- Home
- >
- Langue étrangère
- >
- Aristotle and Dante discover the secrets of the universe
Benjamin Alire Saenz
Aristotle and Dante discover the secrets of the universe
Dante can swim. Ari can’t. Dante is articulate and self-assured. Ari has a hard time with words and suffers from self-doubt. Dante gets lost in poetry and art. Ari gets lost in thoughts of his older brother who is in prison. Dante is fair skinned. Ari’s features are much darker. It seems that a boy like Dante, with his open and unique perspective on life, would be the last person to break down the walls that Ari has built around himself. But against all odds, when Ari and Dante meet, they develop a special bond that will teach them the most important truths of their lives, and help define the people they want to be. But there are big hurdles in their way, and only by believing in each other—and the power of their friendship—can Ari and Dante emerge stronger on the other side.
Vous aimerez aussi
Le diable au cœur
Comme son père adoptif, Frank Meyrignac, Elka Tristan n’a qu’une religion : l’argent. Jusqu’au jour où le promoteur l’exclut de France Immo. Solitude, chômage, dépression, Elka fabrique sa première cellule maligne. Aux frontières de la mort, à Villejuif, elle rencontre Luc Weiss, prêtre des cancéreux et juif converti. Luc aime les crucifixions de Francis Bacon, Björk, et le mobilier religieux d’avant-garde. Sa voix tue à la source les cellules malades d’Elka. Pour l’entendre plus souvent, elle se met à fréquenter les églises. La mécréante amoureuse passe alors un mystérieux pacte avec Dieu. Elle fait le parti d’être aimée de cet homme interdit de sentiments… Portrait d’une liaison subversive, Le diable au cœur décrit une collision d’amour fou entre une cancéreuse un peu sorcière et un prêtre semblable à tous les hommes. Porté par une écriture sensuelle, nerveuse, ce roman invente une héroïne moderne, allergique à tous les conformismes, sauvée de la mort par la passion.
Nos vies rêvées
« Vivre sa vie, être soi-même, demande un courage que beaucoup de personnes n'ont pas. Il est plus commode de renoncer à ses rêves. Après le deuil, l'esprit est au repos. L'image de ce que ça aurait pu être feint de s'estomper. Mais c'est faux, tu sais. Je pense qu'un jour, alors qu'on vit dans la quiétude de l'oubli, croyant avoir perdu l'adresse du cimetière de ses promesses les plus intimes, tout nous revient en mémoire avec la force d'un boomerang. Et ça fait plus mal encore que de n'avoir rien tenté ». Comment faire bifurquer cette vie, rêvée depuis si longtemps, sans avoir le sentiment de se trahir soi-même ? Avec humour et émotion, ce roman retrace l'adieu à la jeunesse, à travers une romantique histoire d'amour, dont Betty, l'héroïne, rêve depuis qu'elle a quinze ans.
Quand la nuit
Marina a l'allure fragile d'une jeune fille et a un fils de deux ans, qu'elle élève au mieux, en se reprochant de ne pas être une mère parfaite : trop égoïste, maladroite, impatiente, fautive. Elle part avec le petit Marco se reposer dans un hameau des Dolomites, à la frontière autrichienne, où elle loue un appartement à un montagnard du cru, Manfred. Manfred a les yeux clairs et durs, les rides du guide de haute montagne, sa mère l'a abandonné, lui et ses frères, quand il était enfant, puis sa femme l'a quitté, le laissant seul, tout à son mépris du genre féminin. Ils n'ont rien pour se plaire, sinon un noyau de solitude qu'ils partageront, brutalement quand la nuit vient, alors que montent le désir et l'absence de l'autre. Ils s'esquivent puis se trouvent, comme si le monde était soudain à eux. Dans ce roman intimiste écrit à deux voix, Cristina Comencini fait jaillir du silence des personnages, du paysage minéral qui les entoure, torrents, roches, éboulis, une prose enivrante et désespérée.
Calligraphie des rêves
A ceux qui s’étonnaient qu’il ne se soit jamais servi des circonstances, fort romanesques, de sa naissance et de son adoption, Juan Marsé avait jusqu’ici l’habitude de répondre que ses mémoires se trouvent dans ses romans et ses nouvelles. « Je comprends que ce soit un thème très littéraire (ou qu’il puisse le paraître à certains) mais je ne l’ai jamais abordé comme tel, bien que mes romans soient pleins de gamins qui s’inventent leurs père, ou qui décident d’être fils d’eux-mêmes », a-t-il même écrit un jour. Or, c’est une explication que Marsé ne pourra plus avancer : il raconte en effet dans le roman qui nous occupe, et de façon très précise, cet épisode fondateur de sa vie et probablement de son œuvre : sa mère meurt dix jours après sa naissance, laissant son père, chauffeur de taxi, seul avec sa sœur aînée. Le pauvre veuf ne s’en sort pas et songe à confier le nouveau-né à une autre famille.