemin suivre ? Sans rien connaître, sans savoir quelle partie était jouée, quelles étaient les cartes et qui tenait l’enjeu, Arsène Lupin se jette au plus fort de la bataille. Mais l’adversaire se révèle très vite redoutable et Lupin est plusieurs fois renvoyé à la case départ. Le jeu sera impitoyable, le suspense poignant. Arsène Lupin, le gentleman-cambrioleur, l’éternel séducteur, l’insolent, réussira-t-il à déjouer les forces du mal et de la haine ?
Altered states
Edward Jessup, a neurophysiologist at the Harvard Medical School, relentlessly seeks the origins of human consciousness and, with the aide of an isolation tank and a hallucinogenic drug, regresses farther and farther into a proto-human state.
La composition d’histoire
S’Il fallait résumer ce livre en quatre mots — au risque de prouver, comme dit son auteur, qu’Il était Inutile d’en écrire davantage — nous dirions qu’Il montre comment on apprend l’Histoire sur la Terre… Comment on l’apprend, comment on ne l’apprend pas. Comment on la truque, comment on l’invente. Pour le savoir, Pierre Daninos a couru le monde, visité des lycées américains et des universités japonaises, interrogé des élèves italiens et des collégiens jamaïquains, rencontré des enseignants soviétiques et des historiens allemands. Un écrivain qualifié d’« humoriste » pouvait-il s’attaquer à un’ sujet aussi sérieux? Oui. D’abord parce que le rire prend souvent sa source dans le grave (un des seuls points comiques de notre époque : son sérieux); ensuite parce qu’il n’est pas de rire plus énorme, plus satanique que celui qui nous parvient des cavernes de l’Histoire. On aura donc tout loisir de sourire et de rêver en classe chez les autres en constatant, par exemple, que, pour les Turcs, Attila– ici fléau n° 1 devenu pesticide — est un pur héros après avoir été un enfant modèle; pour les Anglais, Jeanne d’Arc est une « robuste country girl battant n’importe quel homme à la course »; pour les Argentins, Hippolyte Bouchard et Jacques Liniers de Brémond sont les grands héros français; et que, pour les Américains, le combat des Curiace’s Brothers .et le Tennis Court Oath (serment du Jeu ,de paume), prennent une coloration particulière.
Cimetières sans tombeaux
Initiateur de la Résistance tropézienne, fondateur de la célèbre “Brigade des Maures”, Gilbert-Dreyfus, appelé par la suite à exercer ses activités dans toute la zone Sud occupée, et désormais devenu Gilbert Debrise, allait être arrêté par la Gestapo, incarcéré et déporté au camp d’extermination de Mauthausen. C’est son témoignage, très personnel, sur les mœurs, les exécutions, tortures et autres actes de la sauvagerie nazie, ainsi que sur l’organisation d’une Résistance clandestine – en deux mots sur la vie et la mort à Mauthausen et à son Kommando d’Ebensee qui constitue l’essentiel de ce récit, dont le style concis et la sobriété n’excluent ni l’horreur quotidienne ni l’émotion contenue… Réquisitoire implacable et dramatique, quoique çà et là teinté d’un humour ubuesque, suivi d’un épilogue (le procès des criminels de son camp, où l’auteur fut appelé à témoigner) et, en annexe, de quelques poèmes composés en déportation. Médecin des hôpitaux de Paris, agrégé, professeur de clinique endocrinologique de notoriété internationale, le Docteur Gilbert-Dreyfus, membre de l’Académie de Médecine, est, entre autres distinctions, médaillé de la Résistance avec rosette et grand officier de la Légion d’honneur.
Natalia
Satovka, un village perdu au coeur de la Sibérie, on croit encore aux malédictions et aux sortilèges. Ainsi nul n’oserait franchir le seuil de la maison hantée depuis 150 ans par la comtesse Albina. Pourtant Tassburg, le jeune ingénieur venu de la ville, décide de s’y installer, et chacun pense qu’il n’en ressortira pas vivant. En pleine nuit, Tassburg est réveillé par une jeune fille qui prétend s’appeler Natalia. Poursuivie par un-homme, fuyant à travers la taïga, elle se cacherait depuis plusieurs jours dans la maison. Devant sa beauté peu commune, Tassburg tombe passionnément amoureux. Mais la mystérieuse et farouche Natalia n’est-elle pas le fantôme de celle qui fut assassinée là jadis, la comtesse Albina Igorevna?
