La valse des mensonges
Lindsay, journaliste de mode londonienne, veut changer de vie. Elle décide donc de renoncer une fois pour toutes à son amour secret pour Rowland McGuire. Son voyage aux Etats-Unis, et sa liaison avec Colin, un ami de Rowland, l’aideront peut-être à tourner la page… A New York, Natasha Lawrence est sur le point de craquer. La star de cinéma, ex-femme du célèbre metteur en scène Tomas Court, est harcelée par un dangereux pervers, qui menace sa famille. Pour lui échapper, elle emménage au Conrad, une résidence haut de gamme garantissant la sécurité de ses habitants. Le soir de Thanksgiving, Lindsay et Natasha se retrouvent au Conrad. Un terrible drame se prépare dans l’ombre. L’heure a sonné de payer le prix des mensonges passés.
Décor sur Porcelaine
La céramique est un art du fond des temps qui n’a jamais cessé d’intriguer l’homme ; elle est le fruit d’une passion que l’auteur nous communique ici avec ferveur et professionnalisme. Frises et motifs guident le lecteur à travers les époques et les traditions de chaque pays – terre cuite, faïence, Art nouveau et l’amènent à une réflexion où passé et présent ne cessent de se mêler. Des photographies en couleurs, des fiches techniques et de nombreux dessins légendés permettront aux peintres de tous niveaux d’approfondir les étapes qui président à l’élaboration des modèles.
Nous ne connaissons bien souvent que le nom des reines de France, princesses étrangères mariées par politique, silhouettes figées dans le cérémonial de la cour, vouées à un éternel second rôle quand elles ne sont pas publiquement bafouées par les maîtresses de leur royal époux… Simone Bertière fait revivre ici, avec en toile de fond la Renaissance et ses admirables châteaux, quelques-unes de ces figures trop souvent dédaignées par les historiens. De l’habile Anne de Bretagne à la très politique Catherine de Médicis, en passant par des figures pathétiques comme celle de Jeanne de France, boiteuse et répudiée à l’issue d’un procès honteux, nous découvrons ce que fut le dur métier de reine. Dans l’ombre du pouvoir royal, ces « vies entrelacées » témoignent aussi, à leur façon, de la condition féminine dans la France de l’Ancien Régime.
L’enfant léopard
Il faut sauver la reine ! Alors que dans sa cellule, Marie-Antoinette se prépare à mourir, partout des hommes et des femmes complotent. Alors que toute la ville tressaille et chante, qu’on se presse sur le parcours pour voir passer l’Autrichienne, pour se taire ou crier sa joie… Au fond de ces mêmes ruelles ou au coeur des catacombes, les fidèles se regroupent et s’agitent. Il faut sauver la reine ! Mais qui est cet enfant léopard qu’il faut retrouver avant que l’aube ne se lève sur l’échafaud ? Qui est ce jeune métis à la peau maculée de blanc ; silencieux et sage, cet inconnu que tout Paris semble poursuivre désormais entre les gargotes, les fiacres, les tripots et la guillotine ? Cet enfant si cher au coeur de la reine, les inspecteurs noirs Ed Cercueil et Fossoyeur Jones le protègent, pistolet à la main. Ce fils sans mère, on le côtoie, on le devine, on l’enlève : on ne compte plus ses assassins. Daniel Picouly nous lance dans une quête effrénée, au coeur de la Terreur. Une cavalcade follement romanesque où l’on croise la princesse de Lamballe et le docteur Seiffert, Olympe de Gouges, des conspirateurs, la du Barry, le nègre Delorme, Mme Roland, tout un peuple qui gronde… Et, quelque part dans la ville, une mère attend : qui est-il donc, cet enfant léopard ?
