
L’étranger
« Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s’est ouverte, c’est le silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation que j’ai eue lorsque j’ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je n’ai pas regardé du côté de Marie. Je n’en ai pas eu le temps parce que le président m’a dit dans une forme bizarre que j’aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français… »
Vendredi ou la vie sauvage
Robinson, parti faire fortune en Amérique du Sud échoue, au gré d’un naufrage, sur une île déserte, que nulle carte ne signale. Il s’aperçoit alors très vite qu’il ne doit s’en remettre qu’à lui-même et à son ingéniosité pour survivre, dans une nature pas toujours très accueillante. Comment parviendra-t-il à supporter sa solitude ? Arrivera-t-il à imposer ses règles d’homme civilisé à cette nature sauvage et à la domestiquer ou bien est-ce elle, finalement, qui aura le dernier mot ?
Vendredi ou la vie sauvage
Robinson, parti faire fortune en Amérique du Sud échoue, au gré d’un naufrage, sur une île déserte, que nulle carte ne signale. Il s’aperçoit alors très vite qu’il ne doit s’en remettre qu’à lui-même et à son ingéniosité pour survivre, dans une nature pas toujours très accueillante. Comment parviendra-t-il à supporter sa solitude ? Arrivera-t-il à imposer ses règles d’homme civilisé à cette nature sauvage et à la domestiquer ou bien est-ce elle, finalement, qui aura le dernier mot ?
Citoyens clandestins
« A circonstances exceptionnelles, mesures exceptionnelles. » Le colonel Montana leva le nez pour observer le ciel qui s’assombrissait. « Croyez-moi, lorsque nous avons évoqué les retombées éventuelles de l’utilisation de la petite saloperie qui se balade dans la nature… Il ne s’agit pas seulement de sauver quelques vies humaines, Charles, mais de préserver notre crédibilité, notre influence internationale ainsi que des pans entiers de nos complexes militaro-industriel et pétrochimique. Nous ne pouvons pas nous permettre que des informations sur l’existence et la circulation de ces armes s’ébruitent. Et encore moins que celles-ci soient utilisées dans le cadre d’une action terroriste. Surtout avec ce qui vient de se passer à New York et à moins d’un an des présidentielles… »
En un combat douteux …
– Le soleil va bientôt se coucher. A la nuit, ceux de la ville vont peut-être laisser passer nos hommes, mais nous, ils nous arrêteront. Ils veulent notre peau. Alors, je veux que tu t’en ailles, dès que la nuit tombera, et que tu retournes en ville.
– Pourquoi ?
Mac le regarda de côté, puis fixa de nouveau son regard sur le sol.
– Quand je t’ai amené ici, dit-il, je croyais que j’étais très fort, et je suis persuadé maintenant que tu en vaux dix comme moi, Jim. S’il m’arrive quelque chose, on trouvera facilement vingt types qui pourront me remplacer. Mais toi, tu as du génie pour ce genre de travail. Le parti ne peut pas te sacrifier ainsi ; pour une petite grève de rien du tout. Ce ne serait pas raisonnable.
Alabama Song
Alabama, 1918.
Quand Zelda, » Belle du Sud « , rencontre le lieutenant Scott Fitzgerald, sa vie prend un tournant décisif. Lui s’est juré de devenir écrivain : le succès retentissant de son premier roman lui donne raison.
Le couple devient la coqueluche du Tout-New York.
Mais Scott et Zelda ne sont encore que des enfants : propulsés dans le feu de la vie mondaine, ils ne tardent pas à se brûler les ailes…
Gilles Leroy s’est glissé dans la peau de Zelda, au plus près de ses joies et de ses peines. Pour peindre avec une sensibilité rare le destin de celle qui, cannibalisée par son mari écrivain, dut lutter corps et âme pour exister…
Mêlant éléments biographiques et imaginaires, Gilles Leroy signe ici son grand « roman américain ».
La délicatesse
Nathalie et François sont heureux, ils s’aiment et semblent avoir la vie devant eux… Mais, un jour, la belle mécanique s’enraye. François décède brutalement. Veuve éplorée, le cœur de Nathalie devient une forteresse où même les plus grands séducteurs vont se heurter. Sauf un : Markus, un collègue terne et maladroit, sans séduction apparente. Sur un malentendu, il obtient de la belle un baiser volé. Pour cet outsider de l’amour, c’est un signe du destin : il se lance à sa conquête… tout en délicatesse.
Au bonheur des ogres
Benjamin Malaussène a un drôle de métier : bouc émissaire au service réclamations d’un grand magasin parisien où il est chargé d’apitoyer les clients grincheux.