Marie la jolie
Ce n’est pas la première fois qu’une prostituée publie ses souvenirs. Mais c’est la première fois qu’une « femme » qui a fait le « voyage » dans les réseaux de la traite des Blanches, raconte son aventure… Après avoir débuté, à l’âge de dix-sept ans, sur le trottoir de Marseille, Marie a « fait » les Amériques, avec les « hommes de la remonte ». De 1928 à 1931, elle a « travaillé » en « maison » ou en « casita » à Rosario, Cordoba et Buenos Aires. Puis, c’est la Colombie, le Venezuela, et Rio de Janeiro. En 1937, elle épouse, à Marseille, Dominique Paoleschi, qui a été mêlé à la terrible vendetta Stefani-Marini à Pigalle. À la Libération, Paoleschi ouvrait – à Marseille – un luxueux cabaret, le « Paris-Montmartre », et retirait sa femme du trottoir. Deux ans plus tard, il ouvrait une « maison » à Saïgon, qu’il fit tenir par Marie jusqu’à la fin de la guerre d’Indochine. Peu après, il réinvestissait ses capitaux dans une « maison » à Biskra, que Marie allait également diriger jusqu’en 1962. Avec son mari, Marie a fréquenté les figures les plus célèbres du Milieu : Venture Carbone, Lydro Spirito, les frères Guerini, Joseph Marini, le capitaine des Corses de Paris, Ange Salicetti, François Lucchinacci, successeur de Carbone dans le cœur de Manouche, etc. Son récit constitue un extraordinaire document sur l’âge d’or de ce monde marginal.
Le coup de Sirocco
Paul Narboni se souvient de son enfance heureuse à Oran en Algérie avant de quitter le pays suite aux événements de 1954. Avec sa famille, il arrive alors à Marseille avant de monter à Paris. Epicier, son père Albert va devoir s’adapter à ce nouveau pays. Paul est alors adolescent : c’est le temps des premiers amours. La famille rencontre d’aimables gens qui se révéleront être des escrocs. Ensemble, ils vont malgré tout s’intégrer peu à peu et s’habituer à leur nouvelle vie…
L’illusion orgueilleuse
Rares sont les êtres qui choisissent dans la liberté complète de leur conscience la voie du sacerdoce. Ils y sont souvent poussés par des parents qui ne se rendent pas compte exactement de la gravité de leur influence.
L’auteur analyse le trouble et l’angoisse qui assaillent Jacqueline Dubrulier, exhortée par sa soeur Agnès et leur tante à entrer dans la vie religieuse alors qu’elle doute d’avoir la vocation.
Agnès veut suivre la même voie ; elle connaîtra les luttes des âmes tourmentées qui se sont jetées hors du chemin tracé pour elles et qui s’obstinent dans leurs erreurs… par orgueil.
Pour l’une comme pour l’autre, deux hommes surgiront dans leur vie…
A l’ombre du cœur
Pour échapper à la misère, Mme Sambreron oblige sa fille Sylvane à contracter un étrange mariage : il s’agit d’épouser un moribond qui veut priver de son héritage un parent indigne. Très vite, Sylvane se retrouvera donc libre et riche ! Le mariage a lieu. Mais la guerre de 1940 vient d’éclater. Mme Sambreron est tuée sous un bombardement. Sylvane, blessée, reste de longs mois inconsciente, à l’hôpital. Guérie, malgré d’innombrables recherches elle ne trouve pas trace de son mari. Désemparée, sans ressources, elle se réfugie ici; dans la ferme de sa vieille nourrice. Un jour, les deux femmes hébergent un jeune pensionnaire aux activités mystérieuses, Charles Ramon. Froid et indifférent, l’inconnu, peu à peu, s’humanise. Puis c’est l’amour. Un amour impossible. Sylvane n’est-elle pas mariée ? Lui aussi, d’ailleurs, porte une alliance. Qui est Charles Ramon ?
Une nouvelle mission attend les Conquérants de l’impossible remonter le temps jusqu’en 1490 à Milan, pour savoir si Léonard de Vinci a mis au point la formule du transport de l’énergie solaire. L’illustre inventeur doit leur donner sa réponse en personne. Mais Serge, Thibaut et Xolotl ont à peine débarqué que les problèmes s’accumulent : Léonard est absent, Thibaut se fait provoquer en duel, Serge est assommé. Quand il se réveille, il ne se souvient plus de rien. Et, bien pire, on lui a volé sa ceinture d’autinio, seule capable de le faire revenir dans notre présent. Dans un mois, il sera bloqué au XVe siècle pour toujours.
