Couverture toile – Depuis que son lieutenant français l’a abandonnée, Sarah est montrée du doigt par les villageois puritains de Lyme Regis qui la jugent irrémédiablement déshonorée et menacée de folie. Seul Charles Smithson ose l’approcher, fasciné par son impénétrable mystère. Pour la voir, il brave le scandale, met en péril ses fiançailles, risquant son bonheur et bouleversant tout le village. // Ce livre a été adapté au cinéma avec les acteurs Meryl Streep et Jeremy Irons
Une femme (Camille Claudel)
C’est grâce à ce livre, enfin réédité, que nous a été révélée la vie extraordinaire de Camille Claudel. Sœur aînée de l’écrivain Paul Claudel, Camille a connu en tant que femme et en tant qu’artiste, un destin hors du commun. A la fin du siècle dernier, une jeune fille de dix-sept ans qui veut être sculpteur, c’est inconcevable, voire scandaleux. Or, Camille se lance dans l’aventure à corps perdu. Jusqu’au jour de 1883 où elle rencontre Auguste Rodin. Le Maître accepte de la prendre comme élève ; bientôt il deviendra son amant. Suivent quinze années d’une liaison passionnée et orageuse d’où Camille sortira épuisée, vaincue… Elle mourra en 1943 à l’asile de Montdevergues, après un terrible internement qui aura duré trente ans, laissant au jugement de la postérité une œuvre considérable, d’une rare puissance et d’une originalité visionnaire.
L’Automne dans le Printemps
Ce recueil regroupe six nouvelles composées par Ba Jin dans les années 1930 : La pluie, La digue Su, A la fonte des neiges, Une nuit sous la lune, Un cœur d’esclave et L’automne dans le printemps. Les personnages : de jeunes intellectuels progressistes, révoltés contre l’ancienne société, à la poursuite de l’amour, de la démocratie, de la liberté, et de simples gens du peuple aussi, avec leurs difficultés et leurs drames. Pureté du langage, intensité des sentiments, profondeur psychologique, et cette tonalité poétique et triste, typique des œuvres de Ba Jin à cette époque : tout ici témoigne que l’écrivain n’est pas seulement un maître du roman, mais un nouvelliste hors pair.
Les fontaines du paradis
Né en 1917 en Angleterre. Journaliste scientifique et auteur de romans de science-fiction mondialement célèbre. 2001 — L’Odyssée de l’espace, Les enfants d’Icare, Avant l’Eden, Rendez-vous avec Rama … // Lorsque Vannevar Morgan arrive à Taprobane un jour de l’an 2142, cet ingénieur de génie — à qui la Terre doit déjà le Pont qui unit l’Europe à l’Afrique — est tout entier tendu vers un nouveau projet. Il veut construire un immense Transporteur Spatial qui, grâce à un réseau de cristal de diamant, reliera la Terre à l’Espace, sera comme un escalier menant aux étoiles. Ce sera le début de la civilisation interplanétaire. Un obstacle demeure. Il n’y a pour le Transporteur qu’un seul site d’implantation possible : le sommet de la Montagne Sacrée de Taprobane. Et là, dans un monastère, des moines prient depuis un temps immémorial… L’ingénieur et le vénérable gardien du lieu s’affrontent. Le dynamisme de la science contre la foi inébranlable, la technologie conquérante contre la sagesse sans armes…
Henri IV
Dans la mémoire des Français, Henri IV est le seul roi à n’avoir connu aucune disgrâce. Sa mort l’a auréolé d’une indestructible popularité et son règne est vite devenu l’auberge espagnole de notre histoire. Le Gascon caustique méprisant la peur, l’homme d’action ennemi des parlottes, le bon vivant, l’homme de la poule au pot, le Vert-Galant sûr de ses conquêtes : autant d’images d’Epinal que Jean-Pierre Babelon réajuste sans parti pris ni complaisance, pour expliquer le phénomène Henri IV.Le 1er août 1589, assiégeant Paris en pleine rébellion, Henri III, victime d’un attentat, murmure à celui qui sera demain Henri IV :« Vous voyez comme vos ennemis et les miens m’ont traité. Il faut que vous preniez garde qu’ils ne vous en fassent autant. » Le dernier des Valois disparu, Henri de Navarre devient roi d’une France déchirée par les guerres de la Ligue, où la monarchie traverse un de ses pires moments.Cinq ans sont nécessaires au premier Bourbon pour ouvrir les portes de la capitale, quatre autres pour apaiser les armes et les consciences. Il ne lui reste que douze ans pour créer, avec l’aide de Sully, un Etat moderne : l’économie, l’agriculture, l’urbanisme, l’université, il n’a de cesse de tout réorganiser et de continuer la tradition monarchique séculaire, comme s’il avait su que peu de temps lui était octroyé pour accomplir sa tâche.Pour Henri IV, ce célibataire mal marié, qui se reconnaissait trois plaisirs, la guerre, la chasse et l’amour, la plus grande joie fut sans doute la naissance du dauphin, le futur Louis XIII. Il avait alors 48 ans. Après avoir rétabli l’unité de son royaume et assuré le « bien-être de ses peuples », il fondait une nouvelle dynastie. Le fils de Jeanne d’Albret pouvait-il rêver d’une plus belle destinée ?Au bout du compte, un caractère et un comportement peu ordinaires, un pragmatisme et un relativisme qui tranchent vigoureusement sur les mentalités de l’époque, et un esprit qui nous est étrangement proche.
