Dixie
Le Sud… A Savannah comme à Charleston, ce sont les roses à Noël, les maisons à colonnes blanches, les élégantes qui se promènent sous les frondaisons de chênes géants ou les allées de magnolias éclatant de fleurs pâles, mais c’est aussi, cette fois, les soleils rouges sur les champs de bataille et les orages dans la nuit. En dépit de l’époque, 1862, et de la guerre, celle de Sécession, Elizabeth est une jeune femme de tous les temps, indépendante et amoureuse. Deux fois veuve, on pourrait même dire trois, elle rêve de bonheur, physique et sentimental. Pour les jeunes gens, elle représente l’éternel féminin. Autour d’elle la guerre devient plus sanglante. A vingt-huit ans, faisant fi des conventions et des préjugés, elle va redécouvrir l’amour dans un simple soldat. Bien d’autres personnages animent cette fresque où le rire de la vie se mêle aux larmes de l’Histoire, mais ce sont les enfants qui surgissent finalement au premier plan avec Miss Llewelyn, l’intendante galloise, la seule qui les comprenne et sache leur expliquer ce qu’ils pressentent: la victoire ne doit pas cacher l’avenir. Et Dixie, le chant du Sud, flotte sur ce monde comme un cri d’amour. » C’est pour retrouver ce que m’ont dit mon père et ma mère que j’ai écrit mes romans sur le Sud. Maman surtout. J’avais douze ans lorsqu’elle m’a avoué que, malgré toutes nos victoires, nous avions été battus. Le Sud avait perdu. Cela a marqué toute ma jeunesse, et je revois encore maman se cachant le visage. Curieusement, dans mon livre, les enfants ont neuf, dix, onze ans, l’âge où je croyais encore à mon pays vainqueur… » J.G.
Adrienne Mesurat
(Reliure toile ornée de l’éditeur) – A vingt-sept ans, avec ce roman devenu un classique, Julien Green installait aux côtés d’Eugénie Grandet et d’Emma Bovary une autre inoubliable figure de femme au destin silencieusement écrasé dans l’étouffante médiocrité de la province. Jeune et belle, Adrienne Mesurat s’étiole entre un père tyrannique et borné et une sœur plus âgée, aigrie et malade. Il suffit d’un homme croisé, d’un regard un instant saisi, pour rendre à jamais insupportable cette existence sans espoir… Du chemin qui l’emmène alors vers la tragédie la plus sombre, seul le romancier de Léviathan et de Si j’étais vous… connaît tous les détours. Il nous y conduit insensiblement, dans un récit envoûtant et comme immobile, où dès la première page, pourtant, nous pressentons et attendons l’inéluctable.
Les étoiles du Sud
Elizabeth aime trop les beaux hommes. Elle ne peut rien leur refuser, et elle veut protéger l’avenir de son fils Ned, son trésor de quatre ans. Amoureux fougueux, Billy, son cousin, offre à la jeune femme un second mariage. Pour combien de temps ? La guerre de Sécession gronde aux portes de Savannah, dans ce deuxième tome de la saga sudiste inaugurée par Les Pays lointains.