Navrée de vous avoir dérangé
Je présume que vous êtes la fille ou la nièce de feu l’amiral GARDELL. Savez-vous qu’il a été tué ce matin, aux premières heures du jour ? je ne sais rien de tel! repliqua-t-elle d’une voix sèche. – Je ne me trompais donc pas, reprit CALLAGHAN quand je pensais que vous aviez à me dire des choses intéressantes, mais non pas urgentes. Ainsi, l’amiral n’a pas été assassiné ? Non. Certainement pas ! Ca vous étonne ?
Rien ne m’étonne jamais ! déclara CALLAGHAN. La chose m’intéresse parce que j’ai idée que la police du SUSSEX tient que l’amiral a été tué, ce qui l’a décidée à faire dès à présent appel à Scotland Yard.
En ces sortes d’affaires, voyez-vous, la police se trompe rarement. Vous savez aussi bien que moi que mon oncle s’est suicidé. CALLAGHAN avait allumé sa cigarette. Et pourquoi le saurais-je ?