L’or de la terre
Après « Harricana », le deuxième volume de la série « Le Royaume du Nord » nous entraîne plus loin encore, au cœur du Grand Nord canadien, le pays des glaces et des lacs où seuls les chercheurs d’or comme Maxime Jordan osent s’aventurer. C’est sur une île du lac Ouanaka que Jordan a décidé de prospecter. L’endroit est inviolé, et son instinct lui dit que le métal est là, à quelques pieds sous terre. Alors il va creuser, et prouver qu’il avait raison. Bientôt, des hommes sont embauchés et la vie s’organise, rude et souvent violente, car la mine est riche et excite les convoitises. Dans la région, des routes se construisent, des villes surgissent en quelques mois, attirant aventuriers, escrocs et prostituées. Même Jordan a changé. Et peu à peu, lui aussi va se laisser prendre au piège mortel qu’est « l’Or de la terre »… Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
Meurtre sur le Grandvaux
Au cœur du Jura, le Grandvaux est un pays austère et cerné de forêts. C’est une terre si ingrate, sous un climat si rude, qu’elle pousse les fermiers sur les routes, comme transporteurs de marchandises. Au début du siècle passé, Ambroise Reverchon est l’un de ces rouliers farouches, cravachant son attelage à travers l’Europe, de foire en foire, de Nijni-Novgorod à Gibraltar. De tous les fardeaux que lui a fait porter sa dure existence, son sens de l’honneur est sorti intact. Et à l’heure où il revient au pays, cet homme fruste est prêt à aller jusqu’au meurtre pour le prouver. Bref et violent, cinglant comme un coup de fouet, ce roman compte parmi les plus intenses dans l’œuvre de Bernard Clavel.
Au XVIIe siècle, la guerre de Trente Ans ravage la Franche-Comté qui est l'une des plus riches provinces de la couronne d'Espagne. Durant cette conquête par la France, des centaines de villages sont incendiés, des milliers d'hommes torturés, assassinés ou décimés par la peste. Certains, pourtant, continuent à vivre, à se battre, à espérer des jours meilleurs. Ils sont soldats, paysans, nobles ou compagnons. Leur histoire commence au cours de l'hiver 1639, dans la région de Salins où Mathieu Guyon, un charretier, est désigné pour enterrer les victimes de la peste parquées dans un village isolé…
Le silence des armes
Guérit-on jamais de la guerre ? De quel combat meurtrier l’homme peut-il être fier ? Engagé pour cinq ans, Jacques Fortier a cru un temps à la noblesse des armes. Blessé, moralement détruit par les atrocités vécues en Algérie, il revient dans son village du jura pour quelques jours de convalescence. Repartir dans les Aurès, c’est accepter la haine et le sang, admettre l’absurde. C’est renier l’enseignement d’un père incompris, refuser les leçons de sa terre natale. Jeter son uniforme, c’est dire non à l’horreur, choisir la vie, mais aussi devenir traître et déserteur aux yeux de la société. Assassin ou proscrit, Jacques doit choisir. » Le monde ne sera sauvé, s’il peut l’être, que par des insoumis. » Cette phrase résume le drame du Silence des armes, l’une des œuvres majeures de Bernard Clavel.
Le Royaume du Nord – Miséréré
Au Canada, comme aux États-Unis, la Grande Dépression de 1929 jette sur les routes des milliers de chômeurs. Pour prévenir les émeutes populaires dans les grandes villes, l’État livre en pâture le Royaume du Nord aux plus pauvres. Ces colons faméliques arrivent alors en Abitibi. Bercés de discours trompeurs, ils ignorent qu’il leur faudra conquérir cette terre qu’ils croyaient offerte, défricher d’impénétrables forêts, se battre contre la neige et le froid, et surtout contre eux-mêmes. « Miserere », c’est l’histoire de ces hommes et de ces femmes animés d’une folle espérance qui vont réussir l’impossible: vivre et garder leur dignité au milieu d’une nature inhumaine.
