Francis Huxley
Aimables sauvages
Peu après la découverte du Brésil, les Portugais, les Français, les Hollandais et les Anglais s’installèrent sur la côte ; les indiens Tupinamba qui occupaient cette région furent réduits en esclavage, massacrés ou dispersés. Bientôt ils disparurent complètement et nous ne possédions sur eux que les récits assez fantastiques des chroniqueurs de l’époque. Francis Huxley a retrouvé, au nord du Brésil, une bu indienne de langue « Tupi », les Urubu, descendant des Tupinamba anthropophages. Il a séjourné de longs mois parmi eux. L’auteur nous présente les Urubu dans une intimité quotidienne qu’il nous livre avec un sens aigu de la vérité – même la plus rude – et dans un style étincelant de verve.
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C'est beau une ville la nuit n'est pas à proprement parler un roman autobiographique, ni une simple biographie d'acteur, mais bien plutôt l'écriture d'une errance et d'une quête. « Une balade, l’œil et l'esprit grand ouverts au vif de la ville et au droit de la vie, une route de douleurs, de joies et finalement d'espérance. » Ce livre est un fragment d'itinéraire de l'homme Bohringer avant même que les écrans renvoient cette image d'une « gueule » de cinéma et que celle-ci s'impose par la forte présence d'un comédien dont les valeurs personnelles ne se réduisent pas à sa profession et au narcissisme qu'elle entretient. Ouvert aux autres et amoureux de l'amitié, Richard Bohringer, grand lecteur de Cendrars, de Kérouac ou de London, sait donc que la raison même de l'écrivain est de mythifier la réalité de la vie, de dire vrai même dans l'imaginaire puisque « la réalité dans tout cela, ce sont les faits, les gens non pas tels qu'ils sont mais tels qu'on les vit. C'est la règle du jeu. La seule avec laquelle il acceptable de jouer. »
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