Max Gallo
1940 : De l’abime à l’espérance
Janvier 1940 : c’est la « drôle de guerre » entre la France et l’Allemagne, une attente interminableconçue par Hitler comme un piège dans lequel les armées alliées s’enlisent. En mai, c’est la « guerreéclair », l’assaut, et la France s’écroule comme un château de cartes. C’est l’abîme, l’étrange défaite. Et tous sont coupables. Ces généraux français enfermés dans leur passé. Ces hommes politiques profitant de la défaite pour régler leurs vieux comptes. Hitler qui jubile, Rommel qui fonce avec ses panzers. Le maréchal Pétain, appelé comme un sauveur, qui sollicite l’armistice. Et pourtant l’espérance se lève, au creux même du désastre. Le général de Gaulle clame le 18 juin : « La flamme de la résistance française ne doit pas s’éteindre ». Elle ne s’éteindra pas.
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L’opium et le bâton
C'est l'histoire de Thala, village kabyle, pendant la guerre avec d'un coté la présence de l'armée française et le long cortège des sévices que l'on connaît, de l'autre un village avec des habitants engagés dans la vie dure des champs et qui peu à peu se trouvent entrainés dans la lutte pour la libération du pays.
Honoï, capitale de la survie
La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d’Indochine) est une guerre qui oppose, de 1955 à 1975, d’une part la République démocratique du Viêt Nam (ou Nord-Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne, soutenue matériellement par le bloc de l’Est et la Chine — et le Front national de libération du Sud Viêt Nam (dit Viet Cong), et d’autre part la République du Viêt Nam (ou Sud-Viêt Nam), militairement soutenue par l’armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).
Notre homme à la Maison-Blanche
Comment un petit gangster d’origine italienne, Sam Giancana, a-t-il pu décider de faire assassiner John F. Kennedy qu’il avait pourtant contribué à faire élire cinq ans plus tôt ? De quelles complicités a-t-il bénéficié au sein d’une CIA traumatisée par l’échec de « la baie des Cochons » ? Pourquoi Jack Ruby, l’assassin de Lee H. Oswald, avait-il ses entrées au siège de la police de Dallas ? Notre homme à la maison-blanche – c’est ainsi que Sam Giancana appelait le président- nous montre pour la première fois la mafia vue de l’intérieur et dévoile le mystère qui régnait depuis près de trente ans autour de cette tragédie. Faisant ses débuts dans le Chicago de la prohibition dominé par Al Capone, Sam Giancana reculera devant aucun moyen pour construire son empire dont les frontières s’étendront bien au-delà des États-Unis dans les années 60. Cette description assez effrayante du double jeu entre le pouvoir et le crime organisé, qui va bouleverser l’opinion, bouscule bien des légendes. On y découvre une haute société où le père d’un futur président fait allégeance à l’un des parrains du Milieu, s’engageant au nom de son fils pour sauver sa propre vie. Hollywood apparaît aussi comme un monde sous influence : les relations étroites de Sam Giancana avec Frank Sinatra ou Marilyn Monroe en témoignent. On ne commence pas ce livre sans le terminer : au-delà des révélations, c’est en effet le mythe d’une époque, d’une dynastie, et d’une certaine Amérique qui s’effondre. Chuck Giancana, soixante-dix ans, directeur d’hôtel puis promoteur, ne fut jamais mêlé directement aux affaires de son frère aîné, Sam, dont il était cependant le confident. Samuel M. Giancana est le neveu du gangster. Il a trente-six ans et a fondé une société de relations publiques.
Himmler – Tome I – 1900 à 1939
Tome I – A partir d’un large éventail de sources, dont le journal intime et la correspondance d’Himmler, et de documents inédits, cette biographie magistrale apporte un éclairage nouveau sur celui qui fut l’un des véritables piliers de l’Allemagne nazie, un fanatique impitoyable dans la peau d’un homme insignifiant et frustré. Souvent considéré comme un simple auxiliaire du Führer, ce personnage apparemment effacé fut en réalité l’ordonnateur de l’Holocauste et le concepteur de Dachau, modèle des camps d’extermination. Peter Longerich retrace l’étonnante ascension de ce fonctionnaire du Mal qui devint un des plus grands criminels de l’histoire alors qu’il n’était qu’un homme ordinaire, bien éloigné du mythe aryen qu’il prétendait exalter. Maître absolu de la SS, Himmler ne cessa de devancer les attentes d’Hitler jusqu’à devenir l’homme le plus puissant du IIIe Reich après le Führer.

