
Tout a commencé à l’église Saint-Augustin, à Paris, à la fin d’octobre 1886. Le vicomte Charles-Eugène de Foucauld rencontre l’abbé Henri Huvelin, vicaire de la paroisse. Il découvre alors l’amour insondable de Jésus de Nazareth, présent dans le sacrement de l’Eucharistie. Toute sa vie, il cherchera à rester en sa présence et à l’imiter le plus possible. Cette imitation de Jésus le conduit en Terre Sainte puis en Algérie jusqu’à Tamanrasset ; elle le conduit surtout à lui devenir semblable dans son amour pour tout homme. Il est un modèle pour tout chrétien conscient du don suprême de l’Eucharistie. Son apostolat de la bonté au milieu de musulmans fait de lui un exemple pour tout missionnaire. Transfiguré par l’amour, il est devenu le frère universel. L’auteur laisse le Frère Charles de Jésus se dévoiler lui-même à travers ses lettres et ses commentaires de l’Évangile. Il trace son itinéraire spirituel qui commença à Saint-Augustin et s’acheva à Tamanrasset, le l er décembre 1916. L’auteur laisse aussi entrevoir la personnalité admirable du saint abbé Huvelin, qui guida avec sagesse Frère Charles dans son extraordinaire aventure de la charité.
Cris
Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barboni ou M’Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d’où ils s’élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l’insoutenable fraternité de la guerre de 1914. Loin devant eux, un gazé agonise. Plus loin encore, retentit l’horrible cri de ce soldat fou qu’ils imaginent perdu entre les deux lignes du front, « l’homme-cochon ». À l’arrière, Jules, le permissionnaire, s’éloigne vers la vie normale, mais les voix de ses compagnons d’armes le poursuivent avec acharnement. Elles s’élèvent comme un chant, comme un mémorial de douleur et de tragique solidarité.
Vous m’adorez, ne dites pas le contraire
Bienvenue à New York dans l’Upper East Side, où mes amis et moi vivons dans d’immenses et fabuleux appartements, où nous fréquentons les écoles privées les plus sélectes. Nous ne sommes pas toujours des modèles d’amabilité, mais nous avons le physique et la classe, ça compense. C’est aussi la période où nous devons remplir nos dossiers pour l’université. Nous venons de ce genre de familles et d’écoles, où il n’est même pas envisageable de ne pas postuler aux meilleures universités ; s’y voir refuser l’entrée serait la honte absolue. La pression est là, mais je refuse de la subir. C’est notre dernière année au lycée, nous allons faire la fête, faire nos preuves et entrer dans les universités de notre choix. Nous sommes issues des plus prestigieuses familles de la côte Est – je suis certaine que pour nous, ça sera du gâteau, comme toujours. J’en connais quelques-unes qui ne se laisseront pas abattre.
Les charmes discrets de la vie conjugale
Le destin d’une femme à travers les mutations de son temps, les mystères de l’union conjugale, l’électrique confrontation entre aspirations progressistes et valeurs conservatrices. Et l’exceptionnel talent de Douglas Kennedy. Pour ses intellectuels de parents, Hannah Buchan est une vraie déception. A vingt ans, au lieu de grimper sur les barricades et de se fondre dans l’ébullition sociale des années soixante-dix, elle n’a d’autre ambition que d’épouser son petit ami médecin et de fonder une famille. Installée dans une petite ville du Maine, Hannah goûte aux charmes très, très discrets de la vie conjugale. C’est alors que le hasard lui offre l’occasion de sortir du morne train-train de son quotidien : malgré elle, Hannah va se rendre complice d’un grave délit. Trente ans plus tard survient le 11-Septembre, et avec lui le temps du doutes de la remise en question, de la suspicion. Le passé de Hannah va resurgir inopinément. Et du jour au lendemain son petit monde soigneusement protégé va s’écrouler.
Le secret des abeilles
Nous vivions pour le miel. Nous en avalions une cuillerée le matin pour nous réveiller et une autre le soir pour nous aider à dormir. Nous en prenions à chaque repas pour apaiser notre esprit, nous donner du tonus et prévenir les maladies mortelles.”
