Mirage
Dans la chaleur étouffante d’un Sahara de tous les dangers, passion, mensonges et trahisons. Et si l’amour n’était qu’un mirage ? Un voyage plein de rebondissements au coeur d’un Maroc inattendu, avec le plus captivant des guides : Douglas Kennedy.
Robyn le sait, son mari Paul est loin d’être parfait. Artiste fantasque, insouciant, dépensier, ce jouisseur invétéré a du mal avec les limites du quotidien. Le couple s’aime encore mais la crise couve. Sans compter la question des enfants. Robyn en veut un, Paul est d’accord. Mais le temps presse, et rien ne se passe…
Pourquoi pas un voyage au Maroc ? Changer d’air, prendre le temps de vivre, se redécouvrir, et faire enfin ce bébé qui leur manque tant.
Sur place, la magie opère : Paul se remet à peindre et Robyn à espérer. C’est alors qu’une nouvelle tombe, un secret révélé, si lourd, si explosif qu’il dévaste tout. Et Paul disparaît.
Folle de douleur, terrifiée à l’idée de perdre celui qu’elle ne peut s’empêcher d’aimer, Robyn va se lancer à sa recherche. Une quête qui la conduira au bout d’elle-même…
Les braves gens du Tennessee
Grover Danford sait diriger le haras de poneys de Shetland qu’il a hérité de son père près de la ville de Wolverton, oui, mais il n’y connaît rien question femmes, sans quoi aurait-il épousé cette Madge qui lui tient la dragée haute les rares jours où elle daigne rester au domaine ? Ainsi grommelle Jimmy Whittaker son contremaître, qui voudrait voir Grover avec un fils capable de reprendre après lui le haras. Le temps presse, puisqu’il n’a pas loin de quarante ans.
Depuis deux ans qu’ils sont mariés, Grover espère toujours fléchir Madge et avoir d’elle l’héritier désiré. Un fils, il en a déjà un – Jeff Bazemore – mais les lois du Tennessee l’empêchent de le reconnaître, après lui avoir interdit d’épouser sa mère parce qu’elle était métisse. Il veille tout de même sur lui, de loin. –
Jeff a dix-sept ans quand Effie Devlin a un enfant dont la rumeur-publique dit qu’il est le portrait de Jeff. Son mari, Mike, voit rouge et rassemble cette survivance du Ku Klux Klan les « cavaliers de la nuit ».
A eux six, ils sont prêts à tout et Grover, prévenu par Jimmy, décide d’emmener J Fuite angoissante où se mesure la graduelle évolution mentalités et qui fait des braves gens du Tennessee roman poignant en même temps qu’un document moderne, sur ce Sud des Etats-Unis qu’Erskine Caldwell a commencer de décrire dans Le Petit Arpent du Bon Dieu (1933) et La Route au tabac (1932).
Le Léopard
L’époque ? Un avenir proche. Le climat ? Une rivalité masquée mais forcenée pour la suprématie mondiale entre lés blocs communiste et occidental. La République française, menée par son président Guy Florian, joue le rôle d’arbitre mais si elle basculait dans le camp russe l’Europe y tomberait avec elle. Des renseignements donnent à penser aux Américains qu’un agent communiste s’est infiltré dans les plus hautes sphères du gouvernement français et profitera du voyage de Florian en Russie pour faire un coup d’Etat. Nom de code : le Léopard. L’Anglais Alan Lennox reçoit mission d’interroger trois personnes susceptibles de l’identifier. Le préfet Grellier, responsable de la sécurité de Florian, a vent lui aussi de l’existence du Léopard. Serait-ce Alain Blanc, ministre de la Défense, ou Roger Danchin, ministre de l’Intérieur ? Tout en les plaçant sous surveillance, il observe de loin la mission de Lennox dont il connaît l’objet. Mais vers les trois témoins essentiels se dirigent également un commando venu de l’Est, chargé de les faire taire à jamais. Et c’est à qui arrivera le premier…
Emmanuel d’Astier : un anarchiste en escarpins, un esthète individualiste, d’abord maurrassien, puis aventurier de la Résistance, hier, chevau-léger du communisme, aujourd’hui, Don Quichotte du gaullisme… Pas du tout: un écrivain-né qui a un style bien à lui, de même qu’à la télévision il ne ressemble à personne ; avec cela, entêté et parfois empêtré dans la bonne foi, l’amitié, le désintéressement – car il n’est pas de ceux qui quêtent la fortune ou les places. Et par dessus-tout, même quand il fait fausse route, de l’allure, de la gueule. Attaqué avec hargne, défendu avec passion, controversé, attachant, irritant, c’est l’un des personnages les plus singuliers de notre scène. Sa biographie en zigzag promène ce fils de hobereaux polytechniciens depuis l’École navale et les mers de Chine jusqu’au gauchisme de Gaulle en passant par l’opium et le Bœuf sur le toit, Cocteau et Drieu La Rochelle, le roman et divers journaux, de Gaulle, Churchill, Roosevelt, et un poste de ministre, Thorez, Staline, Khrouchtchev et un siège de député. Racé, désinvolte, sceptique et confiant à la fois, ce nonchalant aime l’action, la vie chaude, imprévue, frémissante. Il ne sera jamais un mémorialiste.