Le sexe réinventé par le genre
Le genre ne fait pas qu’interroger l’identité sexuelle, il ouvre à la création du sexe dans la cure analytique. L’auteur rend compte des enjeux cliniques qui lui sont liés. Cet ouvrage est une invitation à suivre l’introduction du genre dans le champ psychanalytique, sur le plan théorique et clinique. En ouvrant les voies de l’inconscient, Freud a commencé de faire circuler des savoirs sur le sexuel qui ne cessent de produire leurs effets : le genre apparu dans les années 1950 en serait un parmi d’autres. Quels maniements du genre sont rendus possibles et repérables à partir des élaborations théoriques de Freud et de Lacan ? L’auteur questionne les rapports de l’analyste avec son genre et son sexe. Ils deviennent le moyen de décrire des manouvres techniques dans la cure analytique, quand l’analyste peut endosser certaines fonctions propices à des nouvelles créations psychiques. Vincent Bourseul est psychanalyste, membre de l’École de psychanalyse Sigmund Freud, maître de conférences en psychopathologie clinique, université de Nice Sophia-Antipolis.
La carapace de la tortue
« Oui, … je suis venue sur terre comme une tortue, encombrée d’une carapace. Qui rentre la tête quand le monde extérieur est trop douloureux. J’ai essayé de leur faire comprendre qu’ils n’y pouvaient rien. Que j’étais maladroite et disgracieuse malgré eux. Malgré moi. […] Étonnant d’imaginer que les personnes disgracieuses n’ont pas conscience de leur laideur. Je l’ai toujours su, évidemment. Même si j’ai préféré considérer cela avec indulgence. Comment survivre sinon ? »
Lorsque Clotilde décide de venir s’installer à Bordeaux, sa ville natale, elle ne sait pas encore que sa vie va en être bouleversée : d’abord la découverte de voisines drôles et fantaisistes, puis l’amour d’un enfant et qui sait, celui d’un homme ? La recherche d’un travail va la conduire par le plus heureux des hasards à pénétrer un cercle bien fermé, celui de l’art contemporain. C’est dans un musée en quête de création et d’esthétisme que Clotilde va s’épanouir.
Un hymne à l’amitié, à la culture et à la différence ! Une écriture décomplexée et vive qui fait exploser les idées préconçues sur l’apparence physique !
A PARTIR DE 12 ANS
Le tome 17 est le dernier tome de cette série culte
CHERUB est le titre générique d’une série de livres pour la jeunesse de Robert Muchamore qui racontent les aventures des agents d’une agence gouvernementale fictive du Royaume-Uni, étant uniquement composée d’agents mineurs âgés de 10 à 17 ans. Après le succès de la série originale de douze tomes où le personnage principal est James, la suite de cinq tomes raconte cette fois les aventures de Ryan, qui « succède » dans la série à James, bien que celui-ci revienne dans les derniers tomes, le 15 (Black Friday) et dans le 16 (Hors-la-loi). Dans le 17 (Commando Adams) Ryan et James se partagent le livre donc c’est en quelque sorte un mélange de la première et la deuxième saga. Tout au long de la série différents thèmes sont abordés comme l’adolescence, le deuil, l’alcool et la drogue, l’homosexualité et le sexe, mais aussi la construction identitaire.
James, contrôleur de mission, va devoir constituer un commando afin de récupérer officieusement deux ingénieurs anglais capturés par Daesh. Le groupe, composé d’anciens de Cherub (Kerry, Kyle, Bruce et Lauren) auquel se joint Ryan Sharma va suivre un entraînement spécifique avant de mener un raid sur l’installation pétrolière où sont retenus les otages. Trois générations d’agents réunies pour une dernière mission au plus proche de l’actualité !
Matin brun
Charlie et son copain vivent une époque trouble, celle de la montée d’un régime politique extrême : l’État brun. Dans la vie, ils vont d’une façon bien ordinaire : entre bière et belote. Ni des héros, ni de purs salauds. Simplement, pour éviter les ennuis, ils détournent les yeux. Sait-on assez où risquent de nous mener collectivement les petites lâchetés de chacun d’entre nous ?
Toine et autres contes
Un paralytique qui couve des œufs ; des soldats prussiens mystérieusement assassinés ; une paysanne qui venge la mort de son fils ; un infirme rejeté par tous ; un jeune homme qui doit renoncer à sa fiancée ; l’étrange découverte d’une chevelure dans un tiroir ; un couple qui s’use au travail pour rembourser une parure de diamants ; un oncle parti faire fortune en Amérique ; un vieux professeur de latin qui tombe amoureux. Voici des contes étonnants, émouvants, souvent cruels, pour sourire ou pour frémir. Bibliocollège propose : • le texte intégral annoté de dix contes, • des questionnaires au fil du texte, • des documents iconographiques exploités, • une présentation de Maupassant et de son époque, • un aperçu du genre du conte, • deux groupements de textes : « Autour de la chevelure » et « Autour de la ferme ».
