Toujours plus !
Au nom de l’égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d’argent mais aussi plus de droits, d’avantages, de loisirs et de garanties. « Toujours plus ! » Au terme d’une enquête sans précédent, François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses. Ainsi est mise en évidence l’existence d’une France à l’abri de la crise, une véritable « privilégiature » qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d’E.D.F. ou des grandes entreprises. A l’opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste ! Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d’épargne ou au {Journal officiel} et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l’habillement. Preuves à l’appui, chiffres en main, c’est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée. Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu’aucun gouvernement n’a encore eu le courage d’énoncer. En conclusion l’auteur propose une « société à la carte » qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
Ils ont écrit ton nom, liberté
Depuis deux mille cinq cents ans, il s’est toujours trouvé des hommes pour braver les interdits, penser ce qui ne se pensait pas, dire ce qui ne se disait pas.
Certains ont laissé leur nom dans l’histoire : Socrate, François d’Assise, Erasme, Montaigne, Luther ; la plupart – Pierre Valdo, Sébastien Castellion, Michel Seret, Etienne Dolet, les hérétiques, et tant d’autres – ont disparu de notre mémoire. La révolte de ces hommes hors du commun fut impuissante face à l’ordre établi.
François de Closets fait revivre cette histoire méconnue de la liberté qui se révèle tout aussi haletante, tragique, exaltante que celle des batailles, des vainqueurs et des sacres.
Elle s’ouvre et se ferme sur le procès de deux philosophes qui préfèrent mourir plutôt que de renier leur pensée : Socrate a bu la ciguë en 399 avant notre ère ; Giordano Bruno est mort sur le bûcher en 1600. Le premier est célèbre, le second oublié. Il prend dans cette fresque toute sa place.
Au terme d’un procès de huit années devant l’Inquisition, ce penseur impénitent doit renier ses écrits pour avoir la vie sauve. Il refuse et périt brûlé vif. De tels actes d’héroïsme ne sont pas rares dans cette saga de la liberté.
Cette histoire montre que notre individualisme est très éloigné de l’idéal pour lequel ces hommes et femmes se sont battus, que la liberté n’existe pas « en soi » mais en « situation », et que les peuples aspirent à la sécurité culturelle plus qu’à la liberté individuelle.
Autant d’enseignements précieux pour réinventer notre art de vivre ensemble, pour réconcilier la liberté de chacun et la solidarité de tous.
La dernière liberté
La médecine moderne nous fait vivre plus longtemps, elle doit aussi nous permettre de mourir plus dignement, de quitter ce monde paisiblement et sans souffrance, de déterminer, si nous le souhaitons, le moment et les conditions de notre mort. Pourtant cette dernière liberté n’est toujours pas reconnue, et bien des vérités sur la façon dont nous finissons notre vie restent obstinément cachées. Dans ce livre, François de Closets nous révèle d’abord que la mort volontaire, interdite par la loi, est une pratique médicale courante. Elle concerne au moins le tiers des décès en France. Actes illégaux, toujours clandestins, effectués dans les pires conditions. Pour les médecins comme pour les patients. L’interdit a en outre créé la mort à deux vitesses. D’un côté, ceux qui disposent de relations et bénéficient, s’ils le désirent, d’une fin douce et médicalisée. De l’autre, les malades ordinaires, soumis à l’arbitraire médical, qui se voient refuser l’ultime délivrance ou bien, au contraire, imposer la mort à leur insu. Que faire ? La loi n’a pas à trancher le débat « pour ou contre l’euthanasie », car il s’agit d’un choix personnel et qui doit le rester. Elle doit seulement permettre à chacun, ceux qui refusent l’euthanasie comme ceux qui la demandent, d’exercer sa dernière liberté. François de Closets s’appuie sur des témoignages bouleversants, des preuves irréfutables, des vérités occultées pour apporter des réponses qui nous concernent tous.
Toujours plus !
Au nom de l’égalité, les 54 millions de Français se proclament tous défavorisés et réclament plus d’argent mais aussi plus de droits, d’avantages, de loisirs et de garanties. « Toujours plus ! » Au terme d’une enquête sans précédent, François de Closets dresse le nouveau palmarès des inégalités révélant les Français qui jouissent des plus hauts revenus, mais également ceux qui bénéficient de la sécurité de l’emploi, des rentes de situation, des privilèges fiscaux, des positions de monopole, du travail agréable, du temps libre, des protections renforcées, des promotions assurées, des avantages en nature, des statuts confortables et des primes généreuses.
Ainsi est mise en évidence l’existence d’une France à l’abri de la crise, une véritable « privilégiature » qui englobe tout à la fois riches héritiers, opulents notaires, gros céréaliers et, plus modestes, les salariés des banques, d’E.D.F. ou des grandes entreprises.
A l’opposé de ces puissantes corporations se trouve la France faible et inorganisée, celle des petits patrons, des ouvriers, des travailleurs précaires ou sans emplois. Ahurissant contraste !
Un siècle de progrès social sépare le personnel douillettement installé dans les caisses d’épargne ou au {Journal officiel} et les travailleurs misérables du nettoyage ou de l’habillement.
Preuves à l’appui, chiffres en main, c’est la coupure en deux de notre société qui est ici dénoncée.
