
Les faisans des îles
« – Ce que j’en pense ? dit Mott. J’en pense que la merde est épaisse et qu’elle monte. – C’est bien mon avis, dit Stallings. – Mais tu vas quand même marcher et le faire, hein ? dit Lydia Mott. – Mais il va aussi me falloir un peu d’aide. – Main-forte, dit Mott. – Tu en connais ? Mott saisit un crayon à bille et écrivit deux noms au verso de la carte. – Ces deux types sont sans doute à peu près ce qu’il te faut. Je tiens des sources habituelles qu’ils sont très bons, plutôt honnêtes et horriblement chers. Tu es disposé à payer N – Je sais qu’il faudra, dit Stallings. – Aux dernières nouvelles, dit Mott, ils étaient quelque part aux îles. Hong Kong, Singapour, Bangkok, Malacca, ils circulent… »
Changement de décor
Deux avions se croisent en plein ciel quelque part au-dessus du pôle Nord : l’un transporte un professeur américain brillant, spécialiste de Jane Austen, qui arrive d’une grande université de la côte Pacifique, l’autre un professeur anglais un peu médiocre qui vient d’une université des Midlands et n’a d’autre titre de gloire que de savoir concocter des épreuves d’examen. Ils ont décidé d’échanger leur poste pour une durée de six mois.
