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Isaac Asimov
A whiff of death
En Anglais – Everyone knew that Ralph Neufeld was a careful young chemist, especially his professor, Lou Brade. That’s why Ralph’s accidental demise due to a confusion of chemicals struck Brade, as well as the police, as highly unlikely. Someone on campus had, somehow, switched bottles on poor Neufeld, and the result was as deadly as had been planned. The trouble was all the right suspects were in the wrong places when it happened…all the wrong suspects had the right motives…and the one person most qualified to solve the crime was already being considered the killer!
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Henriette appartient à cette catégorie de personnes qui viennent en fin de liste dans les rubriques. nécrologiques. Elle fait partie de la famille pour y avoir vécu toute sa vie,’ ce qui n’exclut pas qu’elle agace par ses défauts… comme de ne pas être là pour habiller Mme Cartet quand elle veut se rendre au cimetière sur la tombe de son mari. Et Mme Cartet, de ses mains ankylosées par l’arthrite, ; feuillette une fois de plus, inlassablement, pour passer le temps l’album de maroquin noir qui contient les. photos où se résume son existence. Elle s’attarde, toujours sur les mêmes images qui suscitent chaque fois de brefs retours en arrière. Rumination du passé, rumination du présent s’entremêlent dans un long soliloque qui rebondit de souvenir en souvenir et dévoile peu à peu son mystère. En a-t-elle un, cette dame que l’on devine bourgeoise et riche et fort âgée, jamais sortie de sa richesse et de son conformisme paisible ? N’a-t-elle jamais souhaité autre chose ? Le jeu changeant de sa longue rêverie, émiettée comme les paillettes d’un kaléidoscope, .révèle peu à peu son secret, établissant lucidement, cruellement aussi, son bilan.
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« L’auteur voudrait découvrir s’il n’existerait pas, des mots au sens et du langage brut à la pensée, des rapports réguliers et à proprement parler des lois – dont la littérature évidemment tirerait grand profit […] C’est à de telles lois en effet que se réfère ouvertement tout écrivain, sitôt qu’il juge et tranche […] Ainsi les linguistes et métaphysiciens ont-ils soutenu tantôt (avec les Rhétoriqueurs) que la pensée procédait des mots, tantôt (avec les Romantiques et Terroristes) les mots de la pensée – toutes opinions apparemment fondées sur les faits, patientes, savantes, et néanmoins si lâches et contradictoires qu’elles donnent un grand désir de les dépasser. L’art que j’imagine avouerait naïvement que l’on parle, et l’on écrit, pour se faire entendre. Il ajouterait qu’il n’est point d’obstacle à cette communion plus gênant qu’un certain souci des mots. Puis, qu’il est malaisé de persécuter ce souci une fois formé, quand il a pris allure de mythe ; mais qu’il est expédient au contraire de prendre les devants et l’empêcher de naître. »