Une bombe, puis deux, explosent dans le magasin. Benjamin est le suspect numéro un de cette vague d’attentats aveugles. Attentats ? Aveugles ? Et s’il n’y avait que ça !
Quand on est l’aîné, il faut aussi survivre aux tribulations de sa tumultueuse famille : la douce Clara qui photographie comme elle respire, Thérèse l’extralucide, Louna l’amoureuse, Jérémy le curieux, le Petit rêveur, la maman et ses amants…
Le tout sous les yeux de Julius, le chien épileptique, et de Tante Julia, journaliste volcanique.
Quel cirque ! Avec ce premier tome des aventures de Malaussène, on plonge avec bonheur dans un univers baroque.
Pennac multiplie les personnages secondaires, les digressions. Ça grouille comme dans une fourmilière. Le rire n’est jamais loin des larmes, le sordide côtoie le sublime.
Le facteur des Abruzzes
Helena, qui guette le retour du violeur de sa fille avec un fusil depuis trente ans pour le tuer et lui faire payer la dette de sang, accueille la veuve du docteur avec des youyous. Les femmes de la vallée affluent de toute part, échevelées, en babouches, et demandent d’une même voix des nouvelles de leur sang. « Le medico l’a-t-il regardé de près ? qu’a-t-il vu de déplaisant ? laquelle d’entre elles vivra centenaire ? laquelle s’enrichira, et a-t-il toujours sa grosse seringue qui traverse le bras d’un côté à l’autre ? » Assimilent-elles le sang au marc de café ? Partie sur les traces de son mari biologiste mort dix ans plus tôt, Laure découvre Malaterra, un village perdu des Abruzzes. D’abord considérée comme une intruse, elle va peu à peu se faire adopter par la population composée de personnages drôles ou émouvants aux destins singuliers : Helena, qui a pendu sa fille déshonorée au figuier de son jardin ; le bouquiniste kosovar à qui personne ne parle dans sa boutique poussiéreuse ; Mourad, le boulanger qui propose à Laure de l’épouser ; Yussuf, le facteur qui fait sa tournée même s’il n’a pas de courrier à distribuer… La présence de Laure bouleverse le cours des choses : les langues se délient et des secrets refont surface…
Je ne suis pas nostalgique de notre enfance: elle était pleine de violence. C’était la vie, un point c’est tout: et nous grandissions avec l’obligation de la rendre difficile aux autres avant que les autres ne nous la rendent difficile. Elena et Lila vivent dans un quartier pauvre de Naples à la fin des années cinquante. Bien qu’elles soient douées pour les études, ce n’est pas la voie qui leur est promise. Lila abandonne l’école pour travailler dans l’échoppe de cordonnier de son père. Elena, soutenue par son institutrice, ira au collège puis au lycée. Les chemins des deux amies se croisent et s’éloignent, avec pour toile de fond une Naples sombre, en ébullition. Formidable voyage dans l’Italie du boom économique, L’amie prodigieuse est le portrait de deux héroïnes inoubliables qu’Elena Ferrante traque avec passion et tendresse.
Audiolib lu par Marina Moncade. Si rien ne pouvait nous sauver, ni l’argent, ni le corps d’un homme, ni même les études, autant tout détruire immédiatement. Le soir de son mariage, Lila, seize ans, comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qu’elle déteste. De son côté, Elena, la narratrice, poursuit ses études au lycée. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia. L’air de la mer doit aider Lila à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. L’amie prodigieuse, Le nouveau nom et Celle qui fuit et celle qui reste, sont les trois premiers tomes de la saga d’Elena Ferrante.
Broadway
« Du paddle à Biarritz. Si je devais établir une liste de mes vacances idéales, le paddle à Biarritz avec un couple d’amis n’apparaîtrait pas sur la feuille, ni au dos, ni dans le cahier tout entier. Le soir où il avait lancé cette idée, tout le monde était emballé, c’était l’idée du siècle, du paddle à Biarritz, youhou, champagne. … Une femme et deux enfants, un emploi, une maison dans un lotissement où s’organisent des barbecues sympas comme tout et la perspective du paddle à Biarritz avec un couple d’amis l’été prochain… Axel pourrait être heureux, mais fait le constat, à 46 ans, que rien ne ressemble jamais à ce qu’on avait espéré. Il s’était rêvé scintillant et emporté dans une comédie musicale à la Broadway, il se retrouve dans un spectacle de fin d’année foireux. Et s’il était temps pour Axel de tout quitter, de partir dès ce soir à Buenos Aires, au lieu de rentrer du travail et malgré l’apéro chez les voisins ?
