- Home
- >
- Biographie/Autobiographie
- >
- Au non du père
Catherine Allégret
Au non du père
Depuis 1989 une femme a tenu le devant de la scène médiatique en affirmant qu’Yves Montand était le père de sa fille. Que faire lorsque la presse se fait complice des errances de la justice dans une affaire odieuse comme celle que l’on connaît désormais sous l’appellation d’« affaire Drossart » ? Que faire encore lorsque la quête de l’unique vérité biologique vous jette dans l’horreur insoutenable de l’exhumation d’un être cher ? Que faire enfin lorsque le cirque médiatique dresse son chapiteau aux portes d’un cimetière ? Écrire. Écrire pour crier sa colère, sa douleur et son indignation. C’est ce que fait ici Catherine Allégret, fille adoptive d’Ivo Livi dit Yves Montand, pour défendre la mémoire de cet homme qui l’a voulue pour fille.
Vous aimerez aussi
Paula
Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d'une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard. Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère – Isabel Allende – entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l'histoire des siens. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu'à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l'exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l'histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d'une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.
Moi, Christophe Rocancourt, orphelin, play-boy et taulard
Christophe Rocancourt, “ l'Arsène Lupin des stars ”, “ le faussaire de la jet-set ”, “ le play-boy français le plus recherché d'Amérique ”, “ le prince de l'illusion ”. Débarque à Los Angeles en 1991 sans un sou et sans connaître un mot d'anglais, il devient en quelques mois la coqueluche d'Hollywood, dîne avec Elton John et Michael Jackson, séduit Mickey Rourke et Jean-Claude Van Damme. Se faisant passer tour à tour pour producteur, pilote de F1, membre du club Rockefeller ou ami de la mafia, il monte des tonnes d'affaires qui lui permettent de brasser 35 millions de dollars en 10 ans. Finalement recherché par le FBI et Interpol, il se lance dans une cavale fantastique à travers les États-Unis, continuant néanmoins de rouler en Rolls et de coucher dans les palaces…
La rage au cœur
Ce qui caractérise le plus Ingrid Betancourt ? Son amour pour la Colombie et sa haine pour tous ceux qui la détruisent. La Rage au cœur se lirait presque comme un roman. Et pour cause : tous les ingrédients sont réunis. Jeune femme de bonne famille, avec des parents engagés dans la politique – son père était ministre de l'Éducation dans les années soixante-dix et sa mère a été élue député libéral dans les années quatre-vingt –, elle suit leur chemin en abandonnant un premier mari pour se donner entièrement à son pays. Son cheval de bataille : la corruption, dans un pays où les narcotrafiquants sont rois et où les politiciens sont pour la plupart achetés. Pleine d'idéaux qui confinent parfois à la naïveté, elle raconte ici toutes ces années de lutte. De ses premiers succès électoraux où elle avait pris pour emblème le préservatif « avec Ingrid, vous êtes bien protégés » aux années noires où elle dut se séparer des ses enfants, cédant à des menaces de mort.
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.