Des mots d’amour
Gravement blessée lors du déraillement d’un train au Canada, Jessica Fontaine a renoncé au métier d’actrice. Pourtant, elle ne vivait que par le théâtre, et était aussi célèbre à Broadway qu’à Hollywood. Elle n’est plus maintenant qu’une comédienne douée, jouant le rôle de sa propre vie : une femme censée être heureuse à Lopez Island, un îlot du Pacifique. Pourquoi avoir rompu tout contact avec le monde ? Est-elle infirme ? À tout jamais brisée ? C’est le mystère que Luke Cameron s’emploie à résoudre. Metteur en scène très en vue, il n’avait guère apprécié la star. Mais voilà qu’après la mort de sa grand-mère, il tombe sur des lettres envoyées par Jessica à la vieille dame. Une révélation ! Au fil des pages, il n’a plus qu’un désir fou : retrouver celle qui a écrit ces mots et la convaincre de l’aimer, lui.
Le mariage de Figaro
Chef-d’œuvre du théâtre français et universel, la pièce est en effet considérée, par sa dénonciation des privilèges archaïques de la noblesse et plus particulièrement de l’aristocratie, comme l’un des signes avant-coureurs de la Révolution française, donc comme une œuvre politique et satire de la société inégalitaire et de la justice vénale d’Ancien Régime. Louis XVI la qualifia « d’exécrable, qui se joue de tout ce qui est respectable » et dont « la représentation ne pourrait qu’être une inconséquence fâcheuse, sauf si la Bastille était détruite ». On attribue au grand révolutionnaire Danton le verdict « Figaro a tué la noblesse ! », et à Napoléon la sentence : « C’est déjà la Révolution en action ! ».
Retour d’errance
Un père célèbre, une enfance dorée au bord de la mer, la fille de Daniel Gélin a débuté sa carrière en posant pour des photos de charme, puis s'est fait remarquer au cinéma dans Le Grand Carnaval, Escalier C et Parole de flic, avec Alain Delon. Mais les risques du métier et de l'amour l'entraînent sur des sentiers dangereux. Drogue, dépression, dépendance : elle amorce une effroyable descente aux enfers qui la conduira à plusieurs reprises dans un hôpital psychiatrique, jusqu'à ce qu'elle décroche définitivement. Et la guérison sera longue à venir… Au seuil de la quarantaine, Fiona fait le bilan de ce terrible gâchis. Enfant rebelle de la tribu Gélin dont elle nous brosse un tableau savoureux, sex-symbol malgré elle, malheureuse malgré tout, elle raconte son chemin de croix : les dealers, ses nuits de clocharde amnésique et la mouche dorée, sa compagne d'asile, synonyme de honte. Retour d'errance : cet itinéraire d'une femme perdue qui renaît de ses cendres est aussi un fabuleux livre d'espoir.
Le vétéran
Dans la Russie en proie au désastre économique et aux mafias, la popularité du leader d'extrême droite Igor Komarov atteint des sommets en cette année 1999. Des millions de gens le vénèrent comme une icône. Son élection semble assurée… Seuls quelques agents des services secrets anglais et américains ont eu connaissance de son véritable programme : un Mein Kampf ultra-secret où sont annoncés les pogroms antisémites et les massacres d'ethnies non russes qu'il entend perpétrer une fois le pouvoir conquis. Protégé par la mafia tchétchène, Jason Monk, l'agent de la CIA, est résolu à tout faire pour le pousser à la faute et mettre son parti hors la loi. Ses alliés : un banquier propriétaire de chaînes de télévision, un général retraité et influent, le patriarche orthodoxe et le chef de la police… Expert en géopolitique, observateur passionné de l'actualité mondiale, le romancier du Poing de Dieu nous entraîne au cœur de la Russie d'aujourd'hui, au rythme d'un suspense sans temps mort.
