
Le Premier Livre des Merveilles
La boîte de Pandore qu’il ne faut pas ouvrir sous peine des pires malheurs ; le roi Midas que sa passion de l’or faillit perdre ; Hercule qui, par la ruse et la force, obtiendra les pommes d’or du jardin des Hespérides ; Philémon et Baucis, les amoureux vieillissants qui resteront unis par-delà la mort ; comment Persée parvint à se débarrasser de la Gorgone, et Bellérophon, de l’hideuse Chimère ? Six histoires de la mythologie grecque mise à la portée des jeunes lecteurs par le grand écrivain américain Nathaniel Hawthorne.
L’Odyssée – Texte abrégé
Dans la petite île d’Ithaque, Pénélope et son fils Télémaque attendent Ulysse, leur époux et père. Voilà vingt ans qu’il est parti pour Troie et qu’ils sont sans nouvelles de lui. De l’autre côté des mers, Ulysse a pris le chemin du retour depuis longtemps déjà. Mais les tempêtes, les monstres, les géants, les dieux parfois, l’arrêtent ou le détournent de sa route. Premier grand voyageur, Ulysse découvre l’inconnu où naissent les rêves et les peurs des hommes depuis la nuit des temps; l’Odyssée nous dit cette aventure au terme de laquelle le héros retrouve enfin, aux côtés de Pénélope, « la joie du lit ancien ».
L’Odyssée – Texte abrégé
Et le divin Ulysse émergea des broussailles. Sa forte main cassa dans la dense verdure un rameau bien feuillu qu’il donnerait pour voile à sa virilité. Puis il sortit du bois. Tel un lion des monts, qui compte sur sa force, s’en va, les yeux en feu, par la pluie et le vent, se jeter sur les boeufs et les moutons, ou court forcer les daims sauvages ; c’est le ventre qui parle. Tel, en sa nudité, Ulysse s’avançait vers ces filles bouclées : le besoin le poussait… Quand l’horreur de ce corps tout gâté par la mer leur apparut, ce fut une fuite éperdue jusqu’aux franges des grèves. Il ne resta que la fille d’Alkinoos : Athéna lui mettait dans le coeur cette audace et ne permettait pas à ses membres la peur. Debout, elle fit tête…
Héraclès
Voici racontée dans sa totalité l’histoire de cet admirable héros, Hercule, envoyé de Zeus afin d’unir les Grecs querelleurs, en constant conflit les uns avec les autres. Une histoire jalonnée de nombreux exploits surhumains et d’impitoyables coups du sort toujours affrontés avec courage. Une vie qui suscitait dans le cœur des hommes plus d’amour et d’admiration qu’il n’était coutume d’accorder aux dieux eux-mêmes et qui le conduisit à l’immortalité. L’Hercule de ce livre n’est pas simplement le héros des douze travaux qui lui confèrent à jamais une place dans la conscience du monde de tradition hellénique, il est aussi celui qui défend le pauvre et le faible, l’ennemi du tyran, l’homme qui a su gagner la chaleureuse estime de sa génération est des générations futures.
L’Odyssée
Il s’agit d’une large rétrospective de l’Odyssée d’Homère où une place très importante est donnée aux passages les plus poétiques, les plus intéressants et les plus philosophiques de ce chef-d’oeuvre dont l’extraordinaire imagination ne lasse de charmer petits et grands depuis les temps antiques jusqu’à nos jours.
Histoire de lynx
La comparaison entre des mythes, les uns provenant de l’Amérique du Nord, les autres recueillis dès le XVI° siècle dans le sud du Brésil et au Pérou, fait apparaître à travers les temps et les lieux ce qu’on pourrait appeler une constante de la pensée amérindienne. … Cette pensée procède en opposant des termes que les mythes conçoivent si proches qu’ils les incarnent dans une paire de frères, souvent jumeaux ou presque, entre lesquels toutefois une différence existe en germe. Mais contrairement à Castor et Pollux qui récusent cette différence et obtiennent de devenir parfaitement égaux, les jumeaux américains ne surmontent jamais leur écart. Ils s’appliquent même à le creuser, comme si une nécessité métaphysique contraignait des termes appariés à diverger. Car la nature, la société sont en perpétuel déséquilibre interne : le même engendre toujours l’autre, la bonne marche de l’univers en dépend. Ainsi, dans la pensée des Amérindiens leur existence impliquait celle de non-Indiens. Bien avant la découverte du Nouveau Monde, la place des Blancs était marquée en creux dans leur système. Ils étaient de ce fait prêts à les accueillir.