Julien des fauves
Dans une Europe enfin confédéré, mais démunie, en proie au tumulte et à une menace extérieure, un homme apparait, fils présumé d’un artisan modeste du nord de la France. : Julien Mahé. A ses côtés, ou plutôt à ses flancs tant il paraît humain, marche une poignée de filles et de garçons. En face d’eux, un pouvoir rigoureux, impitoyable. Et, pour arbitrer ce duel, en spectateur impuissant, une société européenne hébétée par ses propres révoltes, en proie à la folie et à la peur. Apparitions télévisées, violences, campagnes de calomnie, meurtres, rien n’arrête Julien Mahé, dans sa dénonciation et son message de fraternité. Vers lui, venus de toute l’Europe, ils accourent par centaines, bientôt par milliers. Alentour, la nature s’en mêle, la terre craque en Méditerranée… Le pouvoir s’inquiète, l’Eglise s’interroge. Qui est réellement Julien Mahé ? D’où lui viennent ce magnétisme et d’autres pouvoirs, plus étranges encore ? Julien est-il celui qu’on attendait ? Dans les cinquante dernières pages, alors que devant cinq cents millions de téléspectateurs le voile semble se lever de façon dramatique sur ce jeune homme étrange, le mystère rebondit encore avec la personnalité d’une enfant de six ans, Maya, qui ne le quitte plus jusqu’à ce dernier jour…
L’adoration perpétuelle
Voici l’homme autour de la quarantaine. En ” cet âge ingrat, qui réduit souvent au désarroi les êtres vulnérables “, le narrateur se voit dévoré par une meute de tentations à la fois pathétiques et incompatibles. La tentation de l’adultère, la tentation de la vie mondaine ou de la gloire, le héros semble d’abord les repousser au profit d’une vie familiale. Mais il ne traverse cette étape que pour subir la tentation du luxe, et celle du parricide. Chacune est si vive qu’on ne sait plus si en fin de compte Guillet l’écarte et y résiste ou bien s’il y succombe. Viennent alors la tentation de la vie monastique, et puis celle du suicide. Entre tant de routes, laquelle choisira-t-il demain ? Il ne cesse d’osciller de l’une à l’autre, et toutes l’appellent avec une égale ferveur. Au long d’un itinéraire aussi imprévu, le narrateur, hors d’haleine, poursuit la quête d’un salut : il cultive une adoration perpétuelle pour sa propre existence et pour l’œuvre d’art en laquelle il s’efforce de la transfigurer.
L’éthologie appliquée s’intéresse au comportement des animaux dans leur milieu habituel et en interaction avec l’homme. Les modèles étudiés sont variés : animal de rente, de compagnie, de laboratoire, de sport ou encore animal sauvage, et même entomofaune. Depuis peu, l’approche s’est étendue aux comportements humains. L’éthologie appliquée répond à de multiples préoccupations sociétales, telles que le respect du bien-être animal, la préservation de l’environnement et de la biodiversité, la durabilité des systèmes de production, l’aménagement du territoire ou encore l’amélioration de la santé humaine. Cet ouvrage vise à faire connaître cette jeune discipline scientifique. Il s’adresse à un large public : biologistes, enseignants et étudiants mais aussi professionnels de l’élevage, de l’agronomie, de l’industrie pharmaceutique et vétérinaire, gestionnaires de la faune sauvage, spécialistes du marketing et de l’éducation, et membres d’associations œuvrant pour le bien-être animal.
Taiwan – République de chine
Cet ouvrage est une réédition numérique d’un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d’origine.
Tout a été dit sur le déroulement et les hommes de la révolution russe et rien sur leur vie quotidienne. Entre l’assassinat de Raspoutine, l’abdication du tsar au début de 1917 et l’insurrection d’octobre, se déroulant parmi les canonniers ivres, des demoiselles de téléphone qui s’évanouissent, comment vivent les gens ? Que pensent-ils ? Que disent-ils ? Quels sont leurs attitudes, leurs moeurs, leurs amours, leurs loisirs, leurs faims, leurs rêves ? Il fallait un jour aborder ces évènements trop longtemps « sacralisés » par l’amour ou l haine, avec un oeil neuf, s’attarder au « jeu » du populaire plus qu’à sa « mission », s’attacher davantage au « théâtre de la rue » qu’aux influences des émigrés, se rapporter à la magie des mots plus qu’à la politique chez un peuple longtemps opprimé, encore analphabète à 80%. Ainsi, tandis que Kerenski se fait porter comme un pape au-dessus de la foule, la naïveté des petites gens, qui se voient bientôt libérés de la guerre et de la misère, explose en mille manifestations inédites : « stock-car » gigantesque, chasse aux prétendus tireurs de toits, banquets où l’on mange « gras », parades égalitaires précédées d’ »Egéries » et de « Libertés éclairant le monde » !… Mais Lénine survient ! Dès lors, le bref été d’une Russie bourgeoise va être effacé par le mécanisme implacable, mis au point par une petite équipe, dirigée par un homme génial réclamant la « paix immédiate », la « terre aux paysans », « le pouvoir aux soviets ». Ce seront maintenant les terribles labours de l’hiver 1917-1918, de gigantesques explosions d’idées, des cohortes de gens affamés de pain et d’espoir qui vont bientôt écouter Maïakovski leur crier : « Nous sommes ceux que la nuit phtisique a vomis. »
Les Gringos – Viva la revolucion !
Pete, le brun, est un hors la loi, grand spécialiste du maniement des explosifs. Chett, le blond, est un aviateur et un dandy. Tout les sépare. La marche tonitruante de l’Histoire – en l’occurrence la révolution mexicaine du début du siècle (qu’anime une sidérante brochette de héros, et de canailles) – en a décidé autrement. L’amitié, parfois, réunit des contraires qui font de beaux feux d’artifice (spécialité mexicaine).
La petite Fadette
Dans le pays, on l’appelait la petite Fadette, car elle avait la taille d’un farfadet et les pouvoirs d’une fée. Comme sa grand-mère, elle guérissait les hommes et les animaux. Landry, l’un des jumeaux de la ferme voisine, tombe amoureux d’elle. Mais l’amour d’une sorcière est mal vu dans cette famille, et il rend malade de jalousie Sylvinet, l’autre besson. Après La mare au diable, et François le Champi, c’est le troisième roman champêtre de George Sand. Elle y exprime tout ce que la vie lui a appris. L’apparence des êtres ne compte pas, il faut percer l’écorce. La richesse des filles ne fait pas leur bonheur et l’amour est difficile à construire. Son désir inassouvi est là, aussi, d’un amour qui durerait toujours. La petite Fadette illustre le grand dessein de George Sand : enseigner le respect de Dieu, de la nature, de la sagesse, de l’amour. Comme il marchait la tête basse et les yeux fichés en terre, il sentit quelqu’un qui lui tapait l’épaule, et se retournant il vit la petite-fille de la mère Fadet, qu’on appelait dans le pays la petite Fadette, autant pour ce que c’était son nom de famille que pour ce qu’on voulait qu’elle fût un peu sorcière aussi. Vous savez tous que le fadet ou le farfadet, qu’en d’autres endroits on appelle aussi le follet, est un lutin fort gentil, mais un peu malicieux. On appelle aussi fades les fées auxquelles, du côté de chez nous, on ne croit plus guère. Mais que cela voulût dire une petite fée, ou la femelle du lutin, chacun en la voyant s’imaginait voir le follet, tant elle était petite, maigre, ébouriffée et hardie. C’était un enfant très causeur et très moqueur, vif comme un papillon, curieux comme un rouge-gorge et noir comme un grelet.
Pour la première fois en Livre de Poche une véritable encyclopédie culinaire pratique, complète, moderne, abondamment illustrée de photos en couleurs; Conçue et réalisée sous la direction de Françoise Burgaud, elle contient les principes essentiels, les conseils et les recettes réunis dans la série, désormais classique de La Cuisine de A à Z. Autour d’un thème déterminé, chaque volume présente l’essentiel de ce qu’il faut savoir pour réaliser sans difficultés, en toutes occasions, les recettes les plus simples ou les plats les plus raffinés.
La cuisine régionale , Les pays de Loire
Françoise Burgaud est auteur d’ouvrages pratiques et traductrice. Elle écrit également sous le pseudonyme Françoise Touraine.
