Place Colette
À l’âge de 9 ans, la narratrice de Place Colette est victime d’une erreur de diagnostic qui la cloue sur un lit d’hôpital, le corps prisonnier d’une coquille de plâtre. Au terme de trois années de calvaire, un professeur finit par découvrir la véritable maladie ; il l’opère et la sauve. La jeune fille a passé ce temps immobile à découvrir la littérature et les textes classiques. Elle voue une passion sans limite au théâtre. Revenue à la vie, elle tourne autour de la Comédie-Française et de la place Colette. Le jour de ses 13 ans, elle entre dans la loge d’un comédien dont elle est tombée amoureuse. Bien qu’il ait trente ans de plus qu’elle, elle lui propose de devenir son cadeau d’anniversaire. Ce roman, qui aurait pu s’intituler Détournement de majeur, est l’histoire d’une double initiation, à l’amour charnel et à la passion du théâtre. Écrit à la première personne, il est pourtant aux antipodes de ce que l’on qualifie d’autofiction : le mensonge enveloppé dans une rhétorique de vérité. C’est un « roman-vrai », où l’auteur se cherche et finit par faire tomber le masque.
L’un pour l’autre
La disparition d’unêtre proche pose-t-elle avant tout la question de la solitude ? Celle du manque ? On eût pu croire cet événement cantonné au traditionnel cortège d’affres et d’afflictions liées au deuil, mais vint l’étrange récit, la singulière quête de Nathalie Rheims. De son frère Louis, mort à l’âge de 33 ans, elle ne dit rien– pourtant c’est bien sa mort qui déclenche chez elle le processus d’écriture. Pour dire l’absence, se relever et retracer le parcours du cher disparu, Nathalie Rheims– auteur, mais aussi comédienne– choisit un double fantomatiqueà son frère… Le procédé est étrange, car pourquoi ne pas s’attacher à l’être lui-même ? Plus encore, le choix de ce double ne manque de surprendre : l’acteur Charles Denner devient pour Nathalie Rheims (alors qu’elle ne l’a jamais côtoyé de son vivant) l’objet d’une quête biographique.
Le cercle de Megiddo
Sur le site archéologique de Megiddo, au Nord d’Israël, une découverte archéologique majeure remettrait en cause les fondements mêmes de la Bible. Une malédiction se déroule dans un compte à rebours implacable. Les héros de cette énigme auront douze jours pour enrayer le processus et tenter de sauver leurs vies.
Le cercle de Megiddo
Sur le site archéologique de Megiddo, au Nord d’Israël, une découverte archéologique majeure remettrait en cause les fondements mêmes de la Bible. Une malédiction se déroule dans un compte à rebours implacable. Les héros de cette énigme auront douze jours pour enrayer le processus et tenter de sauver leurs vies. Maya Spencer est une jeune archéologue anglaise. Elle travaille depuis plusieurs années avec le professeur Friedmann, son tuteur. Sa vie est entièrement consacrée à leur passion commune, l’archéologie. Ils effectuent d’importantes recherches sur le site de Megiddo, en Israël, autour d’un sanctuaire chaldéen datant du VIIe siècle avant J.-C. Après deux mois d’absence, Maya rejoint l’équipe. Dès son arrivée, surviennent de curieux phénomènes, des morts brutales qui semblent programmées. Un compte à rebours impitoyable s’est enclenché : chaque jour, sur un cycle de douze, s’accomplit un sacrifice. Maya et le professeur comprennent dès lors qu’il existe un lien entre ces disparitions et la mise au jour du sanctuaire. La découverte inexpliquée de traces mésopotamiennes sur le site de Megiddo tendrait en effet à prouver que la Bible ne serait qu’un ouvrage de commande, écrit à l’instigation du roi Josias… Hypothèse folle qui remettrait en cause les fondements même de la culture judéo-chrétienne et troublerait l’équilibre des relations internationales.