99 francs
« Un rédacteur publicitaire, c’est un auteur d’aphorismes qui se vendent. » Octave, riche concepteur-rédacteur de 33 ans, se rebelle et s’insurge contre l’univers superfétatoire de la publicité qui brasse des millions d’euros en vendant des produits inutiles à de pauvres ménagères. Le rédacteur publicitaire détient le pouvoir absolu des mots et des formules lapidaires. Il suscite l’envie, influence votre inconscient et décide à votre place ce qu’il vous semblera indispensable d’acheter. À la recherche d’une pureté perdue, Octave écrit son livre pour détruire la publicité et se faire licencier. Mise en abîme de l’acte d’écrire, 99 francs est une avancée narrative qui progresse au rythme de ses réflexions ironiques, de son existence régentée par l’argent, le sexe et la cocaïne. « Tout s’achète : l’amour, l’art, la planète Terre, vous, moi. » Ce roman est une sorte de diatribe, de confession enragée scandée par des scénarios publicitaires qui interrompent savamment le récit, non sans dérision. Octave, lucide et critique à l’égard de ce système mercantile n’en est pas moins le jouet et le restera jusqu’au bout. –Nathalie Jungerman
En gros, leur idée c’était de détruire les forêts et de les remplacer par des voitures. Ce n’était pas un projet conscient et réfléchi: c’était bien pire. Ils ne savaient pas du tout où ils allaient, mais y allaient en sifflotant – après eux, le déluge (ou plutôt les pluies acides). Pour la première fois dans l’histoire de la planète Terre, les humains de tous les pays avaient le même but: gagner suffisamment d’argent pour pouvoir ressembler à une publicité. Le reste était secondaire, ils ne seraient pas là pour en subir les conséquences.
Le Clan des Otori (5 volumes)
Le Clan des Otori (titre original : Tales of the Otori) est une série de romans écrits par Lian Hearn se déroulant dans un Japon féodal imaginaire. Les cinq romans (Le Silence du rossignol, 2002 ; Les Neiges de l’exil, 2003 ; La Clarté de la lune, 2004 ; Le Vol du héron, 2007 ; Le Fil du destin, 2007) nous font suivre un jeune homme dénommé Takeo dans sa lutte pour venger son père adoptif, échapper à l’héritage de son père biologique et retrouver l’amour de sa vie au fil de grandes batailles mêlant des dizaines de seigneurs et de nombreux guerriers.
Le roman de l’été
C’est le début des vacances d’été dans le Cotentin. Après une vie d’échecs divers, John, 55 ans, voudrait se mettre à la littérature. Mary, sa fille, lui annonce son arrivée prochaine, avec son compagnon et une nouvelle amie italienne. Jean, lui, est sur le point de partir en retraite de son emploi de soudeur de coques de sous-marins à la DCN de Cherbourg. Il est marié à Claudine. Ils ont un fils, Frédéric, employé à la SOREDA, l’usine de retraitement de déchets nucléaires de la région. Le rêve de Jean : percer une ouverture dans le mur de sa maison pour voir la mer. Seulement, le bâtiment étant construit en bordure du terrain de John, il faudrait l’accord de ce dernier. Chassés-croisés entre les deux familles sur fond de petites manœuvres politiques du député-maire du village. Malentendus, quiproquos, instrumentalisation des uns par les autres, incommunicabilité intrafamiliale et interculturelle, amours déçus. Sur le ton de la comédie de mœurs, Nicolas Fargues s’est attaché, comme dans tous ses livres précédents, à faire tomber les masques. Pour dire en riant, que, malgré les liens qui nous unissent les uns aux autres, nous sommes et resteront toujours tous seuls au monde. Pour également brosser un tableau de la société française contemporaine à la fois incisif, précis, ample et sans appel.
Tu verras
Mon père me criait de remonter mon jean au-dessus de mes fesses, de cesser d’écouter des chansons vulgaires sur mon iPod, de rapprocher mes coudes à table et de ne pas faire la tête chaque fois qu’il voulait m’emmener au musée. Il ajoutait toujours: « Plus tard, tu comprendras que c’est pour ton bien que je te disais ça, tu verras ».
La petite gitane
A Madrid, Preciosa, une jeune gitane, fascine tous les hommes par sa beauté, son esprit et son mystère. D’où vient-elle et qui est-elle vraiment? Quel est son secret? Pour départager ses prétendants, elle leur impose une épreuve : celui qui l’aime deviendra lui aussi gitan s’il veut l’épouser…
Un portrait de femme coloré et romanesque, une nouvelle poétique et baroque par l’auteur de Don Quichotte.
