Guillaume Apollinaire
Alcools
TEXTE INTEGRAL
«Moi qui sais des lais pour les reines
Les complaintes de mes années
Des hymnes d’esclave aux murènes
La romance du mal aimé
Et des chansons pour les sirènes»
——
Cent ans après sa publication, Alcools demeure une référence incontournable de la poésie mondiale. La présente édition en propose une approche intime et témoigne de son influence toujours présente.
L’accompagnement pédagogique insiste sur l’aspect novateur du recueil et sur l’influence qu’il exerça sur la vie culturelle. Deux regroupements de textes, l’un sur la littérature sans ponctuation, l’autre sur le poète en prison, inspireront des travaux originaux.
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Alcools
Sous le pont Mirabeau coule la Seine. Et nos amours. Faut-il qu’il m’en souvienne. La joie venait toujours après la peine. Ces vers du « Pont Mirabeau », comme ceux de « La Chanson du mal-aimé » ou de « Zone », tous issus du recueil Alcools ont fait la fortune littéraire d’Apollinaire, et un grand classique de la poésie. Toutefois, ce classicisme ne doit pas faire oublier qu’en son temps ce recueil constitua une véritable révolution poétique : après Rimbaud, Apollinaire transforme toutes les règles d’un lyrisme devenu vieillot à son goût. Il faut pouvoir chanter le monde, jusque dans sa réalité la plus crue, mais aussi jusque dans ses progrès les plus récents : la tour Eiffel (« Zone ») côtoiera donc les cellules de la prison de la Santé (« À la Santé »). Sur ce modèle se succéderont alors la mort, la fuite du temps et surtout l’amour : tantôt lumineux, tantôt obscur, mais toujours au centre de ces ivresses poétiques. Avec Alcools, Apollinaire deviendra le modèle de tous les poètes à venir, et en particulier des surréalistes. Le chagrin d’amour, l’émoi devant la fuite du temps (« Le Pont Mirabeau), mais aussi la poésie de la vie quotidienne, de la machine et de la ville cosmopolite (« Zone »). Tel est Alcools, recueil qui rassemble des poèmes écrits par Apollinaire de 1898 à 1913. Entre une inspiration élégiaque qui n’est pas sans rappeler Ronsard et une modernité nerveuse annonciatrice du surréalisme imminent, l’ensemble oscille librement, « plein d’un vin trembleur comme une flamme ».
Des rimes et des rames
Ce recueil de poèmes a été édité dans le cadre d’un concours organisé par La RATP et comprend tous les finalistes. Le poème « Autocritique » de Jean-Pierre Develle y figure. Cet auteur a publié des recueils de poèmes qui ont une caractéristique tragi-comique.
QU’EST-CE QUI NE VA PAS SUR TERRE ?
C’est le chat dit la souris
C’est le lion dit la gazelle
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(Jean-Pierre Develle)
Quatre chants
Nommé professeur d’histoire-géographie à Digne en 1961, Claude Braun est retraité depuis 1997. Il a publié de nombreux recueils de poésie et participé à un ouvrage collectif avec le Cercle des Auteurs de Haute Provence. Il participe à la revue « Le Moulin de Poésie » de Saintes et aux anthologies de « l’Atelier Poésie » de Cognac. Anime le Printemps des Poètes à Digne et organise, l’été, des sorties poésie avec l’Office de tourisme. Organise également des soirées poésie. Il habite à Digne, en Haute Provence.