Ce que je ne pouvais pas dire
Après neuf années passées à la tête du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré renoue avec la liberté de ton qu’on lui connaît. Jamais on n’a autant parlé de cette institution ni mieux compris son utilité que sous sa présidence. Dans ce livre, il évoque les dossiers qu’il a eu à traiter, les combats qu’il a menés, les dirigeants politiques qu’il a côtoyés et souvent affrontés. Esprit libre, indépendant, attaché avant tout au respect du droit et des valeurs républicaines, il a pris les positions qui lui paraissaient conformes à sa mission, sans chercher à ménager aucun pouvoir, ni craindre d’être mis en cause, comme il l’a été par les dirigeants de l’UMP après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Il a également dû se prononcer sur des lois et réformes majeures, notamment lors des débats sur le mariage homosexuel, la taxe carbone ou la loi Hadopi. Il livre ici souvenirs, commentaires et mises au point sous la forme d’un journal tenu régulièrement au cours de ces neuf années, » au gré de mes humeurs « , écrit-il. Il raconte les démêlés qui l’ont opposé à Nicolas Sarkozy, ses échanges avec Valéry Giscard d’Estaing ou François Hollande et ses relations avec Alain Juppé, Manuel Valls, Jean-François Copé ou Bruno Le Maire. Il consacre aussi des pages émouvantes à Jacques Chirac, dont il a été l’un des confidents les plus fidèles, brossant de l’ancien président aux prises avec la maladie un portrait qui nous le rend encore plus attachant.
Pokémon Go – Le guide non officiel
LE guide pour devenir un véritable pro de Pokémon GO, le jeu pour smartphone le plus célèbre de la planète.
Comment les attraper TOUS !!
Vous ne savez pas encore ce qu’est un Pokéstop, une arène de combats, une Poké Ball, un oeuf chance, un module leurre ?
Vous hésitez à choisir votre team (Intuition, Sagesse ou Bravoure) ?
Vous ne savez pas comment faire évoluer votre Pokémon ?
Vous avez peur de livrer votre premier combat ?
Vous voulez démarrer avec Pikachu, l’idole de votre jeunesse mais vous ne cessez tomber sur Roucool ou Rattata.
Voici LE guide indispensable à tous les chasseurs de Pokémons.
De la création de votre avatar, aux combats dans les arènes en passant par les captures de Pokémons rares, ce livre vous dévoile tous les secrets de l’application la plus en vogue de cette fin d’année.
Vous trouverez également un tableau regroupant tous les Pokémons et leus caractéristiques, la liste des instruments et potions et comment les utiliser.
La Horde
Au beau milieu de l’océan Indien, un navire de recherches de la Numa prélève des échantillons au soleil couchant lorsqu’un membre de l’équipage distingue une tache sombre à la surface des flots. Ce qu’il prend d’abord pour une nappe de pétrole se révèle être une horde de particules noires, qui dévorent le bateau, tuant tout le monde à bord tandis que le bâtiment s’embrase. Quelques heures plus tard, Kurt Austin et Joe Zavala sont en route pour les Maldives. Ce qu’ils vont découvrir sur la carcasse encore fumante du navire va les mener tout droit à un projet diabolique visant à contrôler le climat. Des millions de vies sont en jeu, et les premiers signes apparaissent déjà. Cette terrible machination serait-elle liée à la disparition en mer du John Bury, assailli par les Japonais en pleine Seconde Guerre mondiale ?
Le chien des Basqueville
Au printemps de l’an de grâce 1422, durant la maudite guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons, Isabeau de Bavière, reine de France et épouse du pauvre roi fou Charles VI, charge le clerc anglais Edward Holmes de conduire une de ses demoiselles d’honneur au château de Basqueville afin qu’elle puisse prier sur le gisant de son époux. Mais rien ne se passe comme prévu, le voyage a en vérité un tout autre but et, malgré sa sagacité, Holmes se fera abuser. De retour à Paris, Edward et son ami Gower Watson n’auront de cesse de retrouver la jeune femme et de prendre leur revanche. Or, peu après, la reine Isabeau découvre avec terreur qu’un inconnu mystérieux la menace de révéler le contenu de lettres qu’elle a écrites à son amant près de vingt ans auparavant. Des missives qui peuvent remettre en question la succession au trône de France. Heureusement que Holmes a ramené de Basqueville le molosse de l’ancien châtelain, qui s’avère aussi perspicace que son nouveau maître.
Le temps est assassin
Eté 1989, la Corse, presqu’île de la Revellata, entre mer et montagne. Sur cette route de corniche, au-dessus d’un ravin de vingt mètres, une voiture qui roule trop vite et bascule dans le vide. Une seule survivante : Clotilde, quinze ans. Ses parents et son frère sont morts sous ses yeux. Eté 2016. Clotilde revient pour la première fois sur les lieux de l’accident, avec son mari et sa fille adolescente. Elle veut profiter des vacances, pour exorciser le passé.
C’est au camping dans lequel elle a vécu son dernier été avec ses parents que l’attend une lettre de sa mère. Vivante ?
Les jeux de garçons
Alors que la jeune et jolie factrice parisienne Providence Dupois s’apprête à partir en Afrique chercher ce qu’elle a de plus précieux au monde, un volcan islandais se réveille, paralysant l’ensemble du trafic aérien européen. D’aéroports en monastères, commence alors pour elle le plus haletant et le plus prodigieux des voyages.
L’amour donne des ailes. Êtes-vous prêt à vous envoler ?
