On ne badine pas avec l’amour
Deux jeunes gens intelligents, cultivés, sensibles se retrouvent après dix ans de séparation dans le giron familial où ils ont vécu ensemble leurs années d’enfance.
Tout est préparé pour fêter ces retrouvailles… Pourtant, une lutte cruelle et impitoyable va s’engager. Chacun va chercher à éprouver la vérité de l’autre, au lieu de s’abandonner aux élans de son cœur et à l’intuition de ses sens. À l’épreuve de cette vérité, les masques tombent : les notables sombrent dans le ridicule, tandis que les jeunes héros vont faire, dans le malheur, l’expérience de l’ouverture inconditionnée à l’amour. Décidément, l’amour n’est pas un sujet de comédie…
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• cinq corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Musset et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
La Princesse de Clèves
Madame de Clèves, jeune beauté parfaite en tout point, fait des débuts remarqués à la cour de la reine dauphine, belle-fille d’Henri II. Pour ce modèle de vertu, l’image de Diane de Poitiers plane tout au long du roman comme le contre-exemple absolu. Mais sous des dehors innocents, la Princesse de Clèves, par sa faculté à analyser et à maîtriser ses sentiments, fait preuve d’une personnalité étonnante et rarement exposée avec tant de justesse auparavant. Car, si l’amour courtois trouve ici d’indéniables échos, cet ouvrage paru en 1678, souvent considéré comme le premier roman de la littérature française, est indéniablement un pas énorme vers le roman tel qu’on le connaît aujourd’hui. La galerie de portraits dressée par Madame de Lafayette peut s’avérer un peu rébarbative pour le lecteur moderne, de même que sa langue est un peu austère. Néanmoins, l’analyse psychologique est d’une vraisemblance résolument novatrice et rachète l’invraisemblance de certaines scènes.
Candide ou l’optimiste (Texte intégral)
TEXTE INTEGRAL
Voltaire promène Candide, son personnage naïf, à la surface du globe. Sous sa plume incisive, Candide se fait des amis mais aussi des ennemis, retrouve Cunégonde puis la perd, devient riche et se fait voler…. Autant de déconvenues qui vont réveiller sa conscience, aiguiser son jugement et nourrir notre propre réflexion.
– Le texte intégral annoté
– Un questionnaire bilan de première lecture
– Des questionnaires d’analyse de l’œuvre
– 5 corpus accompagnés de questions d’observation, de travaux d’écriture et de lectures d’images
– Un présentation de Voltaire et de son époque
– Un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire
Phèdre
Quel secret douloureux pousse donc le farouche Hippolyte à fuir Trézène, pour aller rejoindre son père Thésée dans sa quête des monstres fabuleux ? Quel mal plus terrible encore mine Phèdre, la jeune épouse de Thésée, et la conduit à vouloir mourir ? Tous deux aiment d’un amour interdit.
Le poids d’une vieille malédiction semble s’acharner sur cette illustre famille dont les ancêtres divins se partagent l’univers. L’annonce inattendue de la mort de Thésée va provoquer des aveux irréversibles. Revenant alors à l’improviste, Thésée retrouve le monstre dans sa propre maison. Mais il ne sait pas le reconnaître et, dans son aveuglement tragique, il voue à la mort celui qui lui est fidèle.
Le spectateur éprouve avec les héros de Phèdre toutes les douleurs et les fureurs de la passion, et subit avec la même terreur qu’eux la marche implacable de la fatalité.
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• six corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Racine et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Dom Juan
Don Juan est un personnage que Molière a contribué à élever au rang de mythe. Sous sa plume, il est bien plus qu’un ordinaire séducteur. Il s’insurge avec brio contre la fidélité en prétendant que « la constance n’est bonne que pour les ridicules » et revendique un manque de respect total pour les valeurs morales de son temps. Ses propos résonnent-ils à notre oreille comme ceux d’un provocateur, d’un instable, d’un cynique qu’on approuve, au fond, tout en feignant de se scandaliser ? Ambigu et complexe, charmeur et révoltant, Don Juan n’a pas cessé de nous interpeller.
Bibliolycée propose :
• le texte intégral annoté,
• un questionnaire bilan de première lecture,
• des questionnaires d’analyse de l’œuvre,
• cinq corpus accompagnés de questions d’observation et de travaux d’écriture,
• une présentation de Molière et de son époque,
• un aperçu du genre de l’œuvre et de sa place dans l’histoire littéraire.
Commentaires
L’Avare
« La peste soit de l’avarice et des avaricieux ! »… Car tous ceux qui ont le malheur de fréquenter Harpagon ont à se plaindre de lui, tous ont à subir la tyrannie de ce vieillard irascible rongé par le désir de posséder toujours plus d’argent et d’en dépenser le moins possible. Harpagon refuse à ses enfants des mariages d’amour et impose à tous les pires supplices au nom de cet argent qu’il entasse dans sa « chère cassette ». Mais un jour, la cassette disparaît…
Le texte intégral annoté
Des questionnaires au fil du texte
Des documents iconographiques exploités
Une présentation de Molière et de son époque
Un aperçu du genre de la comédie classique
Un groupement de textes : « De l’avarice et des avaricieux »
Thérèse Raquin
Pourquoi Thérèse a-t-elle épousé son cousin Camille, souffreteux ? Comment a-t-elle pu se cloîtrer dans son obscure mercerie, au fond du sinistre passage du Pont-Neuf, dépérissant entre sa belle-mère et le chat François ? Tout bascule avec l’arrivée de Laurent qui réveille les passions enfouies et déclenche des événements irréversibles, plongeant le lecteur dans un huis clos intense et inquiétant.
Dans cette première grande oeuvre romanesque se révèlent déjà tout le talent de Zola et sa dimension naturaliste : l’être humain y est disséqué au scalpel dans un récit étouffant et hallucinatoire à l’issue tragique.
Le Tartuffe
En laissant Tartuffe entrer dans sa maison, Orgon ne pouvait pas imaginer qu'il allait mettre en péril sa fortune, son honneur, son bonheur et l'unité de sa famille. Et pourtant, c'est bien à quoi travaille « l'imposteur », mais toujours à l'insu du maître de maison : si Tartuffe courtise la femme d'Orgon, c'est sous prétexte de l'entretenir de religion; s'il spolie ses enfants, c'est sous couvert de les remettre dans le droit chemin; s'il s'approprie les cordons de la bourse, c'est pour mieux organiser la dévotion familiale. Comment, dans ces conditions, Orgon aurait-il pu s'apercevoir de son aveuglement et donner au faux dévot la correction qu'il mérite? Avec Tartuffe, Molière livre une satire grinçante de toutes les hypocrisies, satire qui fait mouche et qui, 300 ans plus tard, reste toujours de mise.