Les filles du calvaires
Derrière le comptoir du bistrot des Trapézistes, aux Filles-du-Calvaire, trône Madame Maud, née Rachel Aboulafia, Tunisienne dont la grand-mère alimenta jadis la chronique de La Goulette. Autour d’elle, un petit monde interlope et coloré où se côtoient artistes du Cirque d’Hiver tout proche, souteneurs, prostitués des deux sexes, rabbins, danseuses, flics et commerçants. Mille et une destinées qui emplissent ce livre baroque, dans le Paris de la première moitié du siècle, ressuscité avec une poésie et une verve qui auraient enchanté Apollinaire et Carco.
Les Diamants de la guillotine
Dans peu de temps, l’Ancien Régime va s’effondrer. La monarchie, le couple royal exaspèrent le peuple et n’était-ce climat pré-révolutionnaire de haine, l’affaire du collier de la reine serait passée pour la plus plaisante des embrouilles.À la Cour, chacun sait que ce benêt de cardinal de Rohan, grand seigneur richissime, soupire pour Marie-Antoinette. Avec la complicité d’un faux mage et vrai gredin nommé Cagliostro, une aventurière de haut vol lui suggère l’idée d’un cadeau, une parure de diamants d’une valeur inestimable. À ce prix, la reine ne saurait refuser ses faveurs. Rohan se précipite dans le guet-apens. Le pigeon ne peut alors imaginer la mascarade qu’on lui prépare?Cette farce tournant au scandale qu’aucun romancier n’aurait pu imaginer, Pierre Combescot la réinvente avec le style malicieux et crépitant qui enchante ses lecteurs.