Mort d’un orfèvre
Dans un appartement miteux de la Piazza Santo Spirito, un jeune orfèvre reçoit l’extrême onction avant de prononcer ces mystérieuses paroles : » Ce n’était pas elle « . Les carabiniers appelés sur les lieux concluent rapidement à un suicide. Mais Guarnaccia ne croit pas à cette version. Tandis qu’augmente la pression pour classer l’affaire, il entend bien prouver qu’il s’agit d’un meurtre, au risque de compromettre sa carrière. Quand les révélations de deux témoins viennent bouleverser ce scénario trop simple…Dans une Florence étouffée par la canicule estivale et les hordes de touristes, le célèbre adjudant fera tomber le mur du silence d’une communauté unie par un code de loyauté inviolable et une méfiance à toute épreuve.
Le mystère Clementina
Engourdie par la canicule d’août, Florence semble désertée par ses habitants. Au poste de garde du palais Pitti, l’adjudant Guarnaccia est appelé à enquêter sur la mort d’une vieille femme, Clementina, qu’il a rencontrée dans des circonstances singulières quelques jours plus tôt. Il ne fait aucun doute pour lui qu’elle a été assassinée, d’autant que Clementina avait tenté de le joindre d’urgence la veille de sa mort. Sans le moindre indice, l’adjudant va tenter de reconstruire le passé de la victime. Ses recherches vont l’entraîner au cœur des foyers de San Frediano, ainsi qu’à l’hôpital psychiatrique, désormais fermé. Et, tandis qu’il brosse peu à peu le portrait de la défunte, il va revivre par procuration des événements tragiques qui se déroulèrent vingt-cinq ans plus tôt.
Le gentleman Florentin
À Florence, la veille de Noël, Langley Smythe, un diplomate retraité d’origine anglaise, est découvert mort dans son appartement. Au terme de son enquête, l’adjudant Guarnaccia, malgré une grippe envahissante et un stagiaire encombrant, va mettre au jour une sombre affaire de trafic d’objets d’art. Ce Maigret florentin (il officie au palais Pitti où il commande les carabiniers) est d’origine sicilienne. Gastronome notoire, doté d’un tempérament réservé, il compense son flegme inattendu par une opiniâtreté tenace. En mettant en scène ce personnage, héros depuis 1981 d’une douzaine d’enquêtes, dans le cadre enchanteur de Florence – ses ruelles encombrées, ses petits commerçants de quartier – sa mère spirituelle s’est attiré les louanges, d’autant plus flatteuses que rares, de Georges Simenon soi-même !
L’artisan du crime
Une jeune femme se présente au poste de garde des carabiniers, afin de signaler la disparition de son amie. Suisses et enseignantes toutes deux, venues à Florence pour apprendre l’italien, elles ont décidé d’y rester. La jeune disparue travaillait le matin comme céramiste dans une petite ville voisine. Guarnaccia se rend sur place et y rencontre son homologue. Pensant un temps que la disparue s’est volontairement volatilisée à la suite d’un canular, l’insistance de son amie et le silence collectif et hostile des villageois persuadent rapidement Guarnaccia qu’un mystère plus grand et plus terrible se cache sans doute derrière cette affaire.
La pire hypothèse trouve sa confirmation quand le corps de la jeune femme est finalement découvert au milieu d’un tas de débris de poteries. L’enquête de Guarnaccia l’amènera à mettre à jour des secrets remontant à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et aux heures sombres et troublées du régime mussolinien.