Yvain ou le Chevalier au lion
A partir de 12 ans – En forêt de Brocéliande, il existe une fontaine magique qui déclenche d’effroyables tempêtes lorsqu’on renverse son eau sur le perron qui l’entoure. À la cour du roi Arthur, Yvain, jeune chevalier fougueux, décide d’affronter Esclados le Roux, le seigneur qui protège cet endroit. Il s’y rend et blesse gravement son adversaire qui prend la fuite. Yvain le poursuit et se trouve pris au piège, pourchassé à son tour par les gens du château désireux de venger leur maître. Comble de l’infortune, la jeune femme dont il tombe amoureux est Laudine, la veuve du chevalier vaincu ! Comment Yvain va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? Heureusement, dans ses aventures, il pourra compter sur l’aide de Lunette, une demoiselle au service de Laudine, ainsi que sur la fidélité de son lion.
Le hussard sur le toit
Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu’a-t-il fallu pour l’amener là ? Rien moins qu’une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais. Le Hussard est d’abord un roman d’aventures ; Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d’une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d’avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d’une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l’amour et le renoncement.
Angle mort
La nature a horreur du vide. Dans le banditisme peut-être plus qu’ailleurs. Diego est braqueur, né à Barcelone.Il vit à Aubervilliers, dans une hacienda délabrée, avec son frère Archibaldo et des souvenirs.Leur soeur, Adriana, a fait d’autres choix.Artiste au cirque Moreno, elle rêve d’accrocher son trapèze à la tour Eiffel. Paris, bassin de la Villette. Lors d’un braquage, le gérant d’un bar s’effondre, terrassé par un coup de batte de base-ball.La brigade criminelle du 36 et le 2e DPJ sont cosaisis. Les commandants Desprez et Duchesne, aidés de la Fluviale,tirent le fil qui les fera remonter à Diego.
Babylone
Tout le monde riait. Les Manoscrivi riaient. C’est l’image d’eux qui est restée. Jean-Lino, en chemise parme, avec ses nouvelles lunettes jaunes semi-rondes, debout derrière le canapé, empourpré par le champagne ou par l’excitation d’être en société, toutes dents exposées. Lydie, assise en dessous, jupe déployée de part et d’autre, visage penché vers la gauche et riant aux éclats. Riant sans doute du dernier rire de sa vie.
Les égarements du cœur et de l’esprit
Entre Marivaux et Laclos, le code et la pratique de l’amour au XVIIIe siècle et bien au-delà. Comme l’écrit Étiemble, «sans étiqueter « pré-freudien » notre Crébillon fils, on peut constater que la peur du jeune Meilcour devant la jeune et belle Hortense, le mouvement qui le porte, non sans peurs et sans reproches, vers une amie de sa mère et du même âge qu’elle, la faiblesse qui le livrera plus tard à la Senanges, une pute, initiatrice au cœur vide, tout cela compose assez fidèlement le tableau de l’adolescent privé trop jeune de père et qui n’a pas réglé ses comptes avec son œdipe».
Pastorale américaine
La vie de Seymour Levov ressemble à un cliché noir et blanc des années cinquante, un portrait de famille figé dans le bonheur. Petit-fils d’immigré juif parfaitement assimilé à l’American Way of Life, une réussite sociale exemplaire, une épouse ex-Miss New Jersey composent le tableau idyllique d’une histoire lacérée au couteau. À jamais chassé du paradis terrestre par un cancer qui le ronge : la dérive violente et jusqu’au-boutiste de sa fille Merry devenue terroriste par anticonformisme.
Voyage en Espagne
Il y a quelques semaines (avril 1840), j’avais laissé tomber négligemment cette phrase : J’irais volontiers en Espagne! Au bout de cinq ou six jours, mes amis avaient ôté le prudent conditionnel dont j’avais mitigé mon désir et répétaient à qui voulait l’entendre que j’allais faire un voyage en Espagne. À cette formule positive succéda l’interrogation Quand partez-vous?
Fanfan
Alexandre Crusoé et Fanfan ont vingt ans lorsqu’ils se rencontrent pour la première fois. Il comprend très vite que cette fille imprévisible est la femme de sa vie et qu’elle l’aime ; mais il n’a pas le courage de tromper ou de quitter Laure avec qui il coule des jours paisibles. L’idée de marcher sur les traces de ses parents inconstants le panique. Il rêve de stabilité et redoute l’énergumène passionné qui sommeille en lui.
Un homme
Un homme. Un homme parmi d’autres. Le destin du personnage de Philip Roth est retracé depuis sa première et terrible confrontation avec la mort sur les plages idylliques de son enfance jusque dans son vieil âge, quand le déchire la vision de la déchéance de ses contemporains et que ses propres maux physiques l’accablent. Entre-temps, publicitaire à succès dans une agence à New York, il aura connu épreuves familiales et satisfactions professionnelles. D’un premier mariage, il a eu deux fils qui le méprisent et, d’un second, une fille qui l’adore.
Laisser courir
Franchement, j’en ai assez des ennuis des autres. J’ai vraiment trop de mal à être à la hauteur de ce que certains exigent de moi. Ainsi s’exprime Gabe Wallach, un charmant jeune homme, fils d’un riche dentiste new-yorkais, qui, au prix d’efforts souvent maladroits, cherche à concilier sa vie facile et les sacrifices qu’il devrait faire pour aider son prochain.
Case à Chine
Pour les immigrants chinois du milieu du XIXe siècle, l’arrivée dans la société créole martiniquaise constitua un choc culturel. Dominée par la brutalité et la violence, cette société ignorait les sagesses millénaires telles que le bouddhisme et le confucianisme. Case à Chine évoque les destins croisés de trois familles chinoises qui tentent d’échapper à l’enfer des plantations pour s’intégrer à la vie urbaine de la Martinique.
Celle que vous croyez
Vous vous appelez Claire, vous avez quarante-huit ans, vous êtes professeur, divorcée. Pour surveiller Jo, votre amant volage, vous créez un faux profil Facebook : vous devenez une jeune femme brune de vingt-quatre ans, célibataire, et cette photo où vous êtes si belle n’est pas la vôtre, hélas. C’est pourtant de ce double fictif que Christophe – pseudo KissChris – va tomber amoureux.
Yvain ou le Chevalier au lion
A partir de 12 ans – En forêt de Brocéliande, il existe une fontaine magique qui déclenche d’effroyables tempêtes lorsqu’on renverse son eau sur le perron qui l’entoure. À la cour du roi Arthur, Yvain, jeune chevalier fougueux, décide d’affronter Esclados le Roux, le seigneur qui protège cet endroit. Il s’y rend et blesse gravement son adversaire qui prend la fuite. Yvain le poursuit et se trouve pris au piège, pourchassé à son tour par les gens du château désireux de venger leur maître. Comble de l’infortune, la jeune femme dont il tombe amoureux est Laudine, la veuve du chevalier vaincu ! Comment Yvain va-t-il se tirer de ce mauvais pas ? Heureusement, dans ses aventures, il pourra compter sur l’aide de Lunette, une demoiselle au service de Laudine, ainsi que sur la fidélité de son lion.
L’enfant miroir
Toute vie humaine en contient plusieurs, compartimentées, cloisonnées, aveugles les unes aux autres. C’est à la recherche d’un de ces fragments – ses dix premières années – d’une gravité décisive, que se consacre Robert André. Avec une admirable minutie, le romancier construit patiemment son document autobiographique sur un rythme destiné à mettre en valeur les scènes capitales du passé. Son enfance, dans le quartier du Val-de-Grâce, à Paris, s’écoule d’abord auprès de ses parents d’origine modeste, puis auprès de sa grand-mère, concierge du côté des Gobe-lins. Il souffre d’asthme et de cent complications pulmonaires qui aiguisent violemment sa sensibilité et sa clairvoyance. Il adore sa mère, déteste et redoute son père. Il atteint ainsi l’âge de dix ans. Cette étape correspond à la fin dramatique d’une part de lui-même, au début d’une autre.
Les chaises
LE VIEUX : Il y avait un sentier qui conduisait à une petite place; au milieu, une église de village… Où était ce village ? Tu te rappelles ? LA VIEILLE : Non, mon chou, je ne sais plus. LE VIEUX : Comment y arrivait-on ? Où est la route ? Ce lieu s’appelait, je crois, Paris. LA VIEILLE : Ça n’a jamais existé, Paris, mon petit. LE VIEUX : Cette ville a existé puisqu’elle s’est effondrée.. C’était la ville de lumière puisqu’elle s’est éteinte, éteinte, depuis quatre cent mille ans… Il n’en reste plus rien aujourd’hui, sauf une chanson.
Carnets
Parmi les œuvres de Saint-Exupéry, les Carnets sont une œuvre à part.
