Un jour tu verras
« Et tu passes ta vie à te dire que, quelque part, il y a quelqu’un qui n’attend que toi sans te connaître et que tu ne rencontreras jamais… » Ce sont des quadras, ils ont vécu, aimé, souffert. Surtout lui, Laurent. Ils n’ont plus beaucoup d’illusions, ils ont appris à se moquer d’eux-mêmes. Surtout elle, Pauline. Ils sont seuls tous les deux. Et un jour, enfin, ils se rencontrent. « Guidés par le hasard », semble-t-il. Et ils se découvrent encore capables d’aimer, comme deux vieux adolescents. Un scénario classique, depuis le jour où l’amour a été inventé : hésitations, craintes, cœurs qui battent, espoir insensé. Et puis l’émerveillement partagé. Jusque-là, tout va bien », comme disait l’homme tombé du toit en passant devant la fenêtre du premier étage. Mais quand on l’a provoqué, le hasard sait se venger. Et les cicatrices, quand elles sont profondes, ne s’effacent jamais. Le passé non plus, prêt à vous prendre à la gorge… Un jour tu verras s’aventure sur les terres du polar, mais sans quitter la cité phocéenne que Jean Contrucci, romancier et journaliste, auteur des Nouveaux Mystères de Marseille (Lattés), n’a cessé de célébrer.
La Mauresque
Le 19 juin 1927, un tremblement de terre secoue à Cuba la ville de Santiago. Le narrateur est sur le point de naître : on transporte dans la rue le lit où sa mère, dite la Mauresque, accouchera de son fils au milieu de l’affolement et des cris. Un début de vie aussi exaltant ne peut annoncer que la plus riche, la plus pittoresque et la plus bariolée des enfances. Ainsi apprend-on que la Mauresque, espagnole d’origine, est devenue la concubine d’un puissant sénateur cubain, qui la délaissera ensuite pour d’autres queridas (bien-aimées). Mais la vitalité de cette superbe femme est telle qu’elle saura élever son fils dans la passion de la joie, de la liberté, de l’indépendance, malgré les pires vicissitudes politiques et sociales. La dictature de Machado suivie de sa chute, l’exil à La Havane n’entameront en rien l’humour du narrateur qui semble exister comme un prolongement toujours charnel de sa mère. La mémoire de celle-ci devient la sienne propre. Deux vies en une, tel est le spectacle de leur intimité en compagnie des deux servantes Senta et Dulce María : grouillement lumineux des fêtes, danses de possession, chants de sorcellerie, et surtout initiation sexuelle du jeune homme. Le récit, qui se termine en 1940, est comme le prélude encore heureux mais déjà dramatiquement bouleversé des événements qu’on sait, à travers une réalité qui se fait roman et un roman qui se fait réalité.
Rendez-vous chez Tiffany
Son premier ami. A huit ans, Jane est une petite fille comme tant d’autres. Ses parents ont divorcé et elle vit avec sa mère, une productrice de Broadway qui n’a guère de temps à lui consacrer. Pourtant, Jane n’est jamais triste ni solitaire : elle a un ami, Michael, qu’elle est la seule à voir et à entendre. Son premier amour. Hélas, les amis imaginaires ne sont pas éternels. Un jour, il leur faut partir. C’est ce qu’explique Michael à Jane au soir de son neuvième anniversaire, ajoutant qu’elle ne sera pas triste puisqu’elle ne se souviendra pas de lui. vingt-trois ans après! Les années ont passé. Jane est devenue une trentenaire séduisante et une scénariste à succès. Côté coeur, sa vie est cependant un échec. Michael? Elle ne l’a jamais oublié. C’est alors qu’elle le croise dans les rues de New York, tel qu’il est resté en son souvenir. James Patterson n’est pas seulement l’auteur de plus de vingt suspense qui, tel Bons Baisers du tueur L’Archipel, 2011, ont figuré en tête des listes des best-sellers aux États-Unis et en Grande-Bretagne. Mari et père de famille, il a signé de grands romans. Pour toi, Nicolas et L’amour ne meurt jamais Archipoche 2006 et 2007 où sentiments riment avec rebondissements.