Des fleurs et des épines
Après un an passé en Afrique pour échapper à un compagnon violent, Julie rentre à Paris et retrouve avec bonheur sa sœur Loraine, fleuriste, ses enfants et ses parents qui vivent en Dordogne. Elle était devenue une sage-femme expérimentée et trouve très vite sa place dans la clinique de Victor Le Crétois qui la prend sous sa protection. Sa rencontre avec Sophie, une amie de son neveu Bastien, mère porteuse pour financer ses études, va troubler son équilibre retrouvé. L’amour de Victor, de vingt-cinq ans son aîné, suffira-t-il à lui redonner confiance ? Pourra-t-elle aider Sophie dans le dilemme de la gestation pour autrui ?
Dans ce roman très actuel, qui aborde sans tabous les conséquences du mariage pour tous… et du bébé pour tous, Valérie Gans met en scène avec tendresse des hommes et des femmes d’aujourd’hui en route pour ce qu’ils croient être le bonheur.
Coup d’arrêt
L’histoire d’Alexis que nous raconte Frédéric Veille, à travers les voix des parents d’Alexis, Alain et Sylvie, de son frère, Adriani, et de ses deux sœurs, Cindy et Cassie. Un livre bouleversant. Champion maudit. C’est ainsi que l’on serait tenté de définir Alexis Vastine. Élevé pour devenir champion de boxe, tout comme ses frère et sœurs, Alexis a tout sacrifié à ce sport. Enfant, à peine rentré de l’école, avec son frère Adriani et ses sœurs Cindy et Célie, il enfilait ses gants pour suivre l’entraînement dispensé par son père, lui-même ancien champion de boxe. Alain est sévère. Pourtant, cette discipline va vite se transformer en véritable passion pour Alexis qui enchaîne les titres jusqu’au rêve de devenir champion olympique en 2008. Mais la médaille d’or lui est ravie par une décision injuste de l’arbitre. En 2012, aux Jeux de Londres, le sort s’acharne à nouveau sur lui : il est éliminé en quart de finale alors que la victoire aurait dû lui revenir. C’est le début d’une descente aux enfers. Grâce au soutien de ses proches, Alexis remonte toutefois la pente. Mais en 2015 un nouveau drame se produit. Célie, son impétueuse petite sœur, perd la vie dans un accident de voiture. Un choc dont toute la famille peine à se relever. Deux mois plus tard, Alexis est tué dans un accident d’hélicoptère durant le tournage d’une émission de télé-réalité, tout comme neuf autres personnes dont Florence Arthaud et Camille Muffat. C’est cette terrible histoire que nous raconte Frédéric Veille, à travers les voix des parents d’Alexis, Alain et Sylvie, de son frère, Adriani, et de ses deux sœurs, Cindy et Cassie. Un livre bouleversant.
En traversant les marais salants, Braven Oc et ses amis sont témoins d’une apparition. Salina, la déesse de sel, leur apprend que la faune et la flore qui dépendent des eaux salées sont en danger. Le grand sorcier du seigneur Torguen est sur le point d’introduire dans la mer une algue qui pourrait dessaler les mers et les océans pour fournir aux Homoplantes de grandes quantités d’eau douce. Le temps est compté pour Braven et ses compagnons, chargés d’empêcher ce terrible dessein de s’accomplir. Mais leur mission ne sera pas des plus faciles, car les espions de la cité des Homoplantes les ont à l’œil…
L’île du sentiment
De mémoire d’homme, aucun meurtre n’a jamais eu lieu sur l’île d’Entrée, située dans l’archipel de La Madeleine, à l’est du Canada, et peuplée par une poignée de familles d’origine écossaise pour la plupart. Jusqu’à cette nuit de tourmente où James Cowell est poignardé à mort. Sa femme prétend qu’un assaillant s’en est pris à elle avant de tuer son mari, mais tous suspectent cette épouse d’un couple vacillant. Tous, sauf Sime Mackenzie. Seul anglophone parmi les enquêteurs envoyés sur place, il éprouve un choc en découvrant Kirsty Cowell. Le sentiment irréfutable de la connaître depuis toujours. Isolé dans une équipe où œuvre comme spécialiste des scènes de crime son ex-femme Marie-Ange, meurtri par l’échec de son mariage, rompu par l’insomnie, Sime sombre dans un état second où la réalité se mêle à des rêves étranges, faisant ressurgir l’histoire de son aïeul, expulsé de l’île de Lewis dans les années 1850, au moment de la Famine de la pomme de terre. Avec la certitude folle que le destin de Kirsty comme le sien se sont noués là, quelque cent cinquante ans plus tôt, dans un amour interdit qui n’a cessé de brûler ni de hanter. Le face-à-face entre le détective et la suspecte sur une falaise escarpée de l’île d’Entrée se superpose à l’image sépia d’une adolescente embrassée à l’ombre des pierres levées puis perdue sur un quai de Glasgow, dans le tumulte d’un navire qui déporte des milliers de misérables vers le Nouveau Monde. Après son inoubliable trilogie de Lewis, Peter May nous ramène à son Ecosse, magnifique et persécutée. De part et d’autre de l’Atlantique, les îles balayées par les vents sont le cadre d’un serment tragique. « Gus am bris an latha agus an teich na sgailean ». Jusqu’à ce que le jour se lève et que les ombres s’enfuient.
A partir de 9 ans – A Fairy Oak, la paix est compromise. L’Ennemi est revenu, assoiffé de revanche. Son pouvoir devient plus fort de jour en jour : le Seigneur de l’Obscurité veut plonger le monde dans les Ténèbres. L’antique alliance entre Lumière et Obscurité vacille. Cependant, un lien semble indissoluble : celui qui unit Vanilla et Pervinca, les sorcières jumelles, égales et opposées. Et c’est sur ce lien que l’Ennemi va faire tomber sa hache.