Guide du protocole des usages
Nous savons tous dire bonjour, merci ou excusez-moi et non pas :je m?excuse. Cela ne suffit pas toujours. Comment prendre congé discrètement mais sans brusquerie ? S?exprimer sans monopoliser la conversation ? User des titres administratifs ? Choisir la formule finale d?une lettre ? Placer des invités de marque ? Chacun se pose, un jour ou l?autre, ces questions dans sa vie professionnelle ou privée. Et nous sommes à tout moment jugés sur notre façon de parler, de nous tenir, d?être trop effacés ou trop sûrs de soi? Auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet, artisan du nouveau protocole officiel de la République, Jacques Gandouin nous initie avec humour et bon sens à l?art subtil et combien utile de la courtoisie, dans l?entreprise ou en voyage, dans le grand monde ou? au volant.
La Côte d’Ivoire aujourd’hui
Partez à la découverte de la Côte d’ivoire grâce à ce guide de voyage qui vous racontera à la fois l’histoire, la sociologie et la géographie du pays. Richement enrichis d’images et de cartes.
L’enfant miroir
Toute vie humaine en contient plusieurs, compartimentées, cloisonnées, aveugles les unes aux autres. C’est à la recherche d’un de ces fragments – ses dix premières années – d’une gravité décisive, que se consacre Robert André. Avec une admirable minutie, le romancier construit patiemment son document autobiographique sur un rythme destiné à mettre en valeur les scènes capitales du passé. Son enfance, dans le quartier du Val-de-Grâce, à Paris, s’écoule d’abord auprès de ses parents d’origine modeste, puis auprès de sa grand-mère, concierge du côté des Gobe-lins. Il souffre d’asthme et de cent complications pulmonaires qui aiguisent violemment sa sensibilité et sa clairvoyance. Il adore sa mère, déteste et redoute son père. Il atteint ainsi l’âge de dix ans. Cette étape correspond à la fin dramatique d’une part de lui-même, au début d’une autre.
Le corsaire suivi de Lara
Conrad, écumeur des mers, corsaire redouté, n’a qu’une seule haine, les Turcs en la personne de Seyd Pacha, et un seul amour, Medora sa compagne. L’assaut du palais, la prise du harem sont autant de faits d’armes; mais hélas, Conrad est fait prisonnier et condamné à d’atroces supplices. Il sera sauvé par la favorite du Pacha qui s’est éprise de lui secrètement Piraterie, amour, misanthropie, la grande révolte de Byron, l’absolu de la liberté sous fond de cape et d’épée.
Le sang de l’espoir
L’incohérence, la peur qui se répandent de nouveau sur l’univers me donne le sentiment d’avoir vécu l’avenir. Il faut écouter le message du sang de l’espoir, récit intime et témoignage exceptionnel de la force de l’esprit, capable, même dans l’horreur, de forger des raisons d’espérer et de croire en l’homme. L’extraordinaire destin de Samuel Pisar incarne le triomphe de la vie sur toutes les entreprises qui s’acharnent à l’éteindre.
Y a quelqu’un
Cela commence par un simple fait divers : Clément Volgré, marginal faussement repenti, ivrogne et velléitaire, remonte les Champs-Elysées avec sa compagne, Nina. Soudain, l’implosion d’une vitrine de téléviseurs, dans une galerie marchande, provoque la disparition de Nina. La jeune femme n’est pas blessée, mais s’est bel et bien volatilisée, comme aspirée vers ailleurs. Alors commence pour Clément une longue errance dans le Paris des promoteurs et du béton, une dérive alcoolique où la quête de la femme disparue se confond avec celle de la ville détruite. Les réapparitions intermittentes d’une Nina bizarrement changée, un tube de rouge à lèvres aux caractères indéchiffrables, des téléviseurs qui n’en sont plus tout à fait : autant d’indices qui mettent Clément sur la piste d’un complot de vaste envergure.
Véritable odyssée que certains ont comparé à Guerre et Paix Les orages de la guerre qui fait suite au Souffle de la Guerre, dont voici le tome 1, commence en décembre 1941 avec Pearl Harbor et se termine avec la victoire finale des alliés.
La puissance militaire des U.S.A.
1979 – Encyclopédie visuelle. 271 pages. Nombreuses photos et illustrations en noir et blanc et en couleurs, dans et hors texte.
Une armée dont la stratégie, les structures et les techniques de pointe se mesurent au niveau de la planète.
