Blanche
Emilie et sa famille sont de retour à Sainte-Tite. Blanche, la plus jeune de ses filles, rêve du monde médical. Elle va quitter sa province natale pour Montréal afin de suivre des études d’infirmière. Après quelques années, la grande ville lui devient insupportable. Elle décide soudain de partir en Abitibi, un territoire immense et sauvage. Pendant trois années elle va vivre l’existence exaltante d’une pionnière, seule au fond des bois, visitant ses malades tantôt en sulky, tantôt en traîneau tiré par des chiens. Mais, prise dans la tourmente d’éléments qu’elle ne pourra contrôler, Blanche accepte un autre défi, le mariage. Elle pense avoir trouvé le bonheur. Mais rien n’est jamais définitivement gagné.
Les filles de Caleb III
Le tome 3 se titre ‘L’abandon de la mésange’ au Canada, et ‘Elise’ en France ** Le dernier volet de la trilogie Les Filles de Caleb nous transporte à l’hiver 1958, alors que Blanche franchit le cap de la cinquantaine, entourée de ses deux filles, Élise et Micheline. Avec elles, nous traversons les trépidantes années soixante, puis les turbulentes années soixante-dix, pour suivre leur destinée jusqu’en 1992.
Si la « mésange » qu’est Élise vit à Montréal avec sa mère et sa sœur, c’est de campagne que rêve cette citadine. Un séjour chez des amis fermiers de son père, les Vandersmissen, pourrait bien lui permettre de réaliser son idéal, sans compter que là-bas, dans cette maison au joli balcon fleuri, l’attend le plus beau garçon qu’elle ait jamais vu… Des scènes inoubliables, une écriture pleine de sensualité et des dialogues colorés, voilà ce que la romancière Arlette Cousture offre à ses lecteurs dans ce dernier volet très attendu.
Ces enfants d’ailleurs
Ces enfants d’ailleurs sont nés à Cracovie en Pologne, dans les années 20. Ils s’appellent Jerzy, Elisabeth et Jan. Leur mère, Zofia, est musicienne et leur Tomasz, professeur d’histoire. Nous faisons leur connaissance en 1939, le jour de la fin des classes, le dernier jour de bonheur. Car désormais pour cette famille, rien ne sera plus comme avant. La paix en Pologne est sérieusement menacée et les bruits de la guerre, Tomasz les entend déjà. Bientôt ces bruits envahissent la ville et le pays. Ils marquent douloureusement la mesure des premiers temps de ce roman, où nous vivons avec les Pawulscy les heures sombres de la Deuxième Guerre mondiale dans une Europe si triste que même les oiseaux se sont tus… Mais bien vite, une autre cadence s’installe alors que nous accompagnons Jan et Elisabeth, puis Jerzy, de l’autre côté de l’Atlantique, au Canada.