U.S.S. Seawolf
Nous sommes en 2005 et les services secrets, gouvernements et armées occidentales, Américains en tête, sont sur les dents : après un « essai » de missile chinois, la tension entre Taïwan et la Chine est à son comble. Sous les océans, dans le Pacifique et surtout en mer de Chine, une gigantesque partie d’échecs va se jouer entre le XIA III, nouveau et terrifiant sous-marin nucléaire de l’Armée de libération du peuple et l’U.S.S. Seawolf, commandé par le capitaine de vaisseau Judd Crocker et qu’on croyait jusqu’ici le submersible le plus puissant au monde. Mais le Chinois va capturer l’Américain… et du même coup Linus Clarke qui n’est autre que le fils unique de John Clarke, président des États-Unis en exercice. La menace de guerre nucléaire est de plus en plus manaçante… Angoisse, suspense et haute technologie à vingt milles miles sous les mers… et corruption dans les hautes sphères gouvernementales. À l’instar de Stephen Coonts et de Clive Cussler, Patrick Robinson est un spécialiste des romans de politique-fiction et des histoires de guerres sous-marines et secrètes. Si l’ennemi n’est plus l’URSS mais la Chine, l’intrigue fonctionne toujours sur la même menace de conflit généralisé. Visiblement bien documenté, le récit ravira ceux qui ont dévoré, par exemple, Le Sous-Marin de la dernière chance et bien sûr Nimitz, du même auteur. En fin de récit, un index des personnages permet de mieux s’y retrouver entre la foule de protagonistes cités, des Seals les plus obscurs jusqu’aux grands manitous de la CIA et du Pentagone
Le Feu aux poudres
Olivia Chantry, trente ans, divorcée, dirige une agence de communication réputée. Brillante, farouchement indépendante, sa vie bascule le jour de la mort de son oncle. Devenue la principale héritière de l’entreprise familiale, elle découvre avec surprise l’existence d’un actionnaire majoritaire nommé Jasper Sloan, richissime businessman auquel elle devra désormais rendre des comptes… L’affrontement entre eux s’annonce inévitable et la cohabitation difficile. Mais, lorsque la réputation de la famille puis celle de l’entreprise sont menacées par un maître chanteur, Olivia et Jasper n’ont d’autre choix que d’unir leurs efforts, et, au fil d’une enquête mouvementée, leur méfiance réciproque se transforme en une irrésistible attirance…
Crescendo pour un péché
Les habitants de la petite ville de Deer Lake sont sous le choc. Un enfant a été enlevé et son ravisseur appréhendé: Garrett Wright, éminent professeur de psychologie, estimé de tous, animateur bénévole d’un projet pour délinquants. Le substitut du procureur, Ellen North, se jette à corps perdu dans cette affaire, sûre de la culpabilité de Wright. Tout l’accuse. Pourtant, lorsqu’un autre enfant disparaît, elle doute. Difficile d’incriminer le psychologue alors qu’il est en prison ! Ellen s’acharne malgré les menaces de mort, le harcèlement des médias, malgré Jay Butler Brooks, écrivain énigmatique qui la poursuit pour lui soutirer des informations. Quel jeu joue ce beau ténébreux ? Est-il un allié ou un ennemi ? Elle l’ignore. Le destin décidera, mais il sera peut-être trop tard…
Mon communisme
« La société capitaliste n’a pas mieux réussi que l’ex-URSS, laquelle était loin d’être communiste. Oh ! La société capitaliste existe bien, elle ! Elle se porte au mieux… du point de vue de la classe bourgeoise qui domine la société ! Mais cette société assure-t-elle aux habitants de ce monde la vie qu’ils pourraient attendre de la technique moderne ? Non, bien sûr que non ! Une grande partie de la planète, soumise comme le reste de l’humanité au système capitaliste, meurt de faim. A moins qu’elle ne meure avant de maladie. Le capitalisme est un échec aussi sur le plan politique. Les neuf dixièmes des pays de la terre, y compris certains qui sont représentés à l’ONU, vivent sous des dictatures, où les droits de l’homme sont méprisés par les dirigeants et inconnus des opprimés. C’est pourquoi je reste communiste. » – A. L.