Pervinca pourra-t-elle résister au sort de l’Obscurité ? Le salut des Magiques et des Non-Magiques de la Vallée en dépend….
Mémoires d’un rebouteux breton
Rebouteux en Bretagne pendant plus d’un demi-siècle, il nous livre sa vie fascinante mais a souhaité taire son nom.
A plus de quatre-vingt ans, cet homme hors du commun se penche sur son existence. Né en 1927 dans une famille de rebouteux, il passe son enfance à observer son père soigner les gens. C’est lui qui lui transmettra le don, tandis que sa mère lui enseignera celui de guérir le zona et les brûlures.
Dans la Bretagne des années 1950-1960, la vie des paysans est dure, l’argent est rare. Poussé par son besoin d’aider son prochain et surtout ce monde rural auquel il appartient et qu’il aime tant, il décide de suivre les traces de son père : il veut soulager la douleur, réparer les corps et, avec eux, les âmes. A travers son incroyable témoignage, il nous livre des anecdotes émouvantes, époustouflantes et cocasses, et nous entraîne dans un monde mystérieux, porté par une sagesse ancestrale.
Le plus bel endroit du monde est ici
Iris, âgée de trente-six ans, est bouleversée par la mort de ses parents dans un accident de voiture. Par un après-midi froid et gris où rien ne semble plus avoir de sens, elle songe à commettre l’irréparable. Quand soudain, elle découvre un petit café auquel elle n’avait jamais prêté attention. Son nom étrange, Le plus bel endroit du monde est ici, ayant éveillé sa curiosité, elle décide de pousser la porte et d’aller s’asseoir à une table. Un jeune Italien vient bientôt l’y rejoindre, il se prénomme Luca. Ensemble, ils commencent à évoquer la vie d’Iris. Pendant six jours d’affilée, ils se retrouvent au même endroit et, progressivement, Iris semble sortir la tête de l’eau. Mais au septième jour, Luca demeure introuvable. Iris comprend qu’elle ne le reverra plus. Ce qu’elle ignore en revanche ce sont les raisons de sa disparition. Mais une chose est certaine, la semaine qui vient de s’écouler avait quelque chose de magique… Au sens propre du terme.
Ca peut pas rater !
– J’en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez ! J’en ai plus qu’assez de vos sales coups ! C’est votre tour de souffrir !
Marie pensait avoir trouvé l’homme de sa vie, jusqu’à ce que son couple implose de façon brutale et scandaleuse.
Anéantie, elle prend une décision sur laquelle elle jure de ne jamais revenir : ne plus faire confiance aux mâles et surtout, ne plus rien leur passer.
Ni dans sa vie privée, ni au travail. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. La gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c’est la méchante Marie qui est aux commandes.
Marie est remontée comme un coucou. Marie ne croit plus à l’amour, ce mirage source de tous les malheurs des femmes.
Mais voilà, Marie a du cœur, une famille, des amies aussi tordues qu’elle et une soif de vivre qui n’a pas fini de la précipiter dans des plans impossibles. Et si, au-delà de ses illusions perdues, il était temps pour elle de découvrir tout ce qui vaut vraiment la peine d’être vécu ?
Les limbes du cœur – Livre neuf
LIVRE NEUF – Le beau peut-il s’exprimer dans la souffrance ? De mal-être en amours désabusés, l’auteur trouve le chemin de la normalité des choses et expose ses états d’âme dans une écriture poétique libératrice. La douleur se révèle alors comme une émotion propre à l’être. Cette prise de conscience sera la première étape d’un retour à soi, qui lui permet de poser un regard nouveau sur sa vie. Elle lui permet également de fuir les faux-semblants et faire le deuil de ses illusions. Le cœur peut alors s’envoler vers ses limbes régénérateurs.
Le maitre et Marguerite
Vendu sans bandeau – Pour retrouver l’homme qu’elle aime, un écrivain maudit, Marguerite accepte de livrer son âme au diable. Version contemporaine du mythe de Faust, transposé à Moscou dans les années 1930, Le Maître et Marguerite est aussi une des histoires d’amour les plus émouvantes jamais écrites. Mikhaïl Boulgakov a travaillé à son roman durant douze ans, en pleine dictature stalinienne, conscient qu’il n’aurait aucune chance de le voir paraître de son vivant. Écrit pour la liberté des artistes et contre le conformisme, cet objet d’admiration universelle fut publié un quart de siècle après la mort de celui qui est aujourd’hui considéré comme l’égal de Dostoïevski, de Gogol et de Tchekhov réunis.
