Sa maman de papier
Invité en Sologne à une partie de chasse, Lord Blackenfield fait une chute de cheval et est soigné par la fille du garde-chasse, Nicole Grammont, que, peu de temps après, il épouse. Les manières simples et spontanées de Nicole déplaisent à son mari qui les lui reproche sans indulgence.
– Vous ne devez pas vous conduire ici comme la fille d’un garde-chasse ! lui lance-t-il, un jour, au paroxysme de la colère.
– Je vous défends de me parler ainsi, réplique-t-elle, mon père était un homme bien élevé et n’insultait pas les femmes !
Plutôt que de supporter humiliation sur humiliation, lady Blackenfield, qui a touché le fond de toutes les amertumes, s’enfuit, laissant son fils Michaëlis à son mari, lequel entend assumer seul son éducation. La coupe est pleine…
Et chaque soir, devant le portrait de sa mère, l’enfant dépose quelques fleurs. « Ça c’est une maman de papier… C’est une image… comme dans les livres.
La reverra-t-il un jour?
La maison du corsaire
Une dette d’honneur oblige le comte Renaud de Mombrun à épouser. Sabine Sainclair. Mais, le soir même du mariage, elle apprend que Renaud la méprise, elle et sa famille, et lui refuse de jouer le moindre rôle à son foyer. De longtemps elle n’oubliera cette humiliation.
Dans le vieux château breton du comte, autrefois maison de corsaire, vivent des personnages étranges qui cherchent à éloigner Sabine en l’effrayant. Pour la jeune femme les avertissements se succèdent, puis les menaces. Enfin viennent les actes. Ne tente-t-on pas de la tuer au cours d’une chasse ?
Avec dignité Sabine fait face aux forces obscures qui cherchent à l’évincer. Après avoir arraché, enfin, son mystère à la Maison du Corsaire et découvert, avec stupeur, le visage de l’imposture, de la haine, découvrira-t-elle aussi celui de l’amour ?
L’Infidèle
Le jour même de notre mariage, lord Michaël Wells, mon mari, a trouvé la mort dans un accident de chemin de fer où je fus moi-même grièvement blessée.
Restée seule au monde, j’accepte l’invitation de la famille de mon mari, bien que celui-ci ne m’ait jamais parlé d’elle. Je gagne donc l’Angleterre, et la magnifique propriété de la richissime lady Marwyn, où, je ne tarde pas à l’apprendre, des faits bien étranges se sont produits naguère : morts brutales et disparitions. Je soupçonne alors qu’on m’y a attirée dans un dessein précis.
Afin de percer ce mystère et d’autres que je pressens, je me laisse fiancer à l’héritier du domaine… à Randolf, que j’aime en secret. Soumission fatale et fatale amour, car je découvre bientôt que mon mari vit.
Est-ce donc lui, Michaël, qui détient la clef du passé? Hélas, je ne peut plus ouvrir pour moi que le renoncement et le malheur.
Mon ennemi et moi
A Villarza, joli coin perdu dans les montagnes de Navarre, la jeune et romanesque Isabelle vit avec sa soeur, Béatrice, chez la tante qui les a recueillies. Tony, un ami d’enfance, partage souvent leur existence un peu monotone.
Un hasard inespéré amène à la villa voisine le talentueux romancier Maurice de Viera : Béatrice l’admire avec une ferveur que la bouillante Isabelle prend pour de l’amour. Dès lors, elle met tout en œuvre pour es rapprocher.
La présence de Giadys, ravissante amie anglaise, qui gravite dans le sillage de Maurice, inquiète particulièrement la jeune fille et l’amène à commettre une véritable extravagance pour retenir le romancier à Villarza.
Humilié, Maurice conserve au cœur une rancune solide. Et, lorsque les circonstances le remettront en ‘ace d’Isabelle pour une vengeance… très spéciale, i réalise qu’il est amoureux de la petite furie qui lui tient tête.
Cet amour tumultueux finira-t-il par Ies réunir, au-delà de leur orgueil, au coeur même de leur pays en lutte, tandis que Béatrice, la sage, réalisera le bonheur tranquille auquel elle aspirait.