En 1964, Lily a quatorze ans et vit en Caroline du Sud avec son père, un homme brutal, et Rosaleen, sa nourrice noire. Le décès de sa mère dans d’obscures conditions la hante. Lorsque Rosaleen se fait molester par les Blancs, Lily décide de fuir avec elle cette vie de douleurs et de mensonges. Elles trouvent refuge chez les soeurs Boatwright, trois apicultrices tendres et généreuses dont l’emblème est une Vierge noire. A leurs côtés, Lily va être initiée à la pratique quasi mystique de l’apiculture, à l’affection, à l’amour et à la tolérance. Sue Monk Kidd signe ici un roman touchant sur une époque où le racisme faisait force de loi, sur la magie de la nature et de la vie, et la puissance de l’amour maternel.
Autoportrait au radiateur
“Ce n’est pas un journal que je tiens, c’est un feu que j’allume dans le noir. Ce n’est pas un feu que j’allume dans le noir, c’est un animal que je nourris. Ce n’est pas un animal que je nourris, c’est le sang que j’écoute à mes tempes, comme il bat – un volet ensauvagé contre le mur d’une petite maison.”
Cédric 20 – J’ai fini !
Cédric nous revient en force, toujours un rien colérique et râleur, mais tellement charmant. Qu’il parte en excursion scolaire à la mer, qu’il joue au baby-sitter ou qu’il décide de laver la voiture de son père, chaque situation quotidienne, apparemment anodine, tourne à la catastrophe cataclysmique! Provoquant tour à tour la colère ou l’hilarité de son Pépé. Mais là où ces deux compères n’en mènent pas large, c’est lorsqu’il leur est demandé de ranger leur chambre respective. Et pas question de remettre ça à demain, la maîtresse de maison a les arguments pour les faire passer à l’action!
Trois filles en folie
Quand trois filles qui n’ont rien en commu se voient obligées de partager un appartement en plein New York, tout, je dis bien tout, peut arriver. Allie : Un peu tête en l’air, Allie n’a rien d’une intellectuelle, mais elle est toujours prête à rendre service. Et sous ses airs d’être toujours dans la lune, elle cache une sensibilité à fleur de peau. Et une bonne humeur à toute épreuve ! Emma : Sûre d’elle, têtue, un rien prétentieuse, Emma est la nana branchée par excellence. La mode n’a aucun secret pour elle, les techniques de séduction non plus. Et cette infatigable chipie a décidé de mater ses deux nouvelles copines de chambre. Jodine : Coincée, Jodine ? Quelle drôle d’idée ! Organisée, responsable, soigneuse, ça oui, elle l’est ! En plus, la cohabitation n’est pas son fort. Même avec un poisson rouge, elle a du mal à s’entendre. Alors pensez, avec deux colocataires complètement délurées.
L’égoïste romantique
Cette histoire débute en l’an 2000. Oscar Dufresne a trente-quatre ans. C’est un écrivain fictif, comme il y a des malades imaginaires. Il tient son journal dans la presse pour que sa vie devienne passionnante. Il est égoïste, lâche, cynique et obsédé sexuel – bref c’est un homme comme les autres. Ainsi l’auteur définit-il son livre, journal d’un people et chronique d’une génération : ” Il faudrait inventer pour le délire dufresnien, en hommage à Malraux, la dénomination d’antijournal. C’est un miroir déformant que je promène le long de mon nombril. “
Les chemins de l’éducation
Éduquer, tâche impossible ? Sans doute, si on entend par “éducation” un ensemble de règles dont l’application façonnerait l’enfant. Éduquer n’est pas un savoir-faire. Être parents n’est pas un métier. La plus précieuse des interventions de Françoise Dolto auprès du grand public – à la radio ou dans la presse écrite – est précisément de restituer à la relation parent-enfant sa dimension naturelle et spontanée.
Thirteen steps down
From the multi-award-winning author of The Babes in the Wood and The Rottweiler, a chilling new novel about obsession, superstition, and violence, set in Rendell’s darkly atmospheric London.
Mix Cellini (which he pronounces with an ‘S’ rather than a ‘C’) is superstitious about the number 13. In musty old St. Blaise House, where he is the lodger, there are thirteen steps down to the landing below his rooms, which he keeps spick and span. His elderly landlady, Gwendolen Chawcer, was born in St. Blaise House, and lives her life almost exclusively through her library of books, so cannot see the decay and neglect around her.
The Notting Hill neighbourhood has changed radically over the last fifty years, and 10 Rillington Place, where the notorious John Christie committed a series of foul murders, has been torn down.