Lune de Tasmanie
C’est magnifique, souffla Kathryn. Qu’éprouves-tu à retrouver ta terre natale au bout de toutes ces années ? Des larmes piquèrent à nouveau les yeux de la sexagénaire, qui resserra son châle autour de ses épaules. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, avoua-t-elle à sa petite-fille. Du bateau, j’ai déjà constaté tellement de changements que j’en viens presque à craindre ce que je vais découvrir une fois que nous aurons accosté à MacInnes Bay. 1905. À la mort de son mari, Christy décide, à bientôt 65 ans, de se rendre en pèlerinage sur l’île de Skye, en Écosse, terre rude où elle a passé les quinze premières années de sa vie. Avant que ses parents ne soient contraints à l’exil et s’installent en Tasmanie, au sud de l’Australie. Accompagnée de sa fille Anne et de sa petite-fille Kathryn, Christy embarque pour un long voyage vers le passé, où de douloureux souvenirs referont surface. Un retour aux sources qui bouleversera à jamais la vie des siens.
L’amour ne meurt jamais
Depuis la disparition accidentelle de son mari, Jennifer, journaliste au Chicago Tribune, noie son chagrin dans le travail et se refuse à toute nouvelle implication sentimentale. Quand elle apprend que Samantha – sa grand-mère et confidente de toujours – est tombée dans le coma, Jennifer se précipite à son chevet. Dans la maison de son enfance, la jeune femme découvre les lettres que Samantha lui a écrites pour lui dévoiler le secret qu’elle garde depuis si longtemps. En filigrane, Jennifer devine le message destiné à lui redonner espoir : l’amour ne meurt jamais, il est possible de connaître plusieurs passions au cours d’une même vie. Jennifer saura-t-elle reconnaître et accepter l’amour quand il se présentera à elle, avant qu’il ne soit trop tard ? Avec L’amour ne meurt jamais, James Patterson livre un roman qui mêle secrets, passions et suspense. Une histoire tendre et poignante qui fait tour à tour sourire et pleurer, mais surtout croire en l’amour. Célébré pour ses thrillers – dont Lune de miel, publié aux éditions de l’Archipel-, James Patterson est également l’auteur d’un roman d’amour, Pour toi, Nicolas (Archipoche, 2006), vendu à 3 millions d’exemplaires dans le monde. James Patterson vit entre New York et la Floride, avec sa seconde épouse et leur fils.
Feu à volonté
Juin 2018. Le Pacifique est en ébullition. La réunification des deux Corée s’est pourtant déroulée dans le calme, contrairement aux prévisions des stratèges. Mais la nouvelle entité, qui possède un puissant arsenal nucléaire et bactériologique, représente une menace.Pékin, craint une attaque et déploie ses troupes vers la frontière. Le Pentagone est sur les dents. Malgré tous les efforts diplomatiques consentis pour rétablir le calme, c’est l’escalade. Des tirs de missiles déclenchent la riposte de Séoul. La région s’embrase.Un seul homme est capable d’enrayer le conflit, le général de l’US Air Force Patrick McLanahan. Depuis quelque temps, il entraîne sur la base aéronavale de Fallon, au nord du Nevada, une équipe de têtes brûlées au maniement des B-1B « Bone », des bombardiers supersoniques dernière génération.Mais l’escadrille qu’il a sous ses ordres sera-t-elle prête à temps pour éviter la Troisième Guerre mondiale ?
Un acte de désobéissance
À 17 ans, Henry vit une adolescence tranquille à Chicago entre un père professeur de lycée, une mère pianiste et une soeur cadette qui joue les garçons manqués. Mais le jour où il se connecte par hasard sur la messagerie Internet de Lisa, sa mère, il découvre que, dans le monde des adultes, les apparences sont bien souvent trompeuses, que Lisa est aussi une femme, et qu’elle a une liaison passionnée avec un violoniste. Racontés par le jeune homme, dix ans après, les événements de cette année-là dévoilent les liens subtils et les non-dits au sein d’une famille ordinaire.
L’or du bout du monde
1850. Ruby et son mari James- les descendants des pionniers venus tenter leur chance en Australie- doivent eux aussi braver bien des dangers pour conquérir cette terre âpre. Afin d’assurer leur subsistance, James est tenté par la ruée vers l’or. Il entraîne Ruby dans sa vie aventureuse. Bientôt, la jeune femme découvre qu’elle doit s’allier avec Kumali, une aborigène, pour s’adapter et survivre dans ce milieu hostile.