Tome 20 – Fille de prince
De graves événements m’obligent à m’éloigner de France », annonce à sa femme Gys de Wriss, prince d’Ampolis, peu de temps après son mariage. Gys n’est jamais revenu au foyer. Il ignore la naissance de sa fille Gyssie, la mort de sa femme. Bilan de cette longue séparation : un ménage détruit, une tombe, un berceau. Gyssie, à dix-huit ans, aidée dans ses démarches pour retrouver son père par Alex Le Gurum, le découvre en Hollande. Aux reproches de sa fille qui l’accuse d’avoir fui ses responsabilités, Gys de Wriss répond : « Que venez-vous me parler d’amour paternel ? A votre âge, quel poids peut-il avoir pour vous qui serez poussée vers un autre être pour une vie nouvelle? J’ai fait de vous une fille de prince. N’est-ce pas suffisant ? Voulez-vous de l’argent? » Sous l’outrage, Gyssie jette le cahier de confidences de sa mère au visage de celui qui la renie. » Tenez ! lisez cela. Vous comprendrez peut-être… » Il reste à Gyssie l’amour d’Alex. Mais cet amour-là est-il sincère ?
L’illusion orgueilleuse
Rares sont les êtres qui choisissent dans la liberté complète de leur conscience la voie du sacerdoce. Ils y sont souvent poussés par des parents qui ne se rendent pas compte exactement de la gravité de leur influence.
L’auteur analyse le trouble et l’angoisse qui assaillent Jacqueline Dubrulier, exhortée par sa soeur Agnès et leur tante à entrer dans la vie religieuse alors qu’elle doute d’avoir la vocation.
Agnès veut suivre la même voie ; elle connaîtra les luttes des âmes tourmentées qui se sont jetées hors du chemin tracé pour elles et qui s’obstinent dans leurs erreurs… par orgueil.
Pour l’une comme pour l’autre, deux hommes surgiront dans leur vie…
A l’ombre du cœur
Pour échapper à la misère, Mme Sambreron oblige sa fille Sylvane à contracter un étrange mariage : il s’agit d’épouser un moribond qui veut priver de son héritage un parent indigne. Très vite, Sylvane se retrouvera donc libre et riche ! Le mariage a lieu. Mais la guerre de 1940 vient d’éclater. Mme Sambreron est tuée sous un bombardement. Sylvane, blessée, reste de longs mois inconsciente, à l’hôpital. Guérie, malgré d’innombrables recherches elle ne trouve pas trace de son mari. Désemparée, sans ressources, elle se réfugie ici; dans la ferme de sa vieille nourrice. Un jour, les deux femmes hébergent un jeune pensionnaire aux activités mystérieuses, Charles Ramon. Froid et indifférent, l’inconnu, peu à peu, s’humanise. Puis c’est l’amour. Un amour impossible. Sylvane n’est-elle pas mariée ? Lui aussi, d’ailleurs, porte une alliance. Qui est Charles Ramon ?
Tome 14 – L’automate
Sabine de Présec, orpheline, a été confiée par son tuteur à sa grand-tante qui se montre envers elle dure et autoritaire. Fortuitement, Sabine se lie d’amitié avec une jeune fille, Blanche de Saumarte qui se dévoue entièrement à son frère Jean, grand blessé de guerre. Véritable loque humaine, presque entièrement privé d’intelligence, de raison à certains moments, le jeune homme marche difficilement, de façon saccadée, qui lui vaut d’être appelé l’«Automate». Sabine, pourtant, viendra tous les jours soigner Jean de Saumarte, espérant l’impossible miracle. Les progrès sont très lents. Quand, enfin, il peut prononcer quelques mots, c’est pour exprimer sa détermination de se supprimer pour que sa soeur soit libre de faire sa vie. Sabine réussit à le faire renoncer à ce projet, mais Jean doit la quitter pour l’ultime chance de guérison : l’opération chirurgicale. Longue absence mais séparation profitable aux acteurs de ce drame qui feront la part de la pitié et de l’amour, pour, finalement, choisir la voie la meilleure… mais laquelle ?
La cuisine de Mapie
« J’ai tellement lu la Cuisine de Mapie que mon exemplaire n’était plus que charpie. J’ai du le faire relier deux fois. Je me félicite que cet immense classique, devenu introuvable, soit enfin réédité. J’y ai trouvé le meilleur de la cuisine française, le plus simple aussi. La Cuisine de Mapie : de très grandes recettes mises à la portée de tous, la virtuosité d’un piano à l’usage de ceux qui n’ont pas forcément appris le solfège. »