Jean-Claude Bouvier, Claude Martel
Anthologie des expressions en provence
Jean-Claude Bouvier est professeur émérite de l’Université de Provence, spécialiste du domaine linguistique provençal (dialectologie, onomastique, ethnolinguistique). Agrégé de grammaire et docteur ès lettres (Université de Paris-Sorbonne, 1973), il est originaire de la Drôme (Romans), région à laquelle il a consacré sa thèse sur « Les parlers provençaux de la Drôme » (1973).
Vous aimerez aussi
Anatomie de l’amant de ma femme
A trop fréquenter la littérature, il arrive qu’on tombe dedans. Lecteur invétéré, époux d’une écrivaine nantie d’un petit renom, architecte en rupture de plans, le héros de ce premier roman n’est pas avare de confidences sur son grand projet : écrire un livre, lui aussi. Mais son écran d’ordinateur ne se remplit que d’images qui ralentissent son travail tout en accélérant son flux sanguin…Les affres de la création deviennent de terribles compagnons dont on se distrait d’un poignet actif. Alors, le jour où par ennui ou par dépit, notre homme commet l’incorrection de parcourir le journal intime de sa femme, il en est puni par une découverte qui porte un nom : Léon, et par une révélation : c’est un amant hors normes. Affolé, vexé mais stimulé, il se lance dans une enquête qui a tout d’une quête : pourquoi chez lui sexualité et littérature sont-elles autant liées ? Cet amateur de théories cocasses s’épanche et nous entraîne, l’air de rien, dans la dernière des grandes aventures : celle qui mène à soi.
La fée carabine
Qui donc à Paris égorge les vieilles dames de Belleville et transforme les papys en junkies ? Tous les soupçons convergent vers Benjamin Malaussène, bouc émissaire de son état, dont la sympathique famille s’est enrichie de quelques membres. Les héros du précédent épisode, « Au bonheur des ogres, » sont là, avec quelques nouveaux venus: le doux inspecteur Pastor, la petite Verdun, l’inquiétant commissaire Coudrier, etc. Plus on est de fous… » On retrouve avec bonheur la petite tribu de papier, dont Daniel Pennac développe à plaisir les personnages. Les intrigues et les destins se croisent au fil d’un récit dont la trame policière offre prétexte à s’attarder sur l’atmosphère du quartier, à épingler les méchants, les sans scrupules, les pas humains, toujours sur le mode de l’humour léger.
Les soupers du Prince
Il est des gens à qui la vie réserve bien des surprises. Tenez, Édouard Blanvin, trente-deux ans, beau gosse, passionné par les bagnoles. Et pas n’importe lesquelles s’iouplaît ! Des tractions avant qu’il bichonne amoureusement comme les petites nénettes qui » raffolent de sa gueule d’amour de gentil voyou « . Un jour, sa chère môman lui révèle qu’il est le fils du défunt prince de Montégrin. Doudou serait donc Édouard Ier. De la banlieue grise au château d’opérette, il n’y a qu’un pas. Doudou le franchit allègrement. La grande vie commence. Les surprises et les ennuis aussi… !
Voyages en absurdie – Chroniques
Stéphane De Groodt est un adepte du jeu de mots et du calembour, s’inscrivant dans la ligne de Raymond Devos. Dans ses chroniques sur RTL (« A la bonne heure »), il présente un courrier imaginaire des auditeurs, sur un ton burlesques et décalé. Par exemple : « Je m’appelle Martine. J’ai 82 ans et deux caniches, en plus d’avoir Alzheimer et deux caniches. Mais j’ai encore une excellente mémoire pour une femme de 2 ans qui doit s’occuper de 82 caniches. ». Sur Canal + (« Le Supplément »), il narre sa rencontre fictive avec une célébrité (Nicolas Sarkozy, Michel Denisot, Kim Jong-un.), sur un mode surréaliste. Stéphane De Groodt est un acteur et humoriste belge. Il a notamment joué dans la série « Mes amis, mes amours, mes emmerdes » sur TF1 et a repris au théâtre à Bruxelles le rôle de Patrick Bruel dans « Le Prénom ». Il a présenté une chronique dans « La Matinale » de Canal + puis dans « A la bonne heure » sur RTL et dans « Le Supplément » sur Canal +.