Passion fatale
Rebecca Lowell est une femme dont l’abnégation et la générosité semblent sans limite. Une mère de famille exemplaire. Épouse d’un avocat réputé, elle supporte bravement la liaison extraconjugale de son mari, les obligations mondaines que lui impose la carrière de ce dernier. Le moule auquel elle s’est habituée l’enveloppe comme un cocon. Jusqu’au jour où elle est présentée au fiancé de sa fille…
Damnation
Albert Stucky. On l’appelle le Collectionneur – parce qu’il aime collectionner les jeunes femmes avant d’en disposer à sa manière. La plus horrible qui soit. Maggie O’Dell, profiler et agent du FBI, a elle-même gardé de lui une trace indélébile sur le corps. Après avoir passé deux ans à étudier les méthodes et rituels pervers du serial killer, à déchiffrer les mystérieux messages écrits à son intention, elle a fini par être piégée dans un entrepôt, où Stucky l’a forcée à le regarder commettre ses crimes. Un face-à-face qui l’a laissée marquée à jamais. Physiquement et psychiquement. Même après l’arrestation du tueur, elle ne cesse d’être hantée par lui, comme si, par-delà les barreaux, il la défiait toujours. Apprenant qu’il s’est évadé, Maggie guette désormais un signe. Dans la presse, à la télévision, jusque dans son voisinage. Elle sait que Stucky se prépare à reprendre leur jeu macabre. Elle ne se trompe pas. Les crimes recommencent, et les victimes sont toutes des femmes de sa connaissance. La partie s’annonce serrée.
C’était le XXe siècle – Tome I
Deux guerres mondiales, des millions de morts, la fission de l'atome, la conquête spatiale, le village planétaire. Une ère explosive s'achève. Le siècle le plus extraordinaire et le plus sanglant de l'histoire de l'humanité vit ses dernières années. Parce que le mal y atteint un degré insoutenable, Alain Decaux, qualifie la période 40-45 de « guerre absolue ». A Auschwitz, aux massacres staliniens de Katyn et à Hiroshima répondent les crimes individuels de monstres sanguinaires comme le docteur Petiot ou Henri Lafont, le chef de la Gestapo française. Ces cinq années sont le temps de l'horreur quotidienne. Quand Alain Decaux raconte, avec sa voix passionnée, tout à coup nous voyons, nous entendons, nous comprenons ces hommes et ces événements humbles ou prodigieux, qui sont la mémoire de notre temps et le roman de notre aventure collective.
Un jeune homme est passé
Toute une jeunesse trimbalée dans quelques coins de monde, dans quelques recoins de la tête. Tel est le dernier objet littéraire d'Alain Rémond, chroniqueur à Télérama. Point de départ à cette jeunesse, des lettres de son père, retrouvées par hasard, écrites entre 1930 et 1931 et qui rendent compte d'une autre jeunesse, passée au Maroc pour cause de service militaire. À leur lecture, c'est tout simplement un narrateur qui va à la rencontre d'un jeune homme qui deviendra son père. C'est aussi ce qui incite Alain Rémond à « rapporter » sa propre jeunesse, avec un chemin tantôt parallèle, tantôt divergent, parti d'une famille bretonne catholique : l'envie très tôt d'entrer dans les ordres, la foi intime en un Dieu personnel, le vertige de la liberté initié par un professeur de philosophie, le noviciat à Rome, l'enseignement en Algérie, la rupture avec l'Église,l'engagement au PSU et un amour immodéré pour Bob Dylan… Des années soixante aux années soixante-dix, voilà donc une jeunesse parmi d'autres, pleinement inscrite dans son temps, avec ses rêves, ses désillusions, marquée (auréolée presque) toujours par l'image de ce père mort trop tôt, peu connu, et qu'il aurait « aimé aimer ».
La traque
« L’homme dont vous avez découvert le cadavre sur les rochers est Sam Cassain. Il a été assassiné… » Riley ne peut y croire. Sam Cassain… le capitaine de l’Ecounter ! Ce navire qui a coulé un an auparavant appartenait à son grand-père, Emile Labreque, mondialement connu pour ses recherches océanographiques, et soupçonné d’être à l’origine du naufrage ! Est-il possible que le cauchemar continue ? Apparemment, car à peine le cadavre de Sam est-il découvert qu’Emile se volatilise. Persuadée qu’un homme de l’ombre cherche à faire accuser à tord son grand-père, Riley décide de prouver son innocence. Parmi ses cartes maîtresses, John Straker, un agent du FBI en convalescence dans la région. Oubliant la haine cordiale qu’ils se vouaient quand ils étaient enfants, Riley ne veut voir en lui qu’un allié face à un adversaire sans visage et sans scrupules et qui ne semble reculer devant rien pour détruire les indices qui mènent à lui…
Mémoires d’un tricheur
Il y a cent façons de tricher, mais il n'y a guère que trois sortes de tricheurs. Tout d'abord, il y a le joueur qui triche – qui ne triche que parce qu'il joue. Qui le fait sans méthode, sans préméditation, d'une manière presque inconsciente, involontaire, et dont on sent très bien qu'il est parfaitement honnête en dehors du jeu. Il y a l'homme qui joue incorrectement parce qu'il est incorrect d'un bout à l'autre de la vie – et qui doit penser que ce n'est vraiment pas le moment de l'être. Enfin, il y a le tricheur de profession, conscient et organisé.