Black Lies
Tout va bien dans votre petite famille. Jusqu’au jour où rentrant gaiement chez vous, vous trouvez l’Homme effondré sur le canapé – « Qu’est-ce qui ne va pas, mon bébé ? » Il vient d’être poliment viré de son très important poste de PDG au profit d’un crétin de quarante ans et quelque. La mode est au « jeunisme ». Certes, votre mari va recevoir beaucoup d’argent pour adoucir son départ, mais il adorait son travail et il est au bord du suicide. Pourtant le pire est peut-être pour vous. Toutes vos copines vous préviennent. Un homme qui n’a pas préparé sa deuxième vie est un véritable calvaire. Egaré, il traînasse dans les couloirs comme un môme qui s’embête. Vous dérange toutes les cinq minutes. Oublie son portable dans le frigo. Vous lui suggérez plein d’activités : jogging (il a mal au pied gauche), tennis (il souffre du coude droit), piscine (tous les enfants des écoles font pipi dans l’eau), écrire le livre de sa vie (quelle vie ? mais elle est finie, sa vie !), visiter le Louvre avec son petit-fils Attila (et des milliers de Japonais qui empêchent de voir la Joconde), etc. Rien ne lui plaît. Si ! le golf. Si vous aviez su… Après Chéri, tu m’écoutes ?, retrouvez les personnages désopilants et l’humour cent pour cent pur rire de Nicole de Buron.
Sur cette terre comme au ciel
Palerme, années 1980. Comme tous les garçons de son âge, Davidù, neuf ans, fait l’apprentissage de la vie dans les rues de son quartier. Amitiés, rivalités, bagarres, premiers sentiments et désirs pour Nina, la fillette aux yeux noirs qui sent le citron et le sel, et pour laquelle il ira jusqu’à se battre sous le regard fier de son oncle Umbertino. Car si Pullara, Danilo, Gerrudo rêvent de devenir ouvriers ou pompistes comme leurs pères, Davidù, qui n’a pas connu le sien, a hérité de son talent de boxeur. Entre les légendes du passé et les ambitions futures, le monde des adultes et la poésie de l’enfance, Davide Enia tisse le destin d’une famille italienne, de l’après-guerre aux années 90, à travers trois générations d’hommes dont le jeune Davidù incarne les rêves. Entremêlant leurs histoires avec brio, Davide Enia dresse un portrait vibrant de sa terre, la Sicile, et ceux qui l’habitent.
L’Insoumis
Sebastian Rudd n’est pas un avocat comme les autres. Il travaille dans un van aménagé, avec des vitres blindées, le wifi, un petit réfrigérateur, des fauteuils de cuir, une cache pour ses pistolets et un chauffeur armé jusqu’aux dents. Il n’a pas de cabinet, ni d’associés, ni de partenaires. Sa petite entreprise ne compte qu’un seul employé : son chauffeur, qui fait office également de garde-du-corps, d’assistant juridique, de confident et de caddy quand il va jouer au golf. Sebastian vit seul au sommet d’un gratte-ciel, dans un appartement de petite taille mais protégé comme une forteresse, où trône un billard ancien. Il est amateur de bourbon premium et porte toujours une arme sur lui. Sebastian défend des gens qui font fuir les autres avocats : un junkie tatoué, membre selon la rumeur d’une secte satanique, accusé d’avoir enlevé et tué deux petites filles ; un chef mafieux sanguinaire, dans le couloir de la mort ; un habitant ayant tiré sur une équipe du SWAT alors qu elle donnait l’assaut dans sa maison et se trompait d’adresse. Pourquoi accepter ces clients ? Parce qu’il considère que toute personne poursuivie en justice a droit à un procès équitable ; et pour ce faire, Sebastian est prêt à franchir la ligne jaune de temps en temps. Il exècre l’injustice, n’aime ni les compagnies d’assurances, ni les banques, ni les grosses sociétés. Il se méfie des gens de pouvoir, à tous les niveaux, et fait fi des règles et de l’éthique. Avec Sebastian Rudd, John Grisham dresse le portrait d’un personnage haut en couleur, outrancier, extravagant, mais avec une justesse de ton et une humanité sans pareilles.
Ahlam
Lorsque Paul Arezzo, célèbre peintre français, débarque à Kerkennah en 2000, l’archipel tunisien est un petit paradis. L’artiste s’y installe et noue une forte amitié avec la famille de Farhat, un pêcheur, particulièrement avec Issam et Ahlam, ses enfants incroyablement doués pour la musique et la peinture. Peut-être pourront-ils, à eux trois, réaliser le rêve de Paul : une œuvre unique et totale où s’enlaceraient tous les arts.
Camille, mon envolée
Dans les semaines qui ont suivi la mort de sa fille Camille, 16 ans, emportée une veille de Noël après quatre jours d’une fièvre sidérante, Sophie Daull a commencé à écrire.
Écrire pour ne pas oublier Camille, son regard « franc, droit, lumineux », les moments de complicité, les engueulades, les fous rires; l’après, le vide, l’organisation des adieux, les ados qu’il faut consoler, les autres dont les gestes apaisent… Écrire pour rester debout, pour vivre quelques heures chaque jour en compagnie de l’enfant disparue, pour endiguer le raz de marée des pensées menaçantes.
Loin d’être l’épanchement d’une mère endeuillée ou un mausolée – puisque l’humour n’y perd pas ses droits –, ce texte est le roman d’une résistance à l’insupportable, où l’agencement des mots tient lieu de programme de survie: « la fabrication d’un belvédère d’où Camille et moi pouvons encore, radieuses, contempler le monde ».