Mix is obsessed with the life of Christie and his small library is composed entirely of books on the subject. He has also developed a passion for a beautiful model who lives nearby — a woman who would not look at him twice.
Both landlady and lodger inhabit weird worlds of their own. But when reality intrudes into Mix’s life, a long pent-up violence explodes.
Techniques et pratique de la chaux
Matériau de base de l’artiste comme du maçon, la chaux est le liant de la construction le plus ancien ; il est aussi resté le plus traditionnel. La construction moderne l’avait délaissée, rompant de fait la transmission d’un savoir-faire qu’il a fallu patiemment redécouvrir et dont on trouvera le détail dans ce manuel. On y apprendra notamment comment fabriquer la chaux, quelles sont ses propriétés et comment mettre en oeuvre mortiers, enduits, stucs et peintures.
Libérez vos talents de manager
Susciter l’adhésion, assurer une délégation efficace, faire tenir des objectifs, gérer le changement et les conflits. Rien d’impossible pour un manager qui sait s’appuyer sur ses ressources personnelles ! Cet ouvrage vous permet d’établir un autodiagnostic riche en enseignements pour : Enrichir votre style de management. Adapter votre management à votre équipe. Savoir rebondir dans toutes les situations. L’auteur vous fournit une grille de lecture opérationnelle pour apprendre à manager sereinement et prendre plaisir à travailler en équipe.
La mauvaise vie
Vingt-quatre heures de la vie du personnage inventé par Frédéric Mitterrand et qui lui ressemble singulièrement. À chaque étape de sa journée, il se demande s’il ne fait pas fausse route. S’interroge sur l’abîme séparant la mauvaise vie qu’il mène, d’une autre, qui aurait pu s’accomplir. Pourquoi vouloir à tout prix reconstituer un simulacre de famille? Perdre son temps à faire de la radio alors qu’on est doué pour l’écriture ? Devenir spécialiste des princes et des princesses alors qu’on se passionne pour les peuples opprimés? Et puis il y a les nuits qui, elles aussi, ne devraient pas être celles ce qu’elles sont. Au fil de ces réflexions, le personnage regarde en arrière, et retrouve des moments de son enfance. L’autobiographie la plus juste n’est-elle pas celle de la vie qu’on aurait dû mener? Un homme se penche sur son passé. Le passé ne lui renvoie que les reflets d’une mauvaise vie, bien différente de celle qu’évoque sa notoriété. Autrefois on aurait dit qu’il s’agissait de la divulgation de sa part d’ombre ; aujourd’hui on parlerait de coming out. Il ne se reconnaît pas dans ce genre de définitions. La mauvaise vie dont il évoque le déroulement est la seule qu’il ait connue. Il l’a gardée secrète en croyant pouvoir la maîtriser. Il l’a racontée autrement à travers des histoires ou des films qui masquaient la vérité. Certains ont pu croire qu’il était content de son existence puisqu’il parvenait à évoquer la nostalgie du bonheur. Mais les instants de joie, les succès, les rencontres n’ont été que des tentatives pour conjurer la peine que sa mauvaise vie lui a procurée. Maintenant cet homme est fatigué et il pense qu’il ne doit plus se mentir à lui-même pour tenter d’obtenir que la vie qui lui reste ne soit pas aussi mauvaise. Mais il ne sait pas ce qu’il résultera de cet effort.
L’opus Dei
Ses détracteurs parlent de sainte mafia ou encore de maçonnerie blanche. Et dans le Da Vinci Code, l’Opus Dei est présenté comme une organisation machiavélique n’hésitant pas à tuer pour protéger les mystères gardés par le Vatican. Mais qu’en est-il au juste ? Journalistes, nous avons voulu découvrir le vrai visage de l’Œuvre de Dieu, cette institution de l’Église catholique dont le fondateur, l’Espagnol Escrivá de Balaguer, a été canonisé en 2002. Malgré le refus de ses responsables de nous ouvrir leurs portes, nous avons enquêté pendant deux ans à Paris, en Espagne et en Angleterre, recueillant de nombreux témoignages d’anciens membres. Au cours de notre immersion dans l’histoire, la doctrine et la structure de cette organisation repliée sur elle-même, nous avons pu constater que son emprise sur ses membres est préoccupante et qu’elle poursuit une réelle quête de pouvoir la menant à entretenir des rapports étroits avec différents milieux décisionnaires, telles les universités ou les entreprises. Aujourd’hui, forte de la sanctification de son fondateur, l’Opus Dei s’organise et progresse à la façon d’un mouvement puissant et secret au coeur même de l’Église catholique. Son objectif est clair : faire triompher l’occident chrétien. Par tous les moyens ?