Travail de réflexion intime à l’origine, ils n’étaient pas destinés à la publication, ni à servir de trame à de futurs romans. Partant de discussions réelles avec ses amis, Saint-Exupéry construit une sorte de dialogue avec lui-même où se mêlent réflexions, constatations, interrogations. Qu’il se révolte contre les Espagnols qui saccagent leur pays ou qu’il développe sa théorie de l’égalité, Saint-Exupéry se fait le chantre du langage.
On retrouve dans ces pages les questions que chaque homme se pose quand il voit le monde qui l’entoure aller à vau-l’eau, dépassé par les situations qu’ont créées ses contemporains. C’est aussi la découverte de la sensibilité d’un homme curieux de tout, qui, entre l’énoncé classique d’un théorème de physique et la résolution d’un problème financier, écrivait : » je prendrai de chacun de vous tout le bien, et j’en formerai un cantique. »
Les dieux ont soif
Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.
Un groupe de randonneurs s’apprête à attaquer l’ascension du Kilimandjaro. Cinq Américains accompagnés d’un guide et d’une trentaine de porteurs. Rita, Shelly, Grant, Mike, et Jerry veulent se prouver à eux-mêmes ou au reste du monde, qu’ils sont capables de grimper jusqu’au sommet mythique de l’Afrique. Ils ne tardent pas à se rendre compte que la randonnée est loin d’être une partie de plaisir… Dave Eggers, auteur du Grand Quoi (prix Médicis étranger 2009) signe une nouvelle haletante, dans laquelle l’angoisse et l’absurdité des hommes croissent à mesure que le sommet approche.
Un roman russe
La folie et l’horreur ont obsédé ma vie. Les livres que j’ai écrits ne parlent de rien d’autre. Après L’Adversaire, je n’en pouvais plus. J’ai voulu y échapper. J’ai cru y échapper en aimant une femme et en menant une enquête. L’enquête portait sur mon grand-père maternel, qui après une vie tragique a disparu à l’automne 1944 et, très probablement, été exécuté pour faits de collaboration. C’est le secret de ma mère, le fantôme qui hante notre famille. Pour exorciser ce fantôme, j’ai suivi des chemins hasardeux. Ils m’ont entraîné jusqu’à une petite ville perdue de la province russe où je suis resté longtemps, aux aguets, à attendre qu’il arrive quelque chose. Et quelque chose est arrivé : un crime atroce. La folie et l’horreur me rattrapaient. Elles m’ont rattrapé, en même temps, dans ma vie amoureuse. J’ai écrit pour la femme que j’aimais une histoire érotique qui devait faire effraction dans le réel, et le réel a déjoué mes plans. Il nous a précipités dans un cauchemar qui ressemblait aux pires de mes livres et qui a dévasté nos vies et notre amour. C’est de cela qu’il est question ici : des scénarios que nous élaborons pour maîtriser le réel et de la façon terrible dont le réel s’y prend pour nous répondre.
Belle du seigneur
Solennels parmi les couples sans amour, ils dansaient, d’eux seuls préoccupés, goûtaient l’un à l’autre, soigneux, profonds, perdus. Béate d’être tenue et guidée, elle ignorait le monde, écoutait le bonheur dans ses veines, parfois s’admirant dans les hautes glaces des murs, élégante, émouvante, exceptionnelle, femme aimée, parfois reculant la tête pour mieux le voir qui lui murmurait des merveilles point toujours comprises, car elle le regardait trop, mais toujours de toute son âme approuvées, qui lui murmurait qu’ils étaient amoureux, et elle avait alors un impalpable rire tremblé, voilà, oui, c’était cela, amoureux, et il lui murmurait qu’il se mourait de baiser et bénir les longs cils recourbés, mais non pas ici, plus tard, lorsqu’ils seraient seuls, et alors elle murmurait qu’ils avaient toute la vie, et soudain elle avait peur de lui avoir déplu, trop sûre d’elle, mais non, ô bonheur, il lui souriait et contre lui la gardait et murmurait que tous les soirs ils se verraient.
Le pape des escargots
Dans les Hauts forestiers de Bourgogne vit un chemineau truculent surnommé La Gazette. Paré d’attributs bizarres, il joue les prophètes et se dit « pape des escargots » et immortel. Il mendie mais apporte en échange sa bonne parole. La Gazette va être mêlé incidemment au destin de Gilbert, un jeune paysan qui se révèle exceptionnellement doué pour la sculpture. Ensemble et à l’écart du monde moderne ils vont vivre les aventures singulières réservées aux inspirés et aux poètes. La Gazette considère Gilbert comme son fils spirituel. Aussi essaie-t-il d’intervenir dans sa vie professionnelle et dans sa vie privée. Dans cette histoire truculente, contée admirablement par Henri Vincenot, la Bourgogne et ses monuments spirituels reçoivent un éclairage nouveau qui nous les montre à la fois dans leur grandeur mystique et dans leur beauté populaire et quotidienne.
Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Dans la Chine de Mao, savoir lire, c’est déjà faire partie des intellectuels. Et on ne badine pas avec les intellectuels : on les envoie se rééduquer dans les campagnes, travailler dans des rizières ou dans des mines. C’est ce qui est arrivé au narrateur et à son ami Luo, si jeunes et déjà marqués du sceau infamant d' »ennemis du peuple ». Pour ne pas sombrer, ils ont heureusement encore quelques histoires, quelques films à se raconter, mais cela fait bien peu. Jusqu’à ce que, par miracle, ils tombent sur un roman de Balzac : petit livre à lire en cachette, tellement dangereux, mais tellement magique, qui changera le cours de leur vie en leur ouvrant la porte de la fille du tailleur, en rendant possible ce qui ne l’aurait jamais été… Il fallait oser confronter le monde de Balzac et la Chine de Mao : Dai Sijie, réalisateur renommé qui vit en France, a réussi cet improbable pari et on lit avec enthousiasme et frénésie ce premier roman parfaitement maîtrisé. –Karla Manuele
« Nous nous approchâmes de la valise. Elle était ficelée par une grosse corde de paille tressée, nouée en croix. Nous la débarrassâmes de ses liens, et l’ouvrîmes silencieusement. A l’intérieur, des piles de livres s’illuminèrent sous notre torche électrique; les grands écrivains occidentaux nous accueillirent à bras ouverts: à leur tête, se tenait notre vieil ami Balzac, avec cinq ou six romans, suivi de Victor Hugo, Stendhal, Dumas, Flaubert, Baudelaire, Romain Rolland, Rousseau, Tolstoï, Gogol, Dostoëvski, et quelques Aglais: Dickens, Kipling, Emily Brontë…
Quel éblouissement!
Il referma la balise et, posant une main dessus, comme un chrétien prêtant serment, il me déclara:
– Avec ces livres, je vais transformer la Petite Tailleuse. Elle ne sera plus jamais une simple montagnarde ».
Shikanoko, le guerrier au masque de cerf, est désormais le seul susceptible de renverser le pouvoir. Au-dessus de l’Empire des Huit Iles, le ciel est plus menaçant que jamais. Les pièces de l’échiquier tombent une à une tandis que l’étau se resserre sur chacun des personnages confronté à son destin. Shikanoko choisit alors de livrer son ultime combat pour la justice …
Remontant aux origines mythiques du clan des Otori, Lian Hearn nous entraîne dans l’épopée fantastique et envoûtante des premiers samouraïs avec l’Enfant du cerf et La Princesse de l’Automne.
Les violons du roi
L’auteur des Dames du Faubourg nous emmène en Italie pour vivre une époque prodigieuse et peu connue, charnière entre le XVII ème et le XVIII ème siècle, celle qui voit éclore en même temps le violon de concert, le concerto Classique et les premiers opéras.
C’est le roman d’une poignée d’artisans de génie installés à Crémone, dont Antonio Stradivari, le plus grand luthier de tous les temps, qui achève de transformer le violon vulgaire et grinçant des ménétriers en instrument royal.
Durant plus de soixante ans, l’atelier de Stradivari livre aux rois et aux princes des violons aux sons et aux vernis magiques, jamais égalés depuis. Le maître préfère pourtant tailler ses voûtes et sculpter ses volutes pour ceux qui savent le mieux faire chanter ses violons: les virtuoses-compositeurs.
Dans le roman de jean Diwo, la musique baroque fait vibrer les chapelles, les salles de concerts, et se mêle intimement à l’histoire des luthiers.
A Rome, Corelli fait pleurer la reine Christine de Suède en jouant son stradivarius et le révérend Antonio Vivaldi entraîne Venise dans le tourbillon de ses « Quatre saisons ». Le « Prêtre roux », s’il ne dit pas la messe, dirige de son archet enchanté l’école de musique des jeunes filles de la Pietà et trimbale à travers les cours d’Europe, et jusqu’au Vatican, sa cohorte de nonnettes musiciennes et chanteuses.