« Dans les jours d’après, nous distribuerons tes soixante-dix-sept peluches, une par une ou deux par deux, à des fossés dans les campagnes, à des clairières, à des rochers. C’est joli, ces ours, ces lapins, ces petits chats abandonnés sur les tapis de mousse, prenant la pluie sous les marguerites. »
Désolée, je suis attendue
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Enfant terrible
Qu’y a-t-il au bout d’une fuite en avant ? Los Angeles, 2013. Si Kennedy Marr possède de nombreux talents – pour l’écriture, pour l’ivresse, pour la pornographie –, il y a un domaine dans lequel il frôle le génie : celui d’ignorer tout ce qui le dérange. Son éditeur, par exemple, qui attend depuis des années son nouveau roman ; son redressement fiscal, qui porte sur près de 1 million de dollars ; ou encore sa mère, gravement malade en Europe. À force d’ignorer les réalités pour s’abandonner à ses seuls plaisirs, il est aujourd’hui dans l’impasse. Seul un miracle pourrait le sauver de la faillite financière et spirituelle. Et ce miracle a lieu.
Un fils en or
Anil est un jeune Indien qui commence des études de médecine dans le Gujarat puis part faire son internat aux Etats-Unis. Sa redoutable mère rêve pour lui d’une union prestigieuse. Or, depuis qu’il est petit, elle le sait très proche de Leena, la fille d’un métayer pauvre. Quand celle-ci devient une très belle jeune fille, il faut l’éloigner, en la mariant au plus vite. Les destins croisés d’Anil et de Leena forment la trame de ce roman, lui en Amérique, qui est loin d’être le paradis dont il rêvait ; et elle en Inde, où sa vie sera celle de millions de femmes victimes de mariages arrangés. Ils se reverront un jour, chacun prêt à prendre sa vie en main. Mais auront-ils droit au bonheur ?
Le grand marin
Quand Lili Colt arrive à Kodiak, un port de l’Alaska, elle sait qu’elle va enfin réaliser son rêve : s’embarquer sur un de ces bateaux qui partent pêcher au loin. Pour la jeune femme, une runaway qui a fui jadis le confort d’une famille française pour » faire la route » , la véritable aventure commence. Le choc est brutal. Il lui faut dormir à même le pont dans le froid insupportable, l’humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, les blessures…Seule femme au milieu de ces hommes rudes, au verbe rare et au geste précis qui finiront par l’adopter. A terre, Lili partage la vie des marins -les bars, les clubs de strip-tease, les motels miteux. Quand elle tombe amoureuse du » Grand marin » , elle sait qu’il lui faudra choisir entre sa propre liberté et son attirance pour cet homme dont la fragilité la bouleverse. Entre Jack London et Marguerite Duras, Catherine Poulain fait entendre une voix unique dans le paysage littéraire français, avec ce magnifique premier roman qu’on devine très autobiographique.
Livre en anglais – Mahmud Modibbo Tukur’s seminal work challenges fundamental assumptions and conclusions about European colonialism in Africa, especially British colonialism in northern Nigeria. Whereas others have presented the thesis of a welcome reception of the imposition of British colonialism by the people of northern Nigeria, the study has found physical resistance and tremendous hostility towards that imposition; and, contrary to the premise of “pacification” and minimal violence argued by some scholars, the study has exposed the violent and bloody nature of that occupation. Rather than the single story of the “Indirect rule” administrative mandate, or “abolishing slavery” and lifting the burden of precolonial taxation which others have argued, this book has shown that British officials were very much in evidence, imposed numerous and heavier taxes collected with great efficiency and ruthlessness, and ignored the health and welfare of the people in famines and health epidemics which ravaged communities in northern Nigeria during the period.
On regrettera plus tard
L’irruption d’Éric et d’Anna-Nina un soir d’orage dans la vie de Valentine, institutrice dans un hameau du massif Vosgien, est un véritable coup de tonnerre. À la fillette brûlante de fièvre, au père brisé par la vie, Valentine va offrir plus qu’un simple toit. Avec tendresse et franchise, elle va bousculer les certitudes de ce père solitaire et modifier leur trajectoire toute tracée.
Vivez mieux et plus longtemps
La santé est un capital qu’il nous faut chérir en permanence pour qu’il ne se dilapide pas. En tout cas pas trop vite… Convaincu que nous pouvons rester vigilants tout en continuant à nous faire plaisir Michel Cymes nous rappelle, dans un ouvrage mûri de longue date, et avec bonne humeur, des principes simples mais vertueux, faciles à mettre en pratique quel que soit notre âge.
Clinton / Trump – L’Amérique en colère
Vous aimez les séries ? Ne manquez pas ce récit palpitant de la campagne présidentielle la plus singulière de l’histoire américaine !
Une campagne sans merci, brutale, haineuse. Deux candidats aussi détestés l’un que l’autre par une majorité de leurs concitoyens. Deux profils inédits : Hillary Clinton est la première femme depuis 240 ans à briguer la présidence des États-Unis ; Donald Trump est le premier candidat contemporain à n’avoir aucune expérience des affaires publiques.
L’Amérique est en colère. Barack Obama n’a pas accompli les miracles attendus, la mondialisation, le terrorisme et les tensions raciales avivent ses tourments. Bouleversant un parti dont il ne respecte aucun des principes, le candidat républicain veut une Amérique-forteresse, crispée sur la protection de ses seuls intérêts. Riche d’une expérience politique incomparable, la candidate démocrate défend une Amérique ouverte, diverse, fidèle à ses traditions.
