Quand la Chine s’éveillera… le monde tremblera est un essai d’Alain Peyrefitte paru en 1973 chez Fayard. Il s’est vendu à plus de 885 000 exemplaires en comptant uniquement l’édition française. Il a été republié en deux tomes en livre de poche, sous-titrés respectivement Regards sur la voie chinoise et La Médaille et son revers.
Sa thèse principale est que compte tenu de la taille et la croissance de la population chinoise, elle finira inexorablement par s’imposer au reste du monde dès qu’elle maîtrisera une technologie suffisante. Il explique aussi que « La Chine d’aujourd’hui ne prend son sens que si on la met en perspective avec la Chine d’hier ». Alain Peyrefitte considère que le paysan chinois bénéficie d’une indéniable amélioration de son niveau de vie.
La tragédie chinoise
« Le Printemps de Pékin » de 1989 marque une brutale rupture : l’histoire de la Chine a paru alors aux Occidentaux prendre un tour odieux que peu d’entre eux imaginaient. Pourtant, comment ne pas repérer dans cette tragédie-là tous les ingrédients d’une constante tragédie chinoise ? Et dans cette dernière, comment ne pas reconnaître un simple cas particulier – mais significatif entre tous – de l’universelle tragédie du tiers-monde ? Cette tragédie au carré et au cube, même si elle semble sans précédent à l’observateur rapide, récapitule tous les facteurs de l’éternelle équation chinoise. Sans doute ceux-ci se retrouveront-ils longtemps dans les inévitables épisodes à venir d’un drame à rebondissements, qui bouleverse tour à tour bien des pays sous-développés et, par contrecoup, la planète entière. Le grand écrivain révolutionnaire Lu Xun, lui, ne se faisait pas d’illusions : « Pour les peuples attardés, il n’y a pas de raccourcis… Peuvent-ils se permettre la démocratie ? » Le « Printemps de Pékin » a placé la Chine en face des terribles problèmes qui lui restent à résoudre. Lui en a-t-il donné la clef? Et si nous avions été victimes d’autant d’intoxication à propos du drame chinois qu’à propos du drame roumain ?
Le mal français
Le Mal français est un essai politique et sociologique d’Alain Peyrefitte publié à la fin de l’année 1976. Peyrefitte se demande dans l’introduction « pourquoi ce peuple vif, généreux, doué, fournit-il si souvent le spectacle de ses divisions et de son impuissance ? ». L’auteur s’insurge contre plusieurs maux français qui forment une sorte de maladie, un « Mal » français : les règles tatillonnes de l’administration, l’excès de bureaucratie, la centralisation, le manque de confiance des entrepreneurs, un État trop dirigiste, etc. Il souhaite de profondes réformes administratives, politiques et sociales, en fustigeant la « société bloquée » française et le pessimisme ambiant. Ce livre connaît un très grand succès de librairie, avec un million d’exemplaires vendus.
Sa thèse principale est que compte-tenu de la taille et la croissance de la population chinoise, elle finira inexorablement par s'imposer au reste du monde dès qu'elle maîtrisera une technologie suffisante. Il explique aussi que « La Chine d'aujourd'hui ne prend son sens que si on la met en perspective avec la Chine d'hier ». Alain Peyrefitte considère que le paysan chinois bénéficie d'une indéniable amélioration de son niveau de vie. Une nouvelle édition mise à jour est parue en 1980.