Trois mariages et un divorce
Tout commence par un coup de téléphone. Celui que reçoivent Caroline et Tom McSwain alors qu’ils s’apprêtaient à dîner en tête à tête. Au bout du fil, leur fille Kay qui, pleurant des larmes de bonheur, leur apprend qu’elle vient d’être demandée en mariage par le plus beau parti de la région.
Pousse-Poussette
De 2 à 4 ans – Dans sa poussette, Bébé dormait. Un papillon le réveille. C’est le début d’une drôle de promenade.
Misérable Miranda
Un doberman dépressif ? Un ouistiti somnambule ? Un iguane irritable ? Une seule solution: Miranda ! Tout Londres ne parle que des miracles de cette jeunes et jolie psy pour animaux. Dommage que son don pour décrypter les névroses de ses patients à poils et à plumes s’évapore dés qu’elle rencontre un homme. Car la vie amoureuse de Miranda est une véritable catastrophe. La preuve : elle était sur le point de se marier avec Alexander quand elle a brutalement découvert sa vraie nature. Et ce n’est pas la réapparition de son premier amour, James – avec qui elle a commis l’irréparable- qui va l’aider à inverser la tendance.
Le mystère Eléonor
A partir de 11 ans
N’ayant plus aucune famille, Catherine décide de revenir à Rennes dans son ancienne maison. Elle y est à peine arrivée qu’un terrible incendie embrase la ville. Cernée par les flammes, grièvement blessée, elle perd connaissance… Un manoir isolé. Éléonor se réveille dans un monde inconnu. On lui affirme qu’elle a dix-sept ans, qu’on est en 1721, et qu’elle a fait une chute de cheval. Elle ne se souvient de rien. Aurait-elle vraiment perdu la raison? Qui est ce mystérieux tuteur, dont les visites l’effraient tellement? Antoine, un jeune homme très observateur, découvre alors son existence…
Jean le téméraire
De 3 à 6 ans – Jean le téméraire était un petit sourizio qui n’avait peur de rien. Il s’amusait à grimper au sommet des plus grands baobabs ou bien le long du cou des girafes pour leur gratter la tête. Il était même capable de chahuter avec les lions. Sa mère était absolument terrifiée. «Tu vas me faire mourir de peur!» lui criait-elle. Un jour, un éléphant furieux surgit de la jungle et fonça droit sur le village. Ce jour-là, Jean le téméraire, qui était le seul à ne pas avoir peur, sauva son village en faisant quelque chose d’exceptionnellement courageux… et sa mère faillit en mourir de peur. En la voyant évanouie, Jean le téméraire eut peur pour la première fois de sa vie. Et cette nuit-là, pour la première fois aussi, il eut peur du noir. Il découvrit alors qu’il n’y a rien de meilleur, quand on a eu très, très peur, que de se blottir dans les bras de sa maman.
Œdipe toi-meme !
Qu’est-ce qu’un pédopsychiatre ? Un spécialiste bardé du savoir acquis au cours de ses longues années d’études ? Un théoricien des premiers développements de l’âme humaine ? Marcel Rufo, professeur à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille, entend bien briser ces images naïves. À travers le compte rendu de plusieurs de ses consultations, il propose une conception de son métier qui ne se réduit pas à l’application d’une méthode ou d’une quelconque théorie. Sa pratique thérapeutique se fonde essentiellement sur la relation humaine qu’il noue avec ses jeunes patients. Relation vraie et sincère qui l’entraîne souvent loin des réactions attendues et des idées toutes faites. Au-delà de la confession des doutes et des interrogations, des satisfactions ou des regrets, l’ouvrage fait pénétrer avec beaucoup de franchise l’univers intérieur d’un homme conscient qu’en s’intéressant aux enfants, c’est sa propre enfance qui continue de vivre en lui. L’histoire des patients fait écho à celle du médecin, et c’est d’ailleurs cette résonance intérieure qui permet bien souvent au plus âgé de comprendre le plus jeune.
