Jacques Perry-Salkow, Laurence Castelain
Anagrammes dans le boudoir
Intense, fripon, voluptueux, sentimental, libre, grivois, romantique, solennel, saugrenu, clandestin, cru… L’amour a mille et une variations que Laurence Castelain et Jacques Perry-Salkow effeuillent avec un plaisir communicatif. Décidément, la langue de Molière porte en germe le génie de l’amour. Et, à n’en pas douter, l’amour et l’anagramme étaient faits pour se rencontrer : l’un met sens dessus dessous les coeurs et les corps ; l’autre, les mots.
Vous aimerez aussi
Les soupers du Prince
Il est des gens à qui la vie réserve bien des surprises. Tenez, Édouard Blanvin, trente-deux ans, beau gosse, passionné par les bagnoles. Et pas n’importe lesquelles s’iouplaît ! Des tractions avant qu’il bichonne amoureusement comme les petites nénettes qui » raffolent de sa gueule d’amour de gentil voyou « . Un jour, sa chère môman lui révèle qu’il est le fils du défunt prince de Montégrin. Doudou serait donc Édouard Ier. De la banlieue grise au château d’opérette, il n’y a qu’un pas. Doudou le franchit allègrement. La grande vie commence. Les surprises et les ennuis aussi… !
Desproges est vivant
Pierre Desproges est parmi nous, plus vivant, plus indispensable que jamais. Ils sont venus saluer l’homme, l’humoriste, l’écrivain : les amis d’hier, tes admirateurs d’aujourd’hui, les dessinateurs, les écrivains. Ensuite, place à l’invité d’honneur : ce recueil est aussi une anthologie thématique, rigoureuse et roborative, où l’on trouvera quelques morceaux de bravoure célèbres (comme le fameux Peut-on rire de tout ? ), mais aussi des textes plus rares et parfois inédits, afin de découvrir, redécouvrir et faire découvrir inlassablement l’œuvre de Desproges, splendide leçon d’impertinence et de liberté.
Le meilleur de l’humour français
Un critique demandait un jour à Michel Leeb, qui fut d’abord professeur de philosophie: – « Comment vous est venu votre don comique? » – « J’ai d’abord ri de moi, répondit-il, ce qui m’a beaucoup aidé à faire rire les autres. ». // Passionné par le comique, Michel Leeb s’est fait pour cet ouvrage prêcheur de perles dans l’océan de « l’humour français ». Il en a montré la permanence, dans les onze chapitres de ce livre où, sauf exception, les Anciens et les Modernes se côtoient sans souci chronologique. C’est à l’esprit qu’est allée toute l’attention de Michel Leeb: mots d’auteurs, réparties cinglantes, boutades ironiques, brassés dans l’épaisseur du langage et servis par des surdoués avec la promptitude de l’éclair.
La guerre des légumes
Un dimanche soir, la paix et la sérénité qui règnent dans un couvent de Dublin sont troublées par l’irruption d’une femme. Philo, couverte de tatouages et pesant près de cent vingt kilos, cherche désespérément un refuge après avoir fui le domicile conjugal. Son goût pour le tabac, la bonne chère et les jurons ne font pourtant pas d’elle la candidate idéale pour la vie contemplative. Mais Philo est désespérée… Une fois sous la protection des religieuses, elle retrouvera sa confiance et une place au sein de la communauté. Mais il lui faudra tôt ou tard affronter les failles de son existence un mari alcoolique, un fils délinquant et un sombre secret qui la hante depuis des années. Le quartier des docks de Dublin, où s’est déroulée l’enfance de Peter Sheridan, est aussi l’une des forces de ce livre poignant et d’une irrésistible drôlerie.