Jacques et Bernadette en privé
Non, on ne sait pas tout sur Jacques et Bernadette … Quand ils sont célèbres, un homme et une femme mariés ont une image cent fois retouchée qui s'est construite au hasard des interviews et des indiscrétions. Jacques et Bernadette Chirac n'échappent pas à la règle. Mais l'histoire de leur couple qui dure depuis quarante ans est plus subtile à rapporter. À quoi songe une jeune femme amoureuse qui sait que son mari va devenir un homme public ? Que ressent cet homme d'État dont la femme restée dans l'ombre connaît soudain une fulgurante popularité ? Comment résistent-ils aux attaques, aux courtisans, aux élections gagnées ou perdues, à la gloire tout simplement? Depuis vingt-deux ans Caroline Pigozzi les a vus vivre, les a suivis en voyages et interrogés, elle a pris des déjeuners et des dîners en leur compagnie, elle leur a parlé, ils se sont téléphonés, ils ont ri ensemble.Sans complaisance ni vulgarité, mais sans rien omettre, comme peu savent le faire, elle raconte les Chirac, en privé.
Begraven dromen
En néerlandais – Dr. Victoria McClellan schrijft een biografie over het turbulente leven van de dichteres Lydia Brooke, vijf jaar na haar tragische zelfmoord. Naarmate Vic meer in de ban raakt van Lydia’s poëzie en leven, groeien haar twijfels over de toedracht van Lydia’s dood. Was het werkelijk zelfmoord? Vic besluit haar ex-man Duncan Kincaid, hoofdinspecteur bij Scotland Yard, om hulp te vragen. Kincaids adjudant en geliefde Gemma James ziet het hernieuwde contact tussen de ex-echtgenoten met gemengde gevoelens aan. Maar als Vic in groot gevaar blijkt te zijn, kan Gemma niet langer aan de zijlijn blijven staan.
La dame des 35 heures
Un ouvrage polémique sur Martine Aubry, figure politique adorée des français, dont le nom est indissociable du passage à la loi sur les 35 heures. Pamphlet pour les uns, réquisitoire argumenté pour les autres, le livre de Philippe Alexandre, éditorialiste à BFM et ancienne star de RTL, et de Béatrix de l’Aulnoit, grand reporter à Cosmopolitan, dresse un portrait au vitriol de la fille de Jacques Delors, décrite doublement comme une fille à papa qui n’a fait que se servir des idées de l’ancien président de la Commission européenne et comme une arriviste forcenée. Au lecteur de se faire une idée sur celle qui deviendra peut-être un jour la première femme président de la République.
Le dernier septennat
Le 7 mai 1995, avec l’élection de Jacques Chirac à la présidence de la République, s’est ouvert le dernier septennat de notre histoire républicaine. Celui-ci s’est achevé le 5 mai 2002 par une réélection hors des normes, pour cinq ans. Le passage a plus qu’une dimension symbolique. Pendant ces sept années, des évolutions majeures se sont produites, puisant leurs sources au plus profond de notre histoire politique nationale. Insensiblement, sans vraiment s’en apercevoir, la France a changé de régime. D’éminents observateurs l’ont certes pressenti, puisque, ici ou là, déjà, l’on évoque volontiers une VIe République qui aurait jeté ses premières fondations. Mais lesquelles ? A-t-on pour autant, réellement, substitué un régime à un autre ? Le dernier septennat est un nouveau témoignage de cette incapacité de la France à créer un pouvoir qui dure. Au fond, à travers les moments paroxystiques de son histoire, elle a connu une révolution inachevée, qui s’est traduite, pour elle, par de multiples crises pseudo-révolutionnaires.
