Mémoires de mary watson
A vingt-sept ans, une demoiselle de compagnie, de surcroît orpheline et sans dot, est une vieille fille qui n’a plus rien à attendre de la vie! » Ainsi en a décidé Mary Morstan, la jolie lectrice de Mrs Forrester.
Nous sommes à Londres, il est vrai, sous Victoria. Il n’empêche que Mary a tort. Pour résoudre l’énigme d’un vol de lettres – très tendres et très compromettantes -, Mrs Forrester fait appel à un certain Sherlock Holmes. C’est dire que le Dr Watson n’est pas loin.
Les taxis de la marne
La première vertu de ce livre brûlant, c’est l’éloquence. Elle s’exhale d’un cœur en deuil, elle jaillit d’une âme indignée. Je dis bien d’une âme. L’homme de Dutourd a une âme. Il paraît que l’homme aurait une âme. Pas une conscience intellectuelle. Une âme. Qu’il y en aurait de grandes et de petites. On voit que Dutourd ne recule devant nulle nouveauté. N’en doutons plus : Les taxis de la Marne datent un tournant de la sensibilité française.