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Bamba Ndombasi Kufimba, Musangi Ntemo
Anthologie des Sculpteurs et Peintres Zaïrois contemporains
Belle anthologie d’artistes zaïrois .. de très belles découvertes d’artistes de qualité
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Bohèmes
C’était l’époque où Paris était la capitale du monde. Sur les trottoirs de Montmartre et de Montparnasse, entre le Bateau-Lavoir et la Closerie des Lilas, allaient les sublimes trublions qui inventaient l’art moderne et le langage du siècle : Jarry, son hibou et ses revolvers, Picasso, sympathisant anarchiste, Apollinaire, l’érotomane, Modigliani et ses femmes, Max Jacob et ses hommes, Aragon, le flambeur, Soutine, le solitaire, Man Ray, Braque, Matisse, Breton et les autres… Ils venaient de tous les pays. Ils étaient peintres, poètes, sculpteurs, musiciens. Fauves, cubistes, surréalistes, fêtards, amoureux – libres. Pendant trois décennies, ils menèrent le bal des plumes et des pinceaux. Leurs vies sont flamboyantes comme leurs œuvres. Et leurs œuvres, belles comme la vie. Ils demeurent à jamais les personnages de leurs propres légendes. Ils furent et restent les héros du temps des Bohèmes : un monde magnifique dont les reflets ne cesseront jamais de nous éclairer.
Marie Laurencin
Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.
Kalidou Kassé peintures : Expériences de la forme – Livre neuf
Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
Le musée idéal de l’histoire de France
L’histoire passionne et divise les Français. Le projet d’une « Maison de l’histoire de France » suscite des polémiques enflammées, qui ne sont pas près de cesser… Peut-être parce qu’aucun musée ne pourra jamais proposer une vision d’ensemble de cette histoire ? Dans son exil de Sainte-Hélène, Napoléon Bonaparte désignait Fontainebleau, château de pièces et de morceaux, sans cesse remanié du Moyen Age à l’Empire, comme « la maison des siècles ». L’expression peut s’appliquer à la France tout entière, façonnée sur deux millénaires par des influences multiples. C’est bien pourquoi ce « livre musée » de l’histoire de France rassemble des lieux, des objets et des documents de toutes époques et de toutes provenances, parfois fort loin du territoire de l’actuel Hexagone. En le parcourant, le lecteur découvrira une histoire surprenante, largement déployée dans le temps et l’espace, une histoire aux dimensions du monde, rendue vivante et tangible par la magie de trésors fabuleux qui ont traversé les âges. Entrez dans l’histoire de France, dans son musée idéal, à la découverte de 300 objets d’exception qui l’ont façonnée.