L’incroyable Septennat – 1995 à 2002
Voici la première histoire du dernier septennat de la Ve République. Marie-Bénédicte Allaire et Philippe Goulliaud, observateurs privilégiés de la vie politique française, ont travaillé pendant trois ans à sa réalisation. Ayant accumulé notes et témoignages, interrogé tous les acteurs, arpenté coulisses et antichambres, ils ont entrepris d’établir les faits, jusqu’aux plus controversés, pièces à l’appui. Nul parti pris dans tout cela, mais le souci de comprendre et de faire comprendre, le plaisir aussi de raconter. Incroyable septennat ! Qui aurait imaginé qu’au terme d’un mandat hypothéqué par une dissolution hasardeuse, et obéré par des années de cohabitation, Jacques Chirac serait réélu avec 82 % des voix ? Que Lionel Jospin serait éliminé au premier tour, au profit de Jean-Marie Le Pen, et renoncerait à la vie politique ? Que la France, d’abord tentée par les extrêmes, se donnerait pour finir au parti du Président sortant ?
Duel au sommet
C’est l’histoire d’une interminable cohabitation. Le 2 juin 1997, deux hommes que tout oppose, leurs idées, leur histoire, leur caractère, se résolvent à vivre ensemble parce que les Français l’ont voulu ainsi. Entre Jacques Chirac, le gaulliste pompidolien, et Lionel Jospin, le socialiste venu du trotskisme, le courant ne passera jamais, malgré les sourires de convenance. Dès la première heure, les deux hommes ont en tête le rendez-vous qui se profile : sous les apparences d’une cohabitation douce, s’est livrée pendant cinq ans dans les coulisses une bagarre sans merci, qui préfigure l’affrontement électoral. Duel au sommet raconte l’histoire secrète de cette guérilla entre l’Elysée et Matignon, dont le grand public ne mesure les effets que lors des grands événements.
L’impossible défaite
Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s’est-il passé ? L’impossible défaite est d’abord le récit d’une aventure électorale ratée, vécue de l’intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L’impossible défaite est aussi l’analyse d’une responsabilité. Celle d’une gauche de gouvernement qui n’a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d’en haut à la France d’en bas.
Paul Ier – Le Tsar mal aimé
« Fils présumé de Pierre III et de Catherine la Grande, Paul Ier (1754-1801) éprouve durant son règne, bref et calamiteux, l’irrésistible besoin de déplaire, comme d’autres éprouvent le besoin de séduire. Appelé à diriger la Russie, il n’a que dédain pour les Russes, leur langue et leurs traditions, alors qu’il proclame à tous son admiration sans bornes pour les disciplines et les mœurs prussiennes. Soumis dès ses plus jeunes années à une mère dominatrice, il la prend en haine, à la fois pour son despotisme familial, pour sa vie dissolue et pour les soupçons qui pèsent sur elle depuis la mort étrange de son mari. Mégalomane incapable de contrôler ses plus folles impulsions et trouvant autant de satisfaction à châtier qu’à récompenser sans motif pour surprendre son entourage, il a gardé dans son âge mûr l’insanité, la cruauté et l’irresponsabilité de son enfance.
Vive la 6e République
Nos démocraties souffrent de nouvelles maladies. Comme celles que l’on contracte à l’hôpital, elles viennent de l’intérieur, du jeu démocratique lui-même. Le populisme est ainsi un dérèglement de certains de nos systèmes politiques qui ne savent pas répondre à la globalisation. Ils n’en meurent pas tous mais tous sont atteints. En France plus qu’ailleurs. Décolonisation violente, perversion médiatique, « sondagisme » aigu, autant de travers qui abîment la politique et renvoient à l’épuisement de la Ve république. Notre régime, loin de réduire cette crise, l’aggrave. Loin de développer la démocratie, il l’entrave. Notre constitution, jadis utile, ne remplit plus sa fonction. Entre cohabitation délétère et présidentialisme monarchiste, les Français ne s’y retrouvent plus. Il faut mettre un terme à cette confusion. La solution n’est pas américaine mais européenne. Au régime présidentiel ici voué à l’échec il faut préférer le modèle européen des grandes démocraties parlementaires dirigées par le Premier ministre.
