Poisons
Dans la ville d’Amiens en l’an 1315, la belle Margault se languit de connaître enfin les plaisirs de l’amour. Matthieu, son mari, est certes un homme attentionné, mais il se conduit avec elle plus en grand frère qu’en époux. La curiosité et le désir de se sentir femme lui font céder aux avances de Pierre qui lui fait une cour assidue depuis quelques temps. Mais la nuit d’amour tourne au drame et le destin s’abat sur Margault qui, tombée en disgrâce et bientôt accusée de meurtre, va trouver refuge auprès de ribaudes et sorcières…
Le grand feu
L’incendie du château de Fréteval rapproche Bernold, jeune maître verrier, et Isambour, brodeuse sur toile. Ils s’aiment. D’un amour tendre et passionné. Mais l’oncle de la jeune fille veut la marier au fils du meunier. Bernold enlève Isambour. Après ce rapt chevaleresque, il l’emmène à Blois et l’épouse. Roman de cet amour qui dure les vingt années que dure la vie du couple, Le Grand Feu est aussi celui de toute la société féodale du début du XIIe siècle. Aux alentours de Blois, et dans la vallée du Loir, on construit des villages et des villes, des églises et des donjons fortifiés ; la princesse Adèle, fille de Guillaume le Conquérant, introduit un nouvel art de vivre ; des croisés rentrent de Terre sainte ; les épidémies et les famines sont évoquées en filigrane. Comme sur les tapisseries de Bayeux, qui viennent d’être achevées, c’est tout un monde en mutation – des paysans aux artisans et aux seigneurs – que Jeanne Bourin laisse apparaître ici, et fait revivre.
Perceval ou le Conte de Graal
Sur les terres de sa mère, la Veuve Dame de la Déserte Forêt, le jeune Perceval mène une existence paisible. Il ignore tout du fracas des combats chevaleresques, car sa mère ayant déjà perdu un époux et deux fils dans ces affrontements, a tout fait pour que son cadet ignore cet univers. Mais un jour, le jeune Gallois croise une troupe de cavaliers en armure : il les prends pour des anges, il en est ébloui. Dorénavant un seul but l’anime : se rendre à la Cour du Roi Arthur pour y être adoubé. Il souhaite faire ensuite la preuve de sa vaillance, en affrontant des guerriers chevronnés. Echappera-t-il aux multiples pièges qui l’attendent sur la route? Deviendra-t-il l’égal de ces chevaliers qu’il admire tant?
De larges extraits annotés, Des questionnaires au fil du texte, Des documents iconographiques exploités, Une présentation de Chrétien de Troyes et de son époque, Un aperçu du genre du roman courtois, Un groupement de textes : « La bague, objet symbole de la chevalerie »
Fabliaux du Moyen-Age
Le Moyen Age, ses seigneurs et ses vilains, ses bourgeois et ses prêtres, ses mendiants et ses brigands… Le Moyen Age où troubadours et trouvères divertissent châtelains et bourgeois avec des histoires truculentes dans lesquelles coupables et victimes rivalisent de ruse, de roublardise… et de bêtise. Découvrez à votre tour ces histoires » du temps jadis « , dont la morale n’est pas toujours sauve.- Le texte intégral annoté de onze fabliaux- Des questionnaires au fil du texte- Des documents iconographiques exploités- Une présentation des auteurs et de leur époque- Un aperçu du genre du fabliau- Un groupement de textes : » Farces et attrapes à travers les siècles »
La farce du cuvier
Niveau recommandé : classe de 5ème – Jacquinot a bien du mal à faire la loi chez lui, tant sa femme et sa belle-mère se montrent autoritaires. Elles voudraient l’obliger à laver, à nettoyer, à faire la lessive… bref, lui laisser toutes les corvées. Comment Jacquinot se tirera t-il de ce mauvais pas ? Et si un heureux hasard l’aidait à prendre sa femme à son propre jeu ?
Pour en finir avec le Moyen Age
Méprisés pendant des siècles, encensés par les Romantiques, ces mille ans d’histoire ont presque toujours été recouverts de la crasse de l’ignorance. Godiche ne vient-il pas de gothique ? Féodal ne désigne-t-il pas l’obscurantisme le plus indécrottable ? Moyenâgeux les vieilleries poussiéreuses ? Grâce à ce livre décapant, mille ans d’histoire émergent enfin – le Moyen Age est mort, vive le Moyen Age ! « Régine Pernoud, à la lumière de son immense érudition d’historienne, fustige les ignares, pulvérise leurs erreurs et les idées reçues à propos du Moyen Age. » Jean Prasteau, Le Figaro » Après tant d’erreurs et d’excès, le coup de poing de Régine Pernoud est salubre. » Ginette Guitard-Auviste, Le Monde « Un admirable petit livre qui est à la fois une enluminure et un pamphlet. » Georges Suffert, Le Point