« La puissance réelle des forces US se mesurera à leur capacité de concevoir la meilleure stratégie possible » (Général Stilwell)
La source perdue
En 1944, dans un couvent près de Paris, les religieuses élèvent tant bien que mal les enfants qui leur sont confiés, des orphelins, des petits juifs qu’il faut cacher. Elles recueillent aussi leurs consœurs en déroute et des prêtres en fuite.
Carnet de bord d’un flic
A travers ce roman, le lecteur découvre un commissaire aux méthodes uniques. Bien qu’écrit en 1979, certaines choses ne changent pas…
La barrière Santaroga
Gilbert Dasein est un jeune et brillant psychologue de l’université de Berkeley. On lui demande un rapport sur la vallée de Santaroga, dont les habitants semblent résister à l’implantation d’un magasin. Dans ce petit monde, il n’y a ni fous ni délinquants, mais quelque chose doit porter malheur aux étrangers : deux enquêteurs ont déjà été tués accidentellement.
Le corbillard de Jules
Il s’agit juste d’une petite histoire, la suite aux Combattants du petit bonheur qui fut couronné Renaudot en 1977. On y retrouve bien sûr le héros, le conteur inlassable qui nous rapporte l’aventure du pauvre Jules Ribourdoir, mort au champ d’honneur sur le front de Lorraine en septembre 1944 et que son papa, patron boucher de son état, ramène dans sa vieille camionnette à gazogène afin de lui donner une sépulture décente dans le caveau familial à Gentilly.
Un jour, le 1er janvier 1900, sept enfants naquirent en sept lieux différents du monde. Le premier, Allen Roy Gallway, né à San Francisco, était le fils d’une blanchisseuse et d’un marin. Le deuxième, Lee Lou Ching, vit le jour à Wushi, un village proche de Shanghai. Son père était paysan, sa mère mourut en lui donnant naissance. Le troisième était une fille, Anna Spasskaia. Ses parents habitaient Saint-Pétersbourg où son père était ingénieur dans une grande usine métallurgique. Le quatrième, Karl Merminger, naquit dans une famille bourgeoise de Munich. Le cinquième et le sixième étaient des filles. L’une, Sarah Berelovitz, avait pour père un marchand juif de Varsovie. L’autre, Dolorès, fille d’une Indienne de La Paz morte au moment de l’accouchement, fut adoptée par un père jésuite. Le septième, Serge Cordelier, était le fils d’un professeur de physique au Collège de France. Sept enfants, le même jour, le premier jour du siècle. Que vont-ils devenir au fil des ans ?
Malika
Comme Valérie, l’héroïne du pavillon des enfants fous, Malika et son frère Wielfried sont très jeunes. Elle a dix ans, lui en a quinze. Comme Valérie aussi, aucun parent ne s’occupe d’eux. La mère est morte et le père apparaît de temps en temps pour donner de l’argent. Pourtant ils sont heureux dans cet appartement du boulevard Malesherbes qu’ils ont meublé eux-mêmes car ils s’aiment, d’un amour trop parfait que les adultes saccageront.
Le fond du problème
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Scobie vit dans un petit comptoir colonial de la Sierra Leone avec sa femme Louise. Mais tant d’années de mariage ont eu raison de la passion et la perte de leur fille âgée de neuf ans a laissé Louise inconsolable. Lorsque celle-ci décide de partir pour l’Afrique du sud, Scobie se retrouve seul et fait la rencontre de la jeune Helen : il en tombe aussitôt éperdument amoureux.
Dickie-Roi
Dans ce roman, c’est tout un monde que nous peint Françoise Mallet Joris, le monde du show-business qui reste pour beaucoup d’entre nous si mystérieux. Qui est Dickie-Roi? L’Archange de la chanson, celui qui chante l’amour, annoncent les affiches. Cheveux blonds saupoudrés d’argent, visage angélique, à peine apparaît-?il sur? scène que la salle tout entière lui adresse des cris qui sont comme des prières.
Tout de suite un mystère s’accomplit et la cérémonie sacrée commence.
Pélagie-la-Charrette
Chassée par les Anglais en 1755, une veuve, devenue esclave en Géorgie, décide de revenir en Acadie avec ses enfants. Rejointe par d’autres exilés, son odyssée de toutes les amours, de tous les dangers, durera dix ans. De Charleston à Baltimore, en passant par les marais de Salem, Pélagie et son peuple croiseront les Iroquois, connaîtront la guerre d’Indépendance américaine, souffriront la haine des protestants de Boston et un hiver rigoureux avant de regagner leur Terre promise. On ne sait ce qu’il faut admirer le plus de cette épopée : la langue d’Antonine Maillet, ce français ou l’héroïsme d’une femme incarnant le courage de nos lointains cousins. Une certitude cependant : par son humour, sa ferveur, Pélagie-la-Charette est un chef-d’œuvre à rire et à pleurer.
Un classique de la bande dessinée animalière humoristique. Au début des années 70, Christian Godard, le scénariste, et Mic Delinx, le dessinateur, ont créé un monde qu’il est impossible de trouver sur une carte, mais dont les principaux habitants, de Joe le tigre à Gros Rino, nous ressemblent beaucoup.
Jugurtha-4- L’ile de la résurrection
Jugurtha, accompagné de Chabrias, décide d’emmener ses compatriotes numides, ainsi que des Gaulois, vers de nouvelles terres pour s’établir et vivre en paix. Très vite cette nouvelle société s’installe sur un île abandonnée, chacun trouvant sa place et sa fonction, tous heureux. Un jour pourtant débarquent des bateaux vikings, eux aussi là pour trouver refuge. Bien que cela commence mal les deux communautés vont très vite devenir amies grâce aux bons soins de Chabrias et de la belle Svannée. Pendant ce temps là Chabrias découvre une étrange ville, abandonnée elle aussi, qui semble surgir d’une autre époque. Quels secrets se cachent derrière ces murs ?
Bob Morane 26 – L’empreinte du crapaud
La jeune fille avançait vers le marais comme poussée par une force irrésistible.
On pouvait à présent distinguer l’étrange visage de l’énigmatique batelier qui semblait l’attendre dans la brume.
Soudain superstitieux comme tous les Ecossais, Ballantine eut un mouvement de recul :
— Ah ça, commandant, est-ce que ce serait…
— La mort, fit Bob Morane. Non, Bill, tu sais bien que la mort porte une faux. Or le guignol qui s’avance vers nous tient une gaffe.
Une nouvelle fois le redoutable rire monta dans la nuit. Chacun de ses coassements résonna tel un coup de gong.
Morane et Bill passèrent à l’action.
L’herbe rouge
Serait-on heureux si l’on obtenait sur-le-champ ce qu’on désire le plus au monde? La plupart des gens répondent oui, le sénateur Dupont aussi.
Wolf, quant à lui, prétend que non. Pour le prouver, il va chercher l’objet des vœux du sénateur: un ouapiti.
A la suite de quoi, le sénateur Dupont tombe dans un état de béatitude qui ressemble fort à de l’hébétude. Bien que le sénateur Dupont ne soit qu’un chien, ce spectacle déprimant accroît encore la mélancolie de Wolf.
Vivre doit être autre chose qu’une oscillation de pendule entre cafard et sotte félicité. Pour en avoir le cœur net, Wolf utilise la machine qu’il a inventée avec l’aide de son mécanicien Saphir Lazuli.
D’une plongée à l’autre, qu’apprendra-t-il… et où plonge-t-il?
C’est le secret de L’Herbe rouge, qui est aussi celui de Boris Vian – sous le travesti de l’humour noir, il met en scène ses propres inquiétudes avec la frénésie d’invention burlesque qui l’a rendu célèbre.
Le corsaire amoureux
Mais qu’est-ce qui fait courir François Castel ? Qu’est-ce qui le fait bondir à pied, à cheval, et en voiture – et en bateau, donc ! – d’Hendaye à Paris, de Bordeaux à Londres, de Cork à Porto, de Plymouth à Ouessant ? Son sang basque et sa prodigieuse vitalité, certes ; son attirance irrésistible pour la mer, ensuite ; et enfin, dès l’instant qu’il la voit dans la fleur de ses quinze ans, son amour pour la blonde Anne-Marie du Bois de la Roche. Il est moins aisé qu’il n’y paraît de vivre paisiblement avec ces passions-là, surtout dans la France de la Révolution et de la Terreur. Et, en vérité, rien n’est moins paisible que la vie de François, corsaire et amoureux, sur le chemin de qui surgissent ennemis sournois et amies inconditionnelles, aristocrates et filles de joie, Bleus farouches et Blancs fanatiques – sans compter les navires ennemis dont il faut s’emparer, sauf à être pris par eux. La gloire l’attend, et la fortune, et l’amour d’Anne-Marie. Mais que d’obstacles il lui faut franchir, notamment les mois de captivité odieuse sur les pontons ou dans les forteresses britanniques, et les rebuffades inopinées d’une amoureuse entêtée, et attachée à ses vignes de Saint-Émilion autant que lui l’est à la mer. Pour le tirer de ces mauvais pas, il a son courage, son audace, son intelligence astucieuse… Au fil de ces pages, vous ferez connaissance avec – parmi bien d’autres l’ambigu cocher Cossonade, la merveilleuse Suzon-la-Rieuse, l’aristocratique et aimable grand-mère d’Anne-Marie, et l’Anglais George Clyde, ivrogne et débauché… et beaucoup de jolies femmes… Nul doute que, comme elles, vous vous éprendrez de François Castel, le corsaire amoureux.
Une femme seule
À l’époque où les hommes marchent sur la Lune, où l’on construit – en deux mois – un gratte-ciel à la Défense, une vieille malédiction – venue du fond des âges – frappe encore les mamans-célibataires, qui restent des femmes en marge. « Cette ségrégation finira-t-elle un jour ? » se demande Dominique, l’héroïne de Une Femme seule. Son amour, elle le donne à Anne, sa fille qu’elle veut protéger, et aussi à Claude, le père
Le Cheval de Feu, ce « signe » de l’astrologie chinoise, Yves Lortais voudrait le faire sien, traverser son siècle comme un coursier que rien n’arrête.
Un tout autre destin attend cet homme déchiré entre ses ambitions de soldat et sa fragilité d’éternel adolescent – deux êtres qui ne cesseront de se battre en lui au long d’une étonnante carrière : guerre d’Algérie, essais nucléaires du Pacifique, missions secrètes en Asie…
Vingt ans après, sa femme, restée en France, compte-t-elle encore pour lui ? Il ne peut l’oublier et pourtant il s’est épris, follement, de Tiane, une princesse laotienne.
La rejoindra-t-il dans l’enfer d’un maquis où elle mène contre les Viets un combat sans espoir ?
Deux mois après avoir été répudiée par Louis VII, Aliénor d’Aquitaine épouse Henri II Plantagenêt. L’année suivante, celui-ci devient roi d’Angleterre : l’Aquitaine est dans la corbeille du sacre. Donnée aux Anglais par une femme, la plus grande et la plus riche des provinces rentrera dans le royaume de France grâce à une autre femme:Jeanne d’Arc. trois siècles plus tard. Entre-temps, deux guerres de cent ans coupées de pause. Du Guesclin, Talbot, le Prince Noir, Cuning qui fonda Pau, Stain, Dunois, La Hire, et tous les forts en lame de l’époque se battent pour l’Aquitaine. Convoitée par tous, l’Aquitaine connaît alors un essor économique sans précédent. L’Angleterre est pour elle un formidable marché:laine, fer, viande, pastel de Toulouse, blé mais surtout vin (à Son apogée, le trafic est très supérieur à celui d’aujourd’hui). Ainsi, et pour longtemps, le bourgeois est anglophile et le noble vassal. La présence des vainqueurs de Crécy ou d’Azincourt est plus difficile à supporter pour le petit peuple qui parfois se révolte. Le sentiment national finira par s’imposer. Mobilisant au mois d’octobre contre le roi de France, le Prince Noir se voit répondre que s’il veut des soldats, il lui faut faire la guerre hors temps des vendanges, et nul ne se présentera sous sa bannière. En 1453, les soldats français rentreront dans Bordeaux, acclamés par le peuple et honnis par les commerçants qui perdent le fabuleux marché anglais.
Pangolin
Alan Pritchard has been a loser all his life. The opportunity to kidnap Rod Kiley, Southeast Asia’s chief CIA operative, provides his last opportunity to be some sort of success. Filled with venomous hatred for Kiley (code name: Pangolin), Pritchard goes to work on his plan. PANGOLIN is great suspense fiction. It also provides an inside look at the seamy side of life in Hong Kong and other parts of Southeast Asia. The reader feels the sticky heat of August in Kowloon and the awful crowding of the Hong Kong backstreets, riddled with drug traffic and prostitution. This panorama of packed humanity provides an excellent backdrop against which Pritchard and his men play out their desperate game.