La Russie de l’ombre
Savez-vous que, en 2003, il existe un grand pays dans lequel on peut acheter un permis de conduire, une dispense de service militaire, des soins médicaux de bon niveau, un acquittement pour un crime de droit commun, voire un poste de maire ? Ce pays, c’est la Russie. Ecrit par deux éminents chercheurs russes, cet étonnant document étudie en profondeur tout un système fondé sur l’illicite et la corruption. Une » économie de l’ombre » qui touche, aussi bien dans les villes que dans les campagnes, tous les domaines de l’activité sociale : politique, administration, justice, éducation sont gangrenées. Les auteurs démontent minutieusement les mécanismes de ce système après avoir dépouillé une centaine d’interviews approfondies effectuées auprès d’hommes d’affaires, de fonctionnaires, de paysans, etc.
Paroles, Paroles… de campagne
Tiendront-ils leurs promesses, ces duellistes politiques engagés dans la bataille électorale ? À l'heure où Jacques Chirac vient d'être réélu avec un score digne de l'ex-URSS à l'issue d'une campagne chaotique, riche en coups de théâtre, Pierre-Marie Vidal plonge dans les eaux profondes et cruelles d'une lutte sans merci pour le pouvoir suprême. Il nous fait découvrir les dessous de la victoire d'un Jacques Chirac pourtant donné battu quelques mois avant l'élection présidentielle. L'auteur décalque la trame de cette pièce dont les acteurs inventent l'histoire au fil des jours. Il propose une analyse prospective et nous fait revivre la campagne en pénétrant dans les coulisses de la séduction politique. Dans le secret des états-majors, il a amassé plus de 500 « confidentiels », petites phrases, intrigues ou grandes manœuvres de la campagne, drôles, féroces, déstabilisantes, mais toujours vraies.
La Bible : le code secret II
« Le 11 septembre 2001, j’ai été réveillé par une explosion qui a changé à jamais la face du monde: un avion venait de s’écraser sur le World Trade Center. Je suis monté sur le toit de mon immeuble juste à temps pour voir un deuxième avion percuter les tours. Ce n’était pas un accident. C’était une attaque terroriste. » J’ai dévalé l’escalier et me suis précipité sur mon ordinateur pour scruter le code ancien, le code secret de la Bible. Je savais que j’y trouverais une confirmation, voire une révélation de ce que le sort nous réservait. » Ce dont je venais d’être témoin y était décrit, en caractères hébreux. « Tours jumelles » était codé dans l’antique texte sacré. « Avion » apparaissait précisément au même endroit. Et, transversalement à ces deux mots: « Il a causé la chute, abattu. » L’attentat du 11 septembre 2001 avait été codé dans la Bible trente siècles plus tôt. »Démontrée par un grand mathématicien, portée à la connaissance du public par un livre au retentissement mondial, l’existence d’un code caché dans le texte même de la Bible a suscité un ardent débat. Or, les prédictions du code ne cessent de se vérifier – et leur message ne peut qu’inquiéter. Sommes-nous entrés dans « la fin des jours ? »
Syndrome
Ils ont entre les mains la science la plus aboutie, la technologie et le pouvoir. Il ne leur manque qu’une chose : contrôler nos esprits. Après Genesis, John Case nous entraîne dans les arcanes des plus sombres expériences scientifiques héritées de la guerre froide, au service d’une raison d’Etat que les scrupules n’embarrassent pas … Un thriller angoissant où rien n’est ce qu’il paraît être.
La musique des sphères
1795 : alors que la France révolutionnaire a mis à bas l’ordre ancien, Londres est secouée d’angoissants événements. Chaque nuit, des prostituées sont assassinées et un serial killer français hanterait les bas-fonds de la capitale anglaise. Employé au ministère de l’Intérieur, Jonathan Absey enquête. Une véritable gageure dans cette ville où nobles français exilés et espions de Paris se confondent. Des tavernes de White Chapel aux palais de la Tamise, Jonathan va suivre la piste d’une inquiétante société secrète qui lui fera découvrir les complicités de la Couronne d’Angleterre et de la France régicide. Une aventure sur fond de découvertes scientifiques qui le conduira aux frontières de l’érotisme, du crime et de la folie.