Le don d’Anna
Adam va mourir. Avec lui Anna perd son grand amour. Eux qui avaient mis tant d’années à se l’avouer …Alors elle se souvient, elle repense à sa vie passée, et aux événements qui l’ont menée là : son enfance dans un Salvador en proie à la guerre civile, le massacre de sa mère et des habitants de son village par la junte, l’orphelinat, l’exil vers les États-Unis, le couvent… Puis cette décision de soeur Josepha de la placer comme nourrice pour s’occuper des deux enfants d’Adam et Lillian Trevis, riche famille californienne. Comment imaginer qu’elle en deviendrait le véritable ange gardien ?
La menace Andromède
En 1967, l’exposition à une bactérie d’origine extraterrestre – nommée Variété Andromède – décima presque entièrement une bourgade de l’Arizona. Pendant cinq jours, une équipe de scientifiques œuvra sans relâche pour endiguer l’épidémie qui menaçait de tout anéantir sur son passage. Cinq décennies plus tard, un drone détecte une anomalie au milieu de la jungle amazonienne. La Variété Andromède est de retour ! Et elle a muté. Réunis en urgence, scientifiques et militaires savent que le temps leur est compté. Le virus se propage et gagne du terrain.
Mon oncle Benjamin
En cette fin du règne de Louis XV, Benjamin Rathery est connu dans son village de Clamecy comme un médecin aux méthodes peu orthodoxes. Amateur de bons vins et de bons mots, il manie l’épée et plaît aux femmes, tout en se targuant d’être un célibataire endurci. Tel est le portrait dessiné par son neveu, qui nous raconte son histoire.Sa soeur s’ingénie à lui trouver une épouse, bien qu’il fasse tout pour s’y dérober. Mais, après un incident causé pour une énième beuverie, voilà qu’il blesse accidentellement son beau-frère. Pour gagner son pardon, il se résout à accepter l’arrangement de sa soeur. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Mlle Minxit, une jeune fille d’un village voisin… Ce n’est que le début des frasques hautes en couleur du fantasque oncle Benjamin, honnête homme et bon vivant ! Truculent et turbulent, ce roman picaresque est un hymne à la camaraderie, à la légèreté et aux plaisirs de la vie. » Quiconque ne l’a pas lu, disait Georges Brassens, ne peut se dire de mes amis. »
De plus loin que la nuit
Comme les meilleurs romans, les femmes d'exception laissent dans le cœur de ceux qui les ont connues un souvenir vivifiant, qui pousse à entreprendre, à conquérir, à vaincre. Ainsi, Ruth Gordon, l'héroïne de ce livre. Issue d'un milieu modeste, Ruth croit trouver le bonheur en épousant Derek. Un bébé qui s'annonce, une maison dans un joli quartier… le hasard ferait bien les choses. Hélas, Derek meurt soudainement. Le désespoir submerge Ruth. II lui faudra faire appel à toute sa volonté pour prendre sa revanche sur le destin. C'est l'histoire de ce défi qu'Alexandra Connor conte dans De plus loin que la nuit avec plus de passion, plus d'émotion que jamais.
L’enfant des illusions
Depuis qu’un meurtrier s’est introduit dans l’école de Duncan et a abattu un enfant, Martha, la mère de Duncan, vit dans la terreur qu’un tel événement ne se reproduise, et que son fils soit à son tour la cible d’un tueur. Duncan, sa raison de vivre. Mais serait-elle la seule à se soucier de lui ? Personne, pas même son mari, ne semble vouloir l’aider à protéger leur fils de six ans. Pour soustraire Duncan aux dangers de la ville, Martha s’enfuit avec lui et trouve refuge dans une grotte sur les berges du Rio Grande. Une vie d’ermite que seul un détective privé pourrait venir troubler… Avec L’Enfant des illusions, Kathy Hepinstall fait entendre une voix qui renouvelle le genre du suspense psychologique. L’issue de son roman – imprévisible à moins d’être doté d’un sixième sens – ne laisse qu’une envie : le reprendre à la première page…