Chaque livre est vendu 500 F
San-Antonio : Al Capote
Ken Follett : Le code Rebecca
Michel Solférino : Meurtre au P.S.
Mary Higgins Clark : La maison du guet
P.D. James : Sans les mains
Milton Bass : Fin de parcours
Peter Freeborn : Un homme sous influence
Richard Sapir et Warren Murphy : L’implacable – Implant d’enfer
Stephen Greenleaf : Histoire de fou
Paul Engleman : Le bal des anges
Ces dames du palais Rizzi
Dans l’ombre vénéneuse de la vieille bâtisse italienne, il se passe d’étranges choses. Ça commence par un air de mandoline et ça s’achève en cauchemar. Mais qu’importe la démesure des passions ? L’essentiel n’est-il pas que Jérôme Deuilh aille jusqu’au bout de son terrible voyage parmi les mystérieuses créatures qu’on appelle « ces dames du palais Rizzi » ? Il joue les amoureux transis avec la nièce et les Casanova avec la tante. Il se damnerait pour un baiser de la première et rêve de culbuter la seconde. L’une et l’autre le font mourir d’amour et de désir. Mais Jérôme Deuilh, écrivain réputé, venu écrire en Italie un livre sur l’architecture fasciste, se délecte de cette situation équivoque. Amant de coeur pour l’une, étalon à demeure pour l’autre, le Parisien ne se voit plus d’autre avenir qu’entre les murs feutrés du si noble palais Rizzi. Sans se douter qu’un piège, délectable certes, mais inexorable, se referme sur lui…
L’œuvre de San Antonio est sans conteste un monument de la littérature contemporaine… profitons de la verve tonifiante de San-Antonio, de ce grand petit garçon, qui pour notre bonheur et notre honneur a su désavouer les pédants, les minus, les minables… Renée Boviatsis L’Humanisme de San Antonio.
J’ai bien l’honneur de vous buter
Je marche un peu, histoire de briser ma tension nerveuse. Mais c’est une coriace que cette tension-là ! Une seconde cigarette ne l’entame pas davantage. Au contraire, j’ai l’impression qu’elle est toute prête à se rompre. Je jette un coup de saveur à ma breloque; voilà près de deux heures qu’elle est rentrée dans la carrée, Elia. Et celle-ci demeure aussi inerte et silencieuse qu’auparavant. Il n’y a toujours qu’une fenêtre éclairée. Et quand je dis éclairée, j’exagère Simplement, on décèle une lueur. Que fabrique-t-elle derrière cette façade croulante ?
Si queue-d’ane m’était conté
C’est rare qu’ j’désabuse. J’sus un homme d’appétit, moi Bérurier : Une bouteille m’donne soif, un lit sommeil, et une femme le tricotin. Aussi quand j’commence à m’poser des questions, à penser, quoi, disons-le, y’a qué qu’chose qui carbure mal. Ça carbure si mal en effet pour ce pauvre Béru, menacé d’une mort imminente, qu’il entreprend, devant un magnétophone, une confession destinée à Marie-Marie. En évoquant les picaresques souvenirs qui l’ont marqué, il aborde, avec son bon sens de brave homme, les sujets les plus divers. Tout y passe : la vie et la mort, Dieu et la religion, la politique et les politiciens, la France et les Français et la bouffe et la baise. Surtout la baise ! Mais pourquoi Queue-d’âne ?
San-Antonio – Passez-moi la Joconde
Un petit loulou de Poméranie qui se tortille dans la clarté de mes phares. Il vient de se faire ratatiner par une voiture. Moi, bonne pomme, je descends pour lui administrer la potion calmante et définitive. Et voilà ! Je viens de mettre le doigt dans un engrenage qui conduit à une Joconde au sourire plutôt inquiétant.
San-Antonio renvoie la balle
Il y a des jours où c’est pas votre jour ! C’est pas Bérurier qui me contredira ! Pourtant, il était plutôt bathouze avec son élégant costume aubergine et ses bottes de pêche… Paré qu’il était pour assister à la grande rencontre de football France-Exéma ! Il est balèze, le Béru, seulement de là à affronter let onze joueurs de l’équipe de France… Dimanche mémorable qui a marqué le début de la plus fantastique enquête de ma carrière. Et si les balles ont plu sur le terrain, c’était pas toujours en ‘ direction des buts !
