Assommons les pauvres !
5 000 CFA
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Les mots s’ajoutaient aux mots. Les dossiers s’entassaient. Les hommes défilaient sans fin. On ne distinguait plus leur visage ou leur corps. Ensemble comme un gigantesque amas obscur ils nous mettaient mal à l’aise. Ils étaient obligés de mentir, de raconter une tout autre histoire que la leur pour tenter l’asile politique. Évidemment on ne croyait presque jamais à leurs histoires.