Garçon manqué
Dans les années 1820, la petite Sheridan a été élevée comme un garçon manqué par un père veuf qui lui fait mener une vie d’errance à travers l’Amérique. Devenue enseignante dans une institution pour jeunes filles fortunées, elle doit accompagner en Angleterre une élève qui va rejoindre son fiancé. C’est alors que le vie de Sheridan va être bouleversée d’une façon aussi singulière qu’imprévisible. » Les personnages de mes romans sont toujours des hommes et des femmes courageux, loyaux, intègres, attentionnés et souvent pleins d’humour » dit l’auteure, Judith McNaught. On a découvert cette romancière en France avec » Tourbillons » et » L’Amour en fuite «
Femmes en danger
Deux femmes, amies de surcroît, attirées par le même homme… Une situation potentiellement explosive ! Journaliste reconnue à Londres, Gini Hunter est rentrée brisée d’un voyage en Bosnie. Hantée par le souvenir de ce qu’elle a vu, angoissée pour la sécurité de son amant, resté là-bas, elle ne serait pas loin de sombrer sans le soutien de son amie Lindsay. La quarantaine épanouie, rédactrice de mode au Correspondent, Lindsay se débat entre ses responsabilités de mère célibataire et les exigences de son travail, singulièrement compliqué par l’arrivée d’un nouveau venu au journal : Rowland McGuire. McGuire, qui poursuit une enquête sur le trafic de drogue dans le milieu de la mode, a besoin des compétences de Gini et de Lindsay afin d’avancer dans ses recherches. Mais chacune a de très bonnes raisons pour refuser de l’aider… Et il faut la mort par overdose d’une jeune fille et la disparition d’une autre, enfuie avec un dealer, pour convaincre les deux amies de lui prêter main-forte. Une enquête difficile de Londres à Paris en passant par Amsterdam. Une enquête dangereuse aussi, à mesure que le désir se révèle et que les sentiments viennent tout bouleverser. Suspense, amour et danger sont les maîtres-mots de ce formidable roman, mené tambour battant par une Sally Beauman qui s’impose comme une grande dame de la littérature féminine.
Un sous-marin sans equipage
Un sous-marin nucléaire soviétique l’Admiral Gortchky fait route vers la côte Est des Etats-Unis. Porteur d’une » arme » dont l’emploi pourrait changer le sort du monde. Soudain, un mal étrange frappe les membres de l’équipage qui succombent les uns après les autres. Le Commandant, le capitaine de vaisseau Kojine, réussit à poser son bâtiment sur un haut-fond du sud de l’Islande. Avant de sombrer à son tour dans l’inconscience, a juste le temps de larguer une bouée radio-émetteur qui va diffuser, sans désemparer, un Message de détresse. Immobilisé et pour ainsi dire sans défense, ce Léviathan de 25 000 tonnes devient ainsi un enjeu considérable pour les Américains et les Russes, qui dépêchent aussitôt leurs escadres vers la zone. Que dissimule, en effet, ce sous-marin ? De quelle mission redoutable était-il donc investi ? Embarqués sur un submersible doté d’équipements hyper-sophistiqués et arrivés les premiers sur lieux, deux agents des services secrets français tentent de s’introduire à bord.
Mémoires de Napoléon
A Sainte-Hélène, Napoléon a dicté des souvenirs à ses compagnons d’infortune. Leurs récits, précieux, sont frappés d’une double tare : le besoin de construire une légende et celui, inlassable de faire de la propagande. Après avoir établi la version officielle de sa vie, le souverain déchu, pour lui, a éprouvé le besoin d’écrire la vérité : les Mémoires de Napoléon sont une espèce d’Anti-mémorial de Sainte-Hélène. L’exilé s’y livre sans détour. Le fil de sa vie lui sert de prétexte à des mises en perspectives originales, à des confidences émouvantes et à une admirable collection de commentaires, notamment sur les hommes, le gouvernement, le rôle du prince, sur son temps ou sur la France. Napoléon, en faisant parvenir son manuscrit à un homme de confiance, lui avait prescrit d’attendre six ou sept générations pour le livrer à la pâture du public. C’est donc nous, gens de la fin du XXe siècle, qui avons le privilège et la joie d’en être les premiers lecteurs. Il y a dans ce récit, prévient l’auteur, davantage de vérité que d’exactitudes. Il y a surtout une lucidité et une modernité tellement troublantes, une fraicheur tellement intacte qu’on pourrait croire le livre écrit aujourd’hui. Il y a surtout une élévation qui, au delà de leur dimension romanesque, pourrait bien faire de ces Mémoires, comme avant eux La Guerre des Gaules, un classique du millénaire qui va commencer.
Nana
Dans les dernières années du Second Empire, quand Nana joue le rôle de Vénus au Théâtre des Variétés, son succès tient moins à son médiocre talent d’actrice qu’à la séduction de son corps nu, voilé d’une simple gaze. Elle aimante sur scène tous les regards comme elle attire chez elle tous les hommes : tentatrice solaire qui use de ses charmes pour mener une vie de luxure et de luxe, de paresse et de dépense. Grâce à elle, c’est tout un monde que le romancier parvient à évoquer, toute une époque et tout un style de vie. Ce neuvième volume des Rougon-Macquart est une satire cinglante des hautes sphères perverties par une fête qui ruine le peuple et détruit les valeurs.