Notre honorable président
Quelle relation Jacques Chirac entretient-il avec l’argent ? Depuis quelques années, cette question hante la vie politique et elle va miner la campagne du président de la République qui aspire à un nouveau mandat. » Je ne suis pas un homme d’argent « , n’a cessé, depuis trente ans, de répéter l’ancien maire de Paris. Est-ce vrai ? Laurent Valdiguié, l’un des journalistes d’investigation du Parisien qui s’est attaché depuis longtemps au personnage, a enquêté. A la lumière des dossiers oubliés des années 70 comme de ceux qui sont liés à la gestion de la capitale, il s’applique à distinguer ce qui relève des financements politiques, des trafics sur des marchés publics et du train de vie personnel du président et de son entourage. Une plongée au cour du mystère Chirac.
Pie XII et la Seconde Guerre mondiale
Le pape Pie XII avait été au lendemain de sa mort, le 9 octobre 1958, l'objet d'un concert d'hommages admiratifs et reconnaissants. Quelques années plus tard, il devint le héros d'une légende noire : durant la guerre, il aurait assisté impassible et silencieux aux crimes contre l'humanité. Pour revenir de la fiction à la réalité, de la légende à l'histoire, il n'existe qu'un moyen : recourir aux documents originaux, qui expriment directement l'action du Pape. D'où la décision prise en 1964 par le pape Paul VI d'autoriser la publication des documents du Saint-Siège relatifs à la guerre. C'est ce matériel qui a été rassemblé et publié de 1965 à 1982 par le père Blet et trois de ses confrères dans les 12 volumes des Actes et documents du Saint-Siège relatifs à la seconde guerre mondiale. Mais le contenu, sinon même l'existence de cette publication, a encore échappé à beaucoup de ceux qui écrivent sur le Saint-Siège pendant la guerre. C'est pourquoi l'auteur s'est attaché à donner une idée de leur teneur en un seul volume, accessible au grand public.
Le Principe du Geyser
C’est bien, les vacances. Quand le ciel est clément. Quand la mer est chaude. Et surtout quand on ne prend pas brusquement conscience que les pilotis sur lesquels on a érigé toute sa vie sont pourris jusqu’au coeur…
Exhibition
Exhibition commence dans la vallée de Chevreuse. Drôle d’endroit pour le déballage intime. Et pourtant, au fil des lignes apparaît Philippe. À moins que ce ne soit, évidemment, Michka Assayas en personne. L’enterrement de la mère de ses amis d’enfance permet au narrateur de se retourner sur les années passées. De « déballer » sur un père italien absent, sur une mère égocentrique, une grand-mère attentive. Sur les amis qui ont réussi. Ceux qui ont raté. Sur ses propres erreurs… Le sujet n’est pas nouveau mais il y a dans la prose d’Assayas, ironiquement désespérée, quelque chose de profondément mélancolique et attachant. Peut-être cela tient-il aussi à la description des années 80. De ce que ces années avaient de fou et d’excitant, entre engagement politique, passion, fourmillement de musiques, de recherches en tout genre. Les années rock dont Philippe connaît les moindres notes. Peut-être fut-ce d’ailleurs sa seule vraie passion tout au long de ces années ?
Allons voir plus loin, veux-tu ?
Il y a quatre personnages, très différents. Christine, qui dirige une agence de voyages, se sent épuisée sans raison. Tout devait lui sourire pourtant. A cinquante ans, elle s'est organisée une existence active et libre. mais, sans qu'elle ait jamais osé se l'avouer, la peur de vieillir la mine. Paul, le paysan, un homme sensible et doux, n'a jamais pu s'arracher à la famille, de brutes dans laquelle il est né. Solange, guichetière à la SNCF, en veut au monde entier et d'abord à elle-même. D'où vient cette hargne qui l'habite ? Luc, à force de se battre pour sauver son couple du désastre, est au bout du rouleau, psychologiquement et matériellement. Il n'y a pas de liens entre ces deux femme et ces deux hommes, sauf de brèves rencontres de hasard. mais, tous les quatre vont vivre, dans des circonstances imprévues, ces moments où l'ont est brusquement mis en face de soi-même et où l'ont prend conscience des impasses où l'on s'est engagé.