La ” folie d’amour ” de Sœur Emmanuelle l’a poussée, toute sa vie, à aider les autres. C’est aussi un sentiment que les grandes chrétiennes qu’elle admire ont partagé et dont elle cite les paroles : Thérèse d’Avila, Mère Teresa, Catherine de Sienne et beaucoup d’autres. Dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever, elle s’interroge avec sagesse et humilité sur la souffrance, le partage, l’amour, la relation au Christ, la mort et l’après-vie… Sœur Emmanuelle nous offre un message d’espoir et de joie : la folie d’amour est un trésor que chacun porte en son cœur.
Sœur Emmanuelle. Elle appartient à la congrégation de Notre-Dame de Sion et a enseigné à Istanbul, Tunis puis Alexandrie, avant de s’installer en 1971 dans les bidonvilles du Caire où, pendant vingt ans, elle a combattu la misère et l’analphabétisme. Elle mène aujourd’hui dans le sud de la France une vie retirée propice à la méditation. Elle a par ailleurs écrit Jésus tel que je le connais, Richesse de la pauvreté et Vivre, à quoi ça sert ?
L’étourdissement
Dans un lieu improbable, entre l’aéroport et un supermarché, tout près de la décharge, se trouve l’abattoir. C’est là que travaille le narrateur, jeune homme célibataire qui vit avec sa grand-mère acariâtre. On peut pas dire que c’est vraiment le boulot dont je rêvais. Ça fait tellement longtemps que ça saigne, j’en ai des vertiges de cette longue hémorragie. Il y a bien un peu d’amour, les filles à la pause, l’institutrice entrevue et dont il rêve, rêve, sans oser lui parler. Et puis quelques copains avec qui on projette des voyages et des aventures sans lendemain. Ce serait le récit de la routine d’une vie ordinaire. Mais de ce quotidien absurde, l’auteur dessine un portrait à la fois sinistre et poétique, empreint d’un humour souvent cinglant et toujours discret. Voici des personnages cocasses, des scènes surprenantes et drôles, dans l’ambiance d’un conte généreux, plein d’espoir et d’humanité. Biographie de l’auteur: Joël Egloff est né en 1970. Après des études de cinéma, il exerce différentes activités dans l’audiovisuel. Aujourd’hui, il se consacre à l’écriture. Son premier roman, Edmond Ganglion & fils, remarqué par la presse, a reçu le prix Alain-Fournier 1999. Depuis, il a publié Les ensoleillés, en 2000, Ce que je fais là assis par terre, en 2003, et L’étourdissement, en 2005, récompensé par le prix du Livre Inter.
Passer l’hiver
Avec “Passer l’hiver”, Olivier Adam signe son premier recueil de nouvelles. Neuf textes donc, qui disent ce qu’est la nuit, aussi bien dans les cœurs que dans les corps et dans les âmes. Chaque nouvelle a en effet une unité de temps: un soir, une nuit entière. L’heure à laquelle tout bascule. On pourrait d’ailleurs dire que l’originalité de ce recueil – outre le ton que les fans d’Olivier Adam auront plaisir à retrouver –, tient à ce qu’il est conçu comme une œuvre tragique et théâtrale. Car, en plus de l’unité de temps, les nouvelles répètent la même scène dramatique : un homme et une femme qui ont été, ou sont encore, unis par le mariage, qui ont des enfants, vivent, revivent ou anticipent leur séparation. Si l’amour existe parfois, c’est par la rencontre subite des chairs, le temps d’une jouissance. Au-delà, ne se profile que la chute. Assurément, “Passer l’hiver” n’est pas un livre gai. Mais faut-il qu’un livre le soit ? N’est-il pas bon de se confronter à l’hiver pour aller vers d’autres saisons ? Ne faut-il pas traverser la nuit pour atteindre la lumière ? Après ce recueil, on en est convaincu.
