Le pivert
Un assassin professionnel, amateur de poésie zen, grand spécialiste de Sun Tzu et qui tue avec l’efficacité d’un ninja. Qui respecte le code d’honneur des samouraïs en prévenant au préalable ses victimes, leur indiquant à l’avance le lieu où il agira ainsi que l’arme qu’il utilisera. Pourchassé en vain par les polices du monde entier et surnommé « le Pivert », à cause de la signature très caractéristique qu’il laisse toujours sur la scène du crime : un bout d’écorce troué sur lequel a été gravé un haïku. Si jamais personne n’a réussi à le vaincre, c’est peut-être parce que le Pivert, maître absolu en arts martiaux, en philosophie zen, en calligraphie, en poésie n’a encore jamais trouvé un adversaire digne de lui. En face de ce samouraï moderne, un Occidental vieillissant : Mark Clemens, un ex-flic de Scotland Yard un peu amer de n’avoir jamais pu le coincer. Seul, avec ses doutes de cartésien obstiné, contre les tueurs des Triodes de Hongkong, les hommes de main de la mafia chinoise de la porte de Choisy à Paris. Pour Clemens, un combat quasiment désespéré, et où il ne dispose que d’une vague piste pour retrouver le tueur : Calvin Ferris, un jeune violoncelliste, fréquemment sujet à des phénomènes d’ordre paranormal, qui a eu la « vision » prémonitoire de chacun des forfaits du Pivert. Coïncidence plus que troublante : à chaque fois que ce dernier est passé à l’action – à Londres, Bombay, Canberra, Milon, New York ou Paris Ferris était également présent. Clemens commence ainsi une hallucinante descente aux enfers.