Notre histoire – 1922-1945
Aux yeux de l’Histoire, tout oppose Hélie de Saint Marc et August von Kageneck. L’un est français, autrefois résistant et déporté à Buchenwald ; l’autre est allemand, autrefois officier de la Wehrmacht sur le front de l’Est. Pourtant, tous deux ont vécu l’inexorable ascension d’Adolf Hitler, et l’effondrement du monde de leurs pères. Au fil de leur entretien s’installent tous les fantômes de la guerre et de l’avant-guerre, avec une digne gravité et la force bouleversante des seuls souvenirs. Chaque douleur y a sa mesure, chaque horreur son quotidien. Un livre à hauteur d’homme, d’une force d’évocation peu commune.
Tigre en papier
Poétique des années 60. Ainsi Olivier Rolin aurait pu signer également son livre Tigre en papier. Des années 60, avec tout ce qu’elles possédaient pour rugir et mordre dans la vie. Né entre la mère des défaites et Diên Biên Phu, le narrateur s’emploie à raconter sa jeunesse en roulant frénétiquement le long du périphérique parisien. Une jeunesse qui voit se déployer portraits, objets et gestuel. C’est le temps des copains, des clampins sympathiques « à la vie à la mort », des virées ici et là, où l’on fauche une bagnole à Vesoul, gravit la tour sud de Saint-Sulpice, où l’on file en voyage jusqu’au Mékong, le temps des Trabants, des cuites, de la Gitane maïs, des tracts qui n’en finissent plus, rédigés dans la nuit et ronéotypés, des réunions politiques, d’Eddy Merckx, de Nixon, et de Sartre houspillé chez Renault…
Le journal de Louise B.
Dans les environs d’Auxerre, en pleine campagne française, une jeune prof d’anglais, Louise Anarcange, est violée par six de ses élèves après une fête de fin d’année où elle était conviée… Le Journal de Louise B n’est pourtant pas, comme on pourrait s’y attendre, le portrait d’une génération désabusée et ultraviolente. Le thème du « viol en réunion commis par des mineurs », comme on le dit dans les journaux, n’intéresse pas le romancier. Son propos se focalise tout entier sur la psychologie de son personnage. Louise, fille unique, fille modèle, a connu les souffrances d’une éducation stricte. Son père, le Dr Anarcange, l’a protégée et peut-être trop aimée. La question de l’inceste, subtilement omniprésente, explique peut-être qu’à 31 ans elle soit toujours vierge.
Tous nos soleils sont morts
Les promoteurs immobiliers ne sont pas forcément les bienvenus en Bretagne, surtout quand on les soupçonne de malhonnêteté. C’est le message que veut faire passer Hadès, une organisation autonomiste, au riche promoteur Jacques Sabatier. Mais une nuit d’hiver, à Vannes, l’opération d’intimidation tourne mal. Gilou, un des membres d’Hadès, meurt pendant la pose d’une bombe sur un des chantiers de Sabatier. Un accident ? Pas si sûr… avant l’explosion, des témoins ont entendu un coup de feu. La cellule antiterroriste de Rennes va se heurter à une affaire bien plus compliquée qu’il n’y paraît. Tout le monde va enquêter sur tout le monde dans cette histoire ou chacun semble avoir quelque chose à reprocher à l’autre, y compris au sein d’une même famille, y compris au sein d’une même organisation…
Le Tartuffe
En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise.
Conversation avec Bernadette Chirac
Format poche – « J'aimerais que les Français sachent ce qui constitue (…) ma personnalité, qu'ils comprennent que j'ai tenté d'être utile aux autres ». Car, attention, Bernadette Chirac n'est pas l'ombre de son mari, accrochée à son sac à main, mais un être à part entière. Qu'on se le dise. Elle est une femme d'action, de terrain : son engagement dans le combat humanitaire (sa fondation, l'opération Pièces jaunes, son projet de Maisons des adolescents, son travail avec les Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France…) et son implication dans la vie politique locale en Corrèze le prouvent. Cet ouvrage est là pour le rappeler… et pour mieux faire connaître la femme qu'elle est réellement, loin de l'image distanciée et timide qu'en ont fabriquée les médias.