Le siècle dans la peau
Ce livre est le destin du XXe siècle incarné dans le corps d’un homme. Un homme habité par les mots que sa mère lui a transmis en héritage. De même, son père, ancien commandant de la résistance, lui a légué une conscience aiguë de l’Histoire. À partir de cette généalogie, le héros distille l’énergie viscérale qui l’emporte dans le monde. Enfant, il traverse, dans l’ombre paternelle auréolée de gloire, la Seconde Guerre mondiale et la Libération. Ensuite, c’est l’entrée des chars russes dans Budapest, la guerre d’Algérie, son engagement communiste, Mai 1968, la répression du Printemps de Prague et sa révolte face aux injustices sociales. Il voyage dans le bloc soviétique, subit la terrible déception du goulag et, finalement, dénonce le stalinisme. Puis il y a les femmes qui lient cette matière historique en l’écrivant sur sa peau. Car l’homme entretient un rapport féminin et charnel avec les Lettres, tout comme il ne peut s’empêcher d’appréhender l’existence autrement que dans l’action. Ainsi, les femmes sont pour lui la synthèse de ces deux pôles, la scène sur laquelle se jouent toutes ses énigmes. Écrit dans une langue chantante et traversée de fulgurances poétiques, Le siècle dans la peau nous fait partager un regard original sur l’Histoire, où rage et tendresse se confondent pour mieux pointer du doigt le mouvement de la vie. Les évènements du XXe siècle incarnés dans la chair de l’éditorialiste de l’Humanité. Né en 1936, très attaché à la Gascogne, docteur en droit, Claude Cabanes a été pendant 16 ans rédacteur en chef du quotidien l’Humanité dont il est toujours l’éditorialiste. Il en est aussi la voix et le visage à la radio et à la télévision.
L’ignorance
La parution d’un nouveau roman de Milan Kundera demeure toujours un événement littéraire. À plus d’un titre. Celui-ci n’échappe pas à cette réalité. Écrit en français, traduit en plusieurs langues, L’Ignorance a déjà connu un succès hors de l’Hexagone. Renouant avec le roman à multiples facettes, à multiples entrées, il s’appuie sur le déracinement et l’exil, imprégné des fragrances subtiles de la Bohême. Entre mélancolie et vin doux. Avec des personnages qui vont, viennent, s’efforcent d’accoster quelque part… Irena, veuve et mère à la fois, réfugiée à Paris à la fin des années soixante, et de retour à Prague vingt ans après ; son ami Gustaf, entrepreneur suédois ; Milada, vieille complice d’enfance ; Josef, également de retour en Bohême, dans une Tchéquie post-révolutionnaire et post-communiste. Des émigrés sans patrie, arrimés à leur passé qui s’est malgré tout échappé, des individus ordinaires chargés du poids lourd de leur existence, mutilés et blessés dans leur chair. Les destins se croisent, se manquent, se cognent. Construit en 53 petits tableaux, L’Ignorance est ponctué de discours philosophiques et de remarques géopolitiques articulés autour du Printemps de Prague, en 1968, et de la Révolution de velours, en 1989, de commentaires sur le voyage homérique et le retour d’Ulysse à Ithaque. Car voilà un récit polyphonique qui pourrait se calquer sur l’Odyssée. Sans grande pompe au débarcadère mais plutôt avec une désillusion dans cette quête improbable de l’identité, ici ou ailleurs, passée ou présente, où l’on se cherche, désespérément ignorant.
Les années de cendres
Après de nombreuses années passées à l’étranger, Michel Valat achète sur adjudication une école désaffectée dans les Cévennes. Celle dont sa Mémé lui avait parlé, quand il était enfant, celle qui avait été la dernière affectation de sa mère, avant qu’elle ne décède en le mettant au monde. Aujourd’hui, dans le village déserté, il ne reste que le vieux Marius Roche à avoir connu l’institutrice. Véritable mémoire du pays, il accompagnera les premiers pas de Michel et il le guidera vers cette mère inconnue. Mais une découverte fortuite dans l’école la lui fera rencontrer plus intimement que le meilleur témoignage. De cette longue quête du passé et des origines émergera lentement, parfois au prix de surprises douloureuses, une figure aimante, lumineuse, celle de l’absente de toujours, réincarnée dans le coeur de son fils.
La règle de quatre
Depuis 1499, des savants tentent de décoder un chef-d’œuvre de la Renaissance, Le Songe de Poliphile.
Écrit en cinq langues, orné de gravures érotiques et violentes, ce texte a résisté à tous les assauts, brisé des destins, des amitiés et des vies.
