Max Gallo
1940 : De l’abime à l’espérance
Janvier 1940 : c’est la « drôle de guerre » entre la France et l’Allemagne, une attente interminableconçue par Hitler comme un piège dans lequel les armées alliées s’enlisent. En mai, c’est la « guerreéclair », l’assaut, et la France s’écroule comme un château de cartes. C’est l’abîme, l’étrange défaite. Et tous sont coupables. Ces généraux français enfermés dans leur passé. Ces hommes politiques profitant de la défaite pour régler leurs vieux comptes. Hitler qui jubile, Rommel qui fonce avec ses panzers. Le maréchal Pétain, appelé comme un sauveur, qui sollicite l’armistice. Et pourtant l’espérance se lève, au creux même du désastre. Le général de Gaulle clame le 18 juin : « La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre ». Elle ne s’éteindra pas.
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Reinhard Heydrich fut parmi les dirigeants nazis l'un des plus féroces et des plus craints. Cet ancien officier de marine fut distingué par Himmler et mis à la tête du SD, le service de sécurité de la SS. Ayant ainsi autorité sur les services secrets et la Gestapo, il eut entre les mains une puissance qui n'était guère dépassée que par celle de Hitler lui-même. Il fut avec Himmler l'un des concepteurs de la » solution finale de la question juive Nommé protecteur de Bohême-Moravie, le « bourreau de Prague » fut abattu en 1942, à trente-huit ans, par des résistants tchèques. Son voeu ultime fut que la destruction des Juifs soit menée à bien. L'apport essentiel d'Edouard Calic est de dévoiler dans cet ouvrage le rôle joué dans l'ombre par Heydrich dans toutes les provocations et attentats orchestrés par les nazis.
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Dix jours qui ébranlèrent le monde de l’Américain John Reed (1887-1920) retrace avec une intensité et une vigueur extraordinaires les premières journées de la révolution russe d’Octobre 1917. John Reed parcourt en toute liberté Petrograd, la « capitale rouge », recueille les analyses des principaux acteurs politiques et écoute le peuple de Petrograd dans les cercles qui se formaient sur les places publiques, à la porte des boulangeries, à l’intérieur des casernes. Plus qu’une simple énumération des faits ou un recueil de documents, John Reed propose une série de scènes vécues, des tableaux pris sur le vif. De retour aux États-Unis, il rassemble l’essentiel de ses observations et revit, dans l’urgence, cette aventure humaine dont il apparaît encore aujourd’hui comme l’un des témoins les plus proches.