Céréales killer
Mélanie Godemiche, héritière d’une riche famille de la Beauce, organise une rave party endiablée dans la ferme familiale du Pinson-Tournan, près de Chartres. Dans la nuit, on découvre son cadavre mutilé. Près du corps, un gendarme retrouve la casquette du fils adoptif de San Antonio, Antoine, qui devient suspect numéro un. Le commissaire, qui ne croit pas à sa culpabilité, rencontre Bernard Roykeau, patron de la police de Chartres. Celui-ci accepte de ne pas inculper Antoine pour laisser le temps à son collègue de prouver son innocence. San Antonio rend visite à Mathilde Godemiche, la belle-mère de la victime, désormais seule héritière du domaine car son époux est mort accidentellement il y a trois ans lors d’une battue au sanglier. En questionnant le fils du contremaître de la ferme, le commissaire découvre une piste qui le conduit jusqu’en Italie, à Rome, sur les traces de Paco, un mystérieux Péruvien qui s’était disputé avec Mélanie peu avant sa mort. Cet ouvrage posthume qui met un terme aux enquêtes du commissaire San Antonio, a été achevé par Frédéric Dard peu avant sa disparition le 6 juin 2000. Ce dernier San Antonio se déroule en grande partie à la campagne où les agricultrices semblent tout aussi gaillardes que les citadines. Viennent s’y ajouter une bonne couche de machisme, des calembours vaseux et un Bérurier qui enseigne l’art de la pétomanie dans une maison de l’inculture. De quoi satisfaire tous les fans devenus orphelins du grand maître. Claude Mesplède
La nurse anglaise
Sir David Bentham, lord et pair d’Angleterre, compte parmi les individus les plus petits du Royaume-Uni puisque, à vingt-huit ans, il ne mesure que 104 centimètres. En revanche, la nature a doté ce gentleman d’un attribut viril d’une taille et d’une puissance phénoménales dont il use sans répit. Le nanisme de sir David, joint à la richesse familiale, le dispense d’exercer une profession. Alors, comme il déteste l’oisiveté, pour passer le temps, il tue les gens. Ses meurtres n’ont jamais été dénombrés.
San-Antonio – J’ai peur des mouches
Moi, vous me connaissez ? Je n’ai jamais eu peur de rien ! J’ai entendu siffler pas mal de balles à mes oreilles… Il m’est même arrivé de ne pas les entendre passer pour la bonne raison que je les avais interceptées au vol… Je me suis bagarré avec des types plus colosses que celui de l’île de Rhodes, j’ai pris des gnons… sans jamais connaître le sentiment de la peur. On m’a fait le coup de la baignoire, celui de la scie à métaux sur le tibia, les allumettes enflammées sous les ongles, la cigarette écrasée sur la joue, et toujours sans m’arracher un cri ni un mot. C’est à peine si je perdais le sourire.
Et pourtant… aujourd’hui, J’AI PEUR DES MOUCHES… Ces minuscules diptères me terrorisent, car dans la contrée où je suis, elles véhiculent la mort… la plus atroce des morts. Paru en 1957 n°SA27
Les escargots ne savent baver
Béru ensorcelé par une mouche tsé-tong, Berthe ravageant des peuplades assoiffées, un avion qui explose, une gouine perfide, et le rouquin Mathias qui me trahit. Jérémy, mon frère nègre, va être fusillé, un enfant de deux ans dirige les rebelles, et ces chauves-souris qui hantent ma gamberge…Cherche pas, mon pote, c’est le vaudou, c’est l’Afrique. La rime est riche avec le fric et le coupable se profile. Les escargots ne savent plus baver, mais toi, tu vas bien te gondoler. Parole de San-Antonio !
A tue et à toi (San-Antonio)
Dubois, lui, tout en gobant ses marennes, m’expliquait en détail la gastro-entérite de sa femme de ménage… C’est vous dire si la plus totale harmonie régnait dans la salle à manger de ces bons amis ! Et soudain, au moment pile où la mère Dubois se la radinait, portant triomphalement une gigantesque marmite recelant le cassoulet : vlan ! ou plutôt « dring ! » le bignou s’est mis à carillonner…
Le Dragon de Cracovie
Il est des gens pour lesquels donner la mort n’est rien et la recevoir pas grand chose. À Naples, on les appelle des « Camorristes » et, comme on les craint, on les respecte. Ils ont souvent le cœur sur la main, ce qui ne les empêche pas de garder le doigt sur la gâchette ! C’est dans cet univers impitoyable de passion et de sang que va débarquer un frêle Autrichien, doué pour le meurtre et la peinture. Il a de drôles de mœurs, un drôle de nom et une façon terrifiante d’affronter la vie. De Vienne à Munich, de Naples à Cracovie, il va nous entraîner sur la route sanglante et désespérée qu’il s’est tracée.
Les soupers du Prince
Il est des gens à qui la vie réserve bien des surprises. Tenez, Édouard Blanvin, trente-deux ans, beau gosse, passionné par les bagnoles. Et pas n’importe lesquelles s’iouplaît ! Des tractions avant qu’il bichonne amoureusement comme les petites nénettes qui » raffolent de sa gueule d’amour de gentil voyou « . Un jour, sa chère môman lui révèle qu’il est le fils du défunt prince de Montégrin. Doudou serait donc Édouard Ier. De la banlieue grise au château d’opérette, il n’y a qu’un pas. Doudou le franchit allègrement. La grande vie commence. Les surprises et les ennuis aussi… !
Appelez-moi chérie
On peut tout exiger d’un bœuf… Sauf qu’il remplace un taureau. Fût-ce au pied levé ! Par contre, on peut demander à un taureau de mon espèce de se comporter comme une vache ! À preuve… Ah ! Y a de quoi ruminer, je vous jure ! J’sais pas si vous avez envie, ou non, de lire ce livre. Moi, à votre place, j’hésiterais pas. P’t’être parce que je sais ce qu’il y a dedans. En tout cas, si vous souhaitez voir un San-Antonio partir à la recherche du plus gros diamant du monde avec une canne blanche, ratez pas cette occase, mes fils ! Vous comprendrez alors pourquoi j’ai intitulé ce machin APPELEZ-MOI CHÉRIE ! Chérie, parfaitement, avec un » e » muet ! Heureusement que l’auteur, lui, ne l’est pas !