Un enfant trop curieux
En plein midi, la Rolls du prince Kamoul est braquée par une bande armée. L’enlèvement du riche marchand d’armes libanais devant son domicile de l’avenue Foch a eu un témoin malencontreux : Valentin, treize ans, un gamin de Paris déluré et fou de voitures de luxe, qui a fait l’école buissonnière pour guetter la limousine de ses rêves. Il aurait beaucoup à dire, Valentin. Mais il préfère ne pas se vanter de son escapade. Du reste, qui le croirait ? pas son père, coiffeur dans un salon voisin. Peut-être Jo, la belle journaliste, une cliente du salon ? Quant au commissaire Leclère, chargé de l’enquête, il est inaccessible. La police n’a pas d’indices et Valentin se pose des questions. Pourquoi Jo ne les prend-elle pas au sérieux ? Quels sont ses liens avec son voisin, le joaillier Jack Gavin ? Les grandes personnes sont décidément bien mystérieuses. Dans ce Paris cher à Joffo, il y a du Léo Malet revu et corrigé par l’œil futé de Valentin, héritier de tous les gamins qui font les quatre cents coups sur le pavé de la capitale.
Agates et calots
Des millions de lecteurs ont été bouleversés par l’aventure de jojo, qui en 1942 échangeait son étoile jaune contre un sac de billes, et quittait Paris avec son frère, fuyant les nazis. Mais Joseph Joffo n’avait pas raconté l’enfance de jojo et Maurice, avant la tempête. Les voici dans ce Montmartre d’avant-guerre, vadrouillant par les rues, vibrant aux chansons de Charles Trenet, rêvant d’Amérique. Du salon de coiffure paternel à la « maison de campagne » de Freinville, des premiers bonheurs du cinéma au premier chagrin d’amour, revit toute une enfance. Est-ce parce qu’on la lui a volée que Joseph Joffo parvient à nous la restituer avec autant d’émotion, de gaieté, de justesse ? Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Couper cabèche
Quand je débarquai à l’aéroport international Mohamadou do Santo de Massomba, je ne doutais pas du succès de ma mission. N’en déplaise aux services spéciaux de Mozart, je ne ferais qu’une bouchée du Likembé, ce petit pays pétrolier rongé par la corruption, le népotisme et les conflits ethniques. J’allais réveiller tout un peuple endormi par les mensonges de ses dirigeants et livré pieds et poings liés à la convoitise des multinationales. J’avais un atout maître dans la manche : l’amitié de Macias Lebango, le grand écrivain likembais, unanimement respecté pour son talent et sa probité. Grâce à nous, on allait voir ce qu’on allait voir, des têtes allaient tomber. Des têtes sont tombées, en effet mais à l’heure où je vous parle, je ne suis pas sûr que la mienne soit encore bien solidement attachée à mes épaules. Il me semble qu’elle flotte, ma tête, entre cauchemar et réalité, dans la touffeur d’une ville dévastée par d’improbables milices aux noms des piranhas et de gremlins et bercée chaque nuit par le chant des grenouilles jaunes. D’ailleurs, « likembé » n’est pas un nom de pays, mais celui d’un instrument de musique, au demeurant peu adapté à l’interprétation de Mozart.
Guide de survie en société
Comment survivre à une gaffe monumentale, sauver les meubles lorsque vous êtes pris à mentir effrontément ou à ricaner au sujet de la grosse dame, là devant son mari, comment ne pas se liquéfier sur place quand vous échouez lamentablement à raconter une histoire censée être drôle ou que vous renversez votre verre sur la robe de la maîtresse de maison. Nous avons tous connu ces moments terribles où la terre s’arrête de tourner et où tous les regards se braquent sur vous, comme si vous étiez un effroyable crétin ce qui est faux ! Dans pareille situation, un seul moyen de s’en sortir : le mot d’esprit. Et ce livre en fourmille, proposant des centaines d’excuses toutes faites aux situations les plus embarrassantes de la vie en société. Ces 4 grands moments de solitude sont traités ici avec toute la distance et la savoureuse retenue de l’humour anglais.
