La maison dans la dune
Prix Goncourt, Grand prix de l’Académie française, l’écrivain Maxence Van der Meersch (1907-1951) est un des grands «peintres du Nord», sa région natale. Avec près de vingt romans, il a imposé une oeuvre qui s’inscrit dans la lignée d’André Maurois, François Mauriac ou Roger Martin du Gard, privilégiant la peinture de moeurs, l’analyse humaniste, mais proposant avant tout un certain regard sur la société de l’entre-deux-guerres et le monde ouvrier.
L’élu
Directeur d’une fabrique d’explosifs, Siméon Bramberger appartient à cette race d’hommes énergiques à qui tout réussit : Pourtant, son bonheur est lentement miné par la maladie qui s’empare chaque jour davantage de son fils, Valère. A l’atmosphère de désespoir s’ajoute soudain la suspicion. Isabelle, la. jeune femme de Valère, trouve prétexte à s’absenter en même temps qu’un jeune ingénieur de l’usine. Valère a des doutes mais se refuse à les exprimer. Siméon, lui, obéit à l’indignation, il épie la jeune femme et découvrant la vérité provoqua le départ d’Isabelle et suscite chez Valére une haine que rien ne pourra désormais effacer: Alors commence pour Siméon le dur apprentissage de la solitude et du désarroi. Valère ne survit pas au départ d’Isabelle, et. Françoise son épouse, meurt de tristesse et d’ épuisement. Siméon tente d’obscurcir sa propre conscience et dans le long chemin de la perte de soi découvre le mystère de la foi.
Pêcheurs d’Homme
Une étonnante aventure se joue, depuis plus de trente ans, parmi les jeunes catholiques ouvriers, une aventure où s’exaltent les passions les plus nobles : ils se sont faits » pécheurs d’hommes « . C’est cette aventure, celle de leurs espérances, celle de leurs combats, qu’évoque le saisissant roman de Maxence van der Meersch.