Pourtant, deux étudiants de Princeton osent s’y mesurer et, au fil de messages cachés, découvrent l’histoire d’un prince du Quattrocento et l’existence d’une crypte secrète qui recèle des trésors inouïs. Ils croyaient échapper à la malédiction de cette énigme. Mais pour la défendre, certains sont prêts à mourir, et à tuer…
Misery
Misery Chastain est morte. Paul Sheldon l’a tuée avec plaisir. Tout cela est bien normal, Misery Chastain est sa créature, le personnage principal de ses romans. Elle lui rapporte beaucoup d’argent, mais l’a aussi étouffé: sa mort l’a enfin libéré. Maintenant, il peut écrire un nouveau livre. Un accident de voiture le laisse paralysé aux mains d’Annie Wilkes, l’infirmière qui le soigne chez elle. Une infirmière parfaite qui adore ses livres mais ne lui pardonne pas d’avoir fait mourir Misery Chastain. Alors, cloué dans sa chaise roulante, Paul Sheldon fait revivre Misery. Il n’a pas le choix. Seul Stephen King pouvait écrire un pareil cauchemar. Un sommet de la démesure, un délire d’une logique implacable !
Llama Llama red pajama
Llama, Llama red pajama waiting, waiting for his mama. Mama isn’t coming yet. Baby Llama starts to fret. In this infectious rhyming read-aloud, Baby Llama turns bedtime into an all-out llama drama! Tucked into bed by his mama, Baby Llama immediately starts worrying when she goes downstairs, and his soft whimpers turn to hollers when she doesn’t come right back. But just in time, Mama returns to set things right. Children will relate to Baby Llama’s need for comfort, as much as parents will appreciate Mama Llama’s reassuring message.
Anges et Démons
Robert Langdon, le célèbre spécialiste de symbologie religieuse, est convoqué par le Conseil européen pour la recherche nucléaire à Genève. Le physicien Leonardo Vetra a été retrouvé assassiné dans son laboratoire. Sur son corps, gravé au fer rouge, un seul mot : ILLUMINATI. Les Illuminati, une confrérie secrète disparue depuis quatre siècles qui resurgit et qui a juré d’anéantir l’Eglise catholique. Langdon ne dispose que de quelques heures pour sauver le Vatican qu’une terrible bombe à retardement menace !
1001 conseils de maman de 1 an à 3 ans
Mais comment font les autres ? Cette question, toutes les jeunes mamans se la posent vingt fois par jour. Oui, comment font les autres pour assurer le quotidien : courses, ménage, repas ? Pour empêcher bébé de faire bêtise sur bêtise ? Pour le convaincre de manger ou d’aller au lit ? Et surtout, comment font-elles pour ne pas craquer ? Cet ouvrage propose 1001 trucs, conseils et solutions pour que les petits soucis soient vite réglés et que les jeunes parents profitent du meilleur de ce que leur bambin peut leur offrir.
La fée carabine
Si les vieilles dames se mettent à buter les jeunots, si les doyens du troisième âge se shootent comme des collégiens, si les commissaires divisionnaires enseignent le vol à la tire à leurs petits-enfants, et si on prétend que tout ça c’est ma faute, moi, je pose la question : où va-t-on ?’ Ainsi s’interroge Benjamin Malaussène, bouc émissaire professionnel, payé pour endosser nos erreurs à tous, frère de famille élevant les innombrables enfants de sa mère, cœur extensible abritant chez lui les vieillards les plus drogués de la capitale, amant fidèle, ami infaillible, maître affectueux d’un chien épileptique, Benjamin Malaussène, l’innocence même (‘l’innocence m’aime’) et pourtant… pourtant, le coupable idéal pour tous les flics de la capitale.
La petite fille de Monsieur Linh
C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi.
Un cœur simple
L’Histoire d’un cœur simple est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n’est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste. Je veux apitoyer, faire pleurer les âmes sensibles, en étant une moi-même. Gustave Flaubert. Présentation et notes de Marie-France Azéma.
La possibilité d’une île
Qui, parmi vous, mérite la vie éternelle? Roman d’anticipation autant que de mise en garde. La possibilité d’une île est aussi une réflexion sur la puissance de l’amour. Vite vient l’envie de comparer sa propre lecture à celle des autres. S’il est des livres que l’on a envie de garder pour soi, il n’en est décidément rien avec ceux de Houellebecq, comme s’ils offraient, à chaque fois, la possibilité d’une confrontation, Franck Nouchi – Le Monde.
Acide sulfurique
Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme… Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l’audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l’horreur dénoncée. Étudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé.