Depuis le début, le scénario accumule les rebondissements. L’enquête au long cours de Christine Ockrent met au jour les lignes de force et de fracture d’un pays saisi par le doute. Deux visions du monde, deux systèmes de valeurs s’affrontent. De l’issue de ce duel dépend l’avenir de l’Amérique. Et le nôtre.
L’autre Chirac
Comme la majorité des Francais, Pierre Pean a longtemps eu en tête, lorsqu’il pensait à Jacques Chirac, les images d’un Bonaparte inculte qui n’aimait que la musique militaire, obsédé par le pouvoir, prêt à tout pour l’obtenir. D’un homme pressé en tout – le fameux cinq minutes, douche comprise -, auteur du discours d’Orléans évoquant l’immigration par le bruit et l’odeur … Mais le journaliste classé à gauche avouait avoir aussi été séduit par le refus de la guerre américaine en Irak, et, en enquêteur qui refuse qu’on lui mette des oeillères, il a recoupé ses propres investigations avec le contenu de douze longs entretiens que Chirac lui a accordés en 2006.
Entre la biographie dialoguée et l’autobiographie à deux voix, ce livre ne vient pas s’ajouter à tous ceux qui ont été consacrés à Chirac. Il parle – et porte le témoignage direct – de l’homme politique le moins bien connu des Francais.
Pierre Pean a découvert son jardin secret et les raisons pour lesquelles il a construit sa carrière politique en le préservant jalousement, quitte à passer souvent pour moins intelligent qu’il ne l’était. Car c’est là que se mouvait l’autre, le vrai Chirac.
Divergente – 4
Les fans de la série divergente seront ravis par quatre: cinq histoires courtes, « Le transfert», «L’Initié », « Le Fils », « Le Traître » et « Quatre gratuit », qui explorent l’univers de la série à travers les yeux du mystérieux mais charismatique Tobias Eaton, révélant des facettes inconnues de sa personnalité, les trames de fond et ses relations.
Nous sommes quelques années avant que Tris ne vienne bouleverser le système des factions. Lors de la cérémonie du Choix, un jeune Altruiste se dresse contre sa famille et choisit de quitter sa faction pour rejoindre celle des Audacieux. Il abandonne son prénom, Tobias, et devient Quatre. Une nouvelle vie s’offre à lui, faite de liberté, mais aussi de dangers. Car ce qu’il découvre chez les Audacieux est propre à mettre en péril son avenir, et celui de la ville tout entière.
Deux ans plus tard, Quatre est en charge de l’initiation des novices. La première à relever le défi, la première à se jeter dans le vide, est une jeune Altruiste ; elle se prénomme Tris et pourrait bien être celle qui va changer sa vie…
Pardonnable, impardonnable
Un après-midi d’été, Milo, douze ans, fonce à vélo sur une route de campagne. L’ivresse de la descente, un virage, et c’est la chute. Tandis que l’enfant se bat pour sa vie, c’est toute sa famille qui vole en éclats. Milo était censé réviser ses cours d’histoire. Que faisait-il sur cette route ? Chacun cherche le coupable, mais personne n’est innocent. Dans ce ballet des aveux où défilent les parents, Céleste et Lino, l’indéchiffrable grand-mère Jeanne et la jeune tante Marguerite, se dessinent peu à peu les mensonges, les rapports de force et les petits arrangements qui cimentent la famille. L’amour que tous portent à Milo suffira-t-il à endiguer la déflagration? Un roman vibrant qui explore avec justesse nos cheminements souterrains vers le pardon.
Candide ou l’optimisme
Candide est un conte philosophique. Il a pour personnage principal un jeune homme, Candide, qui vit dans un château avec sa cousine, Cunégonde, et son oncle. Il y est éduqué par un précepteur philosophe, Pangloss, qui suit la théorie de Leibniz, philosophe du XVIIe siècle, selon laquelle, notamment, « tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ». Candide adhère d’abord à cette idée ; mais lorsque son oncle le chasse du château après l’avoir surpris en train d’embrasser Cunégonde, la vie va lui faire revoir cette opinion. Candide va en effet traverser une série de péripéties qui seront autant d’épreuves.
Nous
Paris, Amsterdam, Munich, Vérone, Venise, Florence, Rome, Naples. Le Louvre, le musée Van-Gogh, la place Saint-Marc. Terrasses ensoleillées, trattorias bondées : l’été s’annonce chargé pour les Petersen. Douglas, le père, est extatique. Connie, la mère, est plus mesurée. Pour Albie, leur fils de dix-sept ans, c’est carrément l’enfer. Et pour tous, c’est peut-être l’occasion d’un nouveau départ. Douglas le sait, c’est sa dernière chance de prouver que derrière le biochimiste coincé se cache un mari attentionné et un père superfun. Connie, elle, va devoir affronter le souvenir de celle qu’elle était, cette étudiante en art qui sillonnait l’Europe en quête de folles expériences. Et celle qu’elle est devenue, une épouse rangée qui voudrait bien passer à autre chose. Quant à Albie, grand photographe en herbe, entre fugues et passion amoureuse, arrivera-t-il à renouer avec son père et à voler enfin de ses propres ailes ? Crise de la cinquantaine, crise de couple, crise d’adolescence : Nous, c’est vous.
Anatomie d’un soldat
Le jeune capitaine britannique Tom Barnes est envoyé en mission dans une zone de conflit. Au retour d’une patrouille nocturne, il marche sur un engin explosif improvisé et est immédiatement rapatrié en Angleterre.