Le Royaume du Nord – Harricana
Nul mieux que Bernard Clavel ne sait communiquer les grands mouvements de la nature, ses splendeurs et ses secrets. Nul mieux que lui n’exprime les émotions des âmes simples. Ses personnages nous bouleversent à force de tendresse et de générosité. Bernard Clavel sait faire parler les coeurs. Il semblait né pour nous conter ce Grand Nord où la vie de chaque jour est encore une aventure, où l’histoire de chaque famille est une vraie saga, ce pays qui renouvelle totalement son inspiration. Avec Harricana commence une grande épopée qui vous envoûtera dès ses premiers frémissements.
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Le Royaume du Nord – Maudits sauvages
Depuis des temps immémoriaux, les Indiens Wabamahigans vivent sur la Longue Île et la baie James leur appartient. Personne ne leur disputait ces territoires ingrats dont ils sont seuls à exploiter les ressources. Cependant, au début des années 70, le gouvernement québécois entreprend la construction d’énormes barrages hydro-électriques qui menacent d’engloutir la terre de leurs ancêtres. La « civilisation » a déclaré une guerre aveugle aux derniers des Wamabahigans.
L’hercule sur la place
« Nous avons tous le souvenir de maîtres dont l’enseignement nous a marqués. Quand je cherche parmi les miens, le visage qui s’impose est celui de Kid Léon. Ce n’était pas un philosophe, mais un hercule de place publique. Il n’avait jamais quitté l’école où il avait tout appris ; simplement, il avait fini par passer, sans s’en apercevoir, au rang de ceux qui enseignent. Cette école était la vie. Elle avait pour cadre la fête foraine. Kid enseignait, par l’exemple, la morale, l’honnêteté, le goût de la lutte loyale pour la vie en un monde où rien n’est facile. En somme, écrivant son histoire, c’est un peu l’aventure de notre amitié que je raconte. Je n’ai rien inventé, mais seulement transposé certains faits pour les plier à la forme de mon récit. » B.C.
Des années ont passé depuis le terrible hiver de 1639 où la guerre et la peste ravageaient la Franche-Comté… où Marie, Pierre et leurs amis devaient fuir. Aujourd’hui, la paix revenue, ils ont retrouvé leur forêt de Chaux, ses grands arbres qu’ils appellent « les colonnes du ciel » et le village natal. Le charpentier répare et construit, Marie cuit le pain, tous à nouveau osent croire au bonheur. Mais voici que resurgit Hortense, leur amie, celle qui fut « la femme de guerre » et qu’on accuse aujourd’hui de sorcellerie et qu’on traque. Le village va-t-il cacher la rebelle? Est-ce à nouveau le temps du sang et des larmes?
1639. Il ont fui la Franche-Comté ravagée par la guerre et la peste; affronté le froid, la neige, la nature hostile, la faim, les loups et parfois les soldats. Mais ils gardent l’espoir d’une vie meilleure de l’autre côté de la frontière, au Pays de Vaud. Heureusement leur guide est le plus chaleureux des hommes : Bisontin-la-Vertu, compagnon charpentier. Aussi lorsqu’ils arrivent aux portes de Morges – sur les bords du lac Léman – la déception est rude, on les rejette et on les exile dans un village fantôme. Ils feront contre mauvaise fortune bon cœur et tenteront de se bâtir une nouvelle existence, bientôt éclairée par la présence rayonnante d’un mystérieux passeur d’enfants
Bien des hivers ont passé sur le Royaume du Nord. Sur les rives glacées de l’Harricana, les cités pionnières ne sont plus que villes fantômes. Labrèche reste seul désormais, gardien obstiné de cette terre. Seul avec son cheval, dernier témoin de sa solitude et de son labeur harassant. L’irréductible maudit les déserteurs, amis, voisins, enfants, tous enfuis vers ces grandes métropoles de bureaucrates et de mécaniciens. Mais pourquoi s’écharne-t-il ainsi ? Pourquoi, dans ses rêves et ses hallucinations, feint-il de croire que la vallée vit encore ? Est-ce folie, est-ce prescience ? Labrèche sait qu’un jour, ils reviendront et que l’angélus sonnera à nouveau au clocher de Val Cadieu.