Mon siècle
Poète, romancier, auteur dramatique, mais encore sculpteur et dessinateur, Günter Grass (né en 1927) est l’une des plus grandes figures intellectuelles allemandes du XXe siècle, récompensée par le prix Nobel de littérature en 1999. Un prix couronnant l’obstination, l’intensité et la richessed’uneœuvre. AvecMon siècle, ce vingtième qu’il aura traversé aux deux tiers, Grass a pris le parti de raconter ce qu’a été pour les Allemands, à ses yeux, le XXe siècle. Ce sont ainsi cent brèves histoires une histoire par année), à commencer par la participation allemande aux expéditions contre la Chine. Autant de récitshabités par un personnage, dans lequel l’auteur plonge aisément, variant les procédés de composition, pour rendre compte de son point de vue, mêlant la mémoire collective à sa mémoire personnelle, jouant sur les temps, les rencontres, parfois réelles, parfois imaginaires, multipliant les clins d’œil, les allusions. À la fois un exercice de style et un témoignage remarquable. Céline Darner
Le complot des Matarèse
Six hommes et une femme, de nationalités diverses, répondent à une mystérieuse invitation dans une somptueuse propriété corse. Aucun n’est là de son plein gré : mais leur hôte s’est montré parfaitement renseigné sur les délits ou malversations de chacun. Bien vite, ils vont comprendre la raison de leur présence à cette singulière réunion. De l’industrie aux banques, de l’informatique aux médias, des couloirs de la Maison-Blanche à ceux du Vatican, ils disposent chacun de pouvoirs ou de capitaux immenses. Il ne s’agit plus que d’unir leurs forces pour s’assurer la domination mondiale. Ils n’ont pas le choix : ils sont tous des Matarèse.
Charming Billy
En Anglais – Billy Lynch’s family and friends have gathered at a small Bronx bar. They have come to comfort his widow and to eulogize one of the last great romantics, trading tales of his famous humor, immense charm, and unfathomable sorrow. As they linger on into this extraordinary night, their voices form Billy’s tragic story and their mourning becomes a gentle himage to all the lives in their small community fractured by grief, shattered by secrets, and sustained by the simple dream of love.
L’homme idéal
Un métier en or elle dirige un hebdomadaire, une famille aimante, des amis aux petits soins : à trente-quatre ans, Francesca aurait tout pour être une femme parfaitement heureuse. Une seule chose lui manque : un bébé. Décidée à ne plus fondre en larmes à la vue du moindre landau, Francesca se met sérieusement en quête de l’homme idéal. Pour découvrir que l’espèce semble en voie de disparition. Il y a bien Jack Allen, le séduisant patron du journal rival, mais celui-ci sort tout juste d’un divorce tumultueux et ne répond pas vraiment aux critères du père parfait. Autre candidat possible, que lui présente Henrietta, sa meilleure amie : le docteur Lawrence Westcott, directeur d’une clinique. Au début, ce dernier semble bel et bien être l’homme de la situation. Jusqu’à ce qu’il découvre que Francesca est peut-être plus attachée à son journal et à son père vieillissant qu’à lui-même. Et c’est ainsi que, incapable de choisir entre les deux hommes, Francesca se voit un beau jour contrainte de répondre à LA question : lequel des deux est le père de l’enfant qu’elle porte ? Une comédie à l’anglaise, pleine de vivacité et de fraîcheur, saluée par le Sunday Express comme étant « à l’image de son auteur : drôle, chaleureuse et passionnée.
Charles Trenet
Si la chanson française devait porter un nom, elle s’appellerait Charles Trenet. Les refrains éternels de ce grand monsieur sont aujourd’hui des classiques que tout le monde connaît, que tout le monde fredonne. Fou chantant ou zébulon facétieux, roulant des yeux sur les scènes du monde entier, poète tendre et délicat d’un quotidien merveilleux, symbole absolu de l’éternelle jeunesse. Cet enchanteur aura traversé le siècle (tout le siècle !) en s’amusant. Pascal Bussy, critique musical, retrace la très longue saga de cet artiste complexe, fantasque, unique en son genre, aujourd’hui partie intégrante de notre culture et de notre patrimoine.
La couleuvrine
La citadelle de Cléricourt se rendra-t-elle aux troupes anglaises qui l’assiègent ? Le sage Faber et son fils, l’insupportable petit Lucio, vont-ils finir par s’entendre ? Comment le commandant anglais, l’énorme et grotesque Exmoor, parvient-il à battre Faber aux échecs ? Jeté en prison pour avoir allumé la mèche de la couleuvrine, pourquoi Lucio en est-il triomphalement libéré ?
Diane lanster
Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Un don, cependant, qu’il a rageusement développé en rééduquant lui-même sa main malhabile : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé. Rien de plus équivoque, en vérité, que l’intérêt dont on le dorlote, toujours aux frontières de la B.A. et de la pitié. Les rencontres quotidiennes, les promenades, les dimanches à la campagne, les vacances à Porquerolles, le concours des Arts déco passé ensemble, tout est prétexte à nourrir des illusions, même quand Nadine, amie de Diane, et Noël, ex-« protecteur » de Thierry au lycée, viennent compliquer jusqu’au tragique, le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé. Deux ans après il se souvient et raconte à Diane comment il l’a aimée. Corrosive et grinçante, l’ironie de Jean-Didier Wolfromm colore ce roman d’une cruauté singulière ; le talent y décape les lieux communs. Après tout, pourquoi les handicapés physiques seraient-ils bons ? Mais au-delà de l’âcreté du ton, voulue, défensive, on entend aussi le chant d’une tendresse, le silence des aveux, la romance pudique, vibrante, d’une passion comme on n’en rencontre plus guère. Classique autant qu’insolite, {Diane Lanster} est en effet le portrait d’une certaine génération bourgeoise, peut-être l’une des dernières. Presque un livre d’histoire en somme, si l’on écrivait celle des sentiments.
A la maison blanche
Président des Etats-Unis de 1988 à 1993, George Bush débute son mandat dans le climat d’une opposition bipolaire entre deux superpuissances et quitte la Maison Blanche alors que la guerre froide a pris fin. Assisté de Brent Scowcroft, il nous livre ici les coulisses de sa présidence et nous fait pénétrer dans le secret des réunions de travail, des sommets et conférences internationales, des tractations et des affrontements entre les différentes puissances. Leur travail ne prétend pas à l’exhaustivité mais se concentre sur les événements majeurs des années1989-1991, marquées par la fin de la guerre froide, l’effondrement du bloc soviétique, l’unification de l’Allemagne, la guerre du Golfe. Si George Bush et Brent Scowcroft nous font revivre ces moments de l’intérieur, l’ouvrage n’est pas le recueil de leurs souvenirs et anecdotes, ni de leurs réflexions personnelles. Leur travail se construit sur de multiples sources, pour la plupart inaccessibles au public qui vont de la Bibliothèque présidentielle Bush (qui recèle notamment les documents du National Security Council) aux journaux personnels de George Bush. Et derrière les événements se sont aussi les portraits de leurs autres acteurs (François Mitterrand, Helmut Kohl, Mikhaïl Gorbatchev, Boris Eltsine) qui se donnent à lire. George Bush nous livre ici un document inédit, massif, dans lequel il explique son exercice du pouvoir et ce qu’il a voulu construire pendant son mandat.
Encore une danse
Ils forment une bande d’amis: Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha. Ils ont grandi ensemble à Montrouge, banlieue parisienne. Ils ont habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Lorsqu’ils sont devenus adultes, leurs vies ont pris des tournants différents mais leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres.
Inconnu à cette adresse
Une longue et solide complicité unit Max et Martin, deux associés marchands d’art. en 1932, Martin retourne vivre en Allemagne, tandis que Max, juif américain, demeure en Californie. Je crois que Hitler est bon pour le pays, mais je n’en suis pas sûr, lui confie bientôt Martin. Un sombre pressentiment envahit Max à mesure que son compagnon espace leur correspondance. L’Histoire aura-t-elle raison de leur amitié ?
Une trahison amoureuse
Durant l’été 1925, un homme et une femme se rencontrent devant une vitrine de la rue de la Paix. Elle s’appelle Madeleine, elle est chanteuse lyrique. Il est capitaine dans l’aviation, il s’appelle Numa. Entre la jeune femme ambitieuse et le bel officier aux mille conquêtes, c’est aussitôt l’amour fou, absolu, dévorant. Mais le refus de Numa, après trois années de bonheur, de lui donner un enfant va briser l’harmonie. Une infidélité passagère de Madeleine, déçue, précipite son amant dans les affres de la jalousie, puis du désespoir. Il survivra : on peut, hélas, aimer plusieurs fois. L’écrivain romantique d’Un héros de passage,de L’homme déchiré d’Elle n’était pas d’ici, conte avec une grande sensibilité et une finesse dignes de Fitzgerald cette histoire d’une obsession qui détruit un amour né pour être éternel.
