Cris de jeune
Fends le cœur de l’homme et tu y trouveras toujours un soleil. Ce proverbe arabe, Guy Gilbert s’en est fait une règle de conduite. Jamais sa confiance envers les jeunes ne s’est démentie. Qu’ils soient drogués, victimes de la société et de sa violence, délinquants des banlieues déjà incarcérés ou sauvageons en devenir, tous ces gosses méritent sauvetage. Car personne n’est perdu, personne n’est irrécupérable. Avant de leur apprendre à revivre dans un lieu de silence et de paix, la » Bergerie de Faucon, une ruine remise en état par ces jeunes en difficulté qu’il s’est toujours juré d’aider, Guy Gilbert a d’abord traîné dans la rue avec eux. Il les a écoutés. Et, de leurs cris, il a fait son combat. A son contact, chacun a eu sa part de rêve, chacun a trouvé sa raison de vivre.