Les métiers des langues
Quels sont les débouches pour les linguistes ? Outre les débouchés » classiques – l’enseignement, l’interprétation et la traduction -, d’autres secteurs exigent désormais la maîtrise d’une à deux langues étrangères : commerce international, diplomatie, tourisme, information et communication, secrétariat, finance et droit international… Combien et quelles langues faut-il maîtriser ? Tout dépend du poste visé ! Dans l’enseignement, pas la peine de multiplier les combinaisons, à condition de connaître toutes les subtilités de la langue choisie. Quel que soit le métier envisagé, l’anglais reste hégémonique, mais une autre langue européenne – allemand, espagnol, italien, tchèque, hongrois… – ou une langue » rare » – le chinois a le vent en poupe – est un atout à l’embauche. Ou peut-on enseigner les langues ? En classes de primaire (et bientôt de maternelle !), au collège, au lycée, à l’université, dans les organismes de formation continue ou encore à l’étranger. Ou travaillent les interprètes et traducteurs ? La fonction publique (notamment internationale ou européenne) offre quelques places accessibles sur concours. Certains traducteurs et interprètes sont salariés en agence ou en entreprise, mais la plupart exercent en free lance. Traducteurs techniques, littéraires ou audiovisuels, ils doivent souvent jongler d’une spécialité à une autre pour arrondir leurs fins de mois. Y a-t-il une formation minimale pour entrer ans le secteur ? A la fac, les études de langues littéraires (dites » LLCE « ) mènent essentiellement à l’enseignement et à la traduction littéraire, tandis que celles de LEA (langues étrangères appliquées) sont plus ouvertes sur l’entreprise. Pour devenir professeur, il faudra aller jusqu’à la licence ou la maîtrise avant de passer un concours. Pour devenir traducteur ou interprète, l’idéal reste de passer par l’une des deux écoles les plus réputées l’ESIT (Ecole supérieure d’interprètes et de traducteurs) et l’ISIT (Institut supérieur d’interprétation et de traduction).
Les métiers du journalisme
20% C’est ce que représentent les pigistes dans la profession en 2006, soit plus du tiers des journalistes débutants. Passage obligé avant l’obtention d’un poste fixe, ce mode d’exercice payé à l’article ou à la journée correspond à un vrai choix pour certains mais peut aussi s’avérer synonyme de difficultés et de précarité lorsque l’insertion professionnelle tarde à venir. 36503 journalistes possesseurs de la carte de presse étaient recensés par la CCIJP (Commission de la carte de presse des journalistes) en janvier 2006. Si elle ne constitue pas la condition sine qua non pour exercer, la carte de presse permet d’être reconnu par ses pairs et peut être indispensable pour accéder à certains secteurs comme l’audiovisuel. 72, 8 % des journalistes travaillent dans la presse écrite, dont 21 % en presse spécialisée grand public. Forte de ses 1680 titres, cette dernière reste très prisée des lecteurs français, au point d’en faire les plus gros consommateurs de magazines (avec le Japon). La télévision ne représente quant à elle que 12,4% des effectifs et la radio, 5,3%. 80 % des journalistes en exercice sont passés par la filière universitaire. Les médias généralistes, les agences, la presse quotidienne nationale et l’audiovisuel plébiscitent également les formations des douze écoles reconnues par la profession, ainsi que celles de quelques établissements privés. Quel que soit le cursus, culture génerale, motivation et professionnalisme constituent des sésames pour faire sa place dans le métier.
Est-il indispensable de faire une école ? Internet, ça recrute vraiment ? Sans piston, point de salut ? L’alternance, un bon moyen de mettre le pied à l’étrier ? La presse écrite, c’est fini ? Toutes les réponses à ces questions et bien d’autres pour vous aider à choisir le métier qui vous correspond et à vous orienter vers la formation la plus adaptée.