Nicolas Eymerich, inquisiteur
L’épitaphe de l’authentique Nicolas Eymerich, dominicain nommé Inquisiteur Général d’Aragon en 1357, évoque sa personnalité : prédicateur de la vérité, inquisiteur intrépide, docteur de premier ordre. Sous la plume de Valerio Evangelisti, le magister Eymerich, détective d’une redoutable efficacité, doté d’un tempérament implacable, enquête sans faillir sur les phénomènes aberrants. Le premier volet de ses aventures décrit sa fulgurante accession au plus haut des pouvoirs de son temps. Grâce à une conviction aussi manichéenne qu’inébranlable, l’Inquisiteur combat sans vergogne ce qu’il ne comprend pas, car il doit faire face à des apparitions dans le ciel et des naissances monstrueuses qui effraient les villageois. Au XXIIe siècle, un vaisseau envoyé dans le passé à la recherche d’une mystérieuse relique religieuse rate sa cible et se retrouve à proximité du lieu où officie l’Inquisiteur, tandis qu’à notre époque, un jeune homme nommé Frullifer tente, tant bien que mal, de défendre une thèse révolutionnaire sur une science énigmatique : la psytronique.
La nuit du 7è jour
Rick, ethnologue spécialisé dans la tradition vaudou, et Angelina, d’origine haïtienne, forment un couple enlisé dans la routine, l’indiffèrence, parfois même le ressentiment. Aujourd’hui, de retour après trois mois passés en Afrique, Angelina ne supporte plus l’atmosphère de leur appartement de Brooklyn. C’est comme si une odeur de renfermé, de moisi, qui ne présage rien de bon, régnait autour d’elle. Lorsque, au détour d’un geste banal, Angelina est assaillie de visions lancinantes et macabres, elle sait que le Mal est là, tout près d’elle, à ses pieds, dissimulé sous le plancher. Ce ne sont que les prémices d’un long cauchemar. Un thriller terrifiant qui prend le lecteur à la gorge pour ne plus le lâcher.
Espèces protégées
Nous n’irons plus au bois », se lamente l’inspecteur Wexford en traversant la forêt de Framhurst, bientôt rasée pour construire une déviation. Mais les écologistes se mobilisent manifestent pour empêcher la disparition de la forêt et des espèces rares qui la peuplent. Alors qu’ils cherchent à protéger des terriers, ils découvrent le cadavre d’une jeune femme en état de décomposition avancée. L’enquête connaît un rebondissement inattendu lorsque la propre femme de l’inspecteur Wexford est mystérieusement enlevée. Comme toujours chez Rendel, le suspense magistralement orchestré se double d’une dimension sociologique, et Espèces protégées est aussi une belle réflexion sur les enjeux de l’écologie.
Dis, papa, l’amour c’est quoi ?
Dis papa, est-ce qu’on peut aimer deux personnes en même temps ? Comment on fait pour que l’amour ne meure pas ? Où se trouve la source de l’amour ? Ne pas confondre passion amoureuse et amour passionné, ne pas occulter non plus la fête des corps, les désirs d’enfants, comprendre la multiplicité des sentiments et l’existence d’un terrorisme amoureux… Autant de sujets sensibles que Jacques Salomé évoque en apportant des éléments de réponse à ses enfants – et aux autres – sans préjugé ni gêne. Plus qu’un outil, Jacques Salomé nous propose un ouvrage subtil, sans faux-fuyant, qui remet en place quelques idées reçues en donnant à chacun la liberté de penser et d’aimer. Pour démystifier sans empêcher le rêve.
L’île des esclaves
Des naufragés jetés par la tempête dans l’île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d’échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l’esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l’esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d’usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance.
Trois contes
Je me souviens d’avoir eu des battements de coeur, d’avoir ressenti un plaisir violent en contemplant un mur de l’Acropole, un mur tout nu (celui qui est à gauche quand on monte aux Propylées). Eh bien ! je me demande si un livre, indépendamment de ce qu’il dit, ne peut pas produire le même effet. Dans la précision des assemblages, la rareté des éléments, le poli de la surface, l’harmonie de l’ensemble, n’y a-t-il pas une vertu intrinsèque, une éspèce de force divine, quelque chose d’éternel comme un principe ?
Little Bang
Mais qu’y a-t-il donc, là-dedans, de tellement important ? insista lou en pointant un doigt tremblant vers le ventre de l’Eternelle. Que voyait-elle à travers le vêtement de la peau, qui justifiait qu’elle négligeât leur amour ? Savait-elle une chose qu’il ignorait ? Un instant, il se sentit humble devant elle, écrasé par le poids de l’inconnu. Comment le monde, avec ses galaxies, ses étoiles, ses Orages, ses créatures innombrables, est-il venu au monde ? N’avait-il pas, lui aussi, un père et une mère ? Une légende nouvelle sur les origines de l’univers, qui brasse la matière des plus anciens mythes de l’humanité.