Débute alors un autre combat tant psychologique que physique durant lequel le héros va parvenir à surmonter ce à quoi l’on ne pouvait survivre grâce à l’aide non seulement des médecins, mais aussi de sa famille ainsi que de l’être aimé. Raconté tour à tour par quarante-cinq objets garrot, sac à main, gilet pare-balles, verre de bière, prothèse, miroir, sac d’engrais, vélo, pile électrique, basket blanche conçus pour assister, observer ou nuire, ce récit est un tour de force qui nous fait découvrir de manière inédite le destin et les pensées profondes des acteurs du conflit et de leurs proches, qu’ils soient patriotes ou fanatiques, cyniques ou manipulés, bienveillants ou éblouis par l’idéalisme de la jeunesse. Chronique singulière et néanmoins réaliste, Anatomie d’un soldat est en outre un témoignage saisissant et chargé d’émotion : celui de la reconquête de soi-même, de cette dignité et de cette force qui sont le propre de l’Humain.
Au fil du rail
1980. Ted Conover est un jeune étudiant en anthropologie de vingt-deux ans lorsqu’il se décide à partager la vie des « hobos », ces sans-domicile itinérants américains. En leur compagnie, il avale des milliers de kilomètres de rail dans des trains de fret, avec pour seul bagage un sac de surplus de l’armée en bandoulière lesté d’un bidon d’eau. Fuyant une vie de confort, il va ainsi parcourir les Etats-Unis quatre mois durant, « brûler le dur » et multiplier les rencontres inoubliables avec ces compagnons de la marge. Vivre avec eux, partager les casse-croûte, les bagarres, les galères et les coups de gueule, et apprendre à se cacher des « bouledogues », ces flics postés à chaque intersection pour expulser les « trimards ». Avec une humanité profonde qui fait la peau aux clichés, Ted Conover nous entraîne sur la route. Il nous livre un document historique sur un monde aujourd’hui révolu, mettant des mots sur ces visages qui peuplent l’asphalte, sur la violence, la philosophie et l’esprit de l’errance. A mi-chemin entre Into the Wild de Jon Krakauer et Sur la route de Jack Kerouac, Au fil du rail, reportage inédit en France, est un modèle de journalisme « undercover ».
Beaux rivages
Une radiographie de la séparation d’Adrien et A., qui se quittent après huit ans d’amour.
C’est une histoire simple, universelle. Après huit ans d’amour, Adrian quitte A. pour une autre femme ; Beaux rivages est la radiographie de cette séparation.
Quels que soient notre âge, notre sexe, notre origine sociale, nous sommes tous égaux devant un grand chagrin d’amour.
Les larmes rassemblent davantage que les baisers.
J’ai écrit Beaux rivages pour tous les quittés du monde.
Pour ceux qui ont perdu la foi en perdant leur bonheur.
Pour ceux qui pensent qu’ils ne sauront plus vivre sans l’autre et qu’ils ne sauront plus aimer. Pour comprendre pourquoi une rupture nous laisse si désarmés. Et pour rappeler que l’amour triomphera toujours. En cela, c’est un roman de résistance.
Les intéressants
Durant les années 1970, Julie, 16 ans, passe une partie de son été à Spirit in the wood, une colonie de vacances. Elle y fait la connaissance d’un groupe de cinq jeunes adolescents qui se sont baptisés « Les Intéressants », par défi vis à vis des autres pensionnaires: Ethan, un surdoué des films d’animation, Goodman et sa soeur Ash, ainsi que Jonah, le fils d’une célèbre chanteuse folk icône de la contre culture, et enfin Cathy, une très belle fille qui rêve de devenir danseuse. Julie – rebaptisée Jules par les Intéressants – est fascinée par ces jeunes gens de son âge, cultivés, ironiques, talentueux et sûrs d’eux.
La petite fille de Monsieur Linh
C’est un vieil homme debout à l’arrière d’un bateau. Il serre dans ses bras une valise légère et un nouveau-né, plus léger encore que la valise. Le vieil homme se nomme Monsieur Linh. Il est seul désormais à savoir qu’il s’appelle ainsi. Debout à la poupe du bateau, il voit s’éloigner son pays,celui de ses ancêtres et de ses morts, tandis que dans ses bras l’enfant dort. Le pays s’éloigne, devient infiniment petit, et Monsieur Linh le regarde disparaître à l’horizon, pendant des heures, malgré le vent qui souffle et le chahute comme une marionnette.
Le Singe, suivi du Chenal
Foutu singe au sourire grimaçant ! Tout en dents ! L’œil vitreux. Un diable qui sort d’une boîte…
Hal l’avait l’avait précipité au fond d’un puits. Et voilà qui resurgit vingt ans plus tard. Le même. Avec ces ailes noires. Et comme un écho venu de l’enfer, ces horribles cymbales qui s’entrechoquent, signant à chaque fois un arrêt de mort.
Partout, l’ombre de la mort plane. Quand elle ne s’incarne pas dans le jouet le plus innocent, elle elle rôde dans le chenal, attirant par son chant, les vivants en sursis.
« Stella, quand viendras-tu de l’autre côté, sur le continent? » Traverser le chenal à 95 ans! Une invitation certes, mais au grand voyage…
Chez Stephen King, un rien dérape et le décor qui nous était familier prend soudain un avant-goût d’apocalypse.