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Christian Guillet
Au nom du père
Le père du narrateur est fasciné par son fils, au point de se prendre de passion pour la femme de celui-ci. Entre cet homme de soixante-douze ans et cette femme de trente-neuf, cette passion douloureuse l’est aussi pour le fils, délaissé à quarante-six ans.
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« Vivre sa vie, être soi-même, demande un courage que beaucoup de personnes n'ont pas. Il est plus commode de renoncer à ses rêves. Après le deuil, l'esprit est au repos. L'image de ce que ça aurait pu être feint de s'estomper. Mais c'est faux, tu sais. Je pense qu'un jour, alors qu'on vit dans la quiétude de l'oubli, croyant avoir perdu l'adresse du cimetière de ses promesses les plus intimes, tout nous revient en mémoire avec la force d'un boomerang. Et ça fait plus mal encore que de n'avoir rien tenté ». Comment faire bifurquer cette vie, rêvée depuis si longtemps, sans avoir le sentiment de se trahir soi-même ? Avec humour et émotion, ce roman retrace l'adieu à la jeunesse, à travers une romantique histoire d'amour, dont Betty, l'héroïne, rêve depuis qu'elle a quinze ans.
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