
Des diables et des saints
C’est une histoire d’orphelin et d’amour. Celle d’un vieil homme qui joue divinement du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des voyageurs indifférents. Il attend. Mais qui, et pourquoi ? Alors qu’il a seize ans, ses parents et sa soeur disparaissent dans un accident d’avion. Il est envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les Confins, il n’y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés. Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu’à la rencontre avec Rose, une jeune fille de son âge. La vie n’est alors que rêves de fugues. Jean-Baptiste Andrea nous parle de cet enfant intérieur que nous portons tous en nous. Ses héros ont l’âge des douleurs et des révoltes. Avec Des diables et des saints, il achève sa trilogie autour de l’enfance.
Veiller sur elle
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre brutal et sans talent. Mais il a du génie entre les mains. Héritière du clan Orsini, Viola a passé son enfance à l’ombre d’un palais génois. Libre et passionnée, elle a trop d’ambition pour se résigner à la place qu’on lui assigne.
Ces deux-là n’auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, Viola et Mimo jurent de ne jamais se quitter. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l’Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s’il doit perdre Viola ?