Au-delà du simple constat, Toujours plus ! pose les nouvelles règles du jeu entre les Français, celles qu’aucun gouvernement n’a encore eu le courage d’énoncer. En conclusion l’auteur propose une « société à la carte » qui, rejetant les guerres de religion, permettrait à chacun de choisir son destin.
On nous cache tout on nous dit rien ! Co-écrit par le journaliste François de Closets et l’expert informatique et enseignant au CNAM Bruno Lussato, L’Imposture informatique s’appuie entre autres sur une thèse fameuse : le monopole de « Wintel » – soit Windows pour les systèmes d’exploitation et Intel pour les processeurs – aurait été préjudiciable au développement de la micro-informatique. Les auteurs plaident pour une conjuration alliée parfois à la bêtise technocratique. Le résultat : une micro-informatique chère, lourde, difficile d’accès, peu fiable, rapidement obsolète, etc. Pour les auteurs, qui retracent l’histoire de l’informatique et donnent leurs avis d’experts ou de simple quidam, l’avenir passera par le Netbook, petit ordinateur nomade fonctionnant avec une carte mémoire. Son avènement mettrait fin au scandale planétaire. Le débutant pourra au moins s’instruire sur l’histoire de l’informatique mais le connaisseur risque de s’agacer des approximations et du manque de rigueur de l’enquête. Concernant la stratégie de domination industrielle de Microsoft, nous conseillerons plutôt : Le Hold Up planétaire de Roberto di Cosmo et Dominique Nora, un ouvrage bien informé et toujours d’actualité. Pour une critique des techniques et médias associés : Le Culte de l’Internet de Philippe Breton nous alerte avec intelligence sur les dérives technologiques et leurs discours. -Francis Mizio
« C’est un fabuleux cadeau que nous venons de recevoir : une vie en plus ! Quinze à vingt ans debonus, dus aux récents progrès de la médecine et dela science. Mieux : nous pouvons consommer cesupplément d’existence en pleine forme, commeune seconde adolescence, entre 60 et 75 ans. Bonnenouvelle pour l’individu, mais catastrophe pour lacollectivité : la bombe Longévité risque de provoquer une crise sociale et économique sans précédent. » Au fil d’un dialogue incisif, les auteurs explorent cette révolution sur trois fronts. Le corps, d’abord : Pourquoi vieillit-on ? Comment l’organisme » rouille-t-il » ? Peut-on retarder l’inéluctable ? L’esprit, ensuite : Quel sens donner à ce nouvel âge ? Quelle attitude adopter face aux autres ? Jusqu’où résister à son destin ? La société, enfin : Est-il légitime que des légions de seniors gorgés de vitalité aient acquis le droit à l’oisiveté ? Quelles conséquences pour les générations futures ? Comment éviter l’explosion ? Ce livre, qui fournit nombre de recettes de vitalité, s’adresse à tous les âges. Il se veut un appel à notre responsabilité individuelle et collective, et un manifeste humaniste pour vivre longtemps en restant bien vivant.
Plus encore !
Le chômage, la précarité, les dettes à rembourser, les retraites à payer, les soins à assurer, c’est l’héritage que les « baby-boomers » transmettent à leurs enfants. Après avoir reçu en partage une France prospère et championne de la croissance, notre génération laisse une France défaite. Comment en est-on arrivé là ?
… L’analyse implacable faite dans ce livre par F de Closets, nourrie d’informations foisonnantes, fera grincer bien des dents, et notamment du côté des grands patrons salariés, premiers bénéficiaires des nouvelles « privilégiatures ». Mais elle apportera aussi un souffle d’espoir à tous ceux qui, au-delà des guerres idéologiques, veulent se mettre au travail pour rendre à nos enfants l’avenir qu’on leur a volé.
Le compte à rebours
Le compte à rebours est en marche. Si rien ne vient l’interrompre, le Front national arrivera au pouvoir. L’antilepénisme ne suffira pas à l’arrêter. Car nous sommes déjà entrés dans l’après-Le Pen, et le Front national sera beaucoup plus dangereux sans son leader actuel. Alors, regardons les choses en face: la poussée de l’extrême droite n’est que l’expression politique d’une crise générale, pour la contenir il faut s’attaquer aux vrais problèmes de notre société. A la crise sociale d’abord, dont témoigne cruellement ce nouveau prolétariat de chômeurs et d’exclus toujours plus sensibles à la démagogie de l’extrémisme, à la crise financière aussi, entretenue par un déficit budgétaire qui oscille entre 15 et 20% d’une année sur l’autre, à la crise de l’immigration enfin, empoisonnée par les jeux pervers de la politique. Autant de rouages qui font tourner la machine infernale. La France est-elle victime du nouveau capitalisme mondial? Je ne le crois pas. Elle est mieux armée qu’aucun autre pays pour y résister, il ne tient qu’à elle de s’en protéger et d’en profiter tout à la fois. Notre malheur, c’est ce « modèle français » qui cache sous de beaux principes l’égoïsme, le conservatisme, l’impuissance et la plus brutale injustice. Le compte à rebours n’est pas une fatalité. A tout moment les Français peuvent se ressaisir et l’arrêter. Pour éviter l’intolérable, j’ai choisi de dire les vérités qui déplaisent. Voici comment nous pourrions parer au pire, et même gagner le meilleur.