Villa Jasmin
Comme au générique d’un film, Villa Jasmin s’ouvre sur une vieille photographie prise à Tunis. Un homme la regarde et se souvient. Le cliché lui suffit à faire surgir un monde englouti, coloré et joyeux, à reformer le puzzle d’une histoire familiale brisée par l’Histoire. Le narrateur, omniprésent, navigue à sa guise dans le temps et dans l’espace.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse.
Paycheck
Ingénieur de réputation mondiale, Michael Jennings travaille sur des projets top-secrets commandités par des sociétés de haute technologie. A l’issue de chaque mission, sa mémoire à court terme est effacée pour l’empêcher de divulguer la moindre information confidentielle. Puis un chèque substantiel lui est remis. Mais cette fois, l’enveloppe ne contient pas d’argent, juste quelques objets hétéroclites et sans valeur; et à en croire Rethrick, son dernier employeur, Jennings aurait lui-même renoncé par avance à ses honoraires habituels.
Amphitryon
Le dieu Jupiter est, une fois de plus, amoureux. Mais comment séduire la fidèle Alcmène ? En prenant les traits de son mari ! Son serviteur Mercure, quant à lui, se fera passer pour le valet Sosie. Mais voici qu’Amphitryon et Sosie reviennent de la guerre… Quiproquos, malentendus, rebondissements, Molière manie la fantaisie mythologique avec brio !
J’ai revé de courir longtemps
Solitaire, obèse, alcoolique, dépressif, Smithy Ide se retrouve orphelin à quarante-trois ans. Sa vie aurait pu s’arrête là. C’est là qu’elle va commencer. Il enfourche sa vieille bicyclette et, de New York à Los Angeles, il se met à pédaler, pédaler, pédaler. Ce roman pas comme les autres a bien failli ne jamais être publié. Découvert par Stephen King, qui a clamé haut et fort son enthousiasme, ce chef d’oeuvre d’humour et de tendresse rencontre un immense succès aux Etats-Unis.
Le Diable s’habille en Prada
Andrea n’en revient pas : même avec ses fringues dépareillées, elle l’a décroché, ce job de rêve. La jeune femme de vingt-trois ans va enfin intégrer la rédaction de Runway, prestigieux magazine de mode new-yorkais ! Et devenir l’assistante personnelle de la rédactrice en chef, la papesse du bon goût, la dénommée Miranda Priestly. Une chance inouïe pour Andrea : des milliers d’autres filles se damneraient pour être à sa place ! Mais derrière les strass et les paillettes de cette usine à rêves se cache un enfer peuplé de talons aiguilles et de langues de vipère.
Sœur Emmanuelle, qui a vécu vingt-deux ans pauvres parmi les pauvres d’un bidonville du Caire, s’est peu exprimée sur sa relation avec Dieu qui nourrit son action humanitaire. Comment faire partager en effet ce qui est de l’ordre de l’incommunicable ? Quels mots conviennent pour décrire ce cœur à cœur qui est l’expérience spirituelle ? C’est le pari audacieux de ce livre d’entretiens. Sœur Emmanuelle s’y confie dans un dialogue complice avec Sofia Stril-Rever. Ensemble, elles s’interrogent sur le secret du vrai bonheur, le sens de la souffrance, l’espérance d’une vie qui ne s’arrêta pas avec la mort.
Commerce international guide pratique
Où s’informer, comment recenser les appuis au développement international, élaborer une stratégie de distribution, tirer profit des nouvelles formes de commerce, gérer ses expéditions, se protéger contre les risques de non-paiement, de contrefaçon ? En répondant à toutes ces questions de façon claire et pratique, l’objectif de la sixième édition de ce guide est d’offrir aux entreprises une vision globale des mécanismes du commerce international ainsi qu’une série de conseils pratiques pour préparer toutes les étapes de leur développement international.
Mémoire et identité
Il m’a été donné de faire l’expérience personnelle des idéologies du mal. C’est une chose qui ne peut s’effacer de ma mémoire. Ce fut tout d’abord le nazisme. Ce que l’on pouvait voir en ces années-là était quelque chose de terrible. A ce moment, pourtant, beaucoup d’aspects du nazisme demeuraient encore cachés. La véritable dimension du mal qui se déchaînait en Europe ne fut pas perçue de tous, ni même de ceux d’entre nous qui étaient au centre de ce tourbillon.