Slavomir Rawicz
A marche forcée – A pied du Cercle polaire à l’Himalaya
Hiver 1941. Une petite troupe de bagnards s’évade d’un camp russe situé tout près du Cercle polaire. Ils ne connaissent pas grand-chose à la géographie. Ils songent « simplement » à gagner à pied l’Inde anglaise : le soleil, pensent-ils, leur indiquera au moins la direction du sud. Aucun d’eux n’est capable, sur les milliers de kilomètres qu’il leur faut parcourir – ils y mettront deux ans -, de situer le désert de Gobi… que plusieurs réussiront pourtant à franchir sans provision d’eau. L’innocence, parfois, est la meilleure alliée du courage…
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Le monde de la Grèce
L’histoire de la Grèce antique se décompose en plusieurs périodes, dont les principales sont l’époque archaïque, l’époque classique et l’époque hellénistique. Sous l'appellation « Grèce archaïque », on regroupe les différentes civilisations des Cyclades, minoenne et mycénienne (soit de 2700 à 1200 avant notre ère). La période de transition entre la chute de la civilisation mycénienne et l'époque archaïque, caractérisée par une stagnation voire une régression culturelle — et donc appelée « siècles obscurs » par certains historiens — s'étend ainsi du XIIe siècle av. J.-C. au VIIIe siècle av. J.-C.
Un antisémitisme ordinaire
Un siècle et demi après l'émancipation des Juifs par la Révolution française, le régime de Vichy promulguait une législation qui faisait d'eux des parias dans leur patrie. En présence de ce droit antisémite, il importe de savoir ce que fut l'attitude de l'administration, des juridictions et des milieux professionnels concernés. S'agissant du Barreau, ce livre, fruit de recherches dans les archives professionnelles et judiciaires, retrace comment, au-delà des réactions individuelles, l'émergence d'un antisémitisme érigé en règle ordinaire de la société française ne suscita ni refus de principe, ni rejet massif, ni protestation collective.
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!
Tribunal Russel – Tome I – Le jugement de Stockholm
Le Russell Tribunal, également connu sous le nom de Tribunal international des crimes de guerre et Tribunal Russell-Sartre, était un tribunal d’opinion fondé par Bertrand Russell et Jean-Paul Sartre pour dénoncer la politique des États-Unis dans le contexte de la guerre du Viêt Nam. Il a été fondé en novembre 1966 à la suite de la publication du livre de Russell, « War Crimes in Vietnam ».