Arlequin (5) – Titanic II
Arlequin est une série de bande dessinée, illustrée par Dany et scénarisée par Jean Van Hamme. Elle paraît dans Tintin de 1978 à 1984, et en trois premiers albums au Lombard de 1979 à 1985.
Une suite en est réalisée par Jytéry et Rodolphe, publiée en quatre albums chez Joker de 2001 à 2005.
On le sait : le « Titanic », plus grosse machine de tous les temps, connut un destin tragique et son naufrage s’inscrit comme une des grandes dates du siècle écoulé, donnant par la suite matière à des milliers et des milliers d’articles, d’études, de romans et de films !D’où, le pari de la « Paradise Inc », la société hôtelière d’Oncle Wilbur et de son neveu Bertie : mettre à la mer un (presque) sosie du fameux paquebot afin d’organiser à son bord les plus prestigieuses croisières. Et simuler un naufrage ? Pourquoi pas ? Cela représenterait en effet une si formidable attraction ! À la condition, bien sûr, que tout se passe comme prévu, et qu’un grain de sable ne vienne pas transformer cette simulation en un nouveau cauchemar Heureusement, Lavanelle (pardon, Arlequin) est là et veille !
Dany (le dessinateur) et Greg (le scénariste) ont un beau jour convenu que le mot » rêveur » était injustement bafoué par les gens trop raisonnables qui, bien souvent, rendent le monde si ennuyeux. Alors, Greg et Dany ont décidé de donner au rêve ses lettres de noblesse. Ils l’ont concrétisé. Rêverose, le pays où tout est possible existe désormais. C’est là que vivent Olivier, Colombe, M. Pertinent et tous les autres. Rejoignez-les…
Cocon-le-vilain, géant de son état, et qui normalement dors la plupart du temps, s’est réveillé. Cela ne serait absolument pas grave s’il n’avait pas cette fâcheuse manie de souffler dans une trompette appelée la trompette du silence qui a la fâcheuse manie de figer les personnes, et à force, de les rendre idiots… La première fois, Combe et Olivier Rameau sont épargnés, car ils étaient en train de se baigner, mais les fois suivantes quasiment personne n’en réchappe. Aussi donc notre petite troupe habituelle se rend chez le grand-pas-sage Ebouriffon, qui comme chacun le sait possède toujours d’exactes solutions.