Ainsi, pris par la magie du violon, artisans et grands seigneurs, jeunes femmes espiègles et mères de famille austères, apprentis et virtuoses vivent, aiment et meurent dans une Italie à la fois rayonnante et déchirée.
Le plus mystérieux des instruments de musique et le plus secret de ses créateurs sont les principaux personnages de ce récit passionné en forme d’allegro.
Gagner la guerre
Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère.
Adieu la vie, adieu l’amour
Adieu la vie, adieu l’amour. C’est l’histoire d’un jeune lettré hanté par une peur inexplicable qui finit par faire de lui un criminel féroce. Enfant perdu qui, défiant les lois et l’ordre, est entraîne irrésistiblement vers le mal. C’est la course au pouvoir d’un être dévoré par un complexe obscur dont l’origine ne nous sera dévoilée qu’à la fin et que l’auteur a menée avec une étrange et terrifiante dextérité.
Strip-tilt
Il tira de sa poche la montre en or de l’oncle Omar. Il se mit à la tripoter distraitement. Il la remonta puis tira sur le remontoir pour la mettre à l’heure de sa montre-bracelet. Elle possédait non seulement une aiguille des heures, une aiguille des minutes et une trotteuse, mais aussi une quatrième aiguille, immobilisée à douze heures et qui était en argent au lieu d’être en or comme les autres. Il se demanda à quoi elle servait. Drôle d’héritage que cette montre. Et si l’aiguille d’argent n’était autre que la porte vers la liberté totale doublée de la complète immunité ?
On achève bien les chevaux
Hollywood avant la Seconde Guerre mondiale. Robert Syberten rencontre Gloria Bettie. Comme elle, il est figurant au cinéma. Mais loin d’avoir réalisé leurs rêves, ils n’ont eu qu’un long parcours chaotique semé d’échecs. Désœuvrés et sans argent, ils décident de s’inscrire à un marathon de danse dans l’espoir de décrocher les 1 000 dollars de récompense et de se faire remarquer par un des producteurs formant le public quotidien de ces soirées. Il ne leur reste plus qu’à tournoyer des semaines entières au rythme de l’orchestre. Écrit à la suite de la grande dépression de 1929, « On achève bien les chevaux » est le premier roman noir d’Horace McCoy. Ce texte intemporel, qui n’a rien perdu de sa force évocatrice, est une violente dénonciation du rêve américain. Particulièrement noir et désespéré, il s’attache à explorer l’envers du décor en décrivant la misère de ceux prêts à toutes les humiliations pour pouvoir gagner simplement de quoi survivre. Sidney Pollack en a tiré un très beau film avec notamment Jane Fonda dans le rôle principal. Christophe Dupui
Le choix de Sophie
A Brooklyn, en 1947, Stingo, jeune écrivain venu du Sud, rencontre Sophie, jeune catholique polonaise rescapée des camps de la mort. A la relation de la rencontre du jeune homme avec l’amour, se superposent la narration du martyre de Sophie, l’évocation de l’univers concentrationnaire et de l’holocauste nazi. Les deux veines, autobiographique et historique, irriguent en profondeur ce roman et fusionnent en une émouvante parabole sur l’omniprésence du Mal, symbolisé par l’horreur nazie, mais aussi par l’esclavage et le racisme brutal ou larvé de la société américaine, l’intolérance à tous les degrés, la férocité de la lutte de l’homme pour la vie ou la survie la plus élémentaire.
Le voyage de nuit
Que savons-nous de nos proches? Lorsque Olga, malade, coupe brusquement toute communication avec son entourage, ne parle plus, ne regarde plus, ce sont ses filles qui ouvrent les yeux – sur ce qui les sépare.
Dans cette famille en apparence si unie, chacune des quatre s?urs a, en effet, sa propre vision de la mort et sa propre vision de la mère. Les voilà renvoyées à leur enfance et confrontées à cette vérité : dans une famille, personne n’a eu la même mère. Parce que Olga, silencieuse, les yeux fermés, est en train de s’effacer, chaque fille découvre sur le clan, un clan étrangement matriarcal, ce qu’elle ne savait pas ou n’avait pas voulu savoir – petits secrets qui recomposent peu à peu un puzzle géant dont aucune, jusque-là, n’avait détenu toutes les pièces.
Le confident
Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d’abord à une erreur mais les lettres continuent d’arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend qu’elle n’est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme.
Dans ce premier roman sur fond de Seconde Guerre mondiale, Hélène Grémillon mêle de main de maître récit historique et suspense psychologique.
« Le confident » a obtenu cinq prix littéraires et été traduit en vingt-sept langues.