La chambre d’amour
Pourquoi court-elle à perdre haleine au bord de l’océan, Kaïna, la fille sauvage, bizarrement mariée à un professeur de médecine qui la délaisse ? Que fuit-elle en s’épuisant ? L’amour de Milan, un jeune Tchèque qui fait brutalement irruption dans sa vie, lui réapprend à espérer. Sa force à elle, Kaïna, sera désormais d’aimer deux hommes d’une égale passion. Avec sensualité, Maryse Wolinski, l’auteur de La Femme qui aimait les hommes, révèle les secrets les plus intimes d’un coeur féminin, celui de Kaïna, dont les battements violents se confondent au tumulte des vagues, comme l’écho d’un décor envoûtant.
Les dames du lac
La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n’avait, depuis longtemps, inspiré un roman d’une telle envergure, d’un pareil souffle. Merlin l’Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles : Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d’Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, sœur et amante du grand roi.
Hasard
Les deux courts romans (ou longues nouvelles) qu’on va lire, Hasard et Angoli Mala, sont séparés par quinze années. Il m’a semblé qu’ils parlaient du même apprentissage, de l’amour de la nature, du mal aussi. Mais au moment de les réunir, je ne sais plus très bien lequel est le miroir de l’autre. J.M.G.
Une veuve de papier
Eté 1958. Ted Cole, séducteur invétéré et auteur à succès de contes effrayants pour enfants, engage Edward O’Hare, seize ans, pour un travail saisonnier ; officiellement, il l’emploie comme assistant ; mais en fait, il cherche plutôt à le pousser dans les bras de sa femme, Marion, pour hâter un divorce devenu inévitable depuis la mort accidentelle de leurs deux fils. L’entreprise ne réussit que trop bien, puisque le jeune homme s’éprend violemment de la belle épouse ; mais, hantée par ses démons, Marion quitte brusquement la maison, laissant derrière elle un mari surpris, un amant passionné et une petite fille désorientée, Ruth Cole.
La psychose du rongeur
NOM : Dr Fitzgerald, Fitz. DOMICILE : Manchester. PROFESSION : psychologue, expert en criminalité, autrement dit profiler. SIGNES PARTICULIERS : intelligent et drôle. Gros buveur, fumeur invétéré. A la passion du jeu. Problèmes conjugaux endémiques. Tout semble aller pour le mieux dans le meilleur des mondes. La femme de Fitz est revenue vivre avec lui, l’inspecteur Jane Penhaligon est enfin amoureuse. Mais une nouvelle affaire va perturber le semblant d’équilibre de notre psychologue. Un jeune garçon est retrouvé assassiné, puis un des enseignants de son école tente de se suicider. Pour la police, c’est une évidence : elle tient là le coupable. Pas pour Fitz qui n’aura de cesse de chercher la vérité.
D’amour et d’exil
A près de cinquante ans, Leonardo Esteban choisit l’exil. Lui le fonctionnaire modèle, lui l’engagé, il quitte Cuba pour ne plus y revenir – alors même que son île s’ouvre aux étrangers. A la faveur d’un voyage officiel, il laisse ses amis, son passé, tout un monde vacillant. Et il choisit pour terre d’accueil le Pays Basque français. Quel secret cherche donc Esteban sur ces reliefs lointains où chante un vent de détresse ? Est-ce la figure aimée d’un parrain ou d’un père ?
Totem
Au cœur des Rocheuses, Potter’s Field, sa vallée fertile, ses neiges éternelles. Slaughter, son shérif, ex-enquêteur chevronné de Detroit. Markle le Vieux docteur et les éleveurs y vivent en harmonie sans se soucier de l’ambition démesurée du maire. un politicien véreux.
L’ami retrouvé
Âgé de seize ans, Hans Schwartz, fils unique d'un médecin juif, fréquente le lycée le plus renommé de Stuttgart. Il est encore seul et sans ami véritable lorsque l'arrivée dans sa classe d'un garçon d'une famille protestante d'illustre ascendance lui permet de réaliser son exigeant idéal de l'amitié, tel que le lui fait concevoir l'exaltation romantique qui est souvent le propre de l'adolescence. C'est en 1932 qu'a lieu cette rencontre, qui sera de courte durée, les troubles déclenchés par la venue de Hitler ayant fini par gagner la paisible ville de Stuttgart. Les parents de Hans qui soupçonnent les vexations que subit le jeune homme au lycée, décident de l'envoyer en Amérique, où il fera sa carrière et s'efforcera de rayer de sa vie et d'oublier l'enfer de son passé. Ce passé qui se rappellera un jour à lui de façon tragique.
De tous les sentiments humains, l’amour est sans doute le plus noble, mais aussi le plus fort. Protecteur, généreux, bienveillant, il n’exige que la réciprocité. Mais, trompé ou déçu, un amour peut devenir violent, passionnel et… mortel. A partir de cette ambivalence, Pierre Bellemare, Marie-Thérèse Cuny et Jean-Marc Epinoux ont écrit ces cinquante-cinq histoires passionnantes et… terrifiantes. Histoires de trahison et de vengeance, d’hommes et de femmes qui aimaient si fort que pas un instant ils n’envisageaient dêtre trompés ou abandonnés. Vengeances mûrement élaborées, parfois avec perversité et cruauté, à la mesure d’un amour peut-être trop puissant et inoubliable qui a fini par se retourner contre son objet. Ainsi une femme trompée se décide-t-elle à assassiner à petit feu son époux qui lui avait préféré une jeune fille ; une mère de famille dénonce-t-elle son mari, des années après qu’il a assassiné leur enfant, alors qu’elle avait tu la vérité par amour.
Que sais-je ? L’euro
Sans aucun doute, l’avènement de l’euro est le tournant le plus radical des finances internationales depuis l’adoption des changes flexibles au début des années 1970. L’Europe dispose maintenant d’une monnaie propre à douze États, probablement davantage au cours des prochaines années. Cette ère entièrement nouvelle est porteuse d’espoirs comme de risques.
The Cat in the Hat makes another surprise appearance at Dick and Sally’s house–only this time he makes his entrance riding atop a brachiosaurus! Soon, he’s off, along with Dick and Sally, millions of years back in time to see how fossils were created. Then it’s on to a tour through the Cat’s own Super Dino Museum–a fabulous place where the correct pronunciation of a dinosaur’s name wins you a peek at the real living thing! Beginning readers will love exploring the prehistoric world of dinosaurs with the Cat in the Hat as their guide!
Les herbes du chemin
Dans l’intimité du couple que forment Kenzô et sa femme, le quotidien scelle une entente faite de méprises et de malentendus ; et l’habitude ne devient rien d’autre que le témoin indifférent d’un être aux prises avec le monde. Mais sur Kenzô, pèse aussi la présence d’un père adoptif, une ombre que trouent de leurs feux intermittents les souvenirs que Sôseki rappelle à lui. Et l’auteur nous montre les incertitudes de la mémoire, ces lignes d’ombre où s’enchevêtrent les traces du passé et du présent, dans les eaux troubles de l’enfance.
La ligne rouge
1942. Une compagnie d’infanterie débarque sur l’île de Guadalcanal, lieu stratégique de l’offensive japonaise visant à contrôler l’ensemble du Pacifique. Des soldats et des officiers qui ne sont pas des « héros », mais juste des hommes aux prises avec la nécessité de survivre et de se battre.
L’armure de la vengeance
Par une nuit sans lune Jehan de Montpéril, le chevalier errant, est chargé d’escorter au fond de la forêt six fossoyeurs porteurs d’un cercueil bardé de fer. C’est une armure vide qu’il s’agit d’enterrer. Une armure maléfique, une armure tueuse qui, dit-on, bouge toute seule et répète, passé minuit, les gestes de mort appris sur le champ de bataille. Malgré cela, bien des chevaliers la convoitent, au risque de voir leur famille décimée par le vêtement de métal ensorcelé. Qu’importe ! N’a-t-il pas la réputation de rendre invincible celui qui s’en revêt ? Une malédiction pèse-t-elle vraiment sur l’armure ? Ou bien quelqu’un se sert-il de cette légende pour mener à bien une vengeance mystérieuse ? Une enquête gothique et cruelle, par l’auteur du Chien de minuit, prix du Roman d’Aventures 1994, qui nous convie à une envoûtante exploration des sortilèges du Moyen Age.
Avis de tempete
La révolution de San Pavel a rejeté à la mer Arcano le boucher, l’horrible tortionnaire en chef du régime. On dit que son navire, leCrucero, a coulé avec son énorme cargaison d’or, trésor de guerre souillé par le sang et la souffrance des martyrs. Oswald Caine, un écrivain américain de bazar, est persuadé que le navire est toujours à flot. Kitty, une jeune et belle femme qui prétend travailler pour une organisation humanitaire, va l’aider dans son enquête. Mais le bateau fantôme existe-t-il réellement ? Et si oui, ce trésor mérite-t-il que les « chercheurs d’or » soient confrontés à la folie, la terreur et tous ces horribles cadavres ?