La surdité est un état pathologique de l’audition caractérisé par une perte partielle ou totale de la perception des sons. Lorsque la perte est totale, il s’agit d’une cophose, parfois appelée anacousie. Le terme hypoacousie est synonyme de surdité, bien que parfois réservé aux cas où la perte de l’audition est partielle. Ce livre fournit plus de 100 conseils aux deux millions de Malentendants vivant en France.
Le chat dans tous ses états
Quarante millions aux États-Unis, sept en France, les chats sont partout, et notre terre est leur planète, monde secret, familier, parallèle, inconnu, dont Jean-Louis Hue entreprend de faire le tour avec la fascination d’un pèlerin fanatique. Voici « le chat dans tous ses états », poils longs et poils courts, couverts de cocardes ou d’électrodes, sentant le foin, l’ambre ou la misère, chats fous et chats trop sages, chats d’intérieur et chats de cimetière, chats de race et chats de gouttière, chats chassant, chats couchant, chats enfuis, l’auteur leur cavale aux trousses, visitant les salons d’exposition, les muséums, les galeries d’art, sautant d’un laboratoire à un affût, d’un boudoir mondain à quelque taudis surpeuplé.
Lady Chatterley’s lover
Lawrence’s frank portrayal of an extramarital affair and the explicit sexual explorations of the central characters caused this controversial book, now considered a masterpiece, to be banned as pornography until 1960.
The flame trees of Thika
En Anglais – In an open cart Elspeth Huxley set off with her parents to travel to Thika in Kenya. As pioneering settlers, they built a house of grass, ate off a damask cloth spread over packing cases, and discovered—the hard way—the world of the African. With an extraordinary gift for detail and a keen sense of humor, Huxley recalls her childhood on the small farm at a time when Europeans waged their fortunes on a land that was as harsh as it was beautiful. For a young girl, it was a time of adventure and freedom, and Huxley paints an unforgettable portrait of growing up among the Masai and Kikuyu people, discovering both the beauty and the terrors of the jungle, and enduring the rugged realities of the pioneer life.
Frères d’armes
Ils étaient trois légionnaires: Morgan, l'éternel rebelle, Riss, l'Alsacien, rescapé de Stalingrad, Tiercelin, l'ancien des Brigades Internationales. Ils s'étaient perdus en 1945, en Europe, sur les Sentiers de la Guerre. Ils se retrouvent, en mars 1948, au bord de cette route de jungle où a commencé la vraie guerre d'Indochine. Ce soir-là, dans la fureur du combat, chacun d'eux va découvrir une raison personnelle de se battre. Pour Morgan, ce sera Chantuk, une plantation du Laos à laquelle il rendra vie. Pour Riss, Thi Ba, la paysanne tonkinoise à travers laquelle il épousera l'Asie. Pour Tiercelin, N'guyen Binh, le sanguinaire général viêt-minh, le borgne qui mourra misérablement abattu par les siens. De Saigon à la R.C. 4, du Mékong au Plateau Moï, Morgan, Riss et Tiercelin, ces frères d'armes, poursuivent leur destin d'hommes emportés par le cours inexorable de la guerre d'Indochine…
La déchaîne
D’avril à octobre 1981, Galia tient un journal ou elle note, au fur et à mesure, ses découvertes, son émancipation sexuelle, ses déchaînements. Jeune fille de « bonne famille », intelligente, jolie, pleine de curiosité, de santé et d’humour, elle quitte à dix-huit ans ses parents, sa province natale et découvre un Paris insolite. Hôtels de luxe, clubs privés, lieux secrets, jardins obscurs… Tout un monde sexuel, autrefois interdit, s’ouvre à elle. A chaque nouvelle expérience, elle se découvre et s’interroge : que signifie cette pulsion irrésistible qui la pousse sans cesse au plaisir ? Pourquoi cherche-t-elle encore et ailleurs des sensations nouvelles ? Pour y voir plus clair, elle décide de commencer une psychanalyse, mais les psychothérapeutes qu’elle rencontre l’amènent de surprise en surprise.
Sept dames de qualité
C’est la première fois qu’un auteur féminin tire de l’oubli combien immérité où elles étaient plongées, des femmes belges en avance sur leur temps. En 1840, une intellectuelle, Irénée Pirmez, apprend le grec et le latin pour instruire ses enfants. Elle se passionne aussi bien pour la vie des saints que pour les tables tournantes chères à Victor Hugo. Isabelle Gérard nous raconte son histoire et celles de six autres « dames de qualité » : Anna Van Doren, Cécile de Meeus, Jane de Launoy, Isabelle Blume, Andrée de Jongh et Colette d’Ursel … toutes aussi passionnantes et intéressantes les unes que les autres.
1572-1588: années « venteuses et tracasseuses » où catholiques et protestants continuent de s’entredéchirer. Quittant de nouveau son château périgourdin, le huguenot Pierre de Siorac retrouve Paris où il devient le médecin, puis l’agent secret d’Henri III. Mûri, mais non vieilli, Pierre va découvrir, au cours de périlleuses missions, les menaces qui guettent le royaume, à l’heure où l’ambitieux Philippe II d’Espagne arme contre le roi de France le bras du duc de Guise, chef redouté de la Ligue…
Orpheline, Jeanne a été recueillie par l'aimable baronne Marie-Françoise de Bouhey et vit dans son château du pays de Dombes. Nous sommes le 1er avril 1762. Jeanne a quinze ans. Elle est très belle: une splendide chevelure blond de seigle, de larges yeux mordorés… et elle est follement amoureuse du docteur Philibert Aubriot, un homme marié de trente-cinq ans, fou de botanique, avec lequel elle a couru dans la campagne et qui lui a donné sa passion des plantes. Dans ce temps de la fin du règne de Louis XV où le plaisir de vivre est une religion, Jeanne au cœur tendre, au corps gai, nous entraîne de la province à Paris, ce Paris du siècle des lumières où elle va rencontrer des personnages célèbres fascinants et où sa beauté et son esprit vont faire des ravages. Elle découvrira aussi qu'on peut aimer passionnément deux hommes en même temps… La Bougainvillée, un roman d'amour, de meurs et d'aventures, vivant, savoureux, sensuel, rempli de personnages pleins d'esprit et de passions.
Taisez-vous Elkabbach !
En 1970, il devient présentateur du journal télévisé de la première chaîne. En 1972, il rejoint la deuxième chaîne pour y occuper la même fonction jusqu’en 1974, tout en animant le magazine Actuel 2. En 1974, il présente la tranche d’information de midi de France Inter, puis il est successivement, à partir de 1975, rédacteur en chef de France Inter, rédacteur en chef à la direction de l’information de Radio France, et directeur de l’information d’Antenne 2 en 1977. En particulier, il commente le couronnement de Jean-Bedel Bokassa, empereur de Centrafrique en décembre 1977. En octobre 1979, il écarte Claude Sérillon de la présentation de la revue de presse de la chaîne dans laquelle ce dernier avait traité l’affaire des diamants de Bokassa9. De 1977 à 1981, il anime différentes émissions dont Cartes sur table avec Alain Duhamel.
850 jours pour abattre René Lucet
Depuis son arrivée à Marseille, le 5 novembre 1979, 850 jours auparavant, René Lucet, patron brillant et dynamique de la Caisse primaire centrale d’assurance maladie des Bouches-du-Rhône, livre une bataille sans merci. La nuit qui s’achève – ce 8 mars 1982 – a emporté avec elle ses dernières raisons de vivre. Écœuré par la veulerie d’une société à laquelle il a consacré depuis son plus jeune âge le meilleur de lui-même, blessé à mort par les attaques abjectes, ignobles, d’un adversaire infâme ; abîmé, brisé par les longues et amères réflexions qui, durant toute cette nuit folle, ont emporté ses ultimes espoirs, René Lucet se suicide. […] Malgré l’immense retentissement de ce suicide qui a pesé très lourd lors des dernières élections cantonales (fin mars 1982), les Français, même les mieux informés, n’ont pas encore perçu le nombre et la gravité des questions qu’il soulève, l’étendue des vraies découvertes faites par Lucet.
Pour rétablir la vérité
Non achevé au moment du décès de son auteur, il a été mis en ordre et publié selon les souhaits de Pompidou par sa veuve, Claude Pompidou et par Jean-François Saglio. Le titre Pour rétablir une vérité n’a pas été choisi par l’auteur lui-même et est un extrait des premières pages de la partie sur mai 1968. Il expose dans l’introduction une conception d’un pouvoir solitaire où le président après avoir écouté les avis décide au final seul.
La fabuleuse rançon
Un agent de la C.I.A., Ward Grant, avait été arrêté à Leipzig en 1971, puis transféré en U.T.S.S. et incarcéré dans le sinistre prison de Loubianka. ses tortionnaires veulent à tout prix lui faire préciser la nature de sa mission et l’amener à expliquer les relations qu’il entretenait avec un scientifique russe, serge Kobolinsky…