L’éducation sentimentale
De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable.
Les nuits fauves
Il a 30 ans. Il aime des garçons ; Samy, à moitié voyou ; Jamel, fils de l’Islam et de Coca-Cola. Et les corps anonymes qui s’emparent de lui dans les rites pervers des nuits fauves. Il aime des filles de passage. Et Laura. Il veut tout. Ou peut-être rien. Il est séropositif. Lâcheté ou panique, il ne l’a pas dit à Laura, la première fois qu’ils ont fait l’amour. Il l’a peut-être contaminée. Elle a 17 ans. Elle l’aime, sans mesure, jusqu’à la folie, usant de tout pour ne pas le perdre : prières, violences, mensonges, chantages.
Belle de candeur
La secrète popularité de ce roman érotique écrit à la fin de la dynastie Minc ne s’est, semble-t-il, jamais démentie, comme en témoignent les nombreuses listes de proscription de « livres obscènes » où il figure en bonne place. L’action se déroule dans un passé lointain, dans ce que l’on appelle la « période des Printemps et des Automnes » (722-481 av. J.C). L’Histoire sert de cadre à une intrigue qui, en dépit de son caractère « résolument pornographique » – écrivait R. van Gulik à propos de ce livre – est soigneusement agencée et se fonde sur les enseignements